Comme le Christ a aimé l’Eglise

Le mariage est le sacrement qui tend à rendre un amour humain parfait comme celui du Christ et de l’Église. À travers cette image, nous observons que dans l’amour des époux, Dieu a non seulement donné deux rôles différents et complémentaires à l’homme et à la femme ; mais Il offre aussi un rôle commun aux deux époux dans leur collaboration à l’édification du temple de l’Église composé de nouvelles âmes baptisées, reçues de Dieu par leur naissance au foyer, pour les lui consacrer.

Quand l’amour de l’époux doit avoir la caractéristique d’être chef (comme le Christ est chef de l’Église), d’aimer et sanctifier (comme le Christ a aimé l’Église et s’est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant), et de nourrir l’âme de sa femme (« Nul n’a jamais haï sa propre chair ; il la nourrit au contraire et il en prend soin. » Saint Paul) ; l’idéal de l’amour de l’épouse prend modèle sur l’Église à travers l’exemple de NotreDame, son modèle le plus parfait. Or la Vierge Marie a été à la fois Mère de Jésus, sa collaboratrice et sa créature (c’est-à-dire celle qui a tout reçu, tout appris de Lui.)

L’exemple du Christ rappelle au mari qu’être le chef, c’est se dévouer pour le salut de son épouse (et celui de sa famille), par exemple en la soutenant dans l’effort qu’elle fait pour devenir meilleure, en l’encourageant et l’épaulant dans son rôle d’épouse et de mère. L’amour des époux catholiques est un don total, qui n’est pas une alliance purement humaine, mais « un contrat où Dieu a sa place, la seule qui lui convienne, c’est-à-dire la première* ». Dans une volonté de sanctification mutuelle et de collaboration avec Dieu lui-même à la continuation de son œuvre « créatrice, conservatrice et rédemptrice ». Ainsi le Christ voulut-il que l’Église, sa mystique épouse, « fût sans tache, sans ride, mais sainte et immaculée » (Saint Paul, Eph.). Est sans tache devant Dieu « quiconque accomplit, avec fidélité et sans faiblesse, les obligations de son état* ». Dieu n’appelle pas tous ses enfants à l’état de perfection, mais Il invite chacun d’eux à la perfection de son état.

 Telle est l’union des époux chrétiens, et celle du Christ et de son Église, selon la célèbre expression de saint Paul. « Dans l’une comme  >>> >>> dans l’autre, le don de soi est total, exclusif, irrévocable ; dans l’une et dans l’autre, l’époux est le chef de l’épouse, qui lui est soumise comme au Seigneur ; dans l’une et dans l’autre, le don mutuel devient principe d’expansion et source de vie*. »

En s’incarnant, le Fils de Dieu, sauveur du genre humain, éleva le lien conjugal de l’homme et de la femme à la dignité de sacrement. La mission des époux chrétiens dans l’Église n’est pas seulement d’engendrer des enfants pour les offrir, pierres vivantes, au travail des prêtres, ministres plus élevés de Dieu. Les grâces, si abondantes, que le mariage a communiquées aux époux par le sacrement de mariage, leur ont été données également pour se sanctifier, s’éclairer et se fortifier mutuellement dans leur ministère corporel et spirituel, pour mener toute leur famille au bonheur du ciel voulu par Dieu.

Notre mariage est un travail quotidien d’abnégation, de dépouillement de nous-mêmes pour l’amour de l’autre, pour son bien supérieur. Le considérons-nous avec les yeux de Dieu, ou ceux du monde ? Ce qu’une épouse fait à son mari, elle le fait au Christ lui-même. L’amour de l’époux pour sa femme doit être celui du Christ pour son Église. Comme dit si bien l’abbé Ludger Grün (Le vin de Cana) « l’amour dans le mariage devient le thermomètre de l’amour pour Dieu ».

N’oublions pas que les grâces de notre mariage nous aident à nous rapprocher du Christ-Église. La branche doit s’accorder à l’arbre. Plus nous sommes fidèles aux grâces, plus la vie du Christ et de l’Église apparaît dans la vie des époux. Le Christ attend de sa vigne les fruits correspondants. Alors ne laissons pas perdre, ne gaspillons pas les fruits de la grâce de notre mariage.

