PÂTE A PIZZA et FLAN COCO SUR SON LIT DE CARAMEL

PÂTE A PIZZA
Voici une recette facile de pâte à pizza que vous pourrez agrémenter à votre goût. (La pizza bolognaise sera très pratique pour utiliser des restes de viande que l’on aura hachée.)

Cuisson 20 minutes à 225 degrés
Pour 5 personnes

Ingrédients
350 gr de farine
1 sachet de levure boulangère
2 cuillères à café de sel
3 cuillères à soupe d huile d’olive
25 cl d’eau tiède

Mélangez le tout, pétrissez, laissez reposer une heure.

Garniture au choix :

Viande hachée ou lardons
Sauce tomate
Fromage râpé
Olives noires ou vertes …

FLAN COCO SUR SON LIT DE CARAMEL

Ingrédients pour 6/8 personnes :

Pour le caramel :

140g de sucre

3 cuillères à soupe d’eau

1 cuillère à café de vinaigre de cidre ou jus de citron

Pour le flan :

1 boîte de lait concentré sucré de 40 cl.

1 boîte de lait de coco de 40 cl.

3 œufs

50 gr de poudre de noix de coco en poudre

Mettez le sucre dans une casserole ; mouillez-le avec l’eau ; ajoutez le vinaigre ou le citron. Ne pas remuer. Dès qu’il est blond, répartissez la coloration en tournant délicatement la casserole. Nappez le moule en silicone.
Mélangez les deux laits ; ajoutez les œufs puis la poudre de coco.
Versez la préparation sur le caramel.
Faites cuire pendant 40 minutes th 6.

Servez bien frais et régalez-vous ! Bien léger après un bon repas.

La Femme Forte

Lorsque les maîtresses de maison entendent la lecture du Livre de la Sagesse qui fait l’éloge de « la Femme Forte », elles suivent avec attention la description minutieuse de ses faits et gestes. Elles sont désireuses de suivre ce modèle scripturaire qui leur est proposé et elles aimeraient bien comprendre toute la portée spirituelle de ce portrait dont elles soupçonnent la valeur.

Nous ne pouvons ici nous lancer dans l’explication spirituelle de ce poème splendide qui enchante les quelques privilégiées qui ont eu le bonheur de la découvrir, par exemple sous la plume de Monseigneur Gay. Nous nous contenterons ici d’en relever une petite phrase qui vaut tout un programme de vie. « Elle » (c’est-à-dire la femme forte) « sourit au jour à venir » ou, selon de meilleures traductions, « Elle sourit à l’avenir » ou même « Elle se rit de l’avenir » ! Voilà un compliment un peu inattendu que le Saint-Esprit prononce : Il la loue de « rire de l’avenir ». Mais n’est-ce point de l’inconscience ou de la présomption ?

Nous ne le croyons pas. Ce trait révélé de la physionomie spirituelle de « la Femme Forte » indique en réalité une élévation d’âme peu commune mais que  l’on souhaiterait comme un trésor pour chacune. Non, ce n’est nullement l’insouciance qui est promue par ces mots mais le repos réfléchi, volontaire et surnaturel de celle qui a fidèlement accompli son devoir d’état et qui a prévu ce qui devait l’être. Elle remet alors avec confiance tout son travail et ses préoccupations à son Père des Cieux et elle abandonne résolument demain, après demain et ce qu’on appelle l’avenir entre ses mains.

Toute sa force se trahit en cet instant plus qu’en nul autre. Elle a vaincu l’inquiétude ; elle ne se ronge plus d’angoisse. Elle ne retourne plus pendant des heures ses soucis. Ce n’est pas qu’elle ne soit pas encore tentée de le faire ! Mais, dans un bel acte théologal, elle s’y refuse désormais car elle y voit maintenant un manque d’abandon filial à l’égard de Dieu. C’est vraiment l’œuvre de la grâce qui a puissamment agi en elle pour la rendre si maîtresse d’elle-même et si forte.

