Garder le moral !

 Comment est-il possible de garder le moral en ce monde où tout va mal, où de jour en jour il semble de plus en plus évident que ce n’est pas le Cœur Immaculé de Marie qui est en train de triompher ? Rien ne nous sera épargné dans les nouvelles du jour, et tous les détails les plus sordides semblent faire la joie de ces médias destructeurs de bonne humeur et d’espérance !

Et cependant, il est de notre devoir de cultiver la petite flamme qui maintiendra le feu de la Foi et de l’Espérance en ce monde. Alors, si vous ne l’avez pas déjà fait, coupez la radio, la télévision, les nouvelles en continu sur votre portable, protégez la table de votre salon, et votre famille, contre toutes les horreurs déversées quotidiennement par la presse écrite.

Il faut savoir choisir ce qui rentre dans son foyer. Au début de la télévision, un grand-père regardant la speakerine parler sur l’écran, disait : « Elle est très gentille cette dame, mais je ne l’ai pas invitée chez moi… » C’est du bon sens, qui nous a quittés depuis, car nous sommes anesthésiés et pétrifiés par le matraquage médiatique.

Alors, pour avoir un peu de recul et de vue surnaturelles sur les événements, réduisons notre alimentation médiatique à une dose infinitésimale. Le monde n’en tournera pas plus mal, nous lutterons contre cette tendance à la curiosité malsaine, et saurons discerner ce qui est vraiment important, tout en préservant la jeunesse de notre âme, et notre certitude que ce n’est pas le Mal qui est le plus fort.

 

Conseils pour les révisions de la numération et des tables – Utilisation du boulier ABA

            Souvent, face aux erreurs répétitives, nous sommes démunis pour redresser  ou corriger la mauvaise technique : oubli de la virgule, tables déficientes, positionnements incorrects etc.

          Nous n’osons pas aller au fond de la difficulté car convaincus que cela serait vain.

            Mais prenons l’exemple de l’oubli de la virgule ou son mauvais emploi. Sommes-nous certains que le passage à l’unité supérieure a bien été assimilé ?

           Vérifions cela par une petite devinette ; la fermière ramasse ses œufs et afin de ne pas les casser, elle remplit des boîtes ; il faut dix œufs par boîte (base dix  choisie).  Avec les œufs ramassés, elle remplit une boîte mais il lui rest un œuf !

           Demandons alors que représentent la boîte pleine et l’œuf restant ?

           La boîte pleine où se trouvent les dix œufs est l’unité de la dizaine représentée par le 1 (une seule boîte) et l’œuf restant l’unité seule  représentée  aussi par le 1 mais placé à droite.

           Ces deux 1 représentent le nombre 11. Le premier 1 représentera la boîte de dix et s’appellera « ze » et l’œuf tout seul l’unité s’appellera « on »  et en vidant la boîte l’ensemble des oeufs s’appellera  ONZE 

                       La fermière peut donc dire qu’elle a 11 (onze) œufs. (dix dans la boîte plus un tout seul) car pensant aux dix œufs de la boîte. Si elle poursuit sa cueillette, et avec les œufs ramassés , elle pourra remplir une deuxième boîte et ainsi de suite.

           Lorsqu’elle aura suffisamment de boîtes de dix, elle pourra les ranger dans un carton contenant dix boîtes. Mais que contient ce carton représenté par le 1 (un seul carton) ?

           En vidant toutes les boîtes  de ce carton, on aura dix fois dix œufs soit cent œufs. Ce un s’appellera cent du fait des cent œufs  et  désignera une centaine désignée par le 1 et zéro boîte de dix et zéro œuf tout seul :  soit 100 œufs (les zéros permettant le positionnement du 1 de la centaine).Les unités  comptées suffisamment nombreuses,  peuvent former une dizaine  (boîte de dix) qui rejoindra les autres boîtes, cela  sous forme de retenue  (retenue car comptée  ensuite).

  Autre difficulté

            Mais sommes-nous sûrs que chaque nombre cité l’ait avec sa potentialité ? Les nombres  s’échelonnant en une suite mémorisée et pour leur donner un sens, on voit souvent l’enfant les représenter  en les comptant sur ses doigts.

           Attention à ce que Papa ou Maman, attentifs à l’apprentissage, en levant chaque doigt l’un après l’autre pour les énoncer, doivent prendre garde à les grouper avant de passer au suivant . Le premier  doigt levé s’appelle un . Celui qui suit s’appelle toujours un mais c’est seulement avec le premier levé qui, ensemble, s’appelleront deux (ajout d’une unité) et ainsi de suite.

          Nous avons vu  que pour compter, il faut rassembler des unités, par groupements de plus en plus grands (ajout d’une unité), donnant à chacun d’eux son nom propre (nombres de 1 à 9).

           Cette visualisation est indispensable. De même, les chiffres associés  construits de façon identique mais à l’aide de barres formant des angles entre elles, en une suite progressive par l’ajout d’un angle supplémentaire.

          C’est ainsi que la suite des nombres, énumérée  avant comme une mélodie, prendra sens.                         

           Ainsi, chaque nombre et son chiffre, représentant un groupement précis, pourront être soit ajoutés, soit retranchés d’un autre groupe  nommé.  (sens de l’addition ou de la soustraction)

            Nombres ou chiffres ?

           Profitons-en pour préciser le rôle de chacun : le nombre représente les              objets comptés et le chiffre, tout comme la lettre, sert à l’écriture de ce nombre.

           Si nous demandons quels sont les chiffres et quels sont les nombres, la réponse banale est :  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 sont les chiffres et après ce sont les nombres.

             Prenons par exemple 124 : on dit que le nombres 124 est écrit à l’aide trois chiffres comme chat est écrit à l’aide quatre lettres. C’est pourquoi 1 (un) chat : le nombre 1 est écrit à l’aide du chiffre 1 son écriture.

              Mais, à la question quel est le chiffre des dizaines : on dira 2 :  le chiffre 2 indiquant les deux dizaines présentes (les deux boîtes).  

              A la question quel est le nombre de dizaines, nous répondrons 12, écrit à l’aide des chiffres 1 et 2 . En effet ; nous comptons dix dizaines (dix boîtes) pour faire une centaines plus  2 dizaines ajoutées (dix plus deux : douze boîtes (nombre de dizaines 12). Ne pas confondre nombre de dizaines et chiffre des dizaines).

           Ecrit à l’aide  des chiffres 1 ; 2 ;  4.  le nombre 124 (cent + vingt + quatre) s’énonce ainsi  (nombre d’unités présentes).

           L’énoncée d’un nombre s’effectue de gauche à droite ; mais sa construction s’effectue de droite à gauche.

          La numération française est dite positionnelle :  les paquets plus gros sont mis devant c’est-à-dire à gauche : Ainsi le chiffre 1 changera de nom et de valeur suivant la place occupée. Successivement : un ; dix ; cent.  .

          De fait, le nombre 111 formé à l’aide de trois chiffres identiques  pose des difficultés.   Comment les distinguer et quel est le rôle de chacun ?

          Alignés, ces trois 1  se placent  les uns à côté des autres.

      Mais que représente chacun d’eux ?

          Nous savons que les unités s’assemblent pour faire des groupements  de 1 à 9. 

                    – Le premier 1 indique une seule unité sur les neuf.

                    – Le deuxième 1 (placé à gauche ) indique dix unités rassemblés (une boîte de dix) prononcé dix du nom des unités présentes.               

                    –Le troisième 1 indique un groupement appelé cent (la centaine : une boîte de cent répartie dans dix boîtes de dix) mais précédant le tout .

 Nous avons donc trois 1 alignés.

             Chaque 1 à sa place, désignant un groupement précis. On dit que les chiffres sont ordonnés. On commence par indiquer les unités : ordre des unités, suivi des unités groupées par dix ; ordre des dizaines (placé à gauche) et  enfin les unités groupées par cent : ordre des centaines (placé à gauche).  En conséquence tout nombre doit être écrit à l’aide de un, deux ou trois ordres : tout ordre absent sera mentionné par le zéro ) .

 

            Quel est le rôle du zéro ? Voyons si son rôle est bien compris .  Le zéro  est muet et représente un ordre vide comme  le nombre  cent un  (écrit 101 en chiffre) .

 ATTENTION AUX CONSIGNES MAL COMPRISES !

          Souvent, on entend dire multiplier par dix, c’est ajouter un zéro. C’est l’effet mais pas la cause . En effet, lorsqu’une unité est multipliée par dix   l’ensemble produit un groupement dans l’ordre supérieur.Quittant  son ordre pour cet ordre supérieur, ce groupement le laisse par conséquent vide et celui-ci sera occupé par le zéro (5×10 =50).

         On comprendra pourquoi malheureusement  5,2 x10 si on ajoute un zéro  (comme mauvaise consigne ) deviendre 5,20. (erreur fréquente).

            D’autres diront que multiplier un nombre à virgule  par dix fait avancer la virgule d’un rang. On peut faire remarquer que  lorsque le train avance ce ne sont pas les arbres qui avancent mais c’est le train (laissons la virgule à sa place).

          D’où multiplier un nombre à virgule par dix c’est faire avancer tous les chiffres d’un rang ! On passe par-dessus la virgule car tous deviennent dix fois plus grands (changeant d’ordre).

       Aussi un nombre divisé par dix fera reculer tout le monde d’une rangée, virgule ou pas.

 Les tables de multiplications.
          Cauchemar de beaucoup. Mais faisons un test pour savoir si la consigne est bien comprise. Demandons de dire trois fois  8 ! Réponses fréquentes 24 ou trois fois 8.

           Demandons alors de dire trois merci. Aucune réponse apprise ; alors on s’entendra dire « Merci, merci, merci ».  Du fait de cette bonne réponse, réitérons notre demande    Si on redit 24, redemandons de redire trois fois Merci : si échec donnons la bonne réponse : 8, 8, 8.

