Comment conserver ses encadrements à l’abri de l’humidité ?

L’encadrement de cette précieuse gravure a été onéreux ou vous a demandé des efforts et du temps, si vous l’avez réalisé par vous-même.

Mais il arrive parfois que ces objets si décoratifs se détériorent. Le papier de la gravure se gondole, ou se « pique ». La cause est l’humidité du mur sur lequel le cadre est accroché.

Comment se prémunir de cette détérioration ? Le conseil vient d’une professionnelle qui recommande l’utilisation des bouchons de liège.

Il vous suffira de découper en rondelles un bouchon de ce type (comme un saucisson) et de coller quatre rondelles aux quatre coins du cadre. La gravure sera ainsi isolée du mur, les rondelles permettant également la circulation de l’air entre le mur et le cadre.

Un peu de patience, c’est minutieux à réaliser, mais le résultat en vaut la peine, pour la bonne conservation de vos aquarelles, gravure ou photos les plus chères.

 

N’hésitez surtout pas à partager vos astuces en écrivant au journal !

 

De l’avortement à l’euthanasie

La reconnaissance du droit constitutionnel à l’avortement était-elle à peine achevée qu’une nouvelle réforme de société tout aussi mortifère était lancée avec l’adoption le 10 avril 2024 par le conseil des ministres d’un « projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie ». Au-delà de la pudicité des termes utilisés, c’est bien l’euthanasie et l’aide à mourir que ce texte veut autoriser. Celui-ci a été adopté le 17 mai 2024 par la commission spéciale de l’Assemblée Nationale chargée de l’examiner, et figure à l’ordre du jour de la séance plénière du 27 mai au 6 juin 2024. Son adoption définitive n’est pas prévue avant le milieu de l’année 2025 et nous aurons l’occasion d’examiner son contenu dans un prochain numéro de notre revue.   

Le lien entre avortement et euthanasie peut être facilement établi : après avoir porté atteinte à la vie lors de la conception, il est malheureusement logique de faire de même à la fin de celle-ci. Il ne s’agit pas dans cet article de comparer ces deux réformes dont la gravité et la transgression par rapport à la morale naturelle sont considérables, mais de réfléchir à la voie empruntée pour les faire aboutir. Plus de quarante ans séparent en France la mise en œuvre de ces deux « mesures de libéralisation ». Cet intervalle de temps a été plus réduit dans les pays du nord de l’Europe et même dans un pays anciennement catholique et dont la vie politique a longtemps été dominée par la démocratie chrétienne comme la Belgique. Il est toutefois possible de trouver des traits communs tant en ce qui concerne les motifs invoqués et surtout les moyens utilisés pour faire avancer ces deux causes.

Ces deux réformes sont en germe depuis les années 1970. La libéralisation de l’avortement est le prolongement inévitable de l’action du planning familial dans les années 1960. Pour l’euthanasie, des personnalités comme le sénateur Henri Caillavet et le docteur Pierre Simon ont contribué à introduire le sujet dans la vie politique. Le premier fut ancien ministre, Grand maître du Grand Orient de France et président de la Fraternelle parlementaire qui regroupe les députés et sénateurs francs-maçons de toutes obédiences et de tous bords politiques pour faire avancer les projets soutenus par les loges. Il fut un ardent promoteur de toutes les « libertés sexuelles » et proposa d’abaisser à treize ans la majorité dans ce domaine. Après la légalisation de l’avortement, en 1975, il déposa en avril 1978 une proposition de loi sur l’euthanasie. En 1986, il devint président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité qu’avait fondée en 1980 un autre dignitaire franc-maçon Pierre Simon, Grand maître de la Grande loge de France, auteur d’un ouvrage intitulé de façon contre intuitive « De la vie en toute chose », dans lequel il défend la liberté de l’avortement et de l’euthanasie. Ce fut aussi un défenseur de la procréation médicale assistée. Pierre Simon était très proche de Lucien Neuwirth, député puis sénateur de la Loire, qui fut à l’origine du vote de la loi de 1967 libéralisant la contraception. Il fut aussi collaborateur dans des gouvernements « de droite » de plusieurs ministres de la santé comme Robert Boulin, Michel Poniatowski et Simone Veil. Pour lui, la vie est un « agencement de cellules » qui peut être déclenché sur commande et arrêté de la même façon.       

Ces deux causes – avortement et euthanasie – furent introduites en même temps mais aussi défendues avec les mêmes arguments reposant sur le droit de disposer de son corps et les mêmes méthodes que sont la dramatisation de cas particuliers, l’acquittement des personnes violant la loi, les appels des « grandes consciences » et la progression par étape.