Sophie de Lédinghen

 

* Pie XII, Allocution aux jeunes époux (8 nov. 1939)

 

 

Plat d’hiver : les lentilles à la moutarde

Ingrédients pour 8 personnes :

– 600 g de lentilles

– 2 oignons

– 2 carottes

– 2 cuillères à soupe de moutarde (à ajuster selon les goûts) et du sel

 

Préparation :

– Pelez les oignons et les carottes. Hachez les oignons et coupez les carottes en fines rondelles. Mettez tout dans une grosse casserole. 

– Ajoutez les lentilles. Couvrez d’eau froide et portez à ébullition.

– Salez et laissez cuire à petit bouillon pendant environ 30 min, en remuant régulièrement.

– Puis, les lentilles une fois cuites et égouttées, ajoutez la moutarde, mélangez et servez.

 Conseils et astuces :

– Veillez à ce qu’il y ait suffisamment d’eau durant la cuisson !

– La moutarde donne un petit goût qui est en général bien apprécié ; elle aide à faire passer les lentilles pour ceux qui n’en raffolent pas ! Vous verrez !

– Vous pouvez y ajouter des herbes, du poivre, etc.

 

Petits gâteaux aux noix

Ingrédients pour 30 mini-gâteaux ou 15 moyens

– 280 g de noix passées au mixeur

– 100 g de sucre

– 100 g de beurre

– 125 g de crème fraiche

– 1 grosse cuillère à soupe de farine

– 2 œufs

 

Préparation :

– Préchauffez le four à 180°C.

– Mélangez les noix mixées avec le sucre. Ajoutez un œuf entier, quand  le mélange forme une pâte, ajoutez le second œuf. Mélangez bien de nouveau. Puis ajoutez le beurre légèrement fondu et la crème.

– Liez le tout avec une grosse cuillère à soupe de farine. Mélangez le tout.

– Faites cuire dans des petits moules à four environ 30 min.

 

Conseils et astuces :

– Recette simple ; parfait pour un petit goûter ou pour accompagner un café.

– Ajoutez une demi noix pour décorer ou bien un coulis de chocolat.

 

Les oligo-éléments (suite)

Avant de pouvoir utiliser les oligo-éléments pour les pathologies diverses, il faut se souvenir que les maladies  se développent sur des terrains particuliers et que rien ne survient au hasard. Ce sont donc ces terrains que nous allons présenter, tout d’abord parce qu’à chacun d’eux correspond un oligo-élément particulier.

 

1°) Le terrain hyperéactif ou diathèse hyperéactive :  l’oligo-élément est le MANGANESE.

C’est le cas des personnes présentant :

des palpitations  :  Manganèse-Phosphore.

Des manifestations d’allergie souvent brutales : Manganèse + Soufre + Phosphore.

Des troubles digestifs de type biliaire  : douleurs de l’hypocondre droit, difficultés de digestion des aliments gras :  Manganèse + Soufre.

Des troubles du fonctionnement thyroïdien : Manganèse + Iode.

Des céphalées, des migraines. : Manganèse + Phosphore + Cobalt + Soufre.

 

2°) Le terrain hyporéactif ou diathèse hyporéactive : l’oligo-élement est le MANGANESE-CUIVRE.

C’est le cas des personnes présentant :

– Des infections pulmonaires ou ORL soit brutales soit à répétition  : Manganèse + Cuivre + antibiotiques si nécessaire

À titre préventif : Manganèse-Cuivre + Soufre.

Sur des terrains affaiblis :  Manganèse-Cuivre + Cuivre/Or/Argent.

Des troubles de la croissance osseuse : comme les retards de croissance, le rachitisme.

Des troubles de la maturation sexuelle : hypogonadisme : Manganèse-Cuivre + Fluor + Cuivre-Zinc.

 

3°) La diathèse dystonique :  L’oligo-élement est le MANGANESE- COBALT.

Pour les syndromes vasomoteurs périphériques ( faiblesse, évanouissements ) ou ORL : Manganèse-Cobalt + Cobalt.

Pour les troubles digestifs de type aérogastrocolie (ballonnements intestinaux, flatulences) : Manganèse-Cobalt + Phosphore + Cobalt + Nickel Cobalt.

Pour les colopathies fonctionnelles : douleurs abdominales, crampes, diarrhées : Manganèse-Cobalt + Magnésium.

Pour les syndromes douloureux articulaires (arthrose) : Manganèse-Cobalt + Phosphore + Magnésium + Potassium.

Pour l’ostéoporose : on ajoute du Fluor.

Pour l’anxiété : Manganèse-Cobalt + Lithium.

Après cette présentation générale, nous préciserons par la suite l’utilisation de ces oligo-élements dans des situations particulières.

