La mission éducatrice

Nous autres, prêtres, nous avons entendu les paroles édifiantes de parents qui venaient de perdre un enfant en bas âge, mais heureusement baptisé. Nous les avons entendus nous dire dans leur chagrin : « Mais nous savons que nous avons au moins accompli notre mission pour lui puisqu’il est sûrement au Ciel. » Ce beau langage de la foi, à rebours de tout mouvement de révolte, exprime magnifiquement la solidité et la profondeur chrétienne de ceux qui le tiennent. Et leur petit devient, pour eux, un nouvel ange protecteur de leur famille. Ils nourrissent aussi cette espérance qu’un jour, ils retrouveront au Paradis cet enfant qui les y aura précédés. Vive les convictions catholiques qui sont capables d’élever les âmes à de telles hauteurs ! C’est évidemment cet esprit qui doit aussi être gardé et vivifié dans le cœur des parents à l’égard de tous leurs autres enfants, ceux qu’ils vont devoir éduquer. D’une certaine manière, c’est plus difficile de se maintenir à ce niveau pendant des années que de l’atteindre, par la grâce de Dieu, dans la circonstance héroïque de l’acceptation d’un deuil. Aussi, nous voudrions suggérer aux parents quelques considérations pour les aider à conserver cette élévation d’âme.

  1) Dieu vous a fait le don de ces enfants pour que vous les conduisiez jusqu’à leur demeure définitive qui est le Paradis. Jusqu’au jour de votre mariage, vous n’aviez à répondre que de votre âme. Mais, depuis que vous vous êtes unis par ce lien sacramentel, vous avez compris que vous auriez aussi à prendre en charge la question du salut éternel de votre conjoint. Et, en devenant père et mère, vous avez à l’esprit que vous aurez également à rendre compte de l’âme de vos enfants. C’est, dans toute la mesure où les époux pensent à leur responsabilité, qu’elle leur est familière, qu’ils la méditent ensemble, qu’elle perd son aspect redoutable et qu’elle leur devient au contraire un stimulant indispensable pour accomplir leur œuvre éducatrice. Le désir de ne perdre aucune de ces jeunes âmes, la volonté que toute la famille se retrouve là-haut les motive chaque jour pour trouver de nouvelles forces d’abnégation et de générosité.

 2) Dieu ne s’est pas contenté de vous fixer un objectif, très élevé. En vous associant à son œuvre créatrice, Il vous a rendus participants, par une connexion nécessaire, à son autorité. Vous êtes les délégués de Dieu pour l’éducation de vos enfants. Votre autorité revêt un caractère religieux et vous êtes en droit d’exiger de ceux à qui vous avez donné la vie une obéissance conçue comme une participation de celle qui est due à Dieu. Vous êtes marqués d’un signe divin qui vous rend dignes de l’honneur et d’un hommage vraiment religieux, ainsi que l’enseigne saint Thomas : « Après Dieu, c’est à ses parents et à sa patrie que l’homme doit le plus ; en conséquence, de même que c’est de la vertu de religion que relève le culte à rendre à Dieu, ainsi, à titre secondaire, c’est à la vertu de piété que ressortit le culte à rendre à ses parents et à sa patrie1 » . Il vous faut prendre et garder conscience et de votre éminente dignité parentale et de votre obligation à l’égard de Dieu que vous ne devez pas trahir par le mauvais usage que vous feriez de la délégation reçue de Lui. Votre autorité, Il vous l’a donnée pour que vous contribuiez à faire de vos enfants autant d’élus du Ciel.

 3) Pour que vous puissiez remplir saintement votre mission éducatrice, Dieu vous a comblés, vous comble et vous comblera encore de ses bienfaits. Comment Celui qui ne se désintéresse pas de vêtir les lys des champs et de nourrir les oiseaux du ciel oublierait-il ses enfants ? Comment Celui qui n’a pas hésité à envoyer à la mort son Fils unique pour nous sauver se laisserait-il distraire de nos efforts pour avancer sur les voies du Salut ?

