Actualