La Croisade du Rosaire

L’activité de l’association de la Croisade du Rosaire est intimement liée aux apparitions de Fatima, au cours desquelles la Très Sainte Vierge Marie rappela avec insistance qu’il fallait réciter le Rosaire : « Afin de sauver les âmes, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé1.»

Son principe s’inspire des œuvres fondées par Pauline Jaricot, femme à l’âme d’apôtre, née le 22 juillet 1799 à Lyon. À la fois contemplative et active, ayant un sens pratique développé, elle fonda plusieurs œuvres de charité :

– La « Propagation de la foi » en 1817, destinée à soutenir les missions de Chine dans une situation critique (l’Eglise reprendra en 1822 sous ce vocable l’œuvre pontificale du même nom). Des groupes de dix personnes, dont chacune devant former un nouveau groupe de dix et ainsi de suite, s’engageaient à réciter une prière quotidienne pour les missions, accompagnée d’une offrande à leur intention. Très vite, cette œuvre prit des proportions importantes.

– Le « Rosaire vivant » fondé en 1826, était basé sur le même principe. Il s’agissait de constituer des groupes de prières avec quinze « Rosaristes » qui méditaient chacun un mystère différent, de sorte que chaque jour ils soient unis dans la récitation d’un Rosaire entier avec toutes les grâces que cela comporte pour les intéressés.  A une période où cette dévotion avait besoin d’être ranimée, elle répandait ainsi un moyen d’apostolat. La fin essentielle de l’association était de fléchir la colère de Dieu par l’entremise de Notre-Dame du Rosaire, de vivifier de plus en plus la foi dans les âmes des fidèles, d’obtenir la conversion des pécheurs, de conserver la foi en France, et également d’établir une union entre les associés. Le Rosaire était appelé « vivant » car il s’agissait de faire revivre, par la méditation et la contemplation les mystères de la vie de Jésus et de Marie, et de les mettre en œuvre dans la vie quotidienne. Il formait alors une couronne vivante de roses offerte au Seigneur ; les roses étant les différents mystères.

Le Rosaire vivant eut un succès considérable et ranima la foi dans les cœurs engourdis. Pauline Marie Jaricot avait placé son œuvre sous la protection de sainte Philomène – la petite Sainte du Curé d’Ars -, martyre, par qui elle fut guérie miraculeusement en 1830.

A sa mort en 1862, l’association comptait deux millions et demi d’associés dans le monde entier.

Si à l’époque de Pauline Jaricot, où l’Église était encore très présente dans tous les villages de France, le besoin se faisait sentir de « ranimer la foi », que ne dirait-elle pas à notre époque ?

La Croisade du Rosaire approuvée et encouragée par saint Pie X

Inspirées par cette œuvre, un certain nombre d’associations se sont constituées sur cette base. Aujourd’hui, la « Croisade du Rosaire », fondée par le Révérend Père Jean Reynaud, dans les années 1970, dans le cadre du M.J.C.F2, est très active. Cette association se propose d’organiser des groupes de prières et plus généralement de  faire connaître, d’encourager, de propager, d’utiliser tous les moyens propres à développer, en France et dans le Monde, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle qu’elle est reconnue et approuvée par l’Eglise catholique romaine. Le développement de la dévotion au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie s’opérera spécialement par la récitation du chapelet, – comme Notre-Dame l’a demandé avec insistance au cours de chacune de ses six apparitions à Fatima en 1917 – et par la Consécration de ses enfants à son Cœur Douloureux et Immaculé. Cette consécration à la Très Sainte Vierge devant tout naturellement conduire à la Consécration au Sacré-Cœur et à l’intronisation du Sacré-Cœur dans les foyers.

Plusieurs actions sont organisées par cette association :

– Le rosaire vivant organisé par « un zélateur3 »

Les personnes qui s’inscrivent à la Croisade du Rosaire s’engagent à réciter au moins une dizaine de chapelet chaque jour. Ces personnes sont désignées par le terme de « Croisé ». De la sorte, tous les jours, les quinze dizaines correspondant aux quinze mystères du Rosaire sont récitées, et chacun, en communion de prière avec les autres, bénéficie des grâces attachées à la récitation du Rosaire dans son entier, car Notre-Seigneur Jésus-Christ a dit : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux4. » On peut se procurer auprès du secrétariat de la Croisade du Rosaire, des livrets illustrés avec méditation sur chaque mystère5.

Chaque personne, dévouée envers la Très Sainte Vierge, peut rechercher quatorze personnes dans son entourage pour former avec elle un Rosaire Vivant. Elle devient ainsi « zélateur ». Bien sûr, de prime abord, il peut paraître difficile de trouver autour de soi quatorze personnes qui consentent à s’associer dans un Rosaire Vivant, mais dès que deux ou trois personnes sont réunies, il est possible de lancer Le Rosaire Vivant sans attendre qu’il soit complet. Ces deux ou trois personnes aideront à compléter ce Rosaire Vivant grâce à leurs parents et à leurs amis. Il suffit de commencer et la Très Sainte Vierge nous aide à faire le reste : elle répand ses grâces sur nous et sur nos familles dès que nous commençons à nous mobiliser à son service. Chaque trimestre, des intentions de prières sont données par notre Aumônier. Les zélateurs qui s’inscrivent auprès du secrétariat recevront les instructions nécessaires.

