C’est le mai…

C’est le mai, c’est le mai,

c’est le joli mois de mai …

 Jolie et ancienne complainte, dont il existe de nombreuses versions.

En voici deux, très poétiques et très chrétiennes.

A chanter sans traîner, au risque de rendre cette mélodie ennuyeuse et triste.

1ère version :

Nous avons passé par les champs,

Avons trouvé les blés si grands ;

Les avoines sont en levant,

Les aubépin’s en fleurissant.

Dame de céans.

Refrain :

C’est le mai, mois de mai,

C’est le joli mois de mai. (bis)

Si vous nous fait’s quelque présent,

Vous en recevrez doublement :

Vous en aurez pendant le temps,

Vous en aurez au firmament.

Dame de céans.

En vous remerciant, Madame,

De vos bienfaits et de vos dons ;

Ce n’est pas pour nous, le présent :

C’est pour la Vierge et son Enfant.

Dame de céans.

2ème version :

Quand nous allons de par les champs, (bis)

Avons trouvé les blés si grands,

La blanche épine fleurissant,

Devant Dieu.

Refrain :

C’est le mai, joli mai

C’est le joli mois de mai. (bis)

Quand vous couchez vot’bel enfant, (bis)

Que Dieu le garde à son coucher

Et à toute heure de la journée

Devant Dieu.

Un petit brin de vot’ farine (bis)

C’est pas pour boire ni pour manger

C’est pour aider avoir un cierge

Pour illuminer la Bonne Vierge

Devant Dieu.

Madame, nous vous remercions (bis)

De vos bonnes intentions,

Nous prierons Dieu dans vot’ maison

Aussi, quand nous en sortirons,

Devant Dieu.

https://open.spotify.com/track/51PHYHpVYqmKpAHIdsnIfn?si=WAhOFeSXRb-pkUV8d7EKdg

Ave maria de Caccini

Bel Canto

«  C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau,

A la Vierge Marie, disons un chant nouveau  »

Ave Maria – Giulio Caccini

 Tivoli 1551 – Florence 1618

Interprétation par Sumi Jo et l’Orchestre Philarmonique Gurzenich de Cologne en 2001

https://open.spotify.com/track/2U1hdyT8KUndw15Fkmtx1n?si=7PUXPn-7S6S0A8eE7Qb1Og

 Entré au service des Médicis en 1565, Giulio Caccini introduit le chant monodique (à une seule voix) alors que le chant était jusqu’à présent polyphonique, pour privilégier l’intelligibilité et l’expressivité du texte. Sa musique ornementée est à l’origine de la virtuosité vocale, du bel canto (en miroir de l’intitulé de notre fameuse rubrique …) . L’opéra fait son apparition avec lui et quelques autres, en 1600.

Quant aux paroles de cet aria, « Ave Maria », deux simples mots, ils ont alimenté une polémique reposant sur la non-intégralité de la prière à la Sainte-Vierge, jamais usitée au XVIème siècle. Certains parlent donc d’un pastiche élaboré au XVIIIeme, XIXeme ou même XXème siècle !

Aujourd’hui, l’interprétation que je vous propose est extraite d’un album intitulé « Prayers » (Prières), et c’est bien dans ce sens que l’on peut écouter ce texte, qui redit inlassablement ces deux mots. Pensons à Saint Bernard qui ne passait jamais devant une statue de la Sainte Vierge sans la saluer de cette façon, à tel point que Notre-Dame lui répondit un jour « Ave Bernarde ».

Je vous laisse découvrir la richesse vocale de la cantatrice Sumi JO, sud-coréenne, née en 1962.

 

Vive flamme

Seigneur Jésus-Christ, nous venons vous demander pardon

Parce que encore une fois, nous nous sommes laissés distraire de Vous.

Soyez béni de nous ramener de toutes nos griseries

Et de l’inconsistance de ces heures passées hors de Vous.

Nous avons beau connaître ces tentations : toujours nous retombons.

A peine commencé, ce travail nous engloutit et vous disparaissez

Au lieu d’être votre reflet, notre prochain nous est un écran.

Et un seul instant suffit pour que nos pensées vous détrônent.