« Ses fils se sont levés pour la proclamer bienheureuse ; son mari s’est levé pour faire son éloge » car ils comprennent les bienfaits d’équilibre, de modération et de paix surnaturelle qui émanent de la présence de leur mère ou de leur épouse. Sa force passe de son âme dans les leurs et ils réalisent le somptueux cadeau qu’ils reçoivent ainsi de son héroïsme caché. Sa vie est une devise vécue chaque jour  qui consiste tout simplement à leur répéter : « Fais aujourd’hui ce que tu dois et confie à Dieu ton lendemain. »

Exercez-vous, chères mamans catholiques, à sourire au jour à venir et à vous rire de l’avenir en toutes circonstances. Vous qui aimez vos enfants, accordez-leur ce suprême présent. Votre empire sur vous-même est « un trésor de loin plus précieux que ceux qui nous viennent des contrées lointaines ». Peu importe que votre sourire soit d’abord un peu artificiel, il deviendra tout naturel, se fortifiera avec le temps et dilatera votre âme.

Père Joseph

Saint Joseph

Chers amis,

            Vous l’avez sans doute remarqué, pour répondre aux nombreuses demandes de nos lecteurs, nous proposons maintenant une version papier de votre Revue pour un prix modique. Nombreux sont ceux qui apprécient de pouvoir prendre et reprendre un article, le prêter, le faire lire, l’emmener en salle d’attente et aussi conserver notre Revue. Certains souhaitent que toute la collection soit éditée ; nous prenons les inscriptions et dès que nous aurons atteint le nombre suffisant nous accéderons à leur désir.

En page de garde, mais aussi sur le site, vous trouverez des moyens de diffusion, à afficher dans vos écoles et vos Prieurés ou en format réduit à distribuer autour de vous. N’ayant pas les moyens de faire notre publicité, nous comptons sur vous, qui nous appréciez, pour nous diffuser à grande échelle !

Vous avez aimé tel ou tel de nos articles, partagez-les avec ceux qui vous entourent : vous ferez là une belle œuvre de miséricorde puisqu’ainsi vous apporterez un soutien à ceux qui en ont besoin.

            En ce mois de Mars, et au cœur du Carême, nous honorons Saint Joseph ! (n’hésitez pas à reprendre ou raviver les résolutions de Carême grâce à notre article du FA 2, rubrique : Pour les petits comme pour les grands)

Nombreuses sont les vertus de ce grand Saint, les litanies sont là pour en témoigner mais penchons nous aujourd’hui sur deux aspects de sa vie afin de lui demander de nous aider à l’imiter :

Primauté du devoir d’état.

Joseph a consacré sa vie à Notre-Seigneur. Dans notre siècle emporté par le tourbillon des affaires qui absorbent l’esprit, contemplons sa sagesse : au milieu des Anges qui chantent la gloire de Dieu à Bethléem, des Rois Mages qui offrent des cadeaux royaux, est-il ébloui ? Non, il se recueille. Quand les épreuves l’accablent, le travail manque, la pauvreté se fait sentir, Joseph est-il inquiet, agité ? Non, il fait son devoir d’état dans la paix et le recueillement. Il nous apprend à réprimer les excès ou les égarements de notre activité. Une seule fois, on sent son « inquiétude et sa hâte » quand il a perdu Jésus. Il nous montre alors qu’il n’y a qu’une peine au monde, c’est de perdre Notre-Seigneur. Quel beau modèle dans notre siècle enfiévré ! Jamais il ne vit pour lui-même, pour ses intérêts personnels mais uniquement pour Dieu qu’il sert par son devoir d’état accompli dans la paix.

Les « oui » de Saint Joseph

La vie entière de Saint Joseph a été marquée par sa sérénité et son adhésion intime à la volonté de Dieu. Pourtant les circonstances mystérieuses ne lui ont pas été épargnées ! Et si parfois Dieu a envoyé ses Anges pour lui parler, Il s’est aussi servi de l’Edit de César pour le conduire à Jérusalem ; Il a utilisé les « circonstances » pour les mener jusqu’à Bethléem. Aujourd’hui encore Dieu gouverne et dirige tout vers l’accomplissement de sa volonté. S’Il n’envoie pas les Anges, il sait nous manifester Sa volonté par tout ce qui vient contrarier notre volonté. Il veut notre bien et dispose tout à cette fin. Comme Saint Joseph, sachons toujours dire « oui » aux manifestations divines, malgré les obscurités, les difficultés, les épreuves, les mystères aussi qui émaillent notre vie. Sa volonté et non la nôtre avec la plus grande confiance.