Pour l’euthanasie, nous avons eu plusieurs cas individuels médiatisés comme celui de Vincent Humbert, jeune pompier de 21 ans, victime en 2000 d’un accident de la route qui l’avait rendu tétraplégique, aveugle et muet. Le médecin qui a mis fin à ses jours en 2003, ainsi que sa mère qui peut être considérée comme sa complice furent acquittés. Près de vingt ans plus tard, avec le cas de Vincent Lambert, victime lui aussi d’un grave accident de la circulation, une nouvelle étape fut franchie puisque l’arrêt de toute alimentation fut ordonné en justice, face à une famille malheureusement divisée. Le lien entre avortement et euthanasie fut bien mis en évidence par le procureur général de la Cour de cassation, saisie au bout d’un très long parcours judiciaire, lorsqu’il a mis en garde les juges tentés de soutenir la position prise par la cour d’appel de Paris en faveur de la reprise de l’alimentation de Vincent, en leur disant que celle-ci aboutirait à remettre en cause le droit à l’avortement.

Parmi les appels des « grandes consciences », nous pouvons citer le manifeste des Prix Nobel en faveur de l’euthanasie lancé dès 1974, et l’avis du comité national consultatif d’éthique de mars 2000 qui admettait déjà une « exception d’euthanasie ». Ce même comité, en mars 2022, alors présidé par un catholique pratiquant dont l’épidémie du covid a assuré la notoriété, admettait, de façon strictement encadrée, « la possibilité d’un accès légal à une assistance au suicide », permettant l’aide à mourir non seulement des personnes en fin de vie mais aussi de celles « atteintes de maladies graves et incurables provoquant des souffrances réfractaires dont le pronostic vital est engagé à moyen terme ». Au-delà du jargon employé, il y a bien la mort sur ordonnance.

La progression par étape se vérifie pour l’euthanasie comme pour l’avortement. Pour celui-ci, la loi, a d’abord mis en œuvre une libéralisation temporaire, dans un délai limité, applicable à la femme en situation de détresse, avant de le consacrer par un droit constitutionnel. Pour l’euthanasie, la loi Léonetti du 22 avril 2005, avait pour objet d’empêcher également l’acharnement thérapeutique, qualifié d’« obstination déraisonnable » dans le traitement des malades en fin de vie et permettait ainsi au patient de demander, dans un cadre défini, l’arrêt d’un traitement médical trop lourd. Cette volonté peut notamment être exprimée par le biais de directives anticipées ou par le recours à une personne de confiance. Onze ans plus tard, la loi Léonetti-Clayes, du nom des parlementaires UMP et PS qui en furent à l’origine, promulguée le 2 février 2016, instaure un droit à la « sédation profonde et continue jusqu’à la mort » pour les malades en phase terminale, ainsi que des directives anticipées contraignantes pour le médecin. En 2024, la suppression par la commission spéciale de l’Assemblée Nationale de beaucoup des timides garde-fous présents dans le projet du gouvernement montre que celui-ci n’est qu’une nouvelle étape vers une plus grande libéralisation. Humainement parlant, l’histoire est malheureusement déjà écrite. 

Thierry de la Rollandière

 

Ose être toi-même

« Je suis maître de moi comme de l’univers ;

Je le suis, je veux l’être. Ô siècles, ô mémoires

Conservez à jamais cette illustre victoire.»

Ces quelques vers d’Auguste dans le Cinna de Corneille n’ont-ils jamais fait rêver les plus timides d’entre nous ? Quelle plus grande victoire que la victoire sur soi-même ? La victoire dont parle Auguste ici, est une victoire sur son esprit de vengeance lorsqu’il accorde de façon magnanime le pardon à Cinna, son assassin. Mais n’est-ce pas une victoire aussi grande sur soi-même que celle de surmonter sa timidité quand, introverti, le manque de confiance en nous peut aller jusqu’à nous paralyser ?

La timidité est une difficulté temporaire qui concerne principalement les plus réservés d’entre nous à l’âge où ils n’ont pas encore acquis suffisamment d’estime d’eux-mêmes pour pouvoir s’adresser aux autres sans crainte de leur regard. Elle concerne donc beaucoup de jeunes, et la bonne nouvelle c’est que l’on peut en sortir assez facilement à condition de le vouloir.

Si nous sommes timides, nous n’avons souvent que peu d’estime de nous, et nous avons tendance à chercher l’estime qui nous manque dans le regard des autres. Le problème est que nous ne sommes pas certains de l’obtenir et cela risque de blesser notre orgueil. Nous préférons donc plus souvent ne pas nous exposer à ce regard pour ne pas mettre en danger le peu de confiance en nous qu’il nous reste. Ayant de ce fait peu d’occasions de rentrer réellement en relation avec nous et de découvrir notre personnalité, les autres peuvent donc avoir tendance à nous méjuger un peu rapidement ce qui, de ce fait, diminue encore notre estime personnelle et alimente le cercle vicieux de la timidité.

Petit à petit, si ce défaut n’est pas combattu pied à pied, nous nous renfermerons sur nous-même et nous irons de tristesse en dépression. Une timidité excessive est ainsi un véritable frein au développement de notre personnalité d’homme et de chrétien libre et autonome, et peut aller jusqu’à nous bloquer sur le plan professionnel ou personnel.

Alors comment lutter contre ? Puis-je réellement me sortir de cette timidité qui me paralyse ?

– Non, c’est fichu, je suis né comme cela, je suis condamné à supporter ma timidité et ses tristes conséquences jusqu’à la fin de ma vie !

– Eh non ! Ce n’est pas vrai. N’écoute pas l’esprit menteur qui cherche à t’enfoncer en utilisant les faiblesses de ta nature ! Au fond, c’est sur l’orgueil et le respect humain qu’il joue sa gamme.

– Au contraire, compte sur ton ange gardien qui est le mieux placé pour te sortir de cette ornière. Quand tu n’oses pas ou que tu as peur de t’adresser à quelqu’un, invoque son ange gardien pour qu’il le dispose favorablement, et le tien pour qu’il t’inspire les bons mots. Demande-lui, ainsi qu’au Saint-Esprit, de t’envoyer le don de Force. Et armé des secours du ciel et de la communion fréquente, qui est le meilleur moyen d’obtenir de l’aide pour grandir dans cette vertu de Force, il ne te reste plus qu’à passer à l’action.

Sache pour commencer qu’au moins 50% des gens ont été timides à divers degrés dans leur vie et que 80% d’entre eux ont réussi à beaucoup progresser en vieillissant.

Ensuite, exerce-toi chaque jour à faire une action que tu n’oses pas faire par timidité, en la considérant comme le petit défi du jour.                   

 Commence par des choses assez faciles :   

– Te regarder dans la glace et remercier Dieu pour tout ce qu’il a fait pour toi,

– Dire quelques mots au clochard que tu croises le matin,

– Faire un compliment à la boulangère,

– T’obliger à développer quand on te pose une question,             

– Expliquer tes choix,

– Décrire à ton entourage ce que tu ressens devant une situation,

– Lever la main en cours pour poser une question devant tout le monde,

– Quand tu es devant une situation qui te paraît ridicule, rire de toi et dédramatiser,

– Répondre au téléphone,

– Appeler spontanément un ami, etc.

Et lors de ton examen de conscience, remémore-toi les réussites que tu as eues durant la journée. Cela te permettra de te rendre compte progressivement que tu es capable de surmonter cette peur du regard des autres, et ainsi d’augmenter ta confiance en toi.

Le cercle vertueux se met alors en place : c’est ainsi plus facile de s’adresser aux autres qui de ce fait, te connaissent mieux et t’estiment davantage parce qu’au fond tu es un chic type, et ils te le disent, tu en prends ainsi conscience et tu n’as donc plus peur de ne pas l’être, etc, etc…

 

Un autre moyen qui peut aussi t’aider, c’est d’imaginer tout ce que tu pourrais faire si tu osais t’adresser aux autres sans crainte. Cela ne te donne-t-il pas envie d’y parvenir ? Ah si seulement j’osais …

Oui tu en es capable, avec l’aide du Ciel et un peu d’exercice, tout est possible ! Il faut simplement le vouloir. Et la volonté, c’est comme un muscle qu’il faut exercer et entraîner pour qu’il révèle toute sa puissance.

Parles-en aussi à un bon ami. Cela fera d’abord un bon exercice pratique, et tu découvriras sans doute qu’il a eu ou qu’il a les mêmes difficultés. Cela vous permettra de vous entraider et de vous lancer des défis d’audace.

Enfin, si tu suis ces quelques conseils, au bout de quelques mois, les progrès seront déjà tangibles et dans quelques années, personne ne pourra deviner que tu es un « ancien timide ». Ta confiance en toi ne dépendra plus du regard des autres, mais sera placée sous le regard de Dieu.

Et souviens-toi que « l’audacieux se trompera parfois, le timide toujours, l’audacieux pourra échouer, le timide n’ayant rien entrepris, rien risqué, ne réussira jamais ».

Devenir audacieux, c’est tout le bien que je te souhaite, cher ami, en « situation temporaire de timidité ».

Bon courage et en avant, le jeu en vaut vraiment la chandelle !

Antoine

 

Septième station

« Bien vivre n’est rien d’autre qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, » et comment aimer Dieu si nous ne le connaissons pas ? Aimer Dieu ! Vaste programme ! Et l’aimerons-nous jamais assez ?

La maman pourra lire ou simplement s’inspirer de ces pensées pour entretenir un dialogue avec ses enfants ; elle l’adaptera à l’âge de chacun mais y trouvera l’inspiration nécessaire pour rendre la présence de Dieu réelle dans le quotidien matériel et froid qui nous entoure. Elle apprendra ainsi à ses enfants, petit à petit, à méditer ; point n’est besoin pour cela de développer tous les points de ce texte si un seul nourrit l’âme de l’enfant lors de ce moment privilégié.

Ainsi, quand les difficultés surgiront, que les épreuves inévitables surviendront, chacun aura acquis l’habitude de retrouver au fond de son cœur Celui qui ne déçoit jamais !

Après la contemplation du Notre Père et de la Salutation angélique, nous vous proposons celle du Chemin de Croix. En effet, sa méditation, source de nombreuses grâces, est un exercice souvent négligé hors du temps du Carême, elle est pourtant source de nombreuses grâces. Une illustration facilitera le recueillement des plus jeunes.

 

Septième station : Jésus tombe pour la deuxième fois

 

C’est le cœur bien lourd que je viens à vous, ô mon Jésus, pour méditer votre deuxième chute sur le chemin de la Croix. Mais je désire trouver dans la honte qu’elle représente la grâce de me relever avec une plus grande humilité de toutes mes fautes.

Composition de lieu

Le chemin ne paraît pas si long entre le Prétoire et le Calvaire : et pourtant Jésus tombe une seconde fois, malgré l’aide que lui apporte Simon de Cyrène. Quelle douleur physique supplémentaire, quelle souffrance éprouve notre Sauveur, qui se relève malgré tout, au milieu des quolibets et des insultes. Lui que l’on croyait si fort, il est encore tombé !

Corps de la méditation

Oh Jésus, c’est par ma faute que vous tombez. C’est sous le poids de mes rechutes, peut-être tout particulièrement celles qui ont suivi de belles résolutions de Carême, ou de retraite, ou tout simplement prises à la suite d’une bonne confession… Je voudrais me cacher tant j’ai honte de ma faiblesse. J’ai tenu si peu de temps dans le bien. Mais peut-être ai-je eu trop confiance dans mes propres forces, et pas suffisamment en vous. J’ai pris de bonnes résolutions, et j’ai oublié que je ne suis capable de rien de bon sans votre aide ! Voilà une belle leçon pour moi : je veux aujourd’hui reconnaître que je ne suis rien sans votre grâce, je veux m’abandonner avec confiance à votre cœur miséricordieux. Je vous offre ma misère, et mes nombreuses imperfections.

« Veillez et priez », avez-vous dit à vos Apôtres au soir de votre agonie. Oui, c’est le seul remède à mes chutes : je veux dorénavant être vigilant, faire attention à ne pas me mettre dans des occasions où je pourrai retomber, fuir les tentations et vous garder toujours dans mon cœur par le recueillement de mon âme le plus souvent possible. Je veux pleurer humblement mes fautes, comme saint Pierre l’a fait avant moi, après son triple reniement. Aussitôt après sa chute, il a regardé Notre-Seigneur, et a pleuré son péché. Non pas le lendemain, ou plus tard… « Il sortit et pleura amèrement.»

Chacune de mes chutes doit me donner l’occasion de venir me jeter dans les bras de la miséricorde divine avec confiance, car je sais que le Bon Dieu m’aime et veut me tirer de ma misère. Je ne me sauverai pas seul, mais le Bon Dieu veut que je le comprenne, que je le supplie de me sauver malgré moi ! Chacun de mes péchés est une offense directe au Seigneur, qui est infiniment parfait. Je mériterais cent fois par jour d’être précipité en enfer, si je ne pouvais compter sur le sang de Jésus répandu pour moi. Encore une fois, il me montre le chemin : une chute, une autre chute… Toujours je dois me relever avec confiance et continuer à avancer avec courage sur le chemin du Ciel. L’humilité que je tâche d’acquérir me permet à chaque fois d’avancer avec l’espérance d’être un jour délivré de moi-même pour n’appartenir qu’à Jésus.

Colloque

Sainte Vierge Marie, ma chère Maman du Ciel, vous souffrez tant à la vue de votre divin Fils s’écroulant une fois de plus sous le poids de la croix. Mais vous endurez chaque jour mes nombreuses rechutes, qui sont autant d’offenses faites au Sacré-Cœur de Jésus, et par conséquent au vôtre. Pourtant, vous êtes là, vous me tendez la main, et si je veux la prendre vous êtes prête à la tenir ferme pour me guider jusqu’au ciel. Alors obtenez-moi la grâce de me laisser guider par vous, par mon ange gardien, sans vouloir tout décider par moi-même ni croire que je sais, ou que je fais mieux que les autres.

Mon doux Jésus, gardez-moi dans l’espérance de votre miséricorde, afin que je ne tombe jamais dans le découragement après mes fautes. Je ne veux pas oublier que vous êtes tombé une deuxième fois, afin que je sache comment me relever. Merci mon doux Sauveur.

 

Germaine Thionville

 

Distrait de Dieu

Il est très intéressant de relire quelques passages du bulletin paroissial du Curé de Domqueur, Monsieur l’abbé Philippe Sulmont, prêtre de la campagne picarde1 qui dès l’année 1972, et pendant près de 40 ans, écrivit tous les mois ses réactions face à l’évolution de l’Eglise et de la société. On s’aperçoit qu’avec sa verve pittoresque, il traite les mêmes sujets que ceux que nous connaissons encore de nos jours. C’est une lecture revigorante et tonique, dont je vous livre un extrait qui vous fera sans doute sourire.