Pour démultiplier localement son action, la Croisade du Rosaire s’efforce de mettre en place dans chaque lieu de messe où elle le peut, en accord avec le prêtre responsable, un correspondant de bonne volonté et dévoué à la Sainte Vierge.                           

– Le chapelet continu pour les mois consacrés à Notre-Dame

La Croisade du Rosaire organise un chapelet continu, nuit et jour, pendant le mois de mai (mois de Marie) et le mois d’octobre (mois du Rosaire). Les Croisés et personnes volontaires s’inscrivent pour réciter le chapelet, chez eux ou dans une église, pendant une demi-heure ou plus, un jour de ce mois, à l’heure de leur choix. Cette inscription peut se faire soit directement6 et individuellement auprès de la Croisade du Rosaire, soit auprès du correspondant local dans le cadre d’une journée attribuée au prieuré ou à la chapelle de leur domicile, et en union aux intentions de la Croisade. 

– « Le Lien »

L’association édite un bulletin trimestriel expédié à chaque Croisé adhérent qui le demande ; il est destiné à maintenir et renforcer la dévotion mariale. Outre l’éditorial et un article de fond de l’aumônier et éventuellement d’autres articles, « Le Lien » publie une méditation sur un mystère du Rosaire, les intentions communes et des intentions de prières particulières demandées par les Croisés. Son financement est assuré par la générosité de ses membres. Il n’y a ni cotisation, ni abonnement. Nous ne voulons pas en effet que certains, faute de moyens, soient privés de le recevoir. Il faut reconnaître que c’est là peut-être, aux yeux du monde, le point faible de l’organisation, car de ce fait, la marge de manœuvre financière est extrêmement faible. Nous n’avons pratiquement aucune trésorerie et l’édition ou l’expédition de nouveaux documents est parfois acrobatique. Néanmoins, jamais la Très Sainte Vierge ne nous a laissés manquer du nécessaire. Elle a toujours su mobiliser la générosité des Croisés et a  permis, grâce à eux, de faire face aux dépenses.

Nombreuses sont les personnes qui s’inquiètent de l’état de l’Eglise, de la France ou du monde : les intentions de prières ne manquent pas ; mais au lieu de se lamenter, n’est-il pas temps de s’unir pour implorer notre bonne Mère du ciel qui ne nous abandonnera jamais, elle nous l’a assuré ! Unissons-nous alors par ce moyen si simple qu’offre la Croisade du Rosaire ! C’est le premier pas qui coûte car une fois que nous y adhérons, quand le groupe est lancé, tout se fait facilement ! Soyons certains que Notre-Dame verra notre effort et ne manquera pas de répandre ses grâces sur chacun d’entre nous et sur les nôtres, « maintenant et à l’heure de notre mort ».

Emmanuel du Tertre

 

Croisade du Rosaire – 22 chemin des Baratteries 37360 Saint Antoine -du-Rocher – 06.47.50.13.94

croisadedurosaire@outlook.fr

 

 

Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois

« Bien vivre n’est rien d’autre qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, » et comment aimer Dieu si nous ne le connaissons pas ? Aimer Dieu ! Vaste programme ! Et l’aimerons-nous jamais assez ?

La maman pourra lire ou simplement s’inspirer de ces pensées pour entretenir un dialogue avec ses enfants ; elle l’adaptera à l’âge de chacun mais y trouvera l’inspiration nécessaire pour rendre la présence de Dieu réelle dans le quotidien matériel et froid qui nous entoure. Elle apprendra ainsi à ses enfants, petit à petit, à méditer ; point n’est besoin pour cela de développer tous les points de ce texte si un seul nourrit l’âme de l’enfant lors de ce moment privilégié.

Ainsi, quand les difficultés surgiront, que les épreuves inévitables surviendront, chacun aura acquis l’habitude de retrouver au fond de son cœur Celui qui ne déçoit jamais !

Après la contemplation du Notre Père et de la Salutation angélique, nous vous proposons celle du Chemin de Croix. En effet, sa méditation, source de nombreuses grâces, est un exercice souvent négligé hors du temps du Carême, elle est pourtant source de nombreuses grâces. Une illustration facilitera le recueillement des plus jeunes.

Mon Dieu je crois, j’adore, j’espère, et je vous aime. Et c’est pour mieux vous adorer, mieux vous aimer, pour approfondir ma foi et ma charité que je veux passer ce moment auprès de vous. Et quel meilleur enseignement que la Sainte Passion de mon Sauveur pour faire jaillir en moi tout l’élan d’amour qui me mènera vers vous !

Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois

Composition de lieu

La côte du Golgotha est bien rude, mais Notre-Seigneur est presque au bout du chemin qui le mène au calvaire. Hélas ! Une nouvelle chute le terrasse, et le voilà à nouveau gisant sur le sol, à bout de forces. La souffrance physique ajoutée à la douleur qui étreint son cœur paraissent avoir raison de Lui. Il se relève cependant pour achever sa montée au Calvaire.