 L’antidote à l’orgueil démesuré de notre siècle, aux doctrines perverses qui nous envahissent, l’antidote qui nous immunisera au milieu de la contagion universelle sera dans l’imitation de ce grand Saint.

Recourons à lui avec foi, confiance et dévotion. Vous trouverez sur notre site dans les prières des familles une belle oraison en son honneur.

Saint Joseph, enseignez-nous à accomplir notre devoir d’état et à vivre comme vous, dans la paix, la confiance et l’abandon.

Bonne fête du 19 mars et Belle montée vers Pâques,

Marie du Tertre

Prière à Saint Joseph (Saint François de Sales)

Glorieux Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le cœur de Jésus-Christ. O vous dont la puissance infinie s’étend à toutes nos nécessités et sait rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de père sur les intérêts de vos enfants. Dans l’embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance; daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes. Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs. Ainsi soit-il

Merci et les vertus du mystère de la Purification.

Mon Dieu, merci pour mon baptême ; il m’a arraché de la tyrannie d’un maître plus dur que le pharaon d’Egypte. Merci pour votre Eucharistie ; elle me soutient comme la manne dans le désert de cette vie et dans la marche vers la terre promise. Merci pour toutes les grâces dont, à chaque instant, vous comblez ma pauvre âme altérée de vous. Merci pour tous vos bienfaits. Oh que ce mot est vrai ! Tout ce que vous faites est « bien fait ». « Bien fait » parce que la réalisation en est soignée. Bien fait parce que cela nous est bon. Merci pour l’air que je respire, pour la lumière qui éclaire mes pas, pour le soleil qui me réchauffe, pour les fleurs qui me réjouissent et les plantes qui refont mes forces. Merci pour les joies et pour les peines dont je puis enrichir ma couronne éternelle ; merci pour la douce clarté qui me révèle dans les unes et dans les autres votre tendre amour éternel !

**********************************************************

            Entre toutes les vertus qui brillent dans le mystère de la Purification de Marie (2 février), il y en a trois qui semblent plus considérables. La première c’est l’humilité, la seconde c’est l’obéissance et la dernière c’est la patience.(…) Ô mères chrétiennes, demandez souvent à Dieu la vertu de l’humilité ! Il n’y en a ni de plus nécessaire, ni de plus attaquée, ni peut-être de plus fragile. (…) Etre humble, c’est être vrai ; être humble, c’est être simple. Demeurez dans l’humilité ; c’est l’atmosphère de la vie chrétienne ; c’est la maison natale des vertus.

Après l’humilité, j’ai nommé l’obéissance ; laissez moi vous dire qu’une des meilleures suretés, c’est la subordination où votre saint état vous place (…).

La troisième vertu qui nous est proposée, c’est la patience, qui couronne tout. Ce qu’on lui prédit lui fait tout craindre ; voyez cependant sa tranquillité par le miracle de son silence. Elle ne demande point ; elle ne se plaint pas. Elle nous apprend les deux actes de résignation par lesquels nous devons nous immoler à Dieu : se préparer de loin à tout ce qu’Il veut ; se soumettre humblement à tout ce qu’il fait.

Mgr Gay  – Conférences aux mères chrétiennes

Les Vaccinations : Mécanismes.

 Calendrier vaccinal.

             Après un rappel historique des  origines de la vaccination et de l’intérêt que celle-ci a pu présenter dans la limitation des épidémies voire dans l’éradication  transitoire de certaines maladies, il pourrait être intéressant d’évaluer la part que la vaccination a pris dans notre existence et de mesurer s’il y a lieu de lui donner autant d’importance que la société moderne voudrait lui accorder.

Mais pour cela, il faut auparavant tenter de comprendre le mécanisme de la vaccination  et  de s’intéresser également à un problème central qui est celui de l’immunité.

La résistance à une agression par des agents microbiens suppose que l’organisme possède différents facteurs dont les principaux sont des anticorps ou immuno globulines sécrétés par de gros lymphocytes, les mastocytes, après un premier contact avec un antigène ou agent infectieux.

Lors de la vaccination, il y a injection de virus ou de bactéries atténués ou inactivés : c’est ce premier contact avec l’agent toujours pathogène, mais qui a perdu sa virulence, qui permet de fabriquer les anticorps spécifiques.