 

Mai 1975 

Il n’y a peut-être pas aujourd’hui beaucoup plus d’athées véritables qu’il y en avait jadis, mais le nombre est énorme des gens « distraits de Dieu » (Tresmontant). Les « distractions » sont innombrables. Les manières d’occuper ses loisirs sont infiniment variées sur terre et sous terre, au bord de l’eau, sur l’eau et sous l’eau, sur la neige et sur la glace, dans les airs et sur la lune.

Il est loin le temps où l’Evangile n’avait à signaler comme distraction dommageable à la religion que le fait d’avoir acheté trois bœufs ou le fait de se marier.

Le grain de la Parole de Dieu a aujourd’hui neuf chances sur dix de tomber au milieu des broussailles touffues : forêts de skis, de drapeaux olympiques et de bien d’autres choses…

L’esprit de renoncement, de sacrifice, la modération des plaisirs…, la vertu de tempérance en un mot devient d’urgente nécessité si l’on veut que la pensée de Dieu trouve encore une petite place et qu’une vraie joie vienne illuminer ces occupations et tous ces plaisirs qui, sans Dieu, seront bien vite sentis comme creux et sans but.

 Etonnamment d’actualité, ne trouvez-vous pas ?

 

1Bernard GOULEY, Un curé picard en campagne, Fayard, 1978

 

Sois prête pour ta mission

Ma chère Bertille,

 Jamais on n’a tant parlé de la femme, et pourtant jamais on n’a vu tant de désabusées, d’aigries et d’insatisfaites. On pourrait être surpris si on ne savait pas que le bonheur est fait de l’accord de toute vie avec ses tendances profondes, or il est clair que la femme n’a jamais été plus éloignée de sa vocation dans notre société dépravée ! Et pourtant Dieu seul sait combien le monde a besoin du cœur de la femme ! Je parle bien ici du cœur, de son cœur et non de cette sensibilité à fleur de peau dont on a fait trop souvent l’apanage du sexe féminin.

Créée pour porter la vie en son sein, (c’est tout son mystère), elle est faite pour porter aussi la vie en son cœur et en son âme. Quand on regarde aujourd’hui une jeune fille, on devine déjà quelle mère elle sera ; quand on la voit dure et soucieuse de ses seuls droits, sans aucune pitié, criant « moi, moi, moi, mon indépendance, mon épanouissement personnel, ma carrière… ! », on plaint l’enfant qu’elle mettra au monde, même si elle l’étouffe de baisers ou si elle se donne beaucoup de mal pour « compenser ». Mais quand on voit un cœur charmant qui cherche à faire plaisir, qui met du bonheur comme un bouquet de violettes sur la table, qui n’oublie ni la vieille tante grognon, ni l’exaspérant jeune frère, qui se glisse à la cuisine le soir pour faire discrètement la vaisselle et qui sait se retirer pour prier, on pense à la beauté unique de la vocation féminine, irremplaçable dans le monde.

La femme est faite pour l’accueil et pour le don, et quelle que soit sa destinée, bienheureuse sera celle qui se sera ainsi préparée !

Résumons donc quelles sont les principales qualités à développer ou à cultiver pour parvenir à remplir au mieux cette mission attribuée par Dieu Lui-même à chacune de nous en particulier.

 « Plus une femme est sainte, plus elle est femme1»

La femme est aux portes entre deux mondes, elle entend les voix de la terre et celles du ciel. Elle sera donc attentive et docile à l’Esprit-Saint qui parle en toute créature en apprenant à faire silence pour l’entendre. Venant de Dieu et allant vers Dieu, l’Inépuisable lui donnera tout ce qui est nécessaire en force, énergie, intelligence et douceur. Et pour mieux atteindre Dieu, elle se tournera vers Notre-Dame.

A Jésus par Marie : se laissant emporter de l’amour de Marie à celui de Jésus en contemplant les intimes relations qui existent entre la mère et le fils, trouvant non seulement en Marie une mère, mais découvrant qu’Elle est une vierge, une épouse et une mère dont le rôle ici-bas a été le même que le sien.

Le chapelet quotidien – accompagné de la méditation des mystères -, l’assistance à la Messe qui nourrira l’âme par la communion fréquente – non seulement le dimanche mais aussi en semaine dès que possible -, la dévotion aux premiers samedis du mois, l’habitude de l’oraison quotidienne qui rapproche l’âme de son créateur l’aideront à imiter autant que possible la Vierge Marie, qui doit servir de mère et de modèle, et apprend à chacune « à garder toutes ces choses dans leur cœur ».

 Des qualités de cœur

Si le cœur représente une faiblesse pour celles dont l’éducation a été négligée, il peut et doit devenir une force pour les femmes qui sont conscientes de leur mission.

Comment répondre au désir de donner beaucoup à tous ceux que l’on aime ? Multipliez vos richesses. Il faut tant de ressources pour animer un foyer, donner à chacun ce qu’il attend : force d’âme, tempérance, volonté, esprit de pénitence, générosité, loyauté, en renonçant à ses propres petits plaisirs, à son indépendance pour être capable d’ouvrir les vraies portes de la vie, de l’esprit, du cœur, de l’âme et distribuer l’amour et la foi.