Corps de la méditation

Quel exemple me donne ici mon doux Sauveur ? Cette troisième chute semble me dire : ne te décourage jamais, persévère dans tes efforts, quoi qu’il en coûte ! Et persévère jusqu’au bout, car c’est par la Croix que la victoire finale arrive, et c’est bien difficile de le comprendre tant qu’on ne l’a pas étreinte. Satan s’acharne sur Jésus, il rugit de plaisir mauvais à chaque coup de fouet, à chaque insulte, à cette dernière chute… Il croit sa victoire proche, et Jésus est si affaibli en sa nature humaine ! Il a tellement eu peur de cet homme différent dont il ne comprend pas la divinité, qu’enfin le voici rassuré de le savoir agonisant ! Plus la chute est rude, plus la grâce est grande et l’issue glorieuse. « C’est pourquoi je me complais dans mes faiblesses, dans les outrages (…) pour le Christ, puisque quand je suis faible, c’est alors que je suis fort », dit saint Paul (Cor, II, 10).         Qu’est-ce que cela veut dire ? N’est-ce pas un encouragement à me laisser aller, puisque finalement Dieu m’envoie une grâce pour me relever ? Non, bien au contraire, c’est une exhortation à persévérer sans cesse, à me relever toujours pour que la grâce du Bon Dieu ne soit pas vaine ! Cette troisième chute n’est pas la dernière tribulation ; elle demande de se relever encore, pour aller à l’épreuve ultime, celle de la Crucifixion. Et si j’ai rejeté les nombreuses grâces (actuelles) de relèvement au cours de ma vie, serai-je assuré de recevoir celle de la persévérance finale, la grâce de la bonne mort ? La grâce est un don gratuit du Bon Dieu, un cadeau de mon père du Ciel, cela veut dire qu’il n’est pas obligé de la donner, mais il la donne avec largesse à qui veut se relever courageusement.

Je me rappelle ce criminel condamné à mort, celui pour lequel la petite Thérèse de Lisieux a prié si fort : avant de mourir, il a embrassé la Croix. Voilà ce qu’est la grâce d’une bonne mort, méritée par les prières d’une enfant, unies à la Passion de Notre-Seigneur. Qu’avait-il fait dans sa vie, ce malheureux ? Bien des misères, et pourtant il est mort réconcilié avec son Père.

 

Colloque

O mon Jésus, par les mérites de cette dernière chute sur la voie douloureuse du Calvaire, et par l’intercession de votre Mère bien-aimée, je vous demande la grâce de la persévérance, et tout particulièrement celle de la persévérance finale. Mon saint Ange, soutenez mes efforts et relevez-moi de mes faiblesses. Que jamais je ne me décourage dans mes efforts, et surtout après mes fautes. Tout pour la plus grande gloire de Dieu, et non la mienne !

 

Germaine Thionville

 

Mon Cœur Immaculé triomphera

« Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le Rosaire est la plus belle et la plus riche en grâces, celle qui plait le plus à la très Sainte Vierge Marie. » Saint Pie X

 

Chers grands-parents,

Le catéchisme nous enseigne que nous sommes sur terre pour « aimer et servir Dieu et obtenir ainsi le bonheur du ciel » ! C’est donc bien notre objectif pour nous, pour nos familles, pour notre société et pour le monde. Alors, comment faire ?

A Fatima, la Sainte Vierge a eu la bonté de nous donner pour cela une solution simple : la dévotion à son Cœur Immaculé… Et comment ? La réponse est clairement énoncée :

– 13 mai 1917 : je veux que vous récitiez le chapelet pour la paix dans le monde.

– 13 juin : je veux que vous disiez le chapelet tous les jours… Dieu veut établir dans le monde une dévotion à mon Cœur Immaculé.

– 13 juillet : je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l’honneur de ND du Rosaire pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre. Elle ajoute, après avoir montré l’enfer à ces trois enfants de 7 à 10 ans, qu’il faut qu’ils se « sacrifient pour les pécheurs ».

– 19 août : je veux que vous continuiez à dire le chapelet.

– 13 septembre : continuez à dire le chapelet.

– 13 octobre : que l’on continue toujours à dire le chapelet tous les jours.

Quand les voyants s’inquiètent pour leur salut, notre Mère répond, pour François, qu’il faudra qu’il dise beaucoup de chapelets !

Dans ses six apparitions, Notre-Dame insiste six fois sur sa volonté de nous voir dire le chapelet quotidiennement et, si possible, en famille.

Le 10 décembre 1925, la Vierge ajoute la promesse suivante à sœur Lucie : « Je promets d’assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le Premier Samedi cinq mois de suite, se confesseront, recevront la Sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant les 15 mystères du Rosaire avec l’intention de me faire réparation.»

Le remède à nos maux et aux maux de notre société est donc simple. Certes, nous devons agir pour le bien commun, certes nous devons piloter notre barque mais, si nous voulons sauver certainement notre petit troupeau, et plus largement, notre monde, nous devons être >>> >>> dévoués au Cœur Immaculé de Marie ! Et c’est par le chapelet que nous y arriverons !

C’est facile à dire, me direz-vous, mais nous, grands-parents, que devons-nous faire ?

« Nos familles sont parfois compliquées, tout le monde n’adhère pas à la foi de la même manière… Ne risque-t-on pas d’exaspérer certains ? Et en plus, cela n’est pas simple de réunir tout le monde pour dire le chapelet pendant les vacances ! »

Certes ! Cela n’est pas forcément simple ! Mais il faut tenter d’y arriver, avec délicatesse et intelligence.

