MERCI A NOS MARIS !

Editorial

Comment, à une époque où tous les repères se perdent, ne pas montrer notre reconnaissance à ceux qui nous entourent chaque jour de leur présence et de leur amour ; ceux qui sont là, dans les bons et mauvais jours et sans qui nous ne saurions pas être des femmes, des épouses et des mères ?  Merci à nos maris !

Merci d’être des hommes !

Aujourd’hui où il est de bon ton d’adopter un comportement tiède empli d’un discours banal et d’une attitude conciliante, merci d’être des hommes aux caractères trempés qui savent d’où ils viennent et où ils vont ! Merci d’être des chefs qui montrent la route à suivre !

Merci à vous qui avez cette lourde charge de subvenir seuls aux besoins familiaux pour nous laisser la place qui nous revient, nous permettant de nous ressourcer afin de savoir nourrir les esprits et les âmes.

Merci à vous qui veillez à ce que votre tenue extérieure reflète votre vie intérieure. Notre place de femme, telle que Dieu l’a voulue dans sa création est d’être présente avec notre féminité, notre rayonnement intérieur pour éclairer la vie en général. Nous vous sommes donc reconnaissantes de savoir garder votre dignité d’homme qui nous aide à conserver une allure féminine ne remettant pas en cause notre honneur et inspirant le respect par l’éloge de la beauté et la noblesse de notre fonction.

Merci de nous aider à répandre l’amour auprès de ceux qui nous entourent, l’amour de Saint François d’Assise qui donne la paix :

« Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie.[1] »

Merci d’être des époux vertueux !

Merci à nos époux d’être notre facteur d’équilibre, de nous rappeler régulièrement la voix de la raison, de nous être complémentaire, comme Dieu l’a voulu. Vous savez prendre du recul, anticiper, ne pas vous laisser surmonter par une sensibilité à fleur de peau…

Merci de nous permettre de garder ces instants de paix pour apprendre à écouter, ces temps de silence pour entendre les besoins de ceux qui sont autour de nous. Notre retrait du monde actif, (que nous côtoyons pourtant) nous permet de nous extraire de l’ambiance lourde pour faire resplendir dans notre famille l’odeur de la paix et du Bien.

Merci de nous tranquilliser quand notre cœur bat la chamade.

Merci de nous guider pour que nous trouvions chacune le moyen de nous épanouir dans de multiples missions où le don qui nous aide tant à recevoir, nous permet d’aider chacun à garder l’espérance quand le ciel est bleu et quand il est noir.

Merci d’être de bons pères !

Quelle abnégation vous montrez, toujours disponible après une journée de travail intense, pour vous abstraire de tous vos soucis et vous pencher sur un berceau ou jouer au ballon…

Merci de parvenir à trouver l’équilibre entre la bonté et la justice, la générosité et l’indulgence, l’autorité et la liberté. Vous avez l’art de rassurer mais aussi d’ouvrir les portes sur la vie extérieure.

Avec votre regard de père, vous analysez les besoins de chacun et vous êtes là, avec votre recul et votre amour paternel pour orienter notre action. Comme un capitaine, vous savez voir loin,  gouverner par temps calme, prévoir les tempêtes et les houles tout en tenant  la barre.

Quand nos fils, devenus hommes, quittent leur voix d’enfant pour adopter un ton légèrement protecteur avec nous, c’est à vous que nous le devons car vous avez su leur imposer naturellement le respect et l’amour qu’ils doivent à leur maman.

Différents mais complémentaires.

Merci d’être là à nos côtés, car si notre présence est indispensable pour donner l’amour maternel, la vôtre l’est pour apporter la sécurité et la droiture.

Nous encourageons, vous remettez sur le bon chemin,

Nous protégeons, vous accompagnez sur la route.

Notre complémentarité, nos dons reçus, selon ce pour quoi nous sommes faits, nous permettent de nous sanctifier et de nous soutenir mutuellement pour mener toute notre famille au ciel.

Grâce à vous nous pouvons pleinement remplir notre vocation de maman.

Nous pouvons prendre le temps d’observer nos enfants avec nos yeux de mères,

 de sentir les dangers avec nos cœurs de mères,

d’éveiller les âmes avec nos âmes de mères

et nous pouvons faire grandir la famille dans la confiance et la sérénité.

Etre deux nous permet de comparer nos analyses, nous laisse jouer chacun notre partition sur les cœurs de nos enfants afin que les accords soient parfaits pour les aider à réaliser le plan que Dieu a prévu pour chacun d’eux.

