Le Bon Dieu – Celles qui règnent – Les mères chrétiennes

« Le Bon Dieu n’est pas morose ; il n’aime pas les troubles, la tristesse, les

« bonnets de nuit ». Le Bon Dieu est la lumière et la joie ; et il ne demande qu’à communiquer des choses délicieuses à ses enfants. Evidemment, il ne le fait pas en plein ici-bas : la lumière est toujours mêlée d’ombres, et la joie de la croix. Parfois même les ombres sont bien épaisses ; et dans ces ombres on voit s’ajouter bien des fantômes. Ces  fantômes sont-ils autre chose que les ombres elles-mêmes, vues à travers notre imagination ? Evidemment on ne sait pas… Mais Dieu sait bien, Lui. Et voilà pourquoi le cœur qui a confiance en Lui garde sa sérénité. Il s’en remet à Lui du soin de le protéger ; il s’appuie sur  les Ave de son chapelet qui semble une défense bien fragile et qui sont en réalité une armure invincible. »

Silence cartusien Dom Guillerand

« Grâce à son épouse, l’époux trouve son nécessaire en sa propre maison : le nécessaire de sa vie temporelle, de sa vie affective, de sa vie intellectuelle  (…). Il n’a pour ainsi dire rien à chercher au dehors. (…) Tout se traite en douceur, tout se fait de concert,  tout s’accomplit en paix. L’épouse sent que son plaisir est surtout de faire plaisir, et que la joie de son époux est la plus aimée de ses joies. Certes, c’est une bien grande puissance, c’est une puissance divine que celle de  rendre un être vraiment et saintement heureux. Femmes chrétiennes, Dieu vous la donne et très spécialement au regard de vos maris. En vous donnant ainsi le pouvoir de les rendre heureux, il vous en impose très évidemment le devoir ; sinon le devoir d’y réussir, au moins celui d’y travailler. Cela implique de grandes vertus et oblige à plus d’un sacrifice ; mais c’est  la beauté et l’honneur du mariage qu’y entrant si avant et par tant de côtés dans le saint et délicieux mystère de l’union de Jésus avec son Eglise, on y participe aussi pratiquement à cette abnégation, à cette immolation en laquelle elle a son principe et sur laquelle elle est toute fondée. »

Conférences des mères chrétiennes – Tome 1 La femme forte – Mgr Gay

« Soyez de celles qui règnent vraiment : les détachées, les humbles et les douces. Vous ne pouvez pas être neutres ici-bas. Vos regards, votre physionomie, votre cœur, vos gestes, votre attitude,  votre vie, tout en vous est une puissance. Vous êtes fatalement une influence pour le bien, ou une influence pour le mal. Il vous appartient de choisir  comment  vous régnerez, par l’orgueil  et  l’amour du monde ou par l’humilité  de  la vertu  et le dévouement. Femmes qui voulez régner, ne cherchez pas ailleurs que dans vos foyers. La couronne est là. Ne vous soustrayez pas à vos devoirs immédiats. Ne changez pas l’ordre providentiel que Dieu a posé. »

Abbé Tissier

Le Roi d’Ys

« La conversation raccourcit la route, et le chant le travail » (proverbe russe)

 Temps de vacances, temps de bords de mer, la Bretagne est à l’honneur de cette chronique, peut-être certaines d’entre vous s’y rendront cet été ?

 Le Roi d’Ys

7 mai 1888, Opéra Comique, Paris

Edouard Lalo (1823-1892)

Interprétation par Mady Mesplé et Nicola Gedda

https://open.spotify.com/track/70SivV6spuvOi0JuUJWR ar?si=4inGFFh_QqGFMX4SaMmcTQ

Seul opéra de Lalo, le Roi d’Ys est inspiré par la légende de la ville d’Ys, capitale de la Cornouaille. Les deux héros, Mylio et Rozenn s’aiment et leurs noces se célèbrent dans la chapelle du Palais d’Ys. Saint Corentin apaise les flots qui menaçaient d’engloutir Ys.