D’abord, en disant soi-même le chapelet   chaque jour, c’est certain !                                

Ensuite, le cas est différent selon les familles… Certains ménages peuvent préférer le dire « entre eux » avec leurs enfants, d’autre peuvent ne pas le dire… Bien que notre Maman du ciel ait clairement exprimé sa volonté, cela n’est pas un péché de ne pas le dire !

Nous proposons aux grands-parents, surtout s’ils ont une grande maisonnée, d’inviter leurs enfants à dire chaque jour, à une heure commode, en un endroit fixé à l’avance, le chapelet en famille. Si l’un ne vient pas, tant pis, il a probablement ses raisons ou alors, prions pour lui ! Si l’autre préfère le dire avec sa propre famille, c’est très bien ! Pour nous, disons-le, devant un Crucifix, une statue, une bougie, pieusement, sans nous retourner et alors nous serons certains d’avoir pris le bon moyen pour sauver nos âmes, celles des nôtres, et celles de tous les hommes !                                

« Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira à Dieu », nous a dit la Vierge dans sa deuxième apparition.

Que sainte Anne fasse de nous des propagateurs de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie ! 

 

  Des grands-parents

 

« Mode silencieux »

Comment font-ils, nos contemporains, pour vivre dans ce monde qui a perdu la tête ? Comment font-ils, ces gens qui tous les matins, lisent les nouvelles où s’enchaînent les désastres et les tragédies, pour continuer à se lever et à ne pas désespérer ? A l’ouverture du journal, nous sommes submergés par les viols, meurtres, bombardements, tragédies qui ensanglantent notre pays et le monde entier.  

Les peuples se déchirent à l’Est et au Proche Orient, les bombes détruisent des villes en ruine, des peuples entiers se vouent une haine totale prête à tuer femmes et enfants. La Terre Sainte est devenue la terre de la guerre perpétuelle. Les villes des antiques églises des temps apostoliques comptent leurs derniers chrétiens au milieu des fanatiques et des peuples hébétés. Des filles de France sont massacrées par des assassins, souvent étrangers, lâchés dans nos rues par un Etat coupable. Des incendiaires brûlent nos églises en France et jettent à terre les croix de nos chemins. On organise des « cérémonies » blasphématoires et licencieuses avec toujours plus de pompe et de fierté. On se moque de Dieu de manière toujours plus outrancière. On érige le péché en vertu enseignée dans nos écoles et nos universités.

Que faire ? Comment traverser ce torrent de boue qu’est devenu notre siècle ?

Voici deux conseils qui peuvent alimenter notre méditation.

Tout d’abord, un conseil spirituel. Car finalement, que nous dit ce monde ? Ce flot de nouvelles révoltantes porte un enseignement : le péché tue. Le péché tue d’abord la vie de l’âme, parfois celle du corps. Le péché détruit la société car il détruit l’ordre naturel. Sans Dieu, la civilisation meurt et se trouve remplacée par la barbarie. Et pourtant, le péché a été vaincu. Si nous éteignons le bruit que fait le mal dans notre esprit, si nous ouvrons nos yeux pour voir un peu à la manière dont Dieu regarde le monde, alors nous verrons le bien. Les fruits immenses de la Grâce dans les cœurs et dans le monde : le renouvellement des vœux des frères qui se consacrent à Dieu à la Saint Michel ; la vie de prière qui progresse dans le cœur d’un enfant ; les sacrements innombrables distribués chaque jour par nos prêtres ; les nouveaux convertis qui pénètrent dans nos églises ; les enfants, toujours plus nombreux, qui s’alignent sur les bancs du catéchisme ; les écoles chrétiennes, les anciennes qui poussent les murs et les nouvelles qui ouvrent leurs portes. Il y a tant de motifs de se réjouir. Dieu vit parmi nous, d’une manière beaucoup plus présente que toutes ces nouvelles qui nous révoltent.

 

Enfin, un conseil plus pratique. Posons-nous la question suivante : avons-nous réellement besoin de lire tous les jours les nouvelles ? Ce flot continu d’immondices ne nous laisse pas totalement indemne. Oui, pour exercer la vertu de prudence, particulièrement pour les pères de famille, il nous faut nous informer un minimum. Connaître les enjeux nationaux, locaux, y apporter notre pierre pour l’édification d’une cité catholique avec l’aide de Dieu. Nous devons aussi nous informer de la vie de l’Eglise et de ses membres, comme des fils attentionnés. Nous avons besoin de connaître les usages, les tendances de marché, les nouveautés, pour nos métiers ou nos entreprises, pour ne pas nous déconnecter du monde qui reste le monde que Dieu a choisi pour notre sanctification. Internet nous permet d’accéder à des quantités astronomiques d’informations en un coup de main. Mais avons-nous besoin pour autant de regarder les nouvelles tous les jours ? Parfois plusieurs fois par jour ?                        Faisons le test suivant : prenons la résolution de ne regarder les nouvelles qu’une ou deux fois par semaine, par exemple le lundi et le jeudi. Ensuite, remplaçons peut-être les journaux quotidiens par des hebdomadaires ou des journaux qui traitent plus le fond que l’instantané. Les premiers recherchent la réflexion, les seconds ne sont que des marchands d’émotions trafiquées. Enfin, excluons autant que possible les formats vidéo, sauf reportages ou entretiens de qualité. Faisons ce test, et nous verrons des fruits immédiats : nous retrouverons du temps dans nos journées pour lire ou nous occuper des devoirs des enfants. Nous serons moins tristes et affligés. Cela est une évidence ! Mais surtout, nous retrouverons un peu de silence intérieur, propice à la méditation. Soyons honnêtes : ne vaut-il pas mieux approfondir notre connaissance des grandeurs de Marie que de savoir dans l’heure que le chef du Hezbollah a été tué ? Il est évident que la richesse, la durée et la fréquence (voire l’existence même) de nos méditations sont inversement proportionnelles à la quantité des « informations » que nous digérons chaque jour.