Le vrai, l’indispensable charme de la femme est fait surtout du rayonnement, de la beauté morale, de la bonté qui modèle un être par l’intérieur et suggère instinctivement les attitudes et la tenue.          

Vous souffrez ? Ne vous repliez pas sur vous-même. La seule manière d’échapper à l’excès des peines >>> >>> est d’apprendre à sourire dans les épreuves et à se tourner vers les autres. C’est le sens de l’existence de la femme. Une jeune fille égoïste restera une femme égoïste, enfermée dans le vide horrible de son bien-être personnel, le vide de son cœur, la stérilité de sa vie. Oublions les paroles de ces féministes qui veulent se réserver pour leur épanouissement personnel : pour laisser fleurir la femme qui est en nous, donnons sans arrière-pensée et donnons-nous pour la joie de faire fleurir la joie, comme on plante des fleurs pour embellir un jardin, et pour cette joie de créer qui réjouit celui qui crée et ceux qui en profitent.

La femme au cœur épanoui et offert sera alors capable de comprendre, d’encourager, d’aider, de consoler, d’apporter parfois le frein modérateur ou de donner d’autres jours l’élan impulsif qui permettra de surmonter le découragement dans les épreuves.

 La formation intellectuelle

Dans l’éducation d’une jeune fille, aucun savoir n’est superflu du moment qu’il concourt à lui procurer une exécution plus parfaite du rôle que Dieu lui réserve. Instruction religieuse dépassant le simple catéchisme appris à l’école, Lettres, philosophie, éducation musicale et artistique, culture générale et ouverture d’esprit permettant de s’intéresser à tous : rien ne sera inutile. Pour avoir beaucoup à donner, enrichissons notre esprit. Apprenons à penser au lieu de nous contenter de sentir. L’intuition féminine ne suffit plus pour résoudre les problèmes complexes que l’on rencontre aujourd’hui. La culture n’est pas la conquête d’un examen, c’est l’application de sa pensée et aussi de son cœur à tout ce qui intéresse la vie. Ces richesses intérieures qu’apporte la culture permettent de se défendre contre les tentations qui viennent souvent de la monotonie de la vie, de l’ennui. Que de femmes ne se supportent pas entre les quatre murs de leur maison ! Mais si elles avaient une vie de l’esprit et de l’âme, elles ne s’ennuieraient jamais. Elles fuient non leur maison, mais leur vide intérieur. Que reste-t-il à l’âge du déclin aux femmes qui ont misé sur leur beauté ? Celles qui ont misé sur leur esprit et sur leur âme n’ont rien à craindre, elles ont un trésor à l’abri de la rouille et des voleurs, une possibilité d’engranger chaque jour, dans le champ de l’amour et de l’âme, de nouvelles récoltes qu’elles distribueront autour d’elles.

 Un corps sain

Quelle que soit ta mission, il te faut garder un corps sain ; pour cela inutile en général de faire beaucoup d’efforts quand on est jeune et en bonne santé ; cependant il faut prendre garde à ne pas ruiner sa santé par une alimentation déséquilibrée, des régimes insensés, des abus inconsidérés, des nuits sans sommeil qui ruineraient le capital santé ! N’oublie pas que si Dieu t’appelle à transmettre la vie, tu légueras aussi à tes enfants toutes tes carences ou tes empoisonnements…

Privilégie les activités saines comme la marche ou la natation ; découvre une activité manuelle qui te permettra d’occuper les heures calmes (couture, gravure, encadrement). Telle la femme forte de l’Evangile, apprends à faire toi-même tout ce qui te sera utile dans ta maison.

 Quelle que soit notre route humaine, mariage, célibat, vie religieuse, il n’y a qu’une manière d’être heureux, c’est de prendre la main du Seigneur et de se laisser guider par lui avec confiance. Lui seul connait la mission qu’il a prévue pour chacun sur la terre mais il est certain que celle qui aura développé ses qualités féminines et ouvert ainsi son cœur saura répondre à son appel avec générosité et amour.

 Je te souhaite de bonnes vacances, bien reposantes après cette année difficile ! N’oublie pas de prendre le temps de méditer sur toutes ces pensées afin de prendre de bonnes résolutions pour l’année qui vient.

Bien affectueusement,

 

Anne

 

L’Eglise, notre mère

Une mère affligée :

Avez-vous déjà vu une mère affligée parce qu’elle a perdu son enfant ? Elle ne sanglote pas nécessairement, ses yeux ne sont pas forcément rougis ni sa voix tremblotante : elle peut garder un silence hiératique et une immobilité passive devant l’épreuve, parce que sa peine est enfouie trop loin dans sa chair ou ses larmes retenues trop loin dans le temps. Qui la croise trop hâtivement dans la rue peut même n’entrevoir rien de sa douleur, tant ce n’est point sur le plan du seul présent qu’elle la ressent, mais en celui de sa vie même, dont elle est tout entière en secret ébranlée.