Vous avez le recul nécessaire et l’expérience du monde extérieur ; nous avons un « sixième sens » qui nous avertit et nous permet de distinguer en chacun de nos enfants les trésors qu’ils renferment. Quand les situations difficiles se présentent, vous nous permettez de relativiser ; quand les épreuves sont là, vous nous aidez à repousser la peur de l’échec, à voir le positif sans nous décourager et à lâcher prise quand cela est nécessaire.

On dit souvent que c’est sur les genoux des mamans que s’éveillent les âmes de nos petits et leur vocation ; c’est nous qui sentons le moment de susciter en eux la générosité, la bonté, la patience, la force d’âme, le courage mais c’est grâce à vous que nous y parvenons car comment pourrions-nous avoir cette disponibilité permanente, cette écoute incessante si nous ne pouvons bénéficier que du « cinq à sept », souvent difficile, pour donner tout ce que notre cœur renferme ?

Il est vrai que certaines mamans sont obligées de faire double journée pour des raisons essentielles et si celles-ci sont vraiment vitales sous le regard de Dieu, Il leur donnera les grâces nécessaires (mais uniquement dans ce cas) ; les autres se privent de tant de merveilles ! Car être « toute à tous », « donner sans compter », pratiquer les œuvres de miséricorde, n’est-ce pas là ce pour quoi notre cœur est fait ? Le monde ne serait-il pas plus heureux si on laissait les femmes donner, à la mesure de leur cœur ? (mais nous en reparlerons).

            Et si certains hommes trouvent en lisant ces pages, qu’ils ne méritent pas ces remerciements, alors qu’ils reprennent espoir! Le mariage est une voie de sanctification pour chacun et les grâces reçues le jour du Mariage doivent être demandées chaque jour pour nous aider à gravir ensemble les marches du ciel. Elles ne nous sont jamais refusées !

En tout état de cause : Merci à vous d’être là et de rester « de vrais hommes », dignes de ce nom, cela nous aide à demeurer« de vraies femmes » pour que l’équilibre soit maintenu et répande son rayonnement dans la joie et la paix de Dieu.

Merci de nous aider à comprendre et à aimer notre place de « soleil de la maison » avec ses multiples facettes, de donner de la valeur à notre devoir souvent ingrat et méconnu, parfois dans l’ombre, alors que comme un foyer ardent, nous réchauffons les cœurs et les âmes !

Merci de nous offrir chaque jour tout votre amour !

Merci de nous permettre d’être là tout simplement,

pour aider et soutenir,

pour écouter et consoler,

pour guérir et apaiser,

pour partager les bonheurs et les joies,

pour entraîner, pousser, rattraper, guider chacun dans l’escalier qui mène vers le ciel !

Merci de donner à nos enfants cette sécurité de savoir que leur maman est toujours présente à la maison pour maintenir la flamme car dans notre monde violent et agressif cela n’a pas de prix !

Et si parfois nous avons oublié de vous dire tout cela ou nous n’avons pas osé, veuillez accepter dans ces quelques lignes notre reconnaissance, cette perle cachée au fond de notre cœur et qui ne nous quitte pas !

                                                                                                                            Marie du Tertre

[1] Prière de Saint François d’Assise

LA VIOLETTE DOUBLE DOUBLE

Notre citation pour juillet et août 2017 :

«Qui chante, son mal enchante,

Qui pleure, son mal augmente »

                                                                                  Proverbe portugais

 

Et même si vous avez l’impression de chanter un peu « faux », si le cœur n’y est pas tout à fait, c’est là que votre chant sera le plus beau.

 LA VIOLETTE DOUBLE DOUBLE

Chanson traditionnelle française, elle évoque le bocage … Normandie ou Vendée ?  Toute information sur son origine est la bienvenue !

J’ai un long voyage à faire,  je ne sais qui le fera. (bis)

Si je l’dis à l’alouette,

Tout le monde le saura.

Refrain

La violette double, double

La violette doublera.

Si je l’dis à l’alouette, tout le monde le saura (bis)

Rossignol du vert bocage

Faites-moi ce plaisir-là.

(A chaque couplet, reprendre les deux derniers vers du couplet précédent en les bissant)

Rossignol prend sa volée

Au château joli s’en va

Trouva la porte fermée,

Par la fenêtre il entra.

Bonjour l’une, bonjour l’autre.

Bonjour la bell’ que voilà.

Votre ami m’envoie vous dire

Que vous ne l’oubliiez pas.

J’en ai oublié bien d’autres

J’oublierai bien celui-là.

Celui qui ne vient lui-même

Sera toujours logé là.

Avec des variantes dans les paroles, vous pouvez écouter le chœur Monjoie St Denis pour retenir la mélodie.

Rillettes de Saumon et Broyé du Poitou

Rillettes de Saumon (à faire la veille)

Quantités pour 6 à 8 personnes :

200g de saumon fumé

200g de saumon frais

200g de crème fraiche

100 g de beurre ramolli

Poivre – sel

Huile d’olive

Citron – salade – tomates cerises.

1 Faire revenir le saumon frais, coupé en dés, dans l’huile d’olive et écrasez-le à la fourchette.

2 Passez le saumon fumé dans le mixeur avec le beurre et la crème fraiche sans trop insister pour bien retrouver « l’effet rillettes »

3 Mélangez les deux préparations

4 Goûtez et assaisonnez à votre goût.

5 Placez dans un moule à cake et réservez au réfrigérateur pendant 5 à 6 heures au minimum.

6 Démoulez et décorez avec des rondelles de citron, une chiffonnade de salade et des tomates cerises.

A consommer avec des toasts grillés en apéritif ou en entrée de fête ! Bon appétit !

Broyé du Poitou

Pour 6 personnes

250 g de farine

125 g de beurre salé

125 g de sucre en poudre

1 œuf

1 cuillère à soupe de rhum

Mélanger très rapidement à la main la farine, le beurre ramolli, le sucre.

Ajouter l’œuf et le rhum (avec modération…)

Pétrir la pâte.

L’étaler dans un moule du creux de la main sur 1 cm, décorer à la fourchette (jaune d’œuf éventuellement pour que ça brille..).

Faire cuire 20 à 25 mn au four à 201 degrés.

Par tradition le Broyé ne se coupe pas mais se casse en morceaux inégaux d’un coup de poing sec lorsqu’il est froid ……(en morceaux inégaux) Mais on peut également le découper en losanges lorsqu’il est encore chaud.

A déguster avec le café ou le thé.

La beauté féminine

 « Le vêtement est bien un langage qui exprime une attitude intérieure, un état d’âme, la dignité propre de la femme. Un vêtement ample et long exprime une certaine noblesse et inspire le respect et la pureté »

D’Eve à Marie. La mère chrétienne   Père Jean-Dominique. O.P.

 

L’officier de la légion Hélie de Saint-Marc raconte ce souvenir d’Algérie : « À cet instant, une jeune fille kabyle – elle avait peut-être dix-huit ou dix-neuf ans – est passée sur la plage à quelques mètres de nous, portant sur la tête un panier rond et haut. Sa longue jupe ondulait en battant ses mollets, elle marchait pieds nus sur le sable. Sa peau mate et la dureté de ses traits formaient une harmonie parfaite avec la crique. Il y avait chez cette femme une noblesse, un port hautain, fier, qui imposaient le respect. Sur son passage, devant une compagnie de légionnaires au bain, pas un rire, pas une exclamation, pas une plaisanterie, je le jure. Sa beauté dominait notre force et calmait notre inquiétude. Plus encore que sa beauté, sa noblesse.»

Les champs de braises Hélie de Saint Marc

L’autorité efficace des parents

« L’exercice normal de l’autorité ne dépend pas seulement de ceux qui doivent obéir, mais aussi et dans une large mesure, de ceux qui ont à commander. En d’autres termes : autre chose est le droit à détenir l’autorité, le droit de donner des ordres, et autre chose la supériorité morale qui constitue et rehausse l’autorité effective, opérante, efficace, qui réussit à s’imposer aux autres et obtient de fait l’obéissance. Le premier droit vous est conféré par Dieu dans l’acte même qui vous rend père et mère ; la seconde prérogative, il faut l’acquérir et la conserver ; elle peut se perdre comme elle peut s’accroître. Or le droit de commander à vos enfants obtiendra d’eux bien peu de chose, s’il n’est accompagné de ce pouvoir et de cette autorité personnelle sur eux, qui vous assurera une obéissance réelle. Dieu accorde à certains le don naturel du commandement, le don de savoir imposer à autrui sa propre volonté. C’est un don précieux (…) Mais en même temps un don redoutable. Si vous le possédez, n’en abusez pas dans vos rapports avec  vos enfants : vous risqueriez d’emprisonner leurs âmes dans la crainte, d’en faire des esclaves et non des fils aimants. Tempérez cette force par l’effusion d’un amour qui réponde à leur affection, par une bonté douce, patiente, empressée, encourageante. (…)

Pour tous ceux qui commandent, la condition fondamentale d’une maîtrise bienfaisante sur la volonté d’autrui, c’est la maîtrise sur soi-même, sur ses propres passions et impressions. Une autorité, quelle qu’elle soit, n’est forte et respectée que lorsque les esprits des sujets la sentent dirigée dans ses mouvements par la raison, par la foi, par le sentiment du devoir : car alors les sujets sentent pareillement que leur devoir doit répondre à celui de l’autorité (…) ».