Il est la Bonté même, sans cesse attentif à nos plus petites pensées, à nos plus petites affaires. Il vous dit à vous, en priorité : « Ce que vous ferez aux plus petits d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez ». Ce langage n’est pas hyperbolique car vos enfants, baptisés, sont les membres de son Corps Mystique. Pensez-vous aux trésors d’amour que vous avez pu, que vous pouvez ou que vous pourrez lui manifester si tout ce que vous donnez d’amour à vos enfants, vous le leur donnez avec cette intention surnaturelle qui vous permet de le lui donner à lui ? Et s’il vous semble qu’il vous manque quelque chose, un moyen, une aide, une vertu, une grâce, Il vous recommande simplement de la lui demander et Il vous donnera mieux que ce que vous avez sollicité. Qu’une foi profonde vous permette d’expérimenter l’action de cette incomparable Providence.

  4) Vous êtes donc armés par Dieu de tout ce dont vous avez besoin pour mener votre mission. Ne vous troublez pas de vos défectuosités naturelles. Même si elles étaient plus importantes chez vous que chez d’autres – peut-être, par exemple, parce que vous n’êtes pas issus de familles catholiques ou que vous n’avez pas reçu d’un père ou d’une mère ce qu’ils auraient dû vous donner. Tournez-vous vers Dieu avec confiance, comme des mendiants qui ont toujours tout à attendre des passants. Et, courageusement, prenez conscience des sillons que vous avez à tracer vers Dieu, tous les deux ensemble, mari et femme. Ce n’est pas pour rien qu’on nomme l’union que vous avez contractée « conjugale ». C’est, en effet, tous les deux sous le même « joug » que vous vous trouvez pour toute l’existence et c’est tous les deux ensemble, à l’unisson, que vous creuserez bien droit vos sillons. Le but, vous le connaissez, c’est le Ciel. Les moyens, vous ne les ignorez pas non plus, c’est tous ceux que l’Église vous enseigne pour mener une existence catholique. Et, il s’agit que vos petits-enfants, à leur tour, munis des mêmes armes que vous connaissez, cheminent à leur tour, dans cette même direction. C’est la sainte transhumance des familles chrétiennes qui les amène des pâturages de la terre à ceux du Ciel, la traversée d’une mer qui fait passer du rivage de la temporalité à celui de l’éternité.

  5) « Mais chacun de nos enfants est différent des autres et il change en plus avec les années qu’il prend… ». Oui, il vous faut bien comprendre que si la direction du Ciel est la même pour tous, Dieu a pensé et voulu chaque être humain unique et le conduit sur un sentier qui lui est propre. Si donc l’éducation se réfère à des principes qui sont les mêmes pour tous et qui demeurent d’âge en âge, leur application varie selon l’extrême diversité non seulement du sexe, de la race, du tempérament, de la condition sociale et de l’âge, mais encore de la singularité de chaque personne. Or, nul n’a la connaissance parfaite de tout homme que Dieu seul. Nul ne sait mieux que Lui le chemin qu’Il lui a fixé pour aller jusqu’à Lui. Aussi, la nécessaire connaissance de chaque enfant, qui est requise des parents pour le guider, ne vient-elle pas uniquement de leur amitié psychologique ni de leur finesse d’observation, mais aussi de leur imploration des lumières divines pour les aider dans leur mission. L’éducation n’est donc pas simplement faite d’un commerce à deux mais comporte ce constant rapport des éducateurs  avec leur Dieu pour toujours mieux identifier chaque enfant et le lui conduire.

  6) L’éducateur deviendrait l’ennemi de celui qu’il éduque s’il usait de son autorité pour charrier l’enfant selon ses rêves, ses caprices et par exemple pour qu’il réalise ses ambitions manquées. Ce serait trahir, et Dieu et l’enfant que d’agir ainsi. Ce serait d’abord trahir Dieu qui ne confie l’enfant à ses éducateurs, et d’abord à ses parents, qu’en vue de les faire instruments de la réalisation de son plan. Il leur dit : « Laissez venir à moi les petits enfants2 ». Ce serait trahir l’enfant dont le seul bien véritable est d’aller à Dieu. Mais l’éducateur n’aura cette abnégation pour ne pas confisquer l’enfant à son profit que dans la mesure de son amour pour Notre-Seigneur Jésus-Christ. Plus il l’aimera, moins il se posera en rival et en compétiteur de Dieu. Sa vie spirituelle intense, la vérité de son union à Dieu constitue le premier et indispensable gage de la droiture de l’éducation qu’il dispense.