Ainsi on sera tous d’accord pour les questions suivantes .

          Dis « cinq fois 3 » soit 3 ; 3 ; 3 ;3 ; 3 ;  Nous verrons ainsi, le rôle de chacun des chiffres : cinq fois : 5 est le multiplicateur, il n’apparaît pas dans les calculs Son rôle est de reproduire 5 fois le 3.

Il ne reste plus qu’à apprendre par cœur les résultats                                                                             – soit par addition successive    3 fois 5 = 5 + 5 + 5  = 15

                      – soit en mémorisant le résultat. 5 x 3= 15 (5 répété 3 fois)

            La division d’un nombre, par exemple 124 : 3 = ?  On entend dire : le 1 étant trop petit, je le mets avec le 2 pour faire 12.

            Mais pourquoi 12 ? IL est plus simple de donner l’explication suivante : le 1 représentant une centaine : formée de dix dizaines, je groupe les dizaines présentes

                                      10  +  2 = 12 (dizaines assemblées)

             Nous ne pouvons pas faire les calculs uniquement avec des  « astuces ».

             Prenons un autre exemple : dans la soustraction, lorsque les unités sont en nombre insuffisant  l’enfant dit «  j’ajoute dix et j’abaisse mon 1 »

              Donnons un sens à cette technique en précisant que l’on peut bien ajouter dix unités mais  celles-ci  seront rendues  par  une dizaine à soustraire : une de mes dizaines d’où le 1 abaissé pour une soustraction future.

              D’autres erreurs peuvent surgir dans la scolarité, nombres décimaux, système métrique ; cas de divisibilités, preuve par neuf  etc.

        Résumons :

    Le Boulier Compteur ABAX grâce à sa conception permet de construire les nombres des unités (piles croissantes et de les mémoriser (repère sur la tige) ainsi que de les quantifier ; jetons chiffres : 1à 9.

      La hauteur de ses tiges donnera un sens au passage à la dizaine supérieure (échange de ses anneaux de couleurs en surnombre par un anneau voisin de couleur différente.     

        La présence de ses trois tiges permettra de différencier et de fixer chaque groupement dans son ordre permettant aussi une écriture des nombres grâce à leurs chiffres bien placés.

         La manipulation et la visualisation des anneaux permettront une acquisition plus rapide du lexique de la numération française. (voir bases  vingt et soixante : unités groupées par vingt ou par soixante). Le tout accompagné de leurs chiffres.

                 En présence de un ou de plusieurs bouliers, addition et soustraction passeront du geste à l’écriture. De même, multiplication et division nécessitant plusieurs bouliers, guideront l’apprentissage.

               De nombreuses autres notions : nombres décimaux et leur virgule 

 : système métrique : cas de divisibilité : preuve par neuf etc seront  plus facilement acquise à l’aide du Boulier. 

 Ce Boulier sera comme un GPS, guidant et corrigeant, remettant tous dans la bonne direction.,

https://drive.google.com/file/d/1-X7CWu1ALi9HWTcWpJDb1_ixfw4fJVAV/view

Les tables de multiplication

Pourquoi se battre avec les tables!  Cherchons plutôt pourquoi passer autant de temps avec cette technique.

Si nous demandons  à notre enfant, devant cet apprentissage, de dire trois fois huit : la réponse immédiate sera 24 alors que nous attendons 8 , 8, 8.  En effet, à cette demande, nous devons  dire : 8, 8, 8.

et non le résultat.

Ainsi,  que comprend l’enfant à la question 3 fois 8 ?

 Que doit-il répondre ? Nous voyons qu’il faut être précis  et demander quel est le résultat d’une quantité répétée trois fois.

 Un dessin vaut mieux que toute explication.  Alors, nous utiliserons le boulier pour cette apprentissage; 

Nous utiliserons la table du deux pour  étayer cette démonstration.

 Mettons nous devant cette fiche et voyons ce que l’on peut en tirer; Les autres tables sont disponibles.

Pourquoi se battre avec les tables!  Cherchons plutôt pourquoi passer autant de temps avec cette technique.

Si nous demandons  à notre enfant, devant cet apprentissage, de dire trois fois huit : la réponse immédiate sera 24 alors que nous attendons 8 , 8, 8.  En effet, à cette demande, nous devons  dire : 8, 8, 8.et non le résultat.

Ainsi,  que comprend l’enfant à la question 3 fois 8 ?

 Que doit-il répondre ? Nous voyons qu’il faut être précis  et demander quel est le résultat d’une quantité répétée trois fois.

 Un dessin vaut mieux que toute explication.  Alors, nous utiliserons le boulier pour cette apprentissage; 

Nous utiliserons la table du deux pour  étayer cette démonstration.

 Mettons nous devant cette fiche et voyons ce que l’on peut en tirer; Les autres tables sont disponibles.

http://pheon.ovh/wp-content/uploads/2024/12/table-du-2.jpg

Géométrie : construction des pentagones, hexagones, étoiles à 5 branches et rosace

SOUTIEN SCOLAIRE

Pour faire suite à notre article (FA 40) : Au secours ! Mon enfant ne comprend rien en cours de calcul !