Un des rares opéras du XIXème siècle, d’inspiration chrétienne… Je vous propose le duo des jeunes époux, qui se place au moment des noces.

 ROZENN

Cher Mylio!

MYLIO

Oui, le Seigneur est bon pour nous, Il nous délivre de cruels ennemis

Puisqu’il met votre main dans la mienne.

Ma Rozenn, je t’aime.

ROZENN

O mon époux ! je t’aime, ô Mylio ! Je t’aime !

MYLIO

A l’autel j’allais rayonnant! Mon amour était ma prière, Je tremble maintenant

D’un bonheur trop grand pour la terre. Dieu qui me remet, comme un trésor sacré Un de ses anges sous ma garde,  Désormais me regarde.

ROZENN

Dans mon cœur enivré Ne tressaille qu’une pensée, C’est que toujours je sentirai

Ma main par la tienne pressée, Je ne connais, et n’ai connu jamais

Que la route par toi suivie, Et ta vie est ma vie !

MYLIO

Que le ciel, se penchant sur nous, Mêle son éternelle flamme

Au baiser que l’époux Donnant toute son âme, Met au front de la femme  !

ROZENN

Je t’aime! O cher époux!

A toi toute ma vie !

MYLIO

Des chemins où tu dois marcher à mon côté, Sois la seule clarté,

De tous mes rameaux, sois la rose !

ROZENN

Mylio !

MYLIO

Et, laissant jusqu’au soir tes regards dans les miens, En mes songes reviens

Quand ma paupière sera close.

ROZENN ET MYLIO

Aimer, c’est la loi sainte, la douce loi ! Dans l’ivresse infinie, à toi, toujours à toi!

Je t’aime et mon cœur, enfin, sur ton cœur se pose !

Pour celles qui souhaitent mieux connaître cette œuvre, vous pouvez aussi découvrir la célèbre aubade de Mylio : « Vainement ma bien-aimée … »

https://open.spotify.com/track/4XgbnwtDGMX0SH5RLJVzJ9?si=MBanO-qkTF-_p1wkHwwzaQ

 La première interprétation de cet opéra connut un succès immense et Edouard Lalo fut promu officier de la Légion d’Honneur l’année suivante.

Les dangers de l’Aluminium

L’Aluminium est un élément qui fait partie des constituants de l’écorce terrestre ; en quantité, il arrive en 3ème position après l’Oxygène et le Silicium. Il est naturellement présent dans le sol et dans les eaux, y compris celles destinées à la consommation humaine.

Ses propriétés physico-chimiques en font un métal très utilisé dans différents domaines tels que l’industrie du bâtiment, celle de l’agro-alimentaire dans les emballages de produits, les conservateurs, les colorants, les additifs, ainsi que la fabrication d’ustensiles de cuisine ; en pharmacie dans les pansements gastriques, les adjuvants de vaccins, le verre pharmaceutique ; en cosmétique, dans les anti-transpirants, les produits de maquillage…

Les principales voies d’exposition sont :

-la voie orale : aliments, eaux, médicaments ;

-la voie cutanée : cosmétiques, anti-transpirants, vaccins ;

-la voie respiratoire : inhalation de poussières.

Exposition par voie orale :

L’absorption par voie digestive est évaluée par différentes études de l’ordre de 0,1 à 1%. Différents paramètres font varier la dose absorbée : l’état de santé, l’âge, le contenu de l’estomac, la formulation de l’aluminium.

Les aliments : En plus de sa présence naturelle dans certains aliments (légumes sauf pomme de terre, les pates…), l’aluminium se retrouve dans les  produits  transformés issus de l’industrie agroalimentaire comme colorant, anti agglomérant, affermissant et dans les additifs alimentaires (E 541, E 173, E 520, E 1452). Cette voie est une voie d’exposition majeure.

Les ustensiles de cuisine : en contact avec les aliments ou les matériaux d’emballage.