 Allocution aux jeunes époux

24 septembre 1941. Pie XII

Faire appel à un agent immobilier

 

             Avec la fin de l’année scolaire, certains d’entre nous peuvent être amenés à déménager, et donc souhaiter acquérir un logement ou vendre le leur.

Deux possibilités s’offrent à nous :  un contact direct entre particuliers par l’intermédiaire de très nombreux sites internet  ou une délégation à un agent immobilier.

            Voici quelques éclairages sur ce qu’il est alors bon de savoir.

            Tout d’abord l’agent immobilier doit être titulaire d’une carte professionnelle dite « transaction immobilière » délivrée par la Préfecture (mentionnée sur tous les documents qu’il présente). Il intervient généralement à la demande du vendeur qui lui a confié un bien, et se charge donc des publicités et des visites. Cela fait l’objet d’un acte écrit : le mandat de vente. Celui-ci doit comporter diverses mentions obligatoires : le numéro d’enregistrement, la durée du mandat, les conditions dans lesquelles il peut être dénoncé, le numéro de carte professionnelle de l’agent immobilier ainsi que sa caisse de garantie, les conditions dans lesquelles il devra rendre ses comptes, la description du bien à vendre et le prix, enfin le montant de la commission et le nom de celui qui la paiera.

            Le mandat est exclusif quand seul l’agent auprès duquel le bien a été confié peut le présenter. Sa durée ne peut excéder trois mois et il peut être dénoncé à tout moment par lettre recommandée avec accusé de réception et préavis de quinze jours. Cette formule peut paraître contraignante mais généralement l’agent immobilier est plus motivé car il n’a pas de concurrence à redouter.

Cela veut dire par contre que le propriétaire, ne peut pendant ce temps, avec ce type de mandat trouver lui-même un acquéreur. Si le cas se présente, il doit obligatoirement présenter cet acquéreur potentiel à l’agent immobilier.

            L’agent a alors  des engagements bien précis : compte rendu après chaque visite, obligation de passer un certain nombre d’annonces dans la presse, affichage du bien en vitrine.

A l’inverse un mandat simple, permet au vendeur de confier le bien à vendre à plusieurs agences en même temps et de se réserver la possibilité de trouver lui-même un acheteur. Attention dans ce cas à ne pas mettre le bien dans trop d’agences. En effet à vouloir trop le présenter à la vente, le risque est de le « griller ». A être trop vu, les potentiels acquéreurs peuvent soupçonner un gros défaut ou un prix trop élevé, avec un phénomène de saturation qui nuira au bien au lieu de lui servir.

Le choix le plus judicieux semble être de proposer le bien dans une agence locale en même temps que dans une agence nationale. Il sera aussi logique de ne pas avoir de distorsion trop importante entre les agences quant au prix et à la commission.

Une solution  intermédiaire est celle d‘un mandat exclusif où le vendeur se réserve la possibilité de vendre lui-même le bien, le mandat doit alors le préciser.

Conseil : lorsque la vente se conclut, ne signez pas de compromis (ou promesse) de vente avec l’agent immobilier mais chez un notaire.

 En effet les agents ne sont pas des professionnels du droit mais plus souvent des commerciaux, et ne sont pas responsables juridiquement de la rédaction de l’acte.  Cette étape est très importante car c’est là que se fait l’accord des volontés sur le bien et son prix, en vue de la régularisation ultérieure de l’acte de vente.

Il y a donc bien des points importants à voir qui, bien cernés, déboucheront sur une vente sans problèmes. Seul votre notaire a les compétences et connaissances nécessaires pour vous garantir cette tranquillité en ayant vu en amont les vœux de chacun.

                                                                                         Elisabeth du Sorbier

ALLERGIES

Quoi de plus opportun que la saison où nous nous trouvons pour traiter cette question d’allergie ?

Le printemps est en effet la mauvaise période pour tous ceux qui souffrent d’allergie aux pollens (un Français sur 3) et qui voient régulièrement la survenue d’un certain nombre de symptômes : rougeurs et brûlures oculaires, écoulement nasal, gêne respiratoire.