Cette première réponse de l’organisme prend un certain temps, environ trois semaines, mais l’information est stockée dans des lymphocytes dits « mémoire » qui agiront  très rapidement lors d’un second contact avec le même antigène c’est-à-dire quand les virus ou bactéries vivants, vecteurs effectifs de la maladie, pénétreront dans l’organisme. Celui-ci, déjà « prévenu » par le contact antérieur avec l’antigène, n’aura aucune difficulté à réenclencher la cascade événements capable d’aboutir à la fabrication des anticorps neutralisant virus et bactéries.

Ainsi si une maladie n’apparaît pas dans un organisme, ce n’est pas par état de quiescence intérieure  mais parce qu’il existe, à l’échelon cellulaire, une véritable guerre immunologique rendue possible parce que l’organisme possède les moyens de cette défense.

Ces moyens ne sont pas apportés par la vaccination comme quelque chose d’extérieur ; ils existent déjà de manière naturelle dans tous les organismes normalement constitués,  indépendamment de toute vaccination.

 L’intérêt de la vaccination – dans son  principe  –  est d’activer cette machinerie de défense pour la rendre rapidement opérationnelle sur les terrains d’agression ; elle n’invente rien de nouveau mais elle se sert des moyens dont l’organisme dispose déjà, en lui-même,  pour les mobiliser à bon escient  et surtout rapidement, en cas de besoin.

Donc rien que de très intéressant et bénéfique pour le corps humain, a priori, si l’on s’en tient aux principes énoncés.

Maintenant si l’on regarde ce qui se passe en réalité dans notre société, on se rend compte que la vaccination a pris une importance considérable ; il ne s’agit plus de vacciner certains sujets exposés à des conditions particulièrement pathogènes, mais on vaccine tout le monde, même ceux qui ne sont pas exposés aux agents infectieux et on les vaccine pour le cas où ils se trouveraient un jour en contact avec eux…C’est, me dira-t-on, un principe de précaution…Mais la prévention doit-elle s’étendre à ce point-là… ?

De plus on vaccine de plus en plus jeune, à partir de deux mois, alors que le système immunitaire n’est pas mature puisqu’il faut attendre trois mois de vie pour cela. Dans les trois premiers mois de la vie, il est bien connu que c’est la mère qui apporte des anticorps à l’enfant qu’il ne peut fabriquer lui-même, par le moyen de l’allaitement maternel.

Pour avoir une idée de cette pléthore de vaccinations, il m’a paru intéressant de faire un tour d’horizon du panorama des vaccins et de regarder le calendrier vaccinal :                                  

  2 mois 4 mois 5 mois 11 mois 12 mois 16-18 mois 6 ans 11-13 ans 25 ans
DTP + +   +     + + +
ROR         + +      
Coqueluche + +   +     + + +
Haemophilus Influenzae B + +   +          
Pneumocoque + +   +          
Méningocoque C     +   +        
Hépatite B + +   +          

Le seul vaccin  obligatoire jusqu’à présent est  le DTP : Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite : 1er vaccin à deux mois, rappel à 4 mois, à 11 mois puis  à 6 ans, à 11-13 ans, à 25 ans puis tous les 10 ans.

Sont facultatifs les vaccins contre :

  • Rougeole-Oreillons-Varicelle (ROR) : vaccination à 12 mois ; rappel à 16-18 mois.
  • La Coqueluche : vaccin à 2 mois, rappel à 4 mois, à 11 mois, à 6 ans, à 11-13 ans, à 25 ans.
  • L’Haemophilus Influenzae : vaccin à 2 mois ; rappel à 4 mois et à 11 ans.
  • Le Pneumocoque : vaccin à 2 mois, rappel à 4 et 11 mois.
  • Le Méningocoque C : vaccin à 5 mois et à 12 mois.
  • L’Hépatite B : vaccin à 2 mois, rappel à 4 et à 11 mois.
  • La tuberculose (BCG) : vaccin à 1 mois
  • Le Papillomavirus : vaccin à 11 et 13 ans ; rappel à 14 ans.
  • La Grippe : vaccin sup à 65 ans
  • Le Zona : vaccin sup à 65 ans

Sur le tableau du calendrier vaccinal, si l’on additionne les vaccins facultatifs mentionnés aux vaccins déjà obligatoires, on parvient au nombre de 11 vaccins entre 2 mois et 15 ans.