L’eau de boisson : L’aluminium est naturellement présent dans l’eau de boisson car présent dans l’environnement. De plus, les sels d’aluminium sont utilisés pour le traitement de l’eau ; il faut savoir que des contrôles sanitaires sont effectués régulièrement pour ne pas dépasser les recommandations (valeur réglementaire de 0,2 mg/l) valeur fixée par la DCE32, par l’OMS33.

Exposition cutanée : L’aluminium est présent dans les cosmétiques, les déodorants ou anti-transpirants sous forme de sels d’aluminium, dans les rouges à lèvres sous forme colloïdale ou dans les dentifrices. Il n’y a pas d’étude suffisante actuellement pour évaluer la biodisponibilité cutanée de l’aluminium cependant l’AFSSAPS 34  recommandait une diminution de la teneur en aluminium des cosmétiques et de ne pas utiliser de cosmétiques sur peau lésée ou irritée.

Exposition par voie respiratoire :

Cette voie est mineure en raison de la faible présence d’aluminium dans l’atmosphère. Elle concerne surtout certains professionnels. L’absorption se fait par inhalation de poussières d’aluminium qui arrivant au niveau de la muqueuse respiratoire sont piégées par les mouvements mucociliaires des cellules épithéliales et passent ensuite dans l’appareil digestif qui les élimine par voie naturelle ; mais certaines particules pénétrant au niveau des voies respiratoires supérieures peuvent contaminer l’épithélium nasal et atteindre le cerveau.

Les risques pour la santé :

Longtemps considéré comme sans danger pour l’homme du fait de sa très faible absorption par l’organisme, de nombreuses études montrent à présent que l’aluminium peut être toxique :

  1. Au plan neurologique : encéphalopathies et perturbation des fonctions psycho- motrices. Des études du Dr Romain Gherardi sur les vaccins contenant de l’aluminium montrent une neurotoxicité chez la

Sur la question de la démence ou de la maladie d’Alzheimer, un rapport de la Direction Générale de la Santé de novembre 2003, ferait état d’une augmentation du risque de démence ou d’Alzheimer pour une concentration hydrique d’aluminium supérieure à 0,2 mg/litre ; mais actuellement et officiellement, vis-à-vis des médias, cette relation entre aluminium et Alzheimer n’est pas retenue35.

  1. Au plan cutané : certains cancers du sein seraient liés à l’utilisation de déodorants ou antitranspirants contenant de l’aluminium. D’où l’insistance actuelle des publicitaires concernant la vente de déodorants dépourvus de sels d’aluminium.
  2. Au plan immunologique : apparition d’allergies. C’est un domaine étendu tant les allergies sont nombreuses ; on a pu recenser quelques cas de dermatite atopique érythémateuse après des vaccinations, notamment celle contre la grippe.

Nous aborderons dans le prochain numéro le problème de l’aluminium utilisé dans les vaccins.

Dr. N. Rémy

32 DCE : Directive Cadre Eau

33 OMS : Organisation mondiale de la santé.

34 AFSSAPS : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. [A noter que l’Afssaps a disparu en 2012 pour laisser la place à l’ANSM, l’agence nationale de sécurité du médicament].

35 Rapport de l’Afssaps, InVS (Institut national de Veille Sanitaire), Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) de 2003.

Histoire des Styles 5

La régence

 De 1715 à 1723, en attendant la majorité de Louis XV, arrière-petit-fils de Louis XIV, la Régence est assurée, par « Monsieur », Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV.

Mais le style « Régence » a commencé dès le début du XVIIIème siècle, donc il couvre en réalité un peu plus de 25 ans, de 1700 à 1730 environ et annonce le style Louis XV, plus intime, plus chaleureux que celui du Roi Soleil, pompeux et solennel.

C’est donc un style de transition comportant encore des éléments du style XIV mais aussi ceux qui figureront sous Louis XV.