Comment le Cœur Immaculé de Marie pourra-t-il triompher à la fin si les bons chrétiens s’intéressent plus aux invectives et petites phrases que nos médiocres politiciens se jettent à la figure qu’à soulever le coin du voile de la Sagesse et découvrir la Largeur, la Hauteur et la Profondeur de la Charité ?

Alors, Hauts les Cœurs !

 Louis d’Henriques

 

Les oligo-éléments (suite) Les états anxio-dépressifs

Sous ce terme d’états anxio-dépressifs sont regroupés les états d’anxiété, liés à la survenue d’évènements imprévus, et toutes sortes d’états dépressifs allant jusqu’à la dépression sévère mélancolique.

L’anxiété :

C’est un état de malaise ou d’agitation intérieure, qui survient souvent lors d’évènements imprévus de l’existence ; elle peut être considérée comme physiologique, dans un contexte particulier tel qu’un examen, un accident ou autre, mais si elle se prolonge et prend l’aspect d’une peur apparemment sans objet, elle devient alors pathologique.

 

Les symptômes :

Survenue le soir, à la tombée de la nuit ;

Pas de retentissement sur la mobilité de la personne ;

L’estime de soi est diminuée ;

Il existe souvent des éléments extérieurs à la survenue de l’anxiété.

 

Traitement de l’anxiété sans dépression :

MANGANESE COBALT :  une prise par jour pendant 3 mois

LITHIUM : une à deux prises par jour pendant 3 mois.

 

La dépression :

C’est un état de mal-être intérieur, considéré comme primaire s’il n’y a aucun trouble psychiatrique dans les antécédents, ou secondaire au cours d’une maladie grave ou d’un état psychique préexistant.

La dépression est endogène, s’il existe des antécédents familiaux de dépression, avec survenue des troubles dès le matin, des difficultés à se mobiliser, à accomplir les activités quotidiennes de la vie, avec ou sans état de tristesse associée.

Elle est dite psychogène ou réactionnelle, s’il y a des facteurs déclenchants extérieurs et si les facteurs héréditaires sont plus rares.

Les symptômes :

Fatigue intense, traînante ;

Des maux de tête persistants ;

Des troubles digestifs : anorexie, amaigrissement ou au contraire boulimie ;

Des troubles du sommeil : difficultés d’endormissement, réveils nocturnes fréquents ;

Chez le vieillard, détérioration mentale ;

Des idées de tristesse, de mélancolie, perte de motivation pour entreprendre quelque activité que ce soit, impression de poids sur les épaules, etc…

Traitement de la dépression :

CUIVRE OR ARGENT : c’est un complexe de base avec une action souvent favorable ; il agit sur la fatigue, sur la perte de vitalité. Une prise par jour pendant 1 à 3 mois.

MANGANESE COBALT : une prise par jour pendant 3 mois.

LITHIUM : 1 à 3 prises par jour pendant 3 mois.

On y ajoute : ZINC CUIVRE ou ZINC NICKEL COBALT pour les dépressions réactionnelles liées au stress.

En conclusion, la présentation des états dépressifs est souvent multiforme et va de l’anxiété simple à la dépression mélancolique profonde.

L’utilisation des oligo-éléments permet d’obtenir des résultats souvent favorables, cependant il ne faut pas hésiter à consulter un psychiatre en cas de persistance des symptômes ou d’éléments évoquant des tendances suicidaires, auxquels cas la prise en charge serait tout à fait différente.

Dr Rémy

 

« La chanson est une flamme ! Chante et te voilà content1. »

Qui n’a pas encore en tête les chansons ou comptines apprises par une grand-mère attentionnée, une maman joyeuse ou une maîtresse de jardin d’enfants ? Apprendre à chanter à ses enfants, à ses élèves, cela se faisait tout naturellement dans les familles ou les écoles ; dans les paroisses, l’un tenait l’harmonium – sans parfois même connaître ses notes – tandis que d’autres – et parfois la foule entière – connaissaient les grandes pièces de grégorien par cœur. Tout cela est beaucoup moins évident aujourd’hui.

Comment remettre à l’honneur cette habitude de chanter car « le plus bel instrument, le plus vieux, le plus vrai, la seule origine à laquelle notre musique doit son existence, c’est la voix humaine2 » ?

La « Méthode Ward » s’adresse spécialement aux tout-petits enfants, pour qui elle est conçue. Elle est un chef d’œuvre de pédagogie et de sens psychologique. Elle met tour à tour à contribution chez l’enfant toutes ses facultés, son intelligence, son imagination, sa voix, ses yeux autant que ses oreilles, ses mains, ses pieds, tout son corps, pour l’élever progressivement et comme en jouant, du B. A. BA à la connaissance parfaite de la langue musicale. Le geste détend l’enfant, le rythme le discipline et l’organise, le chant l’épanouit.