Si l’on tenait  compte des rappels il y aurait 23 injections différentes, ce qui poserait  des problèmes pratiques, d’où le regroupement en plusieurs vaccins associés dans une seule injection.

Pour les vaccinations facultatives qui vont devenir obligatoires comme l’hépatite B et le Méningocoque C, un rattrapage de vaccin peut être envisagé jusqu’aux âges de 15 et de 24 ans.

Le ministère a fait savoir que les vaccinations n’entraînaient pas de coût supplémentaire pour les familles ; actuellement tous les vaccins obligatoires sont remboursés à 100% ; les autres sont pris en charge par les complémentaires et pour ceux qui n’ont pas de mutuelle, des centres de vaccination gratuite restent accessibles.

Quant aux  réfractaires, le ministre de la Santé, Agnès Buzyn a fait savoir que son objectif n’était pas de sanctionner mais les sanctions pourront exister et elles seront fortes : les parents récalcitrants risqueront jusqu’à six mois de prison et 3750 euros d’amende. La clause d’exception un temps évoquée par le ministre ne semble plus d’actualité. (BFM TV 1er/09/2017).

Pour en terminer et conclure pour le moment sur cette question, la multiplicité des vaccinations que l’on veut  imposer à nos familles et son caractère obligatoire, sera-t-elle bénéfique à notre santé ou bien ne sera-t-elle pas la cause d’un dérèglement complet de notre immunité ? La question est posée et aucune étude sérieuse ne permet pour le moment d’y répondre, le problème étant difficile à aborder sereinement car trop d’intérêts financiers sont en jeu pour remettre en cause le bien-fondé de ces vaccinations de masse.

Par contre, il est dès à présent possible de constater l’émergence d’effets indésirables ou secondaires liés à l’utilisation des vaccins et cette question sera envisagée dans le prochain bulletin.

Dr. N. Rémy

Avocats en turban ou Fondant au chocolat

AVOCATS EN RUBAN

6 personnes
Temps de préparation : 20 mn
Réfrigération : 3h
Pas de cuisson

Ingrédients:
3 avocats
une demi-tasse de mayonnaise
3 cuill. à soupe de crème fouettée
3 cuill. à soupe de jus de citron
2 cuill. à café d oignon haché
Une demie cuillère à café de piment en poudre
15 g. de gélatine
Un quart de litre d eau
Persil haché
Sel

Faites ramollir la gélatine dans une demie tasse d eau froide. Versez-la dans un quart de litre d’eau chaude.

Pelez les avocats et réduisez-les en purée.  (La purée d avocats doit être très fine, rien ne vaut le mixer pour obtenir ce résultat). Ajoutez le jus de citron. Salez.

Mélangez la purée d’avocats, la mayonnaise, les oignons haches, le piment en poudre et la crème.
Ajoutez la gélatine. Mélangez bien.

Versez dans un moule en forme de couronne et faites prendre au moins 3 h au réfrigérateur.

Démoulez au moment de servir et mettez dans le centre des crevettes décortiquées marinées dans de l’huile et du vinaigre et 4 cuillères à soupe de ketchup.

Saupoudrez de persil haché.

FONDANT au CHOCOLAT et aux RAISINS

Ingrédients
350 g. chocolat amer
100g. raisins secs
40gr amandes effilées
6 œufs
1/2 verre de rhum
1 tasse de café fort
300gr de beurre mou

Faire tremper les raisins dans le rhum pdt 30 mn
Faire fondre le chocolat au bain Marie avec le café
Puis incorporer le beurre, puis les raisins égouttés, les amandes, les jaunes d’œufs.
Bien mélanger et rajouter délicatement les blancs en neige.
Verser le mélange dans un moule en silicone et garder 12 h au frais
Servir avec une crème anglaise.
Bon appétit ! C’est délicieux !

Chœur de l’hiver

Notre citation de janvier et février pour surmonter les petites crises intérieures, avec humour …

« Quand vous êtes harassés de fatigue,

 pensez toujours à l’exemple de la bouilloire.