Les meubles des pièces d’apparat sont encore imposants mais les dimensions se réduisent vers moins de solennité et les lignes courbes adoucissent la rigueur des formes héritées de Louis XIV. Ce style correspond à la fuite de l’étiquette pesante instituée à Versailles et considérée comme asphyxiante. Les commandes de meubles viennent donc davantage de riches ou nobles particuliers que de la Cour, et s’adaptent à la taille des pièces qui se réduisent vers plus d’intimité.

L’ornementation des meubles est plus fantaisiste que le style précédent et le placage notamment en bois de violette (palissandre) ainsi que le bronze sont plus fréquents. Celui-ci cerne le plateau des meubles pour le consolider, sert pour les « mains » (poignées) des tiroirs et protège notamment les pieds, sous forme de sabots.

Le chêne est employé pour les beaux meubles, le peuplier et le sapin pour les plus courants. Les bois fruitiers, noyer, hêtre et tilleul servent pour les sièges, le bois doré se trouve sur les consoles, les encadrements et les sièges d’apparat.

Les motifs décoratifs que l’on retrouve tant sur le bois que les bronzes sont:

  • les jeux de fond : quadrillage, losanges, fleurettes
  • les motifs d’origine humaine : masques et mascarons, têtes de faune ou de femme
  • les motifs d’origine animale : la coquille est très caractéristique de ce style, l’aile de chauve-souris qui ressemble un peu à la coquille, placée aux mêmes endroits, les singes, dauphins, dragons, oiseaux, chimères
  • les motifs d’origine végétale : palmettes composées de cinq feuilles réunies à la base, feuille d’acanthe allongée et assouplie, feuille aquatique plate et à  nervures.

Si en début du style les sièges ont encore des traverses en X reliant les pieds, à la fin ils auront disparu comme nous le voyons sur les deux photos ci-dessus où le bois de noyer simplement ciré est très apprécié. Ils sont garnis (rembourrés) recouverts de tapisserie, cuir ou riches tissus. Parfois les garnitures sont amovibles pour changer les tissus selon les saisons.

Les sièges cannés ou dits « foncé de canne » se développent et sont appréciés pour leur simplicité. Ils sont laissés tels quels l’été et recouverts d’ « un carreau » (coussin plat) fixé par des rubans l’hiver.

La commode dite « tombeau » portée par des pieds très bas, est vraiment caractéristique de l’époque, mais la commode à arbalète due à l’ébéniste Cressent, aux lignes plus légères, est rapidement adoptée.

La table bureau est très fréquente, de grande taille avec plateau rectangulaire ceinturé d’un jonc en cuivre, et trois tiroirs avec poignées de bronzes.

Celle de salle à manger n’existe pas encore (simple planche posée sur tréteaux) et  les tables dites de « milieu » très petites et très élégantes sont rares.

Quant aux buffets ils sont encore dans la ligne de ceux du style Louis XIV, de même que les armoires, sauf que leurs façades peuvent être galbées.

Le style Louis XV principalement féminin dans les courbes, la délicatesse des  motifs, est donc peu à peu annoncé et les familles d’ébénistes développeront un savoir- faire de plus en plus abouti avec une profusion de petits meubles.

Jeanne de Thuringe

Ma bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment  complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez  jamais  qu’un  mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

  • Dès 4-5 ans : Mon abécédaire et L’abécédaire à colorier – Saint Jude – 2018
  • A partir de 6 ans : Mon arbre – Gerda Müller – Ecole des Loisirs – 2018
  • 8-10 ans : Le Guide Nature : A la campagne – Salamandre –
  • A partir de 12 ans : Les jumeaux de Pékin – G. Victor – Ed. Elor à se procurer chez DPF – 2004
  • 14 ans et plus : Les trois peines du rossignol – René Bazin – Via Romana 2018

Adultes (à partir de 16 ans)