  7) Pour beaucoup d’entre vous, voudriez-vous que je vous dise qui sont, aujourd’hui, les pires ennemis de vos enfants ? Ce ne sont plus, comme naguère, les mauvais compagnons de classe ou de voisinage que vous n’avez pas détectés. Ce ne sont plus les mauvais livres et imprimés qui s’y sont infiltrés à votre insu. Ce n’est pas non plus le spectacle de la rue et sa débauche de matérialisme et de volupté. Oserais-je dire que ce ne sont même pas les mauvaises écoles ? Les premiers ennemis de vos enfants, ce sont les écrans qui portent si bien leur nom :

– écrans entre Dieu et vos âmes ;

– écrans entre vos enfants et vous ;

– écrans entre votre conjoint et vous-même ;

– écrans, écraseurs de votre disponibilité et de votre générosité ;

– écrans aux lumières artificielles ;

– écrans du nouveau dieu google ;

– écrans qui isolent chacun dans sa chacunière ;

– écrans qui anéantissent les relations humaines ;

– écrans, porteurs de mort psychique et spirituelle.

 

  Libérez-vous de vos écrans pour retrouver vos enfants et votre liberté et les joies de votre foyer. Tant que régneront chez vous les écrans, Dieu n’y pourra régner.

 

  8) Amis de l’enfant au sens le plus noble de ce mot, les parents ne doivent être ni naïfs ni bonasses. S’ils ne connaissent pas les trois redoutables ennemis de leur progéniture, comment les en défendront-ils ? Et si au motif d’être bons, ils sont faibles, ils méritent d’être eux-mêmes rangés au nom des ennemis des jeunes âmes qui leur sont confiées. Les démons de l’Enfer, répandus dans le monde pour perdre les âmes font tout leur possible pour pervertir l’enfance. Les parents qui en ont la conviction déjoueront tant de pièges que ne percevront même pas les autres ! Les uns invoqueront les anges gardiens, inculqueront cette dévotion à leurs enfants, useront de l’eau bénite, tandis que l’idée n’en viendra pas seulement aux autres, ignorant des intrigues de l’ennemi implacable de la race humaine. Voilà le premier des trois adversaires auxquels ils doivent faire face.

  Le deuxième est le monde avec ses mirages et ses séductions. Si les parents se trouvent eux-mêmes sous le charme de ses vanités, s’ils les introduisent dans leurs maisons, quelle ruine alors pour la nouvelle génération ! La voilà habituée dès l’enfance à ces plaisirs et à ces rêves trompeurs qui la déroutent de la sublime ascension. Elle était faite pour Dieu et la voilà ravalée à la quête de frivolités.

Mais que les parents n’ignorent surtout pas que chacun est à soi-même son pire ennemi. Ils doivent défendre leurs enfants d’eux-mêmes et leur apprendre l’impérieuse obligation de ce combat de tous les jours qu’ils auront à mener contre eux-mêmes. Bienheureux les enfants dont les parents sont conscients que les effets du péché originel, et en particulier l’affaiblissement de la volonté et le désordre des tendances subsistent en eux après le baptême.

  Chers parents, que votre mission éducatrice soit à vos yeux plus exaltante qu’accablante ! Nous vous redisons les paroles de Pie XII : « Combien de joies intimes les sollicitudes de l’éducation réservent-elles aux parents qui ne considèrent pas l’enfant simplement comme une charge ou un être amusant mais se passionnent au contraire pour leur œuvre ! Les soucis et peines qu’exige l’éducation directe sont largement compensés par les admirables merveilles que les progrès physiques et spirituels de l’enfant offrent à leur regard3. » Votre mission, qui consiste à amener vos enfants à connaître Celui qui est Notre Voie, Notre Vérité et Notre Vie, est sublime et constitue le principe de votre vraie grandeur.

  Soyez conscients de votre auguste privilège et de l’excellence de la profession que vous exercez. Ne regrettez pas de vous adonner de toute votre âme à votre rôle éducateur. Tous les sacrifices que vous consentirez pour vous y plonger vous apparaîtront comme de la paille au regard du bonheur que vous y trouverez.

  Nous demandons au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie de bénir toutes vos familles.

R. P. Joseph

 

1 Saint Thomas – Somme théologique IIa IIac, q C1 art .1

2 Mt. 19, 14

3 Pie XII à l’occasion de la « Journée de la mère et de l’enfant », le 6 janvier 1957

 

Noeud papillon

Chères couturières,

           L’atelier vous propose pour cette nouvelle édition, la confection d’un nœud papillon adulte pour vos maris, vos frères, vos pères ou vos grands-pères ! A porter à l’occasion des cérémonies à venir comme une 1ère communion, un mariage etc..