 

Dr Rémy

 

De multiples richesses !

Chers grands-parents,

 

Pourquoi sommes-nous sur cette terre ? « Pour aimer et servir Dieu et obtenir ainsi le bonheur du Ciel », nous dit le catéchisme. Et comment aimer Dieu ? En utilisant les talents qu’il nous a donnés pour l’honorer. C’est tout, mais c’est beaucoup !

Et, dans la parabole des talents, notre Dieu, lent à la colère et prêt à pardonner se montre sévère ! Si le Christ nous demande d’être fidèle en peu de choses « C’est bien, serviteur bon et fidèle, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t’établirai ; entre dans la joie de ton Seigneur », Il est sévère pour celui qui n’exploite pas ses talents ! « Car à tout homme qui a, l’on donnera et il aura du surplus ; mais à celui qui n’a pas, on enlèvera ce qu’il a. »

Nous avons donc un devoir sérieux de comprendre quels sont nos talents et ceux des personnes dont nous avons la charge pour pouvoir – avec prudence et discrétion – les aider et les encourager à progresser ! Notre position de grands-parents nous permet de constater la multitude de richesses détenues par nos petits ! Tous sont différents, tous ont des atouts et des handicaps, mais tous ont des talents !

 

Si nous faisons le bilan de nos péchés de la journée chaque soir par notre « examen de conscience », en travaillant principalement sur notre défaut dominant, il faudrait aussi s’examiner sur les efforts faits pour faire fructifier nos talents ! Bien qu’il faille se garder de toute tentation d’orgueil en se remémorant saint Paul « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifier comme si tu ne l’avais pas reçu ? », il peut être utile de réfléchir et de montrer à nos petits ces qualités reçues de Dieu pour comprendre comment les faire fructifier…

D’autant que chaque talent possède deux facettes ! Quand on étudie les tempéraments, on apprend que chacun d’entre eux comprend des qualités telles que l’enthousiasme, l’idéal élevé, la piété, le sérieux ou la persévérance mais aussi des défauts comme l’orgueil, la vanité, la susceptibilité ou la paresse. Le colérique, par exemple, qui a la qualité remarquable d’avoir un idéal élevé et la capacité de « faire de grandes choses, » a souvent aussi une haute idée de lui-même, se montre souvent dédaigneux des autres, devient volontiers hypocrite quand il s’agit d’avoir raison. Cette connaissance du tempérament de chacun est donc bien utile pour connaître nos petits, et nous permettra alors d’encourager ce qui est vertueux tout en se défiant des défauts contraires. « Connais-toi toi-même ! » nous dit le philosophe1. C’est sans doute là que réside le secret du chemin du progrès spirituel !

A titre d’exemple, si tel de nos petits est naturellement tourné vers les autres, sa grand-mère pourra l’emmener visiter les personnes âgées du voisinage, y associant éventuellement tel autre plus tourné vers lui-même pour le stimuler… Le grand-père pourra emmener dans les bois quelques-uns de ses petits doués pour l’observation, voire la contemplation ! Tout cela est simple mais bien utile au développement de nos petits, et comme les parents n’ont pas toujours le loisir de le faire, c’est encore un beau service que nous pouvons rendre à nos enfants !

Daigne sainte Anne nous éclairer !

Bien amicalement.

Des grands-parents

 

1 Socrate

 

Quels sont vos incroyables talents ?

Identifier ses talents n’est pas chose facile mais pourtant bien utile à l’âge du choix des études qui détermineront le métier que nous exercerons plus tard.

Tous nous avons reçu des dons spécifiques : même le serviteur le moins doté de la parabole. Ceux-ci se manifestent par des aptitudes, des facilités que le Bon Dieu nous a données pour que nous les développions afin de les mettre au service du bien commun naturel et surnaturel de la société. Ce faisant, nous accomplirons pleinement notre nature. L’accomplissement et le développement de ces puissances qui sont en nous, contribueront à nous rendre heureux mais surtout à répondre au plan de Dieu.

Mais comment identifier et détecter ses talents ? Un peu d’introspection ne peut pas faire de mal.

Se poser honnêtement quelques questions et y réfléchir pourra déjà donner des indices.

  • Qu’est-ce que j’aime faire ?
  • A quoi suis-je bon ?
  • Y-a-t-il des choses que je réalise avec facilité et qui paraissent difficiles à d’autres ?
  • Quelles sont mes plus grandes réussites ?