Elle est essentiellement une « méthode », en ce sens qu’elle prend l’enfant comme par la main pour le conduire à travers les sentiers de la science musicale. Rien de moins théorique, rien que du pratique, de l’expérimenté, du vécu et du vivant.

Les leçons sont variées, aimables, souples, passant sans cesse d’un sujet à un autre, de façon à tenir perpétuellement en éveil l’attention de ce petit monde sans jamais la fatiguer, et dans ce souci de ne jamais trop prolonger (deux minutes au maximum) les exercices qui demandent de la concentration et de les faire toujours suivre d’exercices de détente relative.

Du point de vue purement technique, la « Méthode Ward » mène de front tous les éléments de la musique ; formation de la voix, formation de l’oreille ou science du solfège, sentiment du rythme. Notons encore l’importance donnée à la formation vocale, qui est la base, malheureusement souvent négligée, de l’art du chant. Il semble impossible qu’avec les exercices prescrits l’on n’arrive pas rapidement à obtenir des voix placées, claires, sonores, et d’une sonorité très pure et très douce. L’enseignement est progressif et complet : formation de la voix, étude rationnelle des intervalles, de la mélodie, de la modalité, même de la polyphonie, et surtout du rythme. La leçon journalière n’excède pas en principe vingt minutes. Elle comporte une succession d’exercices très variés dont aucun ne dépasse deux minutes. La multiplication des exercices suit une progression étudiée.

La méthode est conçue en vue des écoles primaires, où l’on enseignera la musique et le chant par des exercices quotidiens, au même titre que la grammaire, l’arithmétique ou la géographie ; c’est le seul moyen infaillible d’arriver un jour à ce que le chant redevienne naturel et facile à pratiquer à la maison mais aussi dans les paroisses où les chorales seront ainsi renforcées pour la plus grande gloire de Dieu.

 

 

Music for a while – « Oedipus » 1692

Notre citation pour novembre et décembre :  

« Toute la nature me semble si pleine de Dieu :

le vent qui souffle dans les grands arbres,

les petits oiseaux qui chantent,

 le beau ciel bleu, tout cela me parle de Lui. »

Sœur Elisabeth de la Trinité

 

En ce mois de novembre, nous commémorons nos chers défunts avec l’Espérance du repos éternel pour eux, par la grâce de la miséricorde divine.

L’extrait choisi ici vient illustrer, a contrario, toute la violence des croyances antiques. Cette composition musicale de 1692, destinée à accompagner la pièce de Dryden et Lee, « Oedipus », nous évoque la figure d’Alecton, une des trois Erinyes ou « Furies » de la mythologie, chargées d’exécuter la sentence des juges. Alecton, la troisième des furies, ne laisse aucun repos aux criminels, elle ne respire que la vengeance. Elle est représentée armée de vipères, de torches et de fouets, avec la chevelure entortillée de serpents.

Ces déesses « Furies » de l’Antiquité étaient très respectées et même redoutées.  C’est à peine si l’on osait lever les yeux sur leurs statues…

Écrit initialement pour voix et continuo, le morceau existe avec de nombreux arrangements différents, notamment pour clavier seul, et pour violon et clavier.

Music for a while
Shall all your cares beguile.
Wond’ring how your pains were eas’d
And disdaining to be pleas’d
Till 
Alecto free the dead
From their eternal bands,
Till the snakes drop from her head,
And the whip from out her hands.

 

La musique un moment,
Trompera tous vos tourments.
Vous vous étonnerez de voir vos douleurs soulagées,
Et ne daignerez être satisfaits,
Jusqu’à ce qu’Alecto libère les morts
De leurs liens éternels ;
Jusqu’à ce que les serpents tombent de sa tête,
Et le fouet de ses mains.

https://open.spotify.com/search/Purcell%3A%20Music%20for%20a%20While%20%E2%80%A2%20Henry%20Purcell%2C%20Dawn%20Upshaw

« Un glaive de douleur te percera le cœur »

Depuis le péché de notre premier père, la souffrance est la loi des hommes. Elle atteint les pécheurs et elle atteint les justes. Mais ceux-ci, s’ils ont assez de foi, trouvent une consolation au milieu de leurs souffrances. Quel catholique ignore que celle que le Bon Dieu a chargé tout spécialement de porter soulagement à ceux qui souffrent, est Marie, celle que l’on invoque sous le vocable de « Consolatrice des affligés » ? Marie que Dieu s’était réservée pour devenir la mère de son propre Fils, et qu’Il n’a pourtant pas préservée de dures souffrances.  « Un glaive de douleur te percera le cœur » lui avait prédit le vieillard Siméon

 Les douleurs de Notre-Dame

Si Dieu préserva cependant la Vierge Marie des douleurs de l’enfantement de son Fils, Il n’épargna pas ses souffrances lors de la fuite en Égypte pour sauver la vie de son petit enfant-Dieu qu’Hérode voulait massacrer ; puis lors de la recherche éperdue de son Jésus égaré, et enfin retrouvé au temple au bout de trois longs jours d’inquiétude. Et encore, durant les trois années de sa vie publique, quand il savait combien, dans sa solitude, elle pensait sans cesse à lui, se réjouissait de ses succès, s’affligeait de ses douleurs ; il savait aussi comment les supplications et les immolations que sa mère offrait sans cesse au Père fécondaient mystérieusement son œuvre : les pécheurs se convertissaient plus facilement, les âmes généreuses se donnaient plus entièrement parce que là-bas, dans son étroite chambre de Nazareth, Marie priait Dieu pour le succès de son grand fils Jésus.