Sans cesse nous nous éloignons et sans cesse vous nous rattrapez.

Notre existence ne sera-t-elle faite que de ce va-et-vient ?

L’humaine faiblesse et l’obscurité de la Foi les rendent-ils fatales ?

Rester en votre présence, n’est-ce là qu’une pieuse chimère ?

Oui, Seigneur, nous sommes faibles et infirmes, légers et inquiets.

Mais n’êtes-vous pas plus fort que toutes nos faiblesses ?

C’est votre amour que vous donnez à nos cœurs

Et votre amour doit l’emporter sur nos résistances.

Seigneur, nous croyons en une dévotion plus forte que nos distractions

En une charité qui s’embrase et ne peut plus s’éteindre.

Nous croyons que vous seul pourrez captiver nos cœurs

Et les tenir immobiles en cette admiration.

Mais Seigneur, qui veut la flamme vive cherche le combustible.

Tout ce que nous avons, tout ce que nous faisons ; tout ce que nous voulons et tout ce que nous sommes…

Seigneur, faites feu de tout bois ; que tout en nous vous soit livré

Afin que nos âtres intérieurs incendient tous nos instants.

Père Joseph

Editorial

Chers amis,
Nous profitons de l’arrivée des beaux jours pour proposer une nouveauté aux mamans et aux jeunes filles : vous trouverez, d’ici quelques jours, dans le grenier de « notre maison » un patron gratuit, téléchargeable et facile à monter pour pouvoir fabriquer vous-même votre garde-robe ! Rubrique souvent réclamée qui voit enfin le jour grâce à deux amies talentueuses et professionnelles qui vous feront ainsi profiter de leur compétence et de leur goût pour l’élégance féminine !
Au cours de l’année 2017, centenaire des apparitions de Fatima, nous avons entendu de nombreuses fois ces réflexions : « cette apparition a maintenant pris de l’âge ; il fut un temps où l’on priait contre l’expansion du communisme mais aujourd’hui il n’existe plus ! Voyez le score du parti… »
Mais alors ! Notre-Dame se serait-elle trompée d’objectif ?
« La Russie répandra ses erreurs… »
Au-delà de cette injustice faite à Notre-Dame, réfléchissons un peu… D’où vient donc l’origine de l’école laïque ? D’où viennent ces idéologies qui règnent chez nous aujourd’hui ? N’y aurait-il pas quelques points communs entre toutes les interdictions et les règlements auxquels nous sommes soumis chaque jour et le régime de Staline ? Le mondialisme ne serait-il pas une des conséquences directes du communisme ?
Je ne m’étendrai pas sur ces réflexions à la portée de tous car les exemples sont nombreux. Il s’agit juste de comprendre pourquoi Notre-Dame voyait juste.
Notre « Discussion en famille » et une nouvelle rubrique : « Se former pour rayonner » achèveront d’éclairer ceux qui n’avaient pas perçu ce côté caché des choses.

A la suite de cette belle fête de Pâques qui a réchauffé nos âmes, voici les mois de mai et de juin : deux mois qui, en même temps que le renouveau de la nature, voient nos cœurs renaître à l’espérance :
Mois de mai, mois de Marie. Spontanément tout cœur de catholique se tourne vers sa mère céleste avec le désir de vivre dans une plus grande intimité avec elle. C’est un grand réconfort que de rencontrer le long de notre chemin spirituel la douce figure d’une maman. Avec elle tout devient plus facile, le cœur découragé, las et agité par les tempêtes, trouve une force et une espérance nouvelles et reprend la route en regardant son Etoile.
Mois de Juin, mois du Sacré-Cœur. L’objet de cette dévotion est l’amour de Jésus et son Cœur en est le symbole. « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes ». S’il est impossible d’éliminer de la vie toute douleur, il est cependant possible à celui qui vit pour Jésus, de souffrir en paix, sans amertume et de trouver dans le cœur de Notre-Seigneur le repos des fatigues de son âme.
Que Notre-Dame des Foyers Ardents et son Divin Fils apaisent nos cœurs et nous aident à garder confiance au milieu des difficultés de la vie présente.
Marie du Tertre