De plus, comme nous sommes souvent mauvais juges de nous-mêmes, n’hésitons pas à demander à nos proches qui nous connaissent bien, parents, frères et sœurs, amis et à leur poser les questions suivantes :

  • Quelles compétences perçoivent-ils en nous ?
  • Dans quels domaines les étonnons-nous par notre aisance ?
  • Ont-ils des exemples concrets de situations où nous les avons impressionnés ?

A partir des réponses à ces différentes questions, il est utile de creuser ce qui, au-delà des apparences visibles, est notre motivation profonde : là réside peut-être notre véritable force !

Enfin, n’hésitez pas à être curieux, à essayer de nouvelles activités, à découvrir de nouveaux métiers dans un état d’esprit positif, en cherchant à comprendre ce qui motive et ce qui plaît aux personnes qui vous les font connaître. Peut-être cela vous fera-t-il penser à des aptitudes qui dorment encore en vous.

N’hésitez pas à oser parler avec les adultes que vous pouvez croiser au hasard d’une rencontre (sortie de messe, réunion de parents à l’école, etc…) pour les interroger sur leur métier encore inconnu pour vous ; contrairement à ce que vous pensez, vous ne les importunez pas ! Ils seront heureux de témoigner de leur expérience.

Depuis quelques années, les chambres de Commerce et d’Industrie proposent un contrat1 pour faciliter les démarches (assurance et autre) pour les « stages de découverte professionnelle ». Il permet aux jeunes de passer 5 jours consécutifs dans une entreprise pendant les vacances scolaires sans que cela représente un coût ou des démarches administratives pesantes pour l’établissement d’accueil.  Vous pourrez ainsi découvrir de façon plus approfondie des métiers divers et vous pourrez affiner votre regard sur telle ou telle orientation. C’est une belle occasion qui est proposée là, n’hésitez pas à vous renseigner et à en profiter !

Enfin, retenez bien que ce serait de la fausse humilité que de se croire sans talent car nous avons tous des trésors cachés en nous qu’il nous appartient de trouver pour pouvoir les développer en les mettant au service du bien commun.

Alors, bonne chasse aux trésors, vous avez certainement d’incroyables talents !

 Antoine

1 Convention Mini Stage de découverte professionnelle par les CCI régionales

 

Actualités culturelles

  • Barcelone (Espagne)

Le 27 septembre dernier, le chantier de la Sagrada Familia à Barcelone a franchi une nouvelle étape avec l’érection de la quatrième tour des Évangélistes, dédiée à saint Mathieu. Chacune des 4 tours, haute de 135 mètres, est couronnée d’une sculpture à l’effigie de l’évangéliste dont elle porte le nom (saint Jean, saint Luc, saint Marc et saint Mathieu). C’est le 12 novembre qu’elles ont été officiellement inaugurées et bénites par l’archevêque du lieu.

Cette avancée est certes bien significative, mais elle n’est toujours pas synonyme d’achèvement. Lancé en 1882 par l’architecte Antoni Gaudi, alors âgé de 30 ans, le projet d’une basilique dédiée à la Sainte Famille n’était exécuté qu’à 10 ou 15 % à la mort de ce dernier en 1926 : voilà donc 141 ans que l’église est en chantier permanent ! Les 18 tours initialement prévues par Gaudi ne seront terminées qu’en 2026 tandis que la totalité du monument le sera dans une dizaine d’années seulement. Une construction qui n’a pas fini d’étonner, ce qui lui vaut d’être le monument le plus visité d’Espagne…

  • Boston (États-Unis)

La découverte de tessons de verre datant de l’époque romaine n’a rien de surprenant dans la mesure où la verrerie a connu un foisonnement extraordinaire au cours de cette période. Plus surprenantes en revanche sont les magnifiques couleurs irisées qui se sont la plupart du temps développées à la surface du verre au fil du temps. Découvert en 2012 dans la région d’Aquilée (Italie du Nord), l’un de ces tessons, issu d’un encrier, a interpellé le monde de la science : datant du début de l’Empire romain (plus précisément entre le Ier siècle avant J.-C. et le Ier siècle après J.-C.), cette pièce était par endroits recouverte d’un extraordinaire reflet coloré, allant jusqu’à un doré d’une pureté parfaite. Cette fois, une étude plus approfondie s’imposait…

Les recherches menées par le laboratoire de physique de Boston n’ont pas déçu les chercheurs : avec le temps et l’évolution de la silice, un cristal photonique s’était développé à la surface de ce tesson enterré depuis près de 2 000 ans ! Utilisés dans les fibres optiques et les lasers (entre autres), les cristaux photoniques permettent de contrôler la propagation de la lumière. Cette « manipulation » de la lumière constitue depuis plusieurs années un véritable défi pour les physiciens qui, grâce à la production de cristaux photoniques, ont pu développer les lasers et autres technologies. La trouvaille de Boston constitue donc une véritable révolution pour la science de la lumière, avec l’espoir de pouvoir cultiver les cristaux photoniques plutôt que de les fabriquer de façon plus artificielle.