  Le nœud papillon est un accessoire idéal pour s’accorder avec d’autres au niveau des couleurs.

https://foyers-ardents.org/wp-content/uploads/2022/05/FA-Noeud-papillon.pdf

Niveau de difficulté : débutant.

  Nous vous souhaitons une bonne couture !

Atelier couture

 

 

Répondre au plan divin

Chers amis,

 

           « Cœur Sacré de Jésus et Cœurs de Marie et de Joseph, répandez sur nous les grâces du Sacrement de Mariage, afin que, par votre aide et sous votre protection, nous parvenions avec nos enfants à obtenir la béatitude éternelle. »

Telle est la prière du foyer chrétien dont le seul but est d’atteindre le ciel !

  A la petite enfance et sa période de « dressage », succèdent l’adolescence et la période charnière qui mène à l’âge adulte. La dernière mission de l’éducation sera d’entraîner l’enfant vers le choix d’un idéal de vie afin de répondre au plan de Dieu sur chacun. Si l’éducation est presque achevée, il appartient cependant encore aux parents d’aider leur enfant à acquérir la maturité suffisante en l’accompagnant dans ses choix, en l’aidant à se poser les bonnes questions, et en l’orientant vers un conseiller éclairé. Pour les parents, ce moment clé sera le fruit de toute leur éducation, leur enfant étant parvenu à l’âge adulte, deviendra alors responsable des choix posés.

  Ce numéro s’adresse aux parents qui doivent dès la petite enfance prendre la mesure de leur mission et aux jeunes qui y trouveront un guide pour passer cette étape cruciale. Se donner les bonnes priorités sans se laisser absorber par les préoccupations secondaires, se fixer à l’avance un cap de vie avant qu’il ne soit trop tard : toutes les clés sont dévoilées ici pour que chacun trouve sa voie vers le but ultime.

 

  En ce mois de mai, unissons-nous aux pieds de Notre-Dame pour lui confier la France et toutes vos intentions.

 

Marie du Tertre

 

Gâteau moelleux pommes amandes

Ingrédients pour 8 personnes :

– 100 g sucre

– 30 g maïzena 

– 3 œufs 

– 125 g amandes en poudre

– 100 g beurre ramolli 

– 2 pommes Boskoop

 

Préparation :

– Mélanger le sucre et la maïzena, ajouter les œufs, battre au fouet.

– Ajouter les amandes en poudre et le beurre ramolli.

– Éplucher et couper en lamelles fines les pommes.

– Tapisser le moule avec les pommes puis verser la préparation dessus.

– Laisser cuire 30 minutes à 160°C.

 

Le mieux est un moule en silicone et vous pouvez démouler dès le refroidissement. C’est délicieux !

 

Tarte au maroilles

 

Ingrédients pour 4 personnes : 

– 1 pâte feuilletée 

– 1 maroilles

– Crème fraîche 

– Poivre

 

Préparation :

– Étaler la pâte feuilletée dans un moule à tarte et la piquer avec une fourchette.

– Déposer dessus le maroilles coupé en tranches.

– Mettre de la crème fraîche dessus à sa convenance.

– Saupoudrer de poivre.

– Mettre au four chauffé à 180°C pendant 30 minutes.

– Tarte à déguster chaude accompagnée d’une salade.  

 

C’est un régal ! Bon appétit !  

 

Les pharyngites

           Après les rhinites qui sont le point de départ de cette étude des infections de la sphère ORL, une place est accordée aux pharyngites qui tiennent une importance considérable dans les consultations de médecine générale.

 

           La pharyngite est, comme son nom l’indique, l’inflammation du pharynx. Elle se traduit par une douleur aigüe de la gorge qui rend la déglutition difficile. C’est le fameux « mal de gorge » qu’on appelle communément « angine ».

 

  Le pharynx est cette région du cou qui se trouve en arrière de la gorge. Elle se divise en trois parties : le naso pharynx, qui fait suite aux fosses nasales ; l’oro pharynx, que l’on aperçoit lorsqu’on ouvre la bouche et le laryngo pharynx, plus bas. Il peut y avoir également une atteinte des amygdales : on parle alors d’amygdalite.

 

Epidémiologie :

  Pharyngites et amygdalites sont plus fréquentes chez les enfants que chez les adultes. Sur une période de 1 an, on estime que 16% des adultes et 41% des enfants auront un épisode de pharyngite. La population d’âge scolaire (5-18 ans) est la plus concernée par ces affections.