  • Nouvelle : Le nœud d’Abel – Mona Mikaël – ESR – 2018
  • Formation : Conseils aux jeunes de 18 à 25 ans – Acquisition de la maturité ; choix d’un état. Abbé Delagneau –Marchons Droit – 2014
  • Histoire : Le Comte de Saillans – et B. Ferrand – SPM Lettrage – 2017
  • Spirituel : Le secret admirable du Très Saint Rosaire – Saint L-M Grignion de Montfort – Edition du seuil – 1982
  • Réflexion : Traité de la joie de l’âme chrétienne – Père de Lombez – Edition du Sel – 2014

Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

La Revue : « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles) Envoi d’un numéro gratuit, à feuilleter sur écran, sur  simple demande à : PlaisirdeLire75@gmail.com

Compagnons de cordée

Début juillet à Chamonix, arrivé par le train de la veille, j’élabore mes plans pour les jours suivants. Accoudé à la balustrade du balcon, une paire de jumelles sur le nez, il s’agit d’évaluer l’état des parois rocheuses pour planifier les sorties réalisables en ce début de saison, l’hiver a été long et neigeux… Je laisse planer mon regard d’une paroi à l’autre  quand soudain il s’arrête sur une cordée. Deux alpinistes se lancent à l’assaut du grand couloir en direction du refuge du Goûter.

Quel spectacle ! La voie est délicate, mais les deux hommes se complètent admirablement, les gestes sont comptés, et l’on devine qu’ils se comprennent à demi mots. Quand l’un bute dans une passe délicate, l’autre prend le relais, passe en tête et ouvre la voie découvrant ainsi de nouveaux espaces à son compagnon.

Soudain, celui qui est en tête perd pied, il glisse d’abord lentement puis plus vite le long de la paroi, va-t-il emporter son compagnon ? Non, son ami, car il s’agit de cela, est suffisamment bien amarré au rocher, voilà qu’il parvient à enrayer la chute et à remonter progressivement l’ami bien cher à qui il vient de sauver la vie… Un regard profond, sans un mot, ils se sont compris.

La montée reprend, précautionneusement d’abord puis plus rapidement, enfin,  les voilà arrivés au refuge où nos deux amis passeront la nuit avant de reprendre leur ascension vers le sommet tant espéré…

Telle est l’amitié dans la vie. Pouvoir  compter sur un bon compagnon de route avec qui partager les bons moments et les difficultés, animés de la même foi et tendus vers un même but, quelle chance et quelle richesse. Il saura t’aider à discerner, à trouver la bonne voie, ses conseils ne te donneront pas la solution, mais t’aideront à la trouver. Dans les coups durs, si tu perds pieds et que tu as l’impression de glisser vers l’abîme sans fond, il sera là pour te rattraper et te remettre délicatement sur la voie du  ciel. Si c’est un véritable ami, tu sais que tu peux toujours compter sur lui, il est prêt à tout entendre car il t’aime, c’est ton ami. Et à son tour, si c’est lui qui traverse des difficultés, alors tu seras toujours là pour lui. De pareilles amitiés sont des dons de Dieu, mais elles se construisent et s’entretiennent le long de la rude ascension de la vie. Si tu as  un tel trésor alors ne le gaspille pas et fais le prospérer en l’approfondissant. Si tu n’en as pas encore trouvé, alors cherche à en créer. Ce genre d’amitié profonde et sincère ne se fait pas en un jour et demande que tu sois prêt à te livrer, à donner de ta personne et à donner ta confiance. Cependant, ne livre pas les clefs de ton âme à n’importe qui de peur qu’il ne l’entraîne dans le précipice. Sois précautionneux dans tes choix, mais généreux aussi. Il te sera rendu au centuple.

Charles

Merci

     Assise sur le vieux banc de pierre de la maison aimée, mes yeux découvrent le jardin comme un monde enchanté, où Vous avez mis, Mon Dieu toute la beauté des couleurs, toute l’harmonie des formes, un équilibre inégalé.