Le réseau national de surveillance aérobiologique a listé 25 végétaux producteurs de pollens susceptibles de déclencher des allergies : cyprès et bouleau arrivent en tête devant l’aulne, le frêne, le chêne, puis le noisetier, le saule, le platane, le charme, le tilleul et l’olivier.

Difficile donc d’éviter ces pollens qui se disséminent facilement et très loin. Ils sont apportés  par les arbres de nos jardins et la solution d’abattre les arbres en question n’en est pas une puisque l’on ne peut échapper aux pollens des voisins…

On peut donc diminuer la concentration des pollens à l’intérieur des maisons en pensant à fermer les fenêtres lorsque l’on tond le gazon mais il vaut mieux également éviter de les ouvrir en fin de journée ou le soir quand la concentration de pollens est maximale dans l’air. La pluie a par contre un rôle bénéfique puisqu’elle permet de scotcher ces indésirables au sol…

Les symptômes de l’allergie aux pollens sont la conjonctivite et la rhinite.

A titre préventif, on peut appliquer pour la conjonctivite des compresses de camomille chaque soir avant de se coucher et pour la rhinite, il est conseillé de rincer les fosses nasales avec un spray de sérum physiologique ou d’eau de mer enrichi en manganèse.

Si les signes sont trop gênants, une prescription d’antihistaminiques sera initiée par le médecin traitant.

Mais il faut savoir que la même protéine qui rend allergique aux pollens se retrouve dans certains fruits et c’est pourquoi quelques personnes finissent par ne plus supporter cerises, pêches, brugnons, kiwis et surtout les pommes qui peuvent entraîner des démangeaisons du palais, des éternuements, un œdème des lèvres attestant d’une « allergie croisée ».

La deuxième allergie dont nous parlerons est l’urticaire ; elle n’est pas spécifique au printemps et se rencontre en toute saison.

L’urticaire est une éruption cutanée qui se caractérise par des démangeaisons et l’apparition de plaques rouges (papules) en relief qui ressemblent à des piqures d’ortie. Ces papules peuvent être localisées en un endroit du corps ou bien généralisées ; elles sont associées à une réaction cutanée diffuse inflammatoire, avec des démangeaisons intenses qui sont accentuées lorsque l’on se gratte.

Ces symptômes sont valables aussi bien pour la forme aigüe de l’urticaire que pour la forme chronique qui peut durer plus de 6 semaines.

L’urticaire aigüe se développe rapidement et ne dure que quelques heures ou quelques jours ; sa cause en est souvent une allergie à un aliment, à une piqûre d’insecte (Hyménoptères) ou à un médicament (anti-inflammatoire…) mais il peut aussi être un signe d’infection.

Quant à l’urticaire chronique, les causes sont plus difficiles à déterminer, pouvant être provoquées par un effort physique intense ou prolongé, par un stress important ; parfois aussi ce sont des irritations mécaniques ou physiques qui jouent le rôle de facteur déclenchant.

Quoi qu’il en soit, l’urticaire est un symptôme à ne pas négliger qui  nécessite une consultation médicale rapide dans le cas de l’urticaire aigüe et  la prise d’antihistaminiques et de corticoïdes pour éviter certaines complications graves.

Dr N. Rémy

Savoir regarder pour s’émerveiller

A l’aube des vacances d’été, occasion de détente et de découvertes, je voudrais non pas vous parler de façon académique de l’art, mais vous aider à regarder ce qui vous entoure pour vous émerveiller et cultiver la vertu d’eutrapélie (Aristote et Saint Thomas d’Aquin) en trouvant ou retrouvant la bonne humeur, car « cet art de la distraction bienvenue, offerte avec cœur, allège l’ombrageuse gravité des actes et des propos. Plus qu’un don ou un talent, il est une vertu offerte à quiconque veut en jouir. Elle est la force des caractères délibérément enjoués, des personnes dont on envie la joie de vivre tandis qu’on sait les épreuves silencieuses qui les marquent[1]. »

Pour cela, l’art, expression physique du beau à travers la création humaine, en s’approchant aussi près que possible de l’harmonie de la Création, nous aide. C’est pourquoi il ne fut jamais si pur, si entraînant vers les hauteurs qu’aux époques les plus chrétiennes, puisqu’il avait pour but la contemplation, même à travers le simple quotidien. Cette contemplation conduisait naturellement à la paix et à la joie. Elle suscitait des âmes joyeuses qui communiquaient la paix.