Nous ouvrons une nouvelle page sur notre site que nous appellerons SOUTIEN SCOLAIRE. Elle s’enrichira tout au long de nos parutions des conseils de notre ami, ancien instituteur, qui nous offre le fruit de son expérience.

Avez-vous déjà vu votre petit élève tenir un compas ? C’est souvent pour lui une véritable gageure ! Vous trouverez ici des explications ayant un double objectif : familiariser l’enfant avec la construction des pentagones, hexagones, étoiles à 5 branches et rosaces, mais aussi manipuler le compas avec dextérité !

N.B. N’oubliez pas de vous procurer un compas de bonne qualité et des crayons de couleur en vue du coloriage des œuvres obtenues !

https://drive.google.com/file/d/1DKZraPevaPTEAIwcNBa4X71ilDGqenDn/view

Géométrie : Les quadrilatères

 

SOUTIEN SCOLAIRE

Pour faire suite à notre article (FA 40) : Au secours ! Mon enfant ne comprend rien en cours de calcul !

Nous ouvrons une nouvelle page sur notre site que nous appellerons SOUTIEN SCOLAIRE. Elle s’enrichira tout au long de nos parutions des conseils de notre ami, ancien instituteur, qui nous offre le fruit de son expérience.

Découvrez dans ce numéro une explication sur les quadrilatères. Une petite démonstration illustrera chaque élément étudié grâce à une vidéo et des fiches.

 

Suite géométrie : Les quadrilatères

https://drive.google.com/file/d/1_WUYnll1aG1Y3R_rxZ1WVKph1ES8YJWi/view

Géométrie : Les triangles et les quadrilatères

SOUTIEN SCOLAIRE

Pour faire suite à notre article (FA 40) : Au secours ! Mon enfant ne comprend rien en cours de calcul !

Nous ouvrons une nouvelle page sur notre site que nous appellerons SOUTIEN SCOLAIRE. Elle s’enrichira tout au long de nos parutions des conseils de notre ami, ancien instituteur, qui nous offre le fruit de son expérience.

Découvrez dans ce numéro une explication sur les triangles et les quadrilatères. Une petite démonstration illustrera chaque élément étudié grâce à une vidéo et des fiches.

Les triangles:

https://drive.google.com/file/d/1AkznszEgvZFmBEbEDa9YzobZrzuasP_5/view

Les quadrilatères :

https://drive.google.com/file/d/10EOXTpUVK9wdMyaEg76jLXACnoPhaYWk/view

La Croisade du Rosaire

L’activité de l’association de la Croisade du Rosaire est intimement liée aux apparitions de Fatima, au cours desquelles la Très Sainte Vierge Marie rappela avec insistance qu’il fallait réciter le Rosaire : « Afin de sauver les âmes, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé1.»

Son principe s’inspire des œuvres fondées par Pauline Jaricot, femme à l’âme d’apôtre, née le 22 juillet 1799 à Lyon. À la fois contemplative et active, ayant un sens pratique développé, elle fonda plusieurs œuvres de charité :

– La « Propagation de la foi » en 1817, destinée à soutenir les missions de Chine dans une situation critique (l’Eglise reprendra en 1822 sous ce vocable l’œuvre pontificale du même nom). Des groupes de dix personnes, dont chacune devant former un nouveau groupe de dix et ainsi de suite, s’engageaient à réciter une prière quotidienne pour les missions, accompagnée d’une offrande à leur intention. Très vite, cette œuvre prit des proportions importantes.

– Le « Rosaire vivant » fondé en 1826, était basé sur le même principe. Il s’agissait de constituer des groupes de prières avec quinze « Rosaristes » qui méditaient chacun un mystère différent, de sorte que chaque jour ils soient unis dans la récitation d’un Rosaire entier avec toutes les grâces que cela comporte pour les intéressés.  A une période où cette dévotion avait besoin d’être ranimée, elle répandait ainsi un moyen d’apostolat. La fin essentielle de l’association était de fléchir la colère de Dieu par l’entremise de Notre-Dame du Rosaire, de vivifier de plus en plus la foi dans les âmes des fidèles, d’obtenir la conversion des pécheurs, de conserver la foi en France, et également d’établir une union entre les associés. Le Rosaire était appelé « vivant » car il s’agissait de faire revivre, par la méditation et la contemplation les mystères de la vie de Jésus et de Marie, et de les mettre en œuvre dans la vie quotidienne. Il formait alors une couronne vivante de roses offerte au Seigneur ; les roses étant les différents mystères.

Le Rosaire vivant eut un succès considérable et ranima la foi dans les cœurs engourdis. Pauline Marie Jaricot avait placé son œuvre sous la protection de sainte Philomène – la petite Sainte du Curé d’Ars -, martyre, par qui elle fut guérie miraculeusement en 1830.