Il en va ainsi de notre mère l’Église, dont tant d’enfants se sont égarés : nous ne prierons jamais assez pour son unité, car nous ne comprendrons jamais suffisamment les conséquences de ses divisions. Tout ce que le démon gagne à jeter la division en son sein demeure proprement vertigineux ! Cette Église à qui nous avons demandé la foi, n’est-elle pas, en effet, la Mère d’une multitude ? Je voudrais humblement profiter du thème de ce numéro, la maternité, pour inviter chaque lecteur à s’interroger, dans l’intimité de soi-même, sur la relation qu’il nourrit avec l’Église et la nécessité de son unité.

Car elle est une, avant même d’être « sainte, catholique et apostolique » : elle est une comme toute mère l’est dans sa chair et dans sa vie ; dans le Credo, nous l’affirmons chaque dimanche. Or c’est dans son unité qu’elle est d’abord éprouvée. C’est ainsi que, dans la collecte du vendredi de Pentecôte nous prions pour que rassemblée par l’Esprit Saint, elle ne soit troublée par aucune attaque de l’ennemi. Et, dans la secrète de la Fête-Dieu, pour que le Seigneur accorde à son Église les dons de l’unité et de la paix, mystiquement signifiés par l’offrande de ces présents… Voyez à quel point cette unité est primordiale !

 

Une mère éprouvée

La crise de l’Eglise… Le « nouveau printemps » annoncé par Vatican II a répandu les glacis d’un interminable hiver sur notre Mère, et l’épreuve, de pontificat en pontificat, ne cesse de s’éterniser. Moderne, cependant, l’Église ne l’est-elle pas par nature dans son universalité, qui intègre évidemment notre temps ? Et traditionnelle, peut-elle cesser de l’être aujourd’hui, étant depuis le commencement fondée sur la perpétuation du témoignage apostolique ? Le diable se gausse pareillement des « modernistes », prompts à sacrifier au goût du siècle tout ce qui fonde la tradition catholique, que des « sédévacantistes », résolus à faire de la personne du pape la pierre angulaire de leur catholicité, alors que la pierre angulaire de notre foi doit demeurer Notre-Seigneur Jésus-Christ Lui-même.

À l’image des saints, on ne peut donc que souffrir des distorsions, des ruptures, des querelles, des contradictions qui traversent l’Église ; car elles ne proviennent jamais que des hommes ayant oublié que l’Église n’est pas membre de l’humanité, mais l’humanité membre de l’Église, par la volonté même de sa divine et souffrante Tête : « Afin que nous ne soyons plus comme de petits enfants ballotés par les flots et emportés çà et là à tout vent de la doctrine par la méchanceté des hommes et par l’astuce qui circonvient en vue de l’erreur ; mais que, pratiquant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses en celui qui en est la tête, c’est-à-dire le Christ. C’est de lui que tout le corps tient son union et ses jointures subordonnées entre elles selon les fonctions de chaque membre, et c’est lui qui produit l’accroissement du corps pour son édification dans la charité. (Saint Paul, Éphésiens 4, 14-16).

Hier comme aujourd’hui, ce n’est donc qu’en servant l’Église qu’un chrétien peut surmonter l’épreuve et accomplir pleinement le dessein que le Dieu Trinitaire a posé sur lui : n’est-ce >>> >>>  point le sens le plus secret du terrible et merveilleux : « hors de l’Église, point de salut » ?

 

Une mère universelle

J’aime souvent me rappeler ce que Jack Kerouac, auteur de Sur la Route, chef de file des beatniks, plus connu pour sa vie dissolue que pour sa fidélité à son baptême, écrivit cependant à propos de la mort de son petit frère Gérard : « Jamais je ne dirai du mal de l’Église qui a donné à Gérard un baptême bienfaisant, ni de la main qui a béni sa tombe et qui l’a officiellement consacrée1 ». De l’Église, il ne retient au fond que l’essentiel, les sacrements qui encadrent la pauvre existence de tout chrétien. De là découle le sentiment de sa dette, et le fait que toute médisance serait indigne de sa part. On ressent là l’écho universel d’une sincérité magnanime, d’une reconnaissance et d’un attachement puissants qui sont bien ceux d’un fils à l’égard de sa mère, malgré l’éloignement dont témoigne et son œuvre, et le reste de sa vie.

Tous, ainsi, nous n’avons qu’une mère : l’Église, qui ne peut être qu’une, malgré tout ce qui voile cette unité : « L’hérésie s’oppose essentiellement à la foi, professe saint Thomas. Et le schisme s’oppose essentiellement à l’unité qui fait l’Église » (Somme III, question 39). En cet étonnant siècle d’éclipse que maintes prophéties ont plus ou moins explicitement annoncé, et malgré tous les schismes et toutes les hérésies, l’Église demeure donc l’Église comme le soleil demeure le soleil malgré la surface de la lune qui le couvre. C’est par son unité qu’elle demeure ainsi mère, celle de tous les hommes, de tous les temps, de toutes les nations, par son unité avant toute autre chose.

Par elle, nous avons reçu la foi. Souvenons-nous que tous les hommes, tous les temps, toutes les nations seront, par sa Tête, jugés. Et dans ce souvenir, puisons l’inspiration « pour que la Croix du Christ ne soit pas vidée de son contenu » (Cor. I, 17) » et « que Dieu Notre-Seigneur arrache à leurs erreurs les hérétiques et les schismatiques trompés par la ruse du démon, et daigne leur faire rejoindre notre sainte Mère l’Église catholique et apostolique » (grande oraison pour l’unité de l’Église de la messe du Vendredi saint).

G. Guindon

1 Jack Kerouac, Visions de Gérard, 1956

Ma bibliothèque

 

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve (avec les remarques nécessaires si besoin) pour chaque âge de la famille.

En effet, ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Dès l’enfance, habituons nos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oublions jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

ATTENTION : Quand nous conseillons un titre, cela ne signifie pas que tous les ouvrages du même auteur sont recommandables.

MAMAN VERS LE CIEL – Edition du Sel – réimp. 2021

Faisant suite à la collection des « Mamans » de Marie-France que nous vous recommandons chaudement (Mamans avec le sourire, avec énergie, avec tendresse, avec loyauté, avec moins de fatigue), ce petit livre aborde, grâce à la même pédagogie, les questions essentielles que toute Maman veut approfondir pour donner le meilleur à ses enfants et les mener vers le ciel. Un livre à offrir à toutes les jeunes mamans !

 

HISTOIRE DE SAINTE MONIQUE – Mgr E. Bougaud – Ed. Sainte Jeanne d’Arc – 2023

A notre connaissance, voici le livre le plus complet sur sainte Monique. Après une préface fort documentée, Monseigneur Bougaud présente la vie de la patronne des mères chrétiennes. Elle leur apprend comment ne jamais désespérer, comment prier sans se lasser en gardant toujours une confiance inébranlable en Celui qui peut tout !

 

LE GENERAL DE CHARETTE – J. de La Faye – Ed. Le Lys et le Lin – 2023

L’heureuse réédition de ce livre devenu introuvable nous fait revivre une grande page de notre histoire. Athanase de Charette, petit-neveu du « roi de la Vendée », est, avec Sonis et Lamoricière, un soldat de légende, un chef au charisme incontesté, un mystique à la foi chevillée au corps ; voilà un héros que nos fils peuvent prendre comme modèle !

 

L’HISTOIRE DES GRANDS COMPOSITEURS – Cl. Laurens – Librairie des écoles – 2023

Ce très joli livre permet de découvrir rapidement les principaux compositeurs, de Clément Janequin (1485) à Benjamin Britten (1913). Il est accompagné de son CD proposant d’écouter l’une des œuvres de chacun des 41 compositeurs présentés. Une petite anecdote et une jolie illustration nous les font connaître davantage. Un très beau cadeau qui augmentera la culture générale et donnera envie à tous d’approfondir leurs connaissances.

 

 

Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les cercles de lecture René Bazin :

cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans – Culture, Formation).

 

La Revue « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles). Envoi d’un numéro gratuit à feuilleter sur écran, à demander à :

PlaisirdeLire75@gmail.com 

 

Alma Redemptoris Mater 

 

 

Notre citation pour juillet et août :  

« Chantez, chantez, magnarelles

Car la cueillette aime le chant. »

« Mireille », Charles Gounod

Le chœur des magnarelles

 

« Alma Redemptoris Mater »

Douce et sainte Mère du Rédempteur

 Francesco Cavalli, né le 14 février 1602, à Crema (Lombardie), est mort le 14 janvier 1676 à Venise.

Cavalli est surtout connu pour ses opéras publics, genre alors nouveau et en plein développement.

Mais il nous a aussi laissé des œuvres sacrées, dont des antiennes mariales, Ave Regina Caelorum ainsi que cet Alma Redemptoris Mater. Il vous est proposé ici afin d’honorer notre Mère du Ciel, celle qui est la Reine de toutes les mères et le plus parfait exemple de la maternité.

Alma Redemptoris Mater,

Sainte Mère du Rédempteur,

quae pervia caeli porta manes,

Porte du ciel toujours ouverte,
et stella maris,

Etoile de la mer

succurre cadenti,

Venez au secours de ceux qui sont tombés
Surgere qui curat, populo

et du peuple qui cherche à se relever

tu quae genuisti,

Vous qui avez  enfanté,
Natura mirante,

ô merveille de la nature

tuum sanctum Genitorem

 Celui qui vous a créée
Vierge prius ac posterius,

Vierge toujours vierge

Gabrielis ab ore sumens illud Ave,

Accueillant le salut de l’ange Gabriel

peccatorum miserere.

Prenez pitié de nous, pauvres pécheurs.