  • Lyon (France)

Jusqu’au 9 juin prochain, le musée Lugdunum de Lyon accueille une exposition qui ne saura que vous charmer : mises en place par deux passionnés de Lego (communément appelés AFOL Adult Fan Of Lego), une femme docteur en archéologie et son mari philologue, Les aventures de Brickius Maximus relèvent le défi de mettre l’archéologie à la portée de tous. En effet, l’exposition suit les traces d’un légionnaire romain à travers la reconstitution époustouflante d’une cité romaine, et plus spécifiquement de la ville de Lyon aux Ier et IIe siècles après J.-C. Aux 40 maquettes de monuments réalisées en Lego (de 13 cm à 2,60 m de large !) se mêlent une petite centaine de vestiges archéologiques, créant ainsi un véritable dialogue entre jeu et données scientifiques.

Rien n’est laissé au hasard car au-delà de l’aspect ludique des Lego, le visiteur se trouve confronté à d’authentiques restitutions historiques basées sur les plans des chercheurs et des historiens. Il est amusant de voir à quel point deux domaines que l’on aurait tendance à opposer se trouvent ici étroitement liés, dévoilant une manière divertissante de se cultiver grâce à un travail long et minutieux.  Adapté aussi bien aux enfants qu’aux adultes, cet ensemble permet de mieux comprendre la vie quotidienne des Romains ainsi que les structures de l’Empire.

 

  • Paris (France)

Alors qu’en décembre 2019, elle est appelée pour réaliser un inventaire dans la maison d’une nonagénaire avant que celle-ci ne soit débarrassée de son contenu, Philomène Wolf, commissaire-priseur, est attirée par un petit tableau doré placé dans la cuisine. Malgré les assertions de la propriétaire qui affirme qu’il ne s’agit que d’une petite icône sans importance appartenant à sa famille depuis plusieurs générations, l’œil de la spécialiste ne s’y trompe pas ; elle décide alors de faire expertiser ce tableau de bois dont la taille n’excède pas celle d’une feuille A4. Le verdict tombe : il s’agit là de La dérision du Christ ou Christ moqué de Cimabue, maître de Giotto.

Appartenant à un diptyque de 8 scènes de la Passion du Christ (dont seules 2 étaient connues jusque-là), cette œuvre a été peinte en 1280. Acquise aux enchères pour 24 millions d’euros par un collectionneur chilien, la peinture du maître italien n’obtient pas le certificat d’exportation nécessaire pour quitter la France : elle est alors classée trésor national. Quatre ans plus tard, en novembre 2023, le Musée du Louvre annonce avoir fait l’acquisition de ce chef-d’œuvre que l’on verra exposé au printemps prochain. Cet achat s’accompagne de celui d’un dessin de Victor Hugo intitulé Marine Terrace qui vient rejoindre les 8 autres esquisses du même auteur.

 

 

Ma Bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve (avec les remarques nécessaires si besoin) pour chaque âge de la famille.

En effet, ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Dès l’enfance, habituons nos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oublions jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

ATTENTION : Quand nous conseillons un titre, cela ne signifie pas que tous les ouvrages du même auteur sont recommandables.

REGARD DE LA FOI SUR L’EVOLUTION – L’origine de l’homme d’après les Pères de l’Eglise – A-E. Wilke – Ed. Quentin Moreau – 2023

Ce petit livre propose une étude claire faisant revenir le lecteur sur l’hypothèse de la théorie de l’évolution qui, insensiblement, s’est insinuée en tout ou partie dans de nombreux esprits avec habileté. Les Pères de l’Eglise ont répondu aux questions essentielles ; il suffisait de chercher la réponse dans leurs écrits ; c’est chose faite. Le lecteur découvrira à cette occasion la richesse mais aussi la clarté de raisonnement de la patristique. Facile à lire et éclairant, pour tous à partir de 16 ans.