  La transmission se fait le plus souvent par contact direct avec des sécrétions respiratoires chez une personne infectée ou par projection de gouttelettes lors de la toux.

 

 Les symptômes :

– Les maux de gorge ;

– La difficulté de déglutition avec une douleur aiguë en avalant les aliments ou les boissons ;

– La fièvre : 38° ou 39° ;

– L’état de fatigue ;

– La toux également, une toux sèche ;

– Il peut y avoir également un encombrement nasal : on parle de rhino pharyngite.

A l’examen, la gorge est rouge, très inflammatoire avec parfois des dépôts blanchâtres sur les amygdales. Il peut y avoir des ganglions au niveau du cou ou sous maxillaires.

 

Les causes :

  Le plus souvent, pharyngites et amygdalites sont causées par des virus qui touchent les voies respiratoires : le cytomégalovirus, le virus d’Epstein barr (donnant la mononucléose infectieuse), le virus herpès simplex. Les pharyngites virales sont les affections les plus fréquentes de la saison froide et humide mais peuvent se rencontrer également en été.

 

Elles durent peu de temps (5 à 10 jours) et finissent par disparaître progressivement.

Chez les jeunes enfants, elles peuvent être assez intenses et se traduisent par un refus d’alimentation et une forte fatigue.

 

D’autres causes sont les bactéries :

le streptocoque béta hémolytique du groupe A, les streptocoques du groupe C et G, le Corynebacteium Diphtheriae responsable de la diphtérie (maladie qui a actuellement disparu en raison de la vaccination), dans un contexte de maladies sexuellement transmissibles, le gonocoque et le tréponème.

Le diagnostic se fait par des tests de détection rapide pour l’antigène streptococcique par prélèvement pharyngé direct et par mise en culture de prélèvements pour les autres bactéries.

Le traitement :

Il sera donc spécifique et fonction des germes en cause :

– Les antibiotiques pour les pharyngites-amygdalites bactériennes,

– l’hydratation,

– L’utilisation d’une alimentation molle et froide,

– Le soulagement de la douleur et de la fièvre.

 

  En conclusion, pharyngites et amygdalites sont des infections fréquentes, en particulier chez les enfants ; elles se rencontrent tout au long de l’année et sont en général bénignes, à l’exception des angines bactériennes qu’il faut prendre en charge rapidement pour éviter des complications cardiaques, articulaires ou rénales en instaurant un traitement antibiotique approprié.

 

  En complément d’information, voici quelques remèdes homéopathiques qui pourront être utilisés simplement à la maison dès le début des symptômes de pharyngite, de rhino-pharyngite ou même d’état grippal :

 

– FERRUM PHOSPHORICUM 9CH : 3 granules toutes les deux heures le premier jour puis 3 granules quatre fois par jour pendant deux jours.

– APIS MELLIFICA 5 CH : 3 granules trois à quatre fois par jour pendant 2 jours environ dans le cas de fièvre avec alternance de sécheresse cutanée et de sueurs ainsi qu’avec inflammation du pharynx.

CAPSICUM ANNUUM 5CH : dans le cas d’inflammation et d’ulcérations buccales.

MERCURIUS 5CH : quand, à la fièvre sont associés des courbatures dans tout le corps, des vertiges en se levant du lit, des oreilles bouchées ou douloureuses, ou tout état grippal.

 

Dr Rémy

 

Scènes de ménage

« Si, si… ça va ! »

           « Chérie, et si on profitait de ce rayon de soleil, pour aller faire un tour en forêt ? » « Maintenant ?! » « Oui, plus tard il ne fera plus aussi bon, et on ne sait pas s’il fera beau demain… » « Oh non ! se dit Laurence, moi qui viens juste d’installer ma machine à coudre ! Bon, il va falloir équiper les enfants : bottes, anorak et tout ce qu’il faut pour emmitoufler le petit monde en plein hiver, sortir la poussette, attraper le goûter… » « Quoi, ça ne va pas ? » interroge Jean du fond de l’appartement. « Si, si … ça va ! » répond-elle un peu contrariée. Et en un clin d’œil voilà toute la famille embarquée et ceinturée dans la voiture familiale. Gentiment Jean fait un sourire à sa femme et lui attrape la main. Il sait, lui qui la connaît si bien, l’effort qu’il vient de lui demander !