Elle a beau avoir le couvercle en ébullition, cela ne l’empêche pas de chanter. »

     CHŒUR DE L’HIVER de Jean-Baptiste Lully

tiré de l’opéra « Isis », tragédie lyrique en cinq actes de Philippe Quinault

mis en musique par Jean-Baptiste Lully (1632-1687)

5 janvier 1677

« L’hyver qui nous tourmente … »

L’opéra met en scène les dieux de l’Olympe et leurs amours.

Ici, la furie Erinye est sortie des enfers et  a rattrapé, sur ordre de Junon, la nymphe Io. Elle l’emmène dans des lieux de souffrance, et notamment dans un enfer glacé … A la suite de cette épreuve, Io deviendra la déesse Isis.

L’extrait que je vous propose est composé de multiples couplets durant lesquels Io se lamente, mais je me contenterai de vous livrer le refrain, en rapport avec la saison de janvier …

« L’hiver qui nous tourmente
S’obstine à nous geler,
Nous ne saurions parler
Qu’avec une voix tremblante.
La neige et les glaçons
Nous donnent de mortels frissons,
Les frimas se répandent sur nos corps languissants,
Le froid transit nos sens,
Les plus durs rochers se fendent. »

https://open.spotify.com/track/27lnoQEpAKImy8LeLrmpbu

Ce chœur est aussi appelé  « chœur des trembleurs » car pour créer l’effet dramatique souhaité, Lully redouble les syllabes sur la même note :

« Nou-ous  ne-eu  sau-aurion-ons, etc … qui rappellera à certains « l’air du froid » proposé l’année dernière.

Ma vie à grande vitesse !

Fini la pension, c’est ta première rentrée en tant qu’étudiant. Tout excité ce dimanche soir, tu montes dans le TGV pour Paris sous l’œil inquiet de tes parents sur le quai. Le train démarre, les wagons s’ébranlent en douceur puis accélèrent progressivement, les lumières défilent de plus en plus vite, le train accélère encore, et te voilà lancé à 320km/h. Cela s’arrêtera-t-il un jour, non c’est parti, c’est la vie qui défile. Paris, le métro bondé, les cours, le travail, les amis, encore le métro, ouf, tranquille chez moi, une pause ? Non c’est reparti, sms, WhatsApp, Facebook, je communique avec le bout du monde, mon esprit se déplace à la vitesse de la lumière, mais il s’agite, s’excite, s’inquiète…  1 ans, 2 ans, 5 ans ont passé, depuis cette première rentrée. Les études sont finies et c’est le boulot qui commence, pression du résultat, il faut réagir dans la seconde, répondre aux mails, au téléphone qui sonne. Un sms, tu réponds en traversant la route, BOUM !!!

Tout s’arrête, cette fois c’est fini. Nous sommes arrivés au terminus, tout le monde descend ! Qu’as-tu fait de ta vie ? Me connais-tu seulement, Moi qui t’ai fait signe plusieurs fois sur le bord de la voie ? Mais non tu allais trop vite, pas le temps de t’arrêter pour penser à Moi, pour penser à toi, au sens de ta vie, à la direction que tu prenais. Trop occupé pour penser à l’essentiel, à ton âme rachetée à grand prix par mon Fils bien aimé, tu as préféré la vendre uniquement au profit de la production de biens matériels sans y penser seulement, simplement parce tout le monde fait comme ça et que tu n’y as pas réfléchi un seul instant. Mais maintenant que tu as le temps, l’éternité, il est trop tard mon ami, c’est l’enfer qui t’attend.

Alors cher ami ne te laisse pas entraîner par le rythme infernal de cette vie hyper connectée et arrête-toi régulièrement en gare pour prendre du recul et redresser la direction par rapport à l’essentiel, par rapport au but de ta vie qui est le bonheur suprême, ton salut éternel et non les plaisirs fugitifs procurés par les bien matériels de cette vie passagère. Pour ce faire, quoi de mieux en ce début d’année que de prendre la résolution de faire une retraite spirituelle dans les mois qui viennent, belle occasion pour changer le rythme et l’orientation de ta vie. Ton âme en a besoin, elle qui s’asphyxie peu à peu alors pense à elle, c’est le prix du bonheur.

Charles