 

LA CONSPIRATION JANUS – Capitaine Caval – Via Romana – 2023

Faisant suite aux six précédents volumes, (ceux qui ont suivi le Capitaine Flamme depuis le début y retrouveront facilement les fils, mais il n’est pourtant pas indispensable de les avoir lus avant) ce roman prend ici une certaine hauteur car notre pompier parvient maintenant au cœur du combat entre le bien et le mal. Au milieu d’une intrigue haletante, l’auteur emmène avec talent ses lecteurs vers des réflexions profondes qui feront leur chemin dans les âmes en quête de vérité.

Un roman qui passionnera les adultes et les grands adolescents à partir de 15 ans.

 

PIERRE NI – Un martyr en Corée – Abbé Emile Hello – Ed. Sainte Jeanne d’Arc – 2021

A une époque où ce sont des prêtres coréens qui viennent desservir les villages de France, on découvre avec étonnement comment la Corée a été évangélisée au XIXe siècle et par quelles épreuves sont passés les premiers chrétiens. Pierre Ni, faisant preuve de courage, d’intrépidité et d’une foi exemplaire, force l’admiration et reste un exemple pour tous les catholiques. Ce petit livre très facile à lire passionnera les enfants à partir de 12 ans et les adultes.

 

DESSINER LES ANIMAUX – Du croquis à la mise en couleur – Ed. Mercileslivres – 2023

Des conseils précieux, un pas à pas détaillé, une observation précise permettront à ceux qui ont déjà découvert leur talent comme à ceux qui veulent le développer de dessiner plus de 36 animaux. Attitudes, pelage, plumage, couleur : tout y est : de l’hirondelle au guépard en passant par le fameux coq de ferme ! Un bel ouvrage qui éveillera les capacités connues ou encore cachées !

 

Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les cercles de lecture René Bazin :

cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans – Culture, Formation).

 

La Revue « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles). Envoi d’un numéro gratuit à feuilleter sur écran, à demander à :

PlaisirdeLire75@gmail.com 

 

Little donkey    Petit âne

(Christmas carrol) – Interprétation : Nina & Frederik (Copenhague -1960)

Little donkey, little donkey, on the dusty road
Got to keep on plodding onwards with your precious load
Been a long time, little donkey, through the winter’s night
Don’t give up now, little donkey, Bethlehem’s in sight.

Ring out those bells tonight
Bethlehem, Bethlehem
Follow that star tonight
Bethlehem, Bethlehem

Little donkey, little donkey, had a heavy day
Little donkey, carry Mary safely on her way.

 

Petit âne, petit âne, sur ce chemin poussiéreux

Avance, persévérant, avec ton fardeau précieux

Depuis longtemps déjà, petit âne, dans cette nuit d’hiver.

Ne t’arrête pas maintenant, petit âne, Bethléem est en vue.

Retentissent les cloches ce soir,

Bethléem, Bethléem

Suis l’étoile cette nuit,

Bethléem, Bethléem

Petit âne, petit âne, tu as eu une rude journée

Petit âne, porte Marie sûrement en son chemin.

Do not falter little donkey, there’s a star ahead
It will guide you, little donkey, to a cattle shed
Ring out those bells tonight
Bethlehem, Bethlehem

Follow that star tonight
Bethlehem, Bethlehem

Little donkey, little donkey, had a heavy day
Little donkey, carry Mary, safely on her way.

 

Petit âne ne fléchis pas, l’étoile te précède

Elle te guidera, petit âne, vers la bergerie

Retentissent les cloches ce soir.

Bethléem, Bethléem

Suis l’étoile cette nuit

Bethléem, Bethléem.
Petit âne, petit âne, tu as eu une rude journée

Petit âne, porte Marie sûrement en son chemin.

 

Les fidèles serviteurs

Le grand pouvoir des parents, dans l’éducation de leurs enfants, est de façonner leur intelligence et leur volonté de telle manière que ceux-ci soient en mesure de résister aux tentations et aux orages de la vie, et de ne jamais abandonner l’idéal moral que l’on aura su déposer dans leur cœur. Élever un enfant n’est pas lui éviter toute peine et tout effort, c’est, au contraire, développer en lui les forces morales qui lui permettront de faire face aux difficultés de l’existence, mais aussi toutes ces richesses que le divin Maître remet au tout petit dès sa naissance, avec pour mission de les faire fructifier jusqu’au soir de sa vie. Cette fortune, don gratuit que Dieu dépose dans nos âmes, nous n’en sommes que dépositaires, et devrons tous Lui en rendre compte à notre mort.