     Merci pour la beauté paisible de ces soirs d’été où les conversations familiales se prolongent tard, de plus en plus bas à mesure que s’avance la nuit, contemplant les étoiles s’allumant l’une après l’autre pour dessiner les constellations, avec plus tard en août celles qui filent et font faire des vœux aux enfants.

     Pour ces réunions, où les liens se resserrent et la tendresse s’exprime.

     Pour le rire perlé des enfants, les souvenirs des anciens maintenant l’esprit de famille de mille souvenirs, qui après leur départ seront transmis dans la lignée.

     Merci pour le bruissement des feuilles dans la brise vespérale, le crépitement de la pluie d’orage après la chaude journée, les éclairs, symbole de Votre Toute Puissance, les reflets de la mer, le bruit du ressac, la splendeur des cimes encore enneigées, l’odeur de l’herbe coupée et de la terre humide, des confitures dans la vieille cuisine.

     Pour les fruits mûrs, cueillis avant qu’ils ne passent et les bonheurs glanés au fil du jour.

     Merci pour la beauté des calvaires le long de nos chemins, les fêtes mariales qui illuminent l’été,

      Pour vos églises, cloîtres et abbayes que nous avons le temps de contempler, où la fraîcheur reposante nous invite à prier en ces lieux sanctifiés par ceux qui y vécurent la règle ancestrale,

     Et dont le regard clair nous suit encore malgré le vent de l’histoire.

     Pour les sacrements reçus où Vous nous donnez foi, espérance et charité.

     Merci de votre amour qui nous guide pas à pas et que nos vies trop rapides ne savent plus deviner.

     Pour la rose du matin perlée de rosée, le bouquet dans la maison, les amis qui viennent à passer, le sourire d’un inconnu, l’aide inattendue,

     Pour le chant des oiseaux et le jeu d’un piano,

     Pour le feu de bois qui éclaire la nuit,

     Pour la joie simple qui nous comble tout à coup, nous soulevant vers celle qui ne finira pas.

     Merci pour la croix donnée, inexplicable qui vient briser nos rêves et nous laisse découragés.

     Alors qu’elle n’est que l’expression de Votre Amour pour nous faire grandir malgré tout, et nous donner mieux encore,

     Sûrs de Votre main qui nous guide, avant que tout ne s’éclaire dans un éblouissement.

            Merci pour ceux qui sur notre route, la main sur l’épaule nous entraînent à continuer malgré la peine et le poids du jour offrant leur sourire apaisant.

          Merci pour les âmes qui souffrent et gisent sur le chemin, pour lesquelles Vous voulez notre main secourable.

          Qu’elle soit celle qui offre le verre d’eau, soigne les blessures et partage la peine, au nom de Votre Amour, par nos pauvres natures à qui Vous avez tout donné.

                                                                                              Jeanne de Thuringe

Et des citations pour nourrir vos pensées d’été…

  • Etre dans le vent, est une ambition de feuille morte. G Thibon
  • La chute n’est pas un échec. L’échec, c’est de rester là où on est tombé. Socrate
  • On a deux ou trois fois dans sa vie l’occasion d’être brave et presque tous les jours celle de ne pas être lâche. René Bazin
  • Toute ascension se nourrit d’une douleur dépassée. Monter, c’est surmonter. Gustave Thibon
  • La racine plonge dans la terre ; le cerveau plonge en Dieu, c’est-à-dire dans l’infini. (Victor Hugo)
  • Quoiqu’il arrive j’ai toujours le sourire

Je prends la vie du bon côté

Car je me dis qu’il peut arriver pire

Et ça suffit pour me mettre en gaîté.

  • Sourire est si facile, et cela arrange tant de choses ! Guy de Larigaudie
  • Un père vaut plus qu’une centaine de maîtres d’école. G Herbert
  • Le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon. H de Balzac
  • Oh ! l’amour d’une mère ! Amour que nul n’oublie !

 Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie !

 Table toujours servie au paternel foyer !