De nombreux édifices, églises et cloîtres couvrent notre pays.  Entrons dans une église romane et regardons la pureté toute simple des voûtes inspirées essentiellement des basiliques romaines mais aussi des influences byzantines et barbares, (nées à peu près avec l’an mille). Sachons  regarder le travail de la pierre locale, les sculptures, les scènes bibliques (véritable catéchisme), les décors de feuillages, les monstres symbolisant les dangers auxquels l’âme est soumise.

Découvrons les extraordinaires jeux de lumière des vitraux de nos cathédrales et tout le message chrétien du passage des ténèbres vers la Lumière.

Admirons une statue d’une Vierge à l’enfant parfois naïve, flânons ou mieux arrêtons-nous pour prier dans le silence d’un cloître, goûtons cette paix en pensant aux  moines qui s’y sanctifièrent. Emerveillons-nous des jeux du soleil, des senteurs des simples et initions les enfants à ces proportions parfaites, basées sur le nombre d’or[2] que les bâtisseurs d’églises et de cathédrales utilisaient en géométrie pour le respect de l’harmonie.

Il existe des parcours très didactiques pour les enfants et des associations de bénévoles catholiques font visiter, l’été, les trésors de leur région. Ils nous aident à découvrir et à aimer notre patrimoine.

Puis regardons pourquoi notre pays est si harmonieux, rassemblant une diversité géologique et géographique inégalée, avec un habitat des plus typiques et variés. L’homme a construit avec les matériaux locaux, qui ont la couleur du sol. Voilà pourquoi une vieille maison sera toujours bien de chez elle, comme issue de sa terre, dans une totale harmonie que n’ont pas hélas nos constructions modernes. Là où la chaux mêlée au sable local donnait cette union totale avec le paysage, laissait les murs respirer, et rayonnait du charme de la main de l’homme sans raideur, le ciment emprisonne l’humidité et raidit toute l’allure de la bâtisse.

Sachons nous émerveiller devant un simple outil que l’ouvrier autrefois fabriquait pour son usage personnel, lui donnant une paternité unique et le gardant toute sa vie, compagnon d’heures du labeur dans la peine et la joie du travail réussi. Dans les musées d’art populaire, nous pourrons apprécier et respecter la vie quotidienne locale des anciens, souvent rude.

Et dans les demeures plus ornées, considérons le savoir-faire qui donna à la France son rayonnement culturel à travers l’Europe et au-delà et qui reste encore de nos jours inégalé.

         N’hésitons pas à visiter ce qui est près de chez nous et que le rythme quotidien nous empêche de découvrir. Bien souvent nous connaissons mal nos régions d’habitat.

Alors bonne visite pour aimer toujours davantage notre vieux pays.

                                                                                  Jeanne de Thuringe

 

 

Bibliographie: Vous trouverez dans la collection Gisserot beaucoup de petits guides à des prix abordables sur l’art roman, gothique, les merveilles de chaque région, les symboles rencontrés, une variété de thèmes impressionnants.

Les guides Michelin sont aussi bien documentés sur l’histoire locale et l’art, mais privilégions les éditions anciennes plus fournies.

Les guides bleus, qui hélas n’existent plus, étaient culturellement très intéressants. Si vous en trouvez n’hésitez pas, et complétez les informations pour les horaires de visite avec les offices de tourisme.

[1] Hubert Borde, professeur de philosophie

[2]Le nombre d’or :
La plus ancienne définition, et construction géométrique, de la section d’or remonte au IIIème siècle avant JC et est due au mathématicien grec Euclide,

Ma Bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

Pour tout-petits : Je cultive mon potager (éditions Usborne)

Dès 6 ans : Jolis jardins – décalcomanies et coloriages (éditions Usborne)

10-12 ans : Le trèfle rouge H. Guesdon (éditions Saint Rémi)

12-15 ans : Prêtre traqué John Gérard (éditions Sainte Philomène)

 Adultes (à partir de 16 ans)

– Distraction : Vécu entre ciel et terre J. Anrès (éditions JPO)

-Formation : Pour qu’Il règne – Jean Ousset (éditions DMM)

-Histoire : Gabriel Garcia Moreno. Augustin Berthe (éditions Clovis)

-Education : D’Eve à Marie La mère chrétienne. P. Jean-Dominique (éditions du Saint Nom)

-Méditations- Réflexions : Fatima, le message pour notre temps. M. l’abbé Labouche (éditions de Chiré)

 (Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture, René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)