A sa mort en 1862, l’association comptait deux millions et demi d’associés dans le monde entier.

Si à l’époque de Pauline Jaricot, où l’Église était encore très présente dans tous les villages de France, le besoin se faisait sentir de « ranimer la foi », que ne dirait-elle pas à notre époque ?

La Croisade du Rosaire approuvée et encouragée par saint Pie X

Inspirées par cette œuvre, un certain nombre d’associations se sont constituées sur cette base. Aujourd’hui, la « Croisade du Rosaire », fondée par le Révérend Père Jean Reynaud, dans les années 1970, dans le cadre du M.J.C.F2, est très active. Cette association se propose d’organiser des groupes de prières et plus généralement de  faire connaître, d’encourager, de propager, d’utiliser tous les moyens propres à développer, en France et dans le Monde, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle qu’elle est reconnue et approuvée par l’Eglise catholique romaine. Le développement de la dévotion au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie s’opérera spécialement par la récitation du chapelet, – comme Notre-Dame l’a demandé avec insistance au cours de chacune de ses six apparitions à Fatima en 1917 – et par la Consécration de ses enfants à son Cœur Douloureux et Immaculé. Cette consécration à la Très Sainte Vierge devant tout naturellement conduire à la Consécration au Sacré-Cœur et à l’intronisation du Sacré-Cœur dans les foyers.

Plusieurs actions sont organisées par cette association :

– Le rosaire vivant organisé par « un zélateur3 »

Les personnes qui s’inscrivent à la Croisade du Rosaire s’engagent à réciter au moins une dizaine de chapelet chaque jour. Ces personnes sont désignées par le terme de « Croisé ». De la sorte, tous les jours, les quinze dizaines correspondant aux quinze mystères du Rosaire sont récitées, et chacun, en communion de prière avec les autres, bénéficie des grâces attachées à la récitation du Rosaire dans son entier, car Notre-Seigneur Jésus-Christ a dit : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux4. » On peut se procurer auprès du secrétariat de la Croisade du Rosaire, des livrets illustrés avec méditation sur chaque mystère5.

Chaque personne, dévouée envers la Très Sainte Vierge, peut rechercher quatorze personnes dans son entourage pour former avec elle un Rosaire Vivant. Elle devient ainsi « zélateur ». Bien sûr, de prime abord, il peut paraître difficile de trouver autour de soi quatorze personnes qui consentent à s’associer dans un Rosaire Vivant, mais dès que deux ou trois personnes sont réunies, il est possible de lancer Le Rosaire Vivant sans attendre qu’il soit complet. Ces deux ou trois personnes aideront à compléter ce Rosaire Vivant grâce à leurs parents et à leurs amis. Il suffit de commencer et la Très Sainte Vierge nous aide à faire le reste : elle répand ses grâces sur nous et sur nos familles dès que nous commençons à nous mobiliser à son service. Chaque trimestre, des intentions de prières sont données par notre Aumônier. Les zélateurs qui s’inscrivent auprès du secrétariat recevront les instructions nécessaires.

Pour démultiplier localement son action, la Croisade du Rosaire s’efforce de mettre en place dans chaque lieu de messe où elle le peut, en accord avec le prêtre responsable, un correspondant de bonne volonté et dévoué à la Sainte Vierge.                           

– Le chapelet continu pour les mois consacrés à Notre-Dame

La Croisade du Rosaire organise un chapelet continu, nuit et jour, pendant le mois de mai (mois de Marie) et le mois d’octobre (mois du Rosaire). Les Croisés et personnes volontaires s’inscrivent pour réciter le chapelet, chez eux ou dans une église, pendant une demi-heure ou plus, un jour de ce mois, à l’heure de leur choix. Cette inscription peut se faire soit directement6 et individuellement auprès de la Croisade du Rosaire, soit auprès du correspondant local dans le cadre d’une journée attribuée au prieuré ou à la chapelle de leur domicile, et en union aux intentions de la Croisade. 

– « Le Lien »

L’association édite un bulletin trimestriel expédié à chaque Croisé adhérent qui le demande ; il est destiné à maintenir et renforcer la dévotion mariale. Outre l’éditorial et un article de fond de l’aumônier et éventuellement d’autres articles, « Le Lien » publie une méditation sur un mystère du Rosaire, les intentions communes et des intentions de prières particulières demandées par les Croisés. Son financement est assuré par la générosité de ses membres. Il n’y a ni cotisation, ni abonnement. Nous ne voulons pas en effet que certains, faute de moyens, soient privés de le recevoir. Il faut reconnaître que c’est là peut-être, aux yeux du monde, le point faible de l’organisation, car de ce fait, la marge de manœuvre financière est extrêmement faible. Nous n’avons pratiquement aucune trésorerie et l’édition ou l’expédition de nouveaux documents est parfois acrobatique. Néanmoins, jamais la Très Sainte Vierge ne nous a laissés manquer du nécessaire. Elle a toujours su mobiliser la générosité des Croisés et a  permis, grâce à eux, de faire face aux dépenses.

Nombreuses sont les personnes qui s’inquiètent de l’état de l’Eglise, de la France ou du monde : les intentions de prières ne manquent pas ; mais au lieu de se lamenter, n’est-il pas temps de s’unir pour implorer notre bonne Mère du ciel qui ne nous abandonnera jamais, elle nous l’a assuré ! Unissons-nous alors par ce moyen si simple qu’offre la Croisade du Rosaire ! C’est le premier pas qui coûte car une fois que nous y adhérons, quand le groupe est lancé, tout se fait facilement ! Soyons certains que Notre-Dame verra notre effort et ne manquera pas de répandre ses grâces sur chacun d’entre nous et sur les nôtres, « maintenant et à l’heure de notre mort ».

Emmanuel du Tertre

 

Croisade du Rosaire – 22 chemin des Baratteries 37360 Saint Antoine -du-Rocher – 06.47.50.13.94

croisadedurosaire@outlook.fr

 

 

Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois

« Bien vivre n’est rien d’autre qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, » et comment aimer Dieu si nous ne le connaissons pas ? Aimer Dieu ! Vaste programme ! Et l’aimerons-nous jamais assez ?

La maman pourra lire ou simplement s’inspirer de ces pensées pour entretenir un dialogue avec ses enfants ; elle l’adaptera à l’âge de chacun mais y trouvera l’inspiration nécessaire pour rendre la présence de Dieu réelle dans le quotidien matériel et froid qui nous entoure. Elle apprendra ainsi à ses enfants, petit à petit, à méditer ; point n’est besoin pour cela de développer tous les points de ce texte si un seul nourrit l’âme de l’enfant lors de ce moment privilégié.

Ainsi, quand les difficultés surgiront, que les épreuves inévitables surviendront, chacun aura acquis l’habitude de retrouver au fond de son cœur Celui qui ne déçoit jamais !

Après la contemplation du Notre Père et de la Salutation angélique, nous vous proposons celle du Chemin de Croix. En effet, sa méditation, source de nombreuses grâces, est un exercice souvent négligé hors du temps du Carême, elle est pourtant source de nombreuses grâces. Une illustration facilitera le recueillement des plus jeunes.

Mon Dieu je crois, j’adore, j’espère, et je vous aime. Et c’est pour mieux vous adorer, mieux vous aimer, pour approfondir ma foi et ma charité que je veux passer ce moment auprès de vous. Et quel meilleur enseignement que la Sainte Passion de mon Sauveur pour faire jaillir en moi tout l’élan d’amour qui me mènera vers vous !

Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois

Composition de lieu

La côte du Golgotha est bien rude, mais Notre-Seigneur est presque au bout du chemin qui le mène au calvaire. Hélas ! Une nouvelle chute le terrasse, et le voilà à nouveau gisant sur le sol, à bout de forces. La souffrance physique ajoutée à la douleur qui étreint son cœur paraissent avoir raison de Lui. Il se relève cependant pour achever sa montée au Calvaire.

Corps de la méditation

Quel exemple me donne ici mon doux Sauveur ? Cette troisième chute semble me dire : ne te décourage jamais, persévère dans tes efforts, quoi qu’il en coûte ! Et persévère jusqu’au bout, car c’est par la Croix que la victoire finale arrive, et c’est bien difficile de le comprendre tant qu’on ne l’a pas étreinte. Satan s’acharne sur Jésus, il rugit de plaisir mauvais à chaque coup de fouet, à chaque insulte, à cette dernière chute… Il croit sa victoire proche, et Jésus est si affaibli en sa nature humaine ! Il a tellement eu peur de cet homme différent dont il ne comprend pas la divinité, qu’enfin le voici rassuré de le savoir agonisant ! Plus la chute est rude, plus la grâce est grande et l’issue glorieuse. « C’est pourquoi je me complais dans mes faiblesses, dans les outrages (…) pour le Christ, puisque quand je suis faible, c’est alors que je suis fort », dit saint Paul (Cor, II, 10).         Qu’est-ce que cela veut dire ? N’est-ce pas un encouragement à me laisser aller, puisque finalement Dieu m’envoie une grâce pour me relever ? Non, bien au contraire, c’est une exhortation à persévérer sans cesse, à me relever toujours pour que la grâce du Bon Dieu ne soit pas vaine ! Cette troisième chute n’est pas la dernière tribulation ; elle demande de se relever encore, pour aller à l’épreuve ultime, celle de la Crucifixion. Et si j’ai rejeté les nombreuses grâces (actuelles) de relèvement au cours de ma vie, serai-je assuré de recevoir celle de la persévérance finale, la grâce de la bonne mort ? La grâce est un don gratuit du Bon Dieu, un cadeau de mon père du Ciel, cela veut dire qu’il n’est pas obligé de la donner, mais il la donne avec largesse à qui veut se relever courageusement.

Je me rappelle ce criminel condamné à mort, celui pour lequel la petite Thérèse de Lisieux a prié si fort : avant de mourir, il a embrassé la Croix. Voilà ce qu’est la grâce d’une bonne mort, méritée par les prières d’une enfant, unies à la Passion de Notre-Seigneur. Qu’avait-il fait dans sa vie, ce malheureux ? Bien des misères, et pourtant il est mort réconcilié avec son Père.

 

Colloque

O mon Jésus, par les mérites de cette dernière chute sur la voie douloureuse du Calvaire, et par l’intercession de votre Mère bien-aimée, je vous demande la grâce de la persévérance, et tout particulièrement celle de la persévérance finale. Mon saint Ange, soutenez mes efforts et relevez-moi de mes faiblesses. Que jamais je ne me décourage dans mes efforts, et surtout après mes fautes. Tout pour la plus grande gloire de Dieu, et non la mienne !

 

Germaine Thionville

 

Mon Cœur Immaculé triomphera

« Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le Rosaire est la plus belle et la plus riche en grâces, celle qui plait le plus à la très Sainte Vierge Marie. » Saint Pie X

 

Chers grands-parents,

Le catéchisme nous enseigne que nous sommes sur terre pour « aimer et servir Dieu et obtenir ainsi le bonheur du ciel » ! C’est donc bien notre objectif pour nous, pour nos familles, pour notre société et pour le monde. Alors, comment faire ?

A Fatima, la Sainte Vierge a eu la bonté de nous donner pour cela une solution simple : la dévotion à son Cœur Immaculé… Et comment ? La réponse est clairement énoncée :

– 13 mai 1917 : je veux que vous récitiez le chapelet pour la paix dans le monde.

– 13 juin : je veux que vous disiez le chapelet tous les jours… Dieu veut établir dans le monde une dévotion à mon Cœur Immaculé.

– 13 juillet : je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l’honneur de ND du Rosaire pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre. Elle ajoute, après avoir montré l’enfer à ces trois enfants de 7 à 10 ans, qu’il faut qu’ils se « sacrifient pour les pécheurs ».

– 19 août : je veux que vous continuiez à dire le chapelet.

– 13 septembre : continuez à dire le chapelet.

– 13 octobre : que l’on continue toujours à dire le chapelet tous les jours.

Quand les voyants s’inquiètent pour leur salut, notre Mère répond, pour François, qu’il faudra qu’il dise beaucoup de chapelets !

Dans ses six apparitions, Notre-Dame insiste six fois sur sa volonté de nous voir dire le chapelet quotidiennement et, si possible, en famille.

Le 10 décembre 1925, la Vierge ajoute la promesse suivante à sœur Lucie : « Je promets d’assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le Premier Samedi cinq mois de suite, se confesseront, recevront la Sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant les 15 mystères du Rosaire avec l’intention de me faire réparation.»

Le remède à nos maux et aux maux de notre société est donc simple. Certes, nous devons agir pour le bien commun, certes nous devons piloter notre barque mais, si nous voulons sauver certainement notre petit troupeau, et plus largement, notre monde, nous devons être >>> >>> dévoués au Cœur Immaculé de Marie ! Et c’est par le chapelet que nous y arriverons !

C’est facile à dire, me direz-vous, mais nous, grands-parents, que devons-nous faire ?

« Nos familles sont parfois compliquées, tout le monde n’adhère pas à la foi de la même manière… Ne risque-t-on pas d’exaspérer certains ? Et en plus, cela n’est pas simple de réunir tout le monde pour dire le chapelet pendant les vacances ! »

Certes ! Cela n’est pas forcément simple ! Mais il faut tenter d’y arriver, avec délicatesse et intelligence.

D’abord, en disant soi-même le chapelet   chaque jour, c’est certain !                                

Ensuite, le cas est différent selon les familles… Certains ménages peuvent préférer le dire « entre eux » avec leurs enfants, d’autre peuvent ne pas le dire… Bien que notre Maman du ciel ait clairement exprimé sa volonté, cela n’est pas un péché de ne pas le dire !

Nous proposons aux grands-parents, surtout s’ils ont une grande maisonnée, d’inviter leurs enfants à dire chaque jour, à une heure commode, en un endroit fixé à l’avance, le chapelet en famille. Si l’un ne vient pas, tant pis, il a probablement ses raisons ou alors, prions pour lui ! Si l’autre préfère le dire avec sa propre famille, c’est très bien ! Pour nous, disons-le, devant un Crucifix, une statue, une bougie, pieusement, sans nous retourner et alors nous serons certains d’avoir pris le bon moyen pour sauver nos âmes, celles des nôtres, et celles de tous les hommes !                                

« Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira à Dieu », nous a dit la Vierge dans sa deuxième apparition.

Que sainte Anne fasse de nous des propagateurs de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie ! 

 

  Des grands-parents

 

« Mode silencieux »

Comment font-ils, nos contemporains, pour vivre dans ce monde qui a perdu la tête ? Comment font-ils, ces gens qui tous les matins, lisent les nouvelles où s’enchaînent les désastres et les tragédies, pour continuer à se lever et à ne pas désespérer ? A l’ouverture du journal, nous sommes submergés par les viols, meurtres, bombardements, tragédies qui ensanglantent notre pays et le monde entier.  

Les peuples se déchirent à l’Est et au Proche Orient, les bombes détruisent des villes en ruine, des peuples entiers se vouent une haine totale prête à tuer femmes et enfants. La Terre Sainte est devenue la terre de la guerre perpétuelle. Les villes des antiques églises des temps apostoliques comptent leurs derniers chrétiens au milieu des fanatiques et des peuples hébétés. Des filles de France sont massacrées par des assassins, souvent étrangers, lâchés dans nos rues par un Etat coupable. Des incendiaires brûlent nos églises en France et jettent à terre les croix de nos chemins. On organise des « cérémonies » blasphématoires et licencieuses avec toujours plus de pompe et de fierté. On se moque de Dieu de manière toujours plus outrancière. On érige le péché en vertu enseignée dans nos écoles et nos universités.

Que faire ? Comment traverser ce torrent de boue qu’est devenu notre siècle ?

Voici deux conseils qui peuvent alimenter notre méditation.

Tout d’abord, un conseil spirituel. Car finalement, que nous dit ce monde ? Ce flot de nouvelles révoltantes porte un enseignement : le péché tue. Le péché tue d’abord la vie de l’âme, parfois celle du corps. Le péché détruit la société car il détruit l’ordre naturel. Sans Dieu, la civilisation meurt et se trouve remplacée par la barbarie. Et pourtant, le péché a été vaincu. Si nous éteignons le bruit que fait le mal dans notre esprit, si nous ouvrons nos yeux pour voir un peu à la manière dont Dieu regarde le monde, alors nous verrons le bien. Les fruits immenses de la Grâce dans les cœurs et dans le monde : le renouvellement des vœux des frères qui se consacrent à Dieu à la Saint Michel ; la vie de prière qui progresse dans le cœur d’un enfant ; les sacrements innombrables distribués chaque jour par nos prêtres ; les nouveaux convertis qui pénètrent dans nos églises ; les enfants, toujours plus nombreux, qui s’alignent sur les bancs du catéchisme ; les écoles chrétiennes, les anciennes qui poussent les murs et les nouvelles qui ouvrent leurs portes. Il y a tant de motifs de se réjouir. Dieu vit parmi nous, d’une manière beaucoup plus présente que toutes ces nouvelles qui nous révoltent.

 

Enfin, un conseil plus pratique. Posons-nous la question suivante : avons-nous réellement besoin de lire tous les jours les nouvelles ? Ce flot continu d’immondices ne nous laisse pas totalement indemne. Oui, pour exercer la vertu de prudence, particulièrement pour les pères de famille, il nous faut nous informer un minimum. Connaître les enjeux nationaux, locaux, y apporter notre pierre pour l’édification d’une cité catholique avec l’aide de Dieu. Nous devons aussi nous informer de la vie de l’Eglise et de ses membres, comme des fils attentionnés. Nous avons besoin de connaître les usages, les tendances de marché, les nouveautés, pour nos métiers ou nos entreprises, pour ne pas nous déconnecter du monde qui reste le monde que Dieu a choisi pour notre sanctification. Internet nous permet d’accéder à des quantités astronomiques d’informations en un coup de main. Mais avons-nous besoin pour autant de regarder les nouvelles tous les jours ? Parfois plusieurs fois par jour ?                        Faisons le test suivant : prenons la résolution de ne regarder les nouvelles qu’une ou deux fois par semaine, par exemple le lundi et le jeudi. Ensuite, remplaçons peut-être les journaux quotidiens par des hebdomadaires ou des journaux qui traitent plus le fond que l’instantané. Les premiers recherchent la réflexion, les seconds ne sont que des marchands d’émotions trafiquées. Enfin, excluons autant que possible les formats vidéo, sauf reportages ou entretiens de qualité. Faisons ce test, et nous verrons des fruits immédiats : nous retrouverons du temps dans nos journées pour lire ou nous occuper des devoirs des enfants. Nous serons moins tristes et affligés. Cela est une évidence ! Mais surtout, nous retrouverons un peu de silence intérieur, propice à la méditation. Soyons honnêtes : ne vaut-il pas mieux approfondir notre connaissance des grandeurs de Marie que de savoir dans l’heure que le chef du Hezbollah a été tué ? Il est évident que la richesse, la durée et la fréquence (voire l’existence même) de nos méditations sont inversement proportionnelles à la quantité des « informations » que nous digérons chaque jour.

Comment le Cœur Immaculé de Marie pourra-t-il triompher à la fin si les bons chrétiens s’intéressent plus aux invectives et petites phrases que nos médiocres politiciens se jettent à la figure qu’à soulever le coin du voile de la Sagesse et découvrir la Largeur, la Hauteur et la Profondeur de la Charité ?

Alors, Hauts les Cœurs !

 Louis d’Henriques