 Chacun en a sa part, et tous l’ont tout entier ! Victor Hugo

  • Que Dieu nous accorde la sagesse de percevoir ce qui est juste, la volonté de le choisir, la force de le défendre en toutes circonstances.

« SPECIAL VACANCES ! » Quelques visites pour les beaux jours …

  • Moulins (03) :

Au musée du Chablais, jusqu’au 16 septembre. Le Centre national du costume offre un univers imaginaire à l’occasion de l’exposition « Contes de fées ». Cncs.fr

  • Blois (41) :

« Ainsi Blois vous est conté », jusqu’au 23 septembre. Son et lumière spectaculaire où la technologie et les effets spéciaux magnifient la grandeur des lieux. Spectacle à ne pas manquer ! Châteaudeblois.fr 

  • Chaumont sur Loire (41) :

Le festival international des jardins, jusqu’au 4 novembre. Toute l’imagination et le talent de jardiniers, paysagistes et scénographes. Domaine-chaumont.fr 

  • Maincy (77) :

Jusqu‘au 6 octobre le Château de Vaux-le-Vicomte propose à ses visiteurs, tous les samedis soirs, la visite du château et des jardins éclairés à la bougie ! Redécouvrez ces jardins à la française de Le Nôtre, et l’architecture merveilleuse de Le Vau sous la lumière vacillante de 2000 chandelles…A 23h00 un feu d’artifice d’or et d’argent clôt chacune de ces soirées. Vaux-le-Vicomte.com

  • Valloire (74) :

Concours international de sculptures géantes sur paille et foin du 3 au 8 juillet. Certaines œuvres atteignent plus de 7mètres de hauteur faites de 600kg de foin, 400kg de paille et 75m de grillage… Valloire.net 

  • Mozac (63) :

Les jardins de Portabéraud se mettent à l’heure vénitienne les 7 et 8 juillet à l’occasion de l’événement « les costumés de Venise », un enchantement ! Châteaudeportaberaud.com 

  • Ploëzal (22) :

« La fabuleuse odyssée des épices » jusqu’au 30 septembre. L’exposition retrace cette histoire des routes des épices et leurs usages depuis l’Antiquité. Un voyage au long cours varié et passionnant. Larochejagu.fr 

  • Brest (29) :

« Rade en fête » du 13 au 22 juillet : embarcations variées en balade sur une mer intérieure qu’est la rade de Brest, mais aussi baptême de plongée sous-marine, démonstration de sauvetage en mer… Idéal pour une belle journée iodée en famille ! Brest-terres-oceanes.fr 

  • Sarzeau (56) :

« Les journées du vent », du 13 au 15 juillet, festival de cerfs-volants aussi variés que colorés pour amuser grands et petits. Penvins-cerf-volant.org

  • Séricourt (62) :

« Séricourt terre d’aventure », du 1er juillet au 30 août, quand les jardins se transforment en parcours-jeu. Jardindesericourt.com

…et pour les jours de pluie :

  • Vizille (38) :

« Heurs et malheurs de Louis XVII, arrêts sur images », du 29 juin au 1er octobre 2018 au Domaine de Vizille, Musée de la révolution française, tous les jours de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h sauf le mardi.

  • Nantes (44) :

« Nous les appelons  Vikings », du 16 juin au 18 novembre 2018 au Château des Ducs de Bretagne, Musée d’Histoire de Nantes, tous les jours, sauf le lundi de 10h à18h.

  • Versailles (78) :

« Des jardins et des dieux » du 12 juin au 16 septembre, exposition du peintre trop méconnu Jean Cotelle (1646-1708) au château de Versailles, Grand Trianon, tous les jours sauf le lundi de 12h à 18h30.

  • Paris (75008) :

« Les impressionnistes à Londres, artistes français en exil » du 21 juin au 14 octobre 2018, au petit Palais, Musée des beaux-arts de la Ville de Paris. Tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h. Nocturne le vendredi jusqu’à 21h.