  Pour comprendre ce petit aparté, il faut vous dire à quel point ces deux-là ont des tempéraments complémentaires. Jean, un grand bilieux, vit dans le futur, et a trois idées à la fois qu’il mène de front en permanence. Incapable de tenir en place, il fait preuve d’un esprit d’adaptation incroyablement rapide pour passer d’une activité à l’autre ! Voilà qui bouscule parfois un peu trop son épouse très organisée dans ses horaires, et dans tout ce qu’elle fait avec douceur et efficacité. Vous l’avez compris, Laurence a horreur des imprévus ! La régularité, ses repères quotidiens la rassurent et la reposent dans son train de maison bien chargé.

  Le calme de Laurence fait un bon contrepoids à l’agitation de son mari, et lui-même rend service à sa femme en la sortant de son petit « règlement » millimétré ! Ils rient parfois ensemble, tout surpris par leurs réactions si différentes face aux événements. Mais surtout ils ont appris à se comprendre et à se ménager. Jean sait que sa femme a besoin de se conditionner aux événements qui sortent de l’ordinaire, et, la plupart du temps, fait l’effort d’anticiper ses propositions. Quant à Laurence, elle ne refuse pas en bloc tout ce que son mari demande, mais accepte régulièrement en tâchant de ne pas se montrer contrariée.

  Entre époux les causes de désaccords nous paraissent parfois infinies. Ce qui fait plaisir à l’un peut sembler à l’autre ennuyeux, parfois même déplaisant. Cela fait partie du grand « drame » du mariage : la nécessité constante de mourir à soi-même pour l’amour de l’être aimé. En adoptant une attitude aimante, on arrive souvent à découvrir dans ce qui nous ennuie, le goût que l’autre peut y trouver. En cas d’échec, il n’y a guère d’autre solution que le sacrifice, ce qui, à première vue, ne semble pas très attrayant. Mais il est étrange de constater combien ces sacrifices, en apparence insignifiants, peuvent finalement apporter de joies inattendues et entretenir l’amour entre deux êtres. « Dieu aime celui qui donne avec joie » nous dit saint Paul. Apprenons donc à nous faire mutuellement cadeau de nombreux et fréquents sacrifices personnels pour la joie de l’autre, mais aussi pour l’encourager à faire de même, donnant ainsi à notre famille un esprit plus élevé, plus noble. La sainteté n’est pas d’être parfaits, mais de tendre à la perfection dans chaque petite chose avec un réel effort de progrès de l’âme.

 

Toute une histoire !

  Les invités viennent enfin de partir et Patrick aide son épouse à ranger la cuisine transformée en un beau souk marocain ! Ils discutent agréablement de la soirée tout en s’affairant, quand soudain Patrick entreprend de modifier le rangement du tiroir à couverts… « Mais enfin, qu’est-ce qu’il te prend ? Ça allait très bien comme c’était ! » « Mais non, ce n’était pas logique du tout ! » « Ce n’est pas la logique de Monsieur, alors Monsieur range comme il faut ! » « Ben oui, les couteaux à droite, et les fourchettes à gauche ! Normal ! » « Est-ce que je m’occupe du rangement de tes outils, moi ?! » « Mais enfin, tu ne vas pas en faire toute une histoire !!! »

  Même dans le mariage, nous avons la fâcheuse tendance à considérer que c’est « notre manière de faire » qui est la meilleure. Face au défi d’un changement, notre première réaction est souvent de penser « ça me regarde » ou « laisse-moi tranquille ». Même pour des choses insignifiantes, il nous est difficile de changer pour le mieux parce que l’ouverture au changement implique un combat contre notre propre volonté. Nous voudrions être de grands amants, mais c’est notre propre volonté que nous aimons le mieux ! Nous aimons Dieu (jusqu’à un certain point), nous aimons notre époux (jusqu’à un certain point). Mais, comme l’a fait remarquer Kierkegaard, « notre amour le plus cher est habituellement, et demeure, notre propre volonté ».

  Deux choses peuvent nous amener à changer : la force surnaturelle du renoncement à notre volonté propre qui provient de la progressive soumission de notre volonté à celle du Christ (et par laquelle nous apprenons à nous céder les uns aux autres), et notre amour mutuel. L’amour peut faire fondre le cœur le plus froid, le rendre fluide et malléable. Quelle libération de notre emprisonnement intérieur que de pouvoir, par amour de Dieu ou de l’époux, agir contre nos propres désirs ! Que les épouses un peu autoritaires, et rebelles à leur devoir de soumission envers leur époux, l’entendent aussi, l’amour rend douce la mort à la volonté propre, bien que cette douceur ne puisse être ressentie qu’après une longue lutte. Courageusement, répétons souvent avec saint Paul « Je puis tout avec Celui qui me fortifie ».