C’est d’abord à nous, parents, d’apprendre à discerner les talents encore cachés chez nos petits, observant leurs capacités, qualités et défauts, facilités et faiblesses, puis les aidant peu à peu à  les exploiter ou les maîtriser jusqu’à devenir capables de se « commander » à eux-mêmes. Voyons comment nous pouvons aider un enfant à mieux se connaître et s’épanouir en développant ses atouts.

L’observer 

C’est en regardant évoluer son enfant, en voyant ses réactions dans différentes situations que l’on découvre son caractère, ses tendances spontanées, ses goûts. L’intrépide, le colérique ou le farceur ne réagira pas de la même façon en dégringolant de son tabouret ! La vue (et l’odeur !) d’un beau gâteau qui sort du four enchantera le gourmand expansif, quand le solitaire n’y jettera qu’un rapide coup d’œil et retournera paisiblement finir son puzzle.

Le jeu est un autre bon moyen de connaître ses enfants qui inventent des jeux collectifs et obligent les participants à se soumettre aux « règles du jeu ». Les jeux préparent l’enfant à s’adapter aux exigences de la vie en société : on respecte la règle, on ne triche pas, on accepte de perdre, sinon, on est exclu du jeu et méprisé des autres. Il y a des jeux pour le corps, d’autres pour l’esprit, l’imagination, les jeux d’imitation, de vitesse, certains pour se défendre, d’autres pour attaquer… Pour qu’un jeu soit éducatif, il doit demander un effort personnel à l’enfant.

Le choix des jeux de l’enfant, la manière dont il s’y comporte sont autant d’indices qui permettront à l’éducateur de discerner, sinon la vocation, du moins le sens dans lequel il faudra orienter la recherche de la vocation. Celui-ci a un tempérament de chef alors que celui-là est destiné à obéir et à suivre une filière fixée d’avance… Donner des responsabilités de chef à ceux qui sont destinés à suivre un chemin tracé d’avance, c’est les préparer aux pires échecs, n’en déplaise à leurs parents !

Dans les jeux, l’enfant se fait connaître tel qu’il est. Les parents qui n’ont pas pris le temps d’observer leurs enfants au cours des jeux ne les connaissent pas vraiment. C’est là que se manifestent les passions les plus spontanées. C’est en voyant l’enfant perdre que l’on découvre chez lui la jalousie qui le porte à détruire le jeu pour se venger ; c’est en assistant à ses réussites triomphantes que l’on constate un certain manque de modestie. C’est en jouant qu’il manifeste son pouvoir de chef ou sa tendance grégaire, qu’il se montre juste ou injuste, loyal ou tricheur. Jouer avec ses enfants est un formidable spectacle qui les révèle « au naturel » !

À partir de cette observation, les parents ajusteront à chacun de leurs enfants les principes d’éducation : tempérer l’expansif, encourager le timide, calmer le colérique, pousser le directif à écouter les autres avant de s’imposer, apprendre à perdre de bon cœur…

Gagner sa confiance

La confiance naît de la sympathie. « Cette lente pénétration de la loi morale dans la conscience personnelle de l’enfant se fait par l’intermédiaire du milieu, pour peu que ce milieu lui soit sympathique. S’il lui est antipathique, il se raidit et s’oppose à l’influence que l’on prétendrait exercer sur son caractère. »  (Abbé J. Viollet). Pour que cette influence se fasse normalement, il faut d’abord gagner la confiance de l’enfant. Plus la confiance est grande et plus facilement il accepte les conseils et s’adapte aux idées que l’on s’efforce de faire pénétrer dans son âme. Tout change dès que l’enfant se sent en confiance. Celle-ci provoque la franchise, elle établit une collaboration entre l’enfant et son éducateur… Et voici résolu le plus difficile problème de l’éducation : obtenir de l’enfant qu’il se corrige lui-même, qu’il « s’élève » en même temps qu’on l’élève.

Pour cela, il faut surtout garder son calme, lui faire comprendre que l’on veut son bien. L’enfant sait très bien faire la distinction entre ceux qui le gâtent et qu’il exploite sans les aimer, et ceux qui s’appliquent à le former pour son bien, et pour lesquels il éprouve à la fois respect et affection. Ensuite garder l’intimité des cœurs sans confondre cette intimité avec la camaraderie dont se vantent certains parents maladroits. La confiance n’exclut pas le respect. Permettre à l’enfant de parler à ses parents comme il le ferait avec ses camarades, autoriser des attitudes sans gêne, serait détruire le sentiment de vénération qui accompagne toujours la croyance en la supériorité de l’éducateur. En outre, l’intimité suppose que les parents aient pris la peine de cesser tout travail personnel pour laisser à l’enfant le temps de « se raconter » (sa journée, ses petits malheurs et réjouissances…), et pour lui parler de tout ce qui peut l’intéresser. C’est le moment précieux où ils glissent leurs conseils, encouragent la bonne volonté, éveillent le goût du mieux et du plus parfait.

Lui donner confiance en lui

Si les parents ont su gagner la confiance de leur enfant, alors il sera plus facile pour lui d’avoir, sans être orgueilleux pour autant, une certaine confiance en lui qui lui donnera le courage d’avancer, d’entreprendre, de prendre des initiatives, des responsabilités, cette assurance pour oser, affronter, se dépasser… !

Mais, Madame, mon enfant est beaucoup trop timide…, ma fille gâche tout ce qu’elle touche… ! Qu’à cela ne tienne, proposez-leur donc des efforts progressifs et précis. En voulez-vous quelques exemples ?

De façon générale, l’enfant timide ou maladroit se sous-estime, il se croit bon à rien, inintéressant pour avoir des amis, et il se replie sur lui, bien à l’abri dans sa chambre. La plupart du temps, ces enfants-là ont des difficultés scolaires ou alors se réfugient complètement dans leur travail pour oublier le reste. Le remède commence en leur donnant confiance en eux. Pour cela que la maman ne fasse pas à leur place, ou ne refasse pas devant eux ce qu’elle leur avait demandé, et tant pis si une fourchette est un peu de travers sur le couvert, ou s’il y a un pli sur la nappe ! Demandez à votre enfant de vous accompagner chez le boulanger, et expliquez-lui gentiment sur le chemin que c’est lui qui va demander le pain à la boulangère. La fois suivante, vous le laisserez entrer seul dans la boutique, et voilà de jolies petites victoires personnelles que vous ne laisserez pas sans félicitations ou témoignage de votre fierté ! Et peut-être bien que dans quelque temps, il vous proposera d’aller seul vous faire une petite course…

Si votre enfant ne participe pas en classe ou ne raconte rien à la maison… (surtout devant les autres !), profitez du repas en famille pour discuter avec chacun, un par un, posant des questions simples sur la journée. Au début, votre timide répondra par oui ou non. Quelques jours plus tard, poussez-le à vous en dire un peu plus… Puis à développer peu à peu son avis personnel : pourquoi est-ce-que tu apprécies ce livre ? Comment était la sortie de louveteaux ? Ainsi prendra-t-il la parole avec plus d’aisance, passant sur le regard des autres.

Un enfant qui ne réussit pas bien à l’école, parfois même en dépit de beaucoup d’efforts, a besoin de faire une chose qu’il aime pour la réussir ! Le Bon Dieu n’a créé personne qui soit mauvais en tout, et votre enfant a forcément quelques bonnes dispositions dans un domaine ou un autre (cuisine, jardin, bricolage, broderie, dessin, chant, sport…), que vous aurez observées depuis sa petite enfance (!) et dans lesquelles vous pouvez l’encourager, en faisant avec lui d’abord, puis en le laissant faire seul. Si rien ne l’attire spécialement, pourquoi ne pas lui offrir un poisson rouge, ou un petit animal dont la responsabilité l’affirmera ? Si votre enfant n’a pas d’amis, ou ne veut voir personne, faites donc venir chez vous un camarade avec lequel il pourrait s’entendre pour un court après-midi. Cela pourrait lui changer l’existence qu’un « ami » soit venu le voir, et il le retrouvera à l’école avec plus de plaisir. Avant que votre enfant ne grandisse trop, de nombreuses petites barrières pourraient ainsi peu à peu s’abaisser et le soulager en fortifiant sa confiance en lui. Ainsi pourra-t-il plus aisément donner le meilleur de lui-même. Cela demande beaucoup de temps et de courage, mais offre aussi le goût de l’effort pour réussir les choses en se vainquant soi-même. Rien ne donne plus confiance à l’enfant dans ses propres capacités que l’effort constructeur.

 

Ainsi, peu importe les dons que Dieu a accordés à nos enfants. Qu’ils soient nombreux ou non, visibles ou discrets, ce qui compte c’est que chacun les ait travaillés et fortifiés pour son propre salut mais aussi dans la communion des saints pour la plus grande gloire de Dieu. Alors, comme au fidèle serviteur, le Maître pourra dire : « Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Seigneur ».

 

   Sophie de Lédinghen