Vint le moment du sacrifice suprême. Jésus voulut que sa Mère fût près de lui. Le Christ expirant et la Mère des Douleurs au pied de sa croix… Union visible entre le Crucifié et sa Mère, qui n’était que l’image d’une autre union bien plus intime, d’une union qui associait Marie non seulement aux souffrances mais à la mission même de son Fils. Ce fils, Dieu l’avait envoyé dans le monde pour racheter l’humanité, et il devait la racheter de concert avec sa Mère : il serait Rédempteur, elle serait Corédemptrice.

Pourquoi cette union dans la douleur et le sacrifice ? Car Jésus voulut que sa Passion, infiniment efficace en elle-même, le fût davantage grâce au concours de sa Mère. Il avait décidé qu’elle serait aussi notre Mère. Pour cela, il fallait qu’elle nous enfantât à la vie surnaturelle.

Le salut gagné dans la douleur

Toute autre mère donne le jour à son enfant dans la douleur. Toute vie commence ainsi sous le sceau de la souffrance qui devient aussi promesse d’enfantement faite à nos douleurs.

« Étonnante décision de la Miséricorde, car enfin la mort eut pu n’être que mort, et la douleur que destruction de la vie au profit de la mort dont elle est l’avant-garde. Il fallait un Créateur  >>>  >>> passionné de création, un Père passionné de miséricorde pour que, de la douleur et de la mort, nées du péché, rejaillisse la vie1. »

Ainsi avons-nous l’assurance que douleur et vie sont liées l’une à l’autre de telle manière que de l’une jaillira l’autre. Le ton est donné : dans notre vie naturelle, comme dans notre vie spirituelle, nous aurons à souffrir, à lutter contre bien des obstacles, bien des fatigues, des agacements, des épreuves terrestres plus ou moins lourdes, pour finalement « nous enfanter » au bonheur éternel promis par Dieu, s’Il nous en juge dignes.

Ainsi la mère, à l’heure redoutée de l’enfantement, se sent-elle à la fois triste d’avoir à souffrir, mais si heureuse de donner un nouvel enfant au Dieu vivant. Souffrance et joie amplement partagées moralement par son époux tout désemparé.

La première fois que nous arrive ce merveilleux événement, nous croyons naïvement en une chose accomplie : un être neuf est né de nous, c’est fait. Il nous semble maintenant destiné à vivre pour son compte, le plus pénible de notre tâche nous paraît achevé, quoi que nous n’ignorions pas qu’il faudra veiller.

Quelle erreur ! C’est ensemble, maintenant, et pendant de longues années que le père et la mère continueront d’enfanter dans la douleur. La vie de l’enfant exigera miette à miette leur propre vie où l’inquiétude est entrée avec l’amour de cet enfant fragile. À ses parents de le conduire à travers les écueils qui guettent la vie de son corps, et bientôt celle de son âme. Ils ne le feront pas sans risques, sans souffrances, ni sans déchirements. Plus tard pourront venir des heures difficiles où leur enfant sera en peine ou en danger au point de beaucoup les affecter. À eux de consentir un nouvel enfantement spirituel dans la souffrance et la prière.

Ne nous disons jamais « je ne peux rien pour lui » puisque nous pouvons au moins souffrir, et offrir cette souffrance pour sa délivrance. Et si nos douleurs n’écartent pas tel mal de ceux pour qui nous les offrons, n’allons pas les croire stériles ! Il existe d’invisibles libérations qui ne sont pas moins belles, et gardons confiance en notre divin Père de qui nous vient la promesse : « Tu enfanteras dans la douleur. »

Aux heures de doutes, ou de lassitude, tournons-nous vers Marie. Déposons au creux de son Cœur Douloureux non seulement nos maux et nos tourments, mais aussi nos joies et nos espoirs. Livrons à la meilleure des Mères ce qui nous pèse, autant que nos secrets les plus doux. Qu’y a-t-il de meilleur que le cœur aimant et consolant de notre bonne Mère du Ciel ; que craignons-nous, alors qu’elle nous a annoncé « À la fin mon Cœur Immaculé triomphera » ?

Doux cœur de Marie, soyez notre salut !

Sophie de Lédinghen

 

1 Rozenn de Montjamont

 

 

Le Cœur Immaculé de Marie expliqué aux enfants

« Je vous salue, pleine de grâce ! » Voilà comment l’archange Gabriel s’est adressé à la Sainte Vierge, le jour de l’Annonciation, lorsqu’il est venu lui demander si elle voulait devenir la maman de Jésus. On se rappelle que la grâce est cette vie surnaturelle qui fait de nous les enfants de Dieu le jour de notre baptême, et par laquelle notre âme devient le temple de la très Sainte Trinité (Dieu le Père, Dieu le Fils, et Dieu le Saint Esprit). Et bien, la Sainte Vierge est remplie de la grâce, et cela dès le premier instant de son existence. Son âme n’a jamais été souillée par le moindre péché, et le Père, le Fils et le Saint-Esprit habitent en elle plus qu’en aucune autre créature. Il fallait bien une maman sans tache, toute pure, pour enfanter le Fils de Dieu. Un peu comme le tabernacle, tout tapissé d’or et magnifique, reçoit et abrite Jésus-Hostie. C’est pourquoi l’ange adresse à la Vierge Marie ces belles paroles : « Je vous salue pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes ! »

 

Ainsi la Sainte Vierge est la plus merveilleuse des créatures, celle qui est la plus aimée de Dieu. Et nous devons nous réjouir de penser qu’elle est notre Maman du Ciel car c’est par elle que nous recevons la vie de la grâce et que nous devenons enfants de Dieu. Il n’y a pas d’autre moyen : toute grâce nous vient par Marie. Voilà pourquoi nous devons l’aimer de tout notre cœur, et pourquoi elle nous aime comme une maman ! Voyons comment elle nous l’a rappelé à Fatima.

Le Cœur Immaculé de Marie

En 1917, dans un petit village du Portugal, la Sainte Vierge est apparue plusieurs fois à trois jeunes bergers (Lucie, François et Jacinthe) pour leur dire que Jésus veut établir dans le monde la dévotion à son Cœur ImmaculéQu’est-ce que cela veut dire « Immaculé » ? Cela signifie « sans tache ». En effet, dans le cœur de Notre-Dame, il n’y a absolument aucune tache de péché. La Sainte Vierge a toujours aimé le Bon Dieu de tout son cœur et de toutes ses forces jusqu’au dernier soupir de sa vie. Et elle L’aime encore plus aujourd’hui, dans le Ciel. Elle n’a donc jamais offensé le Bon Dieu, et elle ne l’offensera jamais.

Le Cœur Douloureux de Marie

Mais Notre-Dame n’a pas seulement parlé de son Cœur aux trois jeunes bergers, elle le leur a aussi montré, tout entouré d’épines qui semblent s’y enfoncer. Ces épines représentent les péchés des hommes, qui offensent Dieu et causent beaucoup de peine à la Sainte Vierge. Le Cœur de Marie est donc aussi un Cœur Douloureux, un Cœur qui souffre beaucoup.

La dévotion au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie

La Sainte Vierge s’adresse alors à Lucie : « Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. A qui embrassera cette dévotion à mon Cœur Immaculé, je promets le salut, et ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par moi pour orner son trône. »         

    Mais que veut dire avoir la dévotion envers le Cœur Immaculé de Marie ? Cela signifie que nous devons l’aimer de toutes nos forces, comme la petite Jacinthe qui disait : « J’aime tant le Cœur Immaculé de Marie, c’est le Cœur de notre petite Maman du Ciel ! » Nous devons l’aimer au point de lui donner tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes, nous devons nous consacrer totalement, et pour toujours, au Cœur Immaculé de Marie. Plus tard, lorsqu’elle sera devenue religieuse, Lucie expliquera bien cela : « Établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie veut dire amener les gens à une totale consécration… C’est dans cet esprit de consécration que Dieu veut établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. »

 Alors, faisons ou renouvelons notre consécration au Cœur de notre bonne Mère du Ciel, donnons-nous tout entiers à elle pour lui prouver notre amour, et tâchons de lui faire toujours plaisir en évitant tout péché, en offrant des sacrifices pour réparer les offenses, obtenir la conversion des pécheurs et consoler son Cœur Douloureux, et en récitant tous les jours notre chapelet.

En retour, la très Sainte Vierge nous aimera d’un amour tout particulier. « Vous vous êtes consacrés au Cœur Immaculé de Marie, au Cœur de notre bonne Mère du Ciel ! écrivait un jour sœur Lucie. Comptez sur ce Cœur maternel qui, au Ciel, palpite d’amour pour ses enfants qui l’aiment sur la terre ! »

Sophie de Lédinghen

Consécration de la famille au Cœur Immaculé de Marie

Ô Vierge Marie, nous consacrons aujourd’hui notre foyer et tous ceux qui l’habitent à votre Cœur Immaculé. Que notre maison soit comme celle de Nazareth, une demeure de paix et de bonheur simple, par l’accomplissement de la volonté de Dieu, la pratique de la charité et le plein abandon à la divine Providence. Veillez sur tous ceux qui l’habitent : aidez-les à vivre toujours chrétiennement, enveloppez-les de votre maternelle protection et daignez, dans votre bonté, ô Vierge Marie, reformer au Ciel notre foyer d’ici-bas consacré à jamais à votre Cœur Immaculé. Ainsi soit-il.

 

 

 

 

 

Une petite jupe à bretelles pour l’hiver !

Chères couturières,

Ces jolis vêtements en velours milleraies fleurissent dans tous les magasins… A notre tour de vous proposer un patron de jupe à bretelles. Vos petites filles seront bien équipées pour l’hiver !

Ce patron est adaptable à la taille de votre enfant, de 1 à 8 ans ; c’est un intemporel de jupe d’enfant qui peut se décliner de plein de façons en fonction de vos envies. 

http://pheon.ovh/wp-content/uploads/2024/11/2024_11_04_Jupe-a-bretelles_fiche-site.pdf

Bonne couture !

Atelier couture