L’amour mutuel est un don qui doit être nourri et protégé chaque jour de notre vie commune. Les difficultés sont normales et surgissent en raison de nos imperfections humaines. C’est donc d’abord en avançant personnellement, et avec un grand désir, sur le chemin de la perfection que nous apprendrons à sanctifier notre vie d’époux en luttant contre nos défauts, les excès de notre tempérament. Peu à peu notre âme fortifiée prendra le dessus et saura apaiser une mauvaise humeur, désamorcer une colère, adoucir une rancœur ou une impatience, au profit d’une paix intérieure, d’un respect mutuel et d’une confiance grandissante.

 

  Notre mariage sera béni, récompensé de nos multiples combats, parce que nous aurons tous deux eu conscience de bien des dangers que nous aurons combattus pour un amour profond, reposant lui-même dans l’amour de Dieu, dans les bons comme dans les mauvais moments, et dans lesquels nous aurons eu la ferme volonté commune de sortir vainqueurs.             

Sophie de Lédinghen

 

Restaurer une maison ancienne

Les peintures et revêtements intérieurs

           Après s’être occupé du gros œuvre (maçonnerie), et du second œuvre (menuiserie), c’est une joie d’arriver à la décoration intérieure qui va donner toute sa chaleur à la maison pour la rendre accueillante.

           Autrefois, dans les maisons de campagne, les murs étaient badigeonnés à la chaux pour éloigner les insectes, la chaux ayant un pouvoir désinfectant. Cela nécessitait un badigeon régulier chaque année, et la décoration n’était pas la première des préoccupations de ceux qui peinaient aux travaux agraires.

  Dans les maisons de plus d’importance, à partir du XVIIème siècle, nous pouvons trouver des tentures de cuir, ou des tapisseries sur un mur enduit.

  A partir du XVIIIème, du « papier peint » provenant de Chine, dit papier chinois, est introduit en France par la compagnie des Indes. Peint à la main sur du papier de riz, il représente des fleurs, papillons, paysages ou scènes de la vie quotidienne.

  Puis du papier bleu velouté ou « tontisse » provenant d’Angleterre fait fureur, avant que la France ne prenne le relais vers 1760 avec Jean-Michel Papillon qui réalise de ravissants dessins à la plume et au lavis, puis Jean-Baptiste Réveillon qui a l’idée de poudre de laine collée sur du papier et qui invente le rouleau. Ce sont des guirlandes et des fleurs, puis après la découverte d’Herculanum et Pompéi des dessins « à l’antique ».

 

  Au XIXème siècle, c’est la passion du papier peint avec les grands panoramiques de Zuber, représentant des scènes bucoliques, portuaires ou exotiques avec les voyages dans les Colonies.

           

  Lorsque votre maison contient de telles merveilles, parfois découvertes au hasard de travaux, il faut, autant que faire se peut, les conserver.

  Si vous souhaitez ce type de papier, il est possible de se procurer des panoramiques auprès de maisons de papiers peints spécialisées.

  Les papiers peints se posent sur du plâtre (ou du placo), pas sur de la chaux. Il en existe de diverses sortes : classiques à encoller et poser sur le mur, intissés plus épais où la colle se met directement sur le mur puis le papier ensuite, vinyles (légèrement plastifiés) pour les pièces humides.

 

  Pour le choix des couleurs de votre intérieur, tant en peinture qu’en papier peint, voici quelques règles qu’il est important de connaître :

  1) Pour créer un fil directeur dans la maison, évitez de passer d’une pièce à l’autre avec des couleurs heurtées ou qui n’ont rien à avoir entre elles, au risque de fatiguer l’œil et de ne pas créer une atmosphère harmonieuse et donc reposante.

Ainsi utilisez les mêmes tons clairs pour les soubassements ou plinthes et portes dans toutes les pièces si vous avez des couleurs différentes sur les murs.

  2) Il ne faut pas employer de peinture laquée (brillante) mais de la peinture mate ou « veloutée » sur les murs et satinée ou veloutée sur les boiseries.

  Surtout ne pas peindre les briques ou les pierres, ou les carrelages comme hélas, cela s’est fait, car ce sont des matériaux nobles. Pour les terres cuites, il faut les passer à l’huile de lin chaude à laquelle on ajoute un peu de siccatif pour accélérer le séchage, puis on peut les cirer à la cire naturelle incolore tous les deux ans. Il existe actuellement des badigeons de chaux ou des chaux teintées avec bien des nuances, de la peinture à base d’argile aux teintes très naturelles.

 

  3) Le choix des couleurs doit se faire en tenant compte de la réceptivité pour renvoyer la lumière.  Celle-ci se reflète de seulement 1% sur le noir, 85 pour le blanc, 70 pour le crème, 60 pour le jaune, 55 pour le vert pale, moins s’il est foncé, 45 pour le bleu et 14 pour le rouge.

 

  4) Les tons neutres créent un ensemble indémodable et cohérent, ils peuvent être utilisés comme fond pour des couleurs vives, et créent une fluidité. Les couleurs claires agrandissent l’espace tandis que les couleurs fortes, foncées donnent aux pièces de l’intimité et de la chaleur, en rétrécissant l’espace.

  Les pièces orientées au nord donnent une lumière froide et peu douce, il peut être difficile d’y créer un sentiment d’espace, autant les rendre alors intimes. Les pièces orientées au sud bénéficient de lumière chaude toute la journée et peuvent supporter sans souci des teintes vertes ou bleues qui ne paraîtront jamais trop froides, et même rafraîchiront les atmosphères du sud. Les teintes, dans les pièces à l’ouest sont plus froides le matin que le soir. Enfin à l’est, la lumière paraît souvent un peu bleutée toute la journée. Il faut donc éviter les tons froids.

 

  Voici les adresses que nous pouvons vous conseiller :

– Zolpan, dans plusieurs villes de France, qui offre un très bon rapport qualité/prix de peintures très agréables à appliquer, et de papiers peints. Ils peuvent reproduire une teinte existante sur modèle. Certains sont distributeurs « Farrow and Ball », peintures anglaises de grande qualité, et peuvent vous en fournir les teintes dans leur propre gamme.

– La Seigneurie, Tollens distributeur des peintures Flamant aux très belles nuances avec notamment une gamme de gris bleu dans l’esprit gustavien.

– Etoffe.com qui présente une gamme très importante de papiers peints. Les papiers anglais sont très nombreux, de tous styles et de belle qualité.

– Certaines grandes maisons françaises rééditent des papiers peints dans l’esprit du XVIIIème, parfois imprimés « à la planche », à l’ancienne, mais sont très onéreux : Lelièvre, Pierre Frey (avec les collections Le Manac’h), Papiers peints de Paris.

 

  Il est bon de faire des essais de peinture par petites touches pour ne pas se tromper. Les magasins de papiers peints prêtent les liasses avec des échantillons assez grands, sur plusieurs jours pour vous permettre de voir la lumière du matin et du soir dans la pièce en vue.

  Nous avons terminé ce que nous pouvions vous conseiller sur la restauration d’une maison ancienne.

 Nous vous souhaitons une maison accueillante et qui vous ressemble dans laquelle ceux qui vivent et ceux qui y passent auront de la joie à être.

Jeanne de Thuringe

Notes : planches tirées du livre « La maison de pays » de René Fontaine

 

Pour les couturières : du savon et de l’amidon !

PLUS RAPIDE, PLUS EFFICACE …

 Les 1001 astuces qui facilitent la vie quotidienne !

Une rubrique qui tente de vous aider dans vos aléas domestiques.

            Peut-être déjà connu de nos lectrices couturières, mais peut-être bon aussi à rappeler ?

Prélevez vos restes de savon très fins et laissez-les sécher. Ils seront alors idéals pour reporter vos patrons sur du tissu, marqueront aussi bien que la craie et s’élimineront sans difficulté d’un revers de main ou à la vapeur. Gratuit, efficace, anti-gaspillage… Rien que des avantages.

 

  Lorsque vous employez des tissus fins, légers, glissant donc difficiles à travailler, pensez à les vaporiser d’amidon en bombe. Cela rigidifiera la matière et vous facilitera grandement le travail pour tailler les pièces à coudre.

 

Je le redis : que les championnes de l’organisation n’hésitent pas à partager leurs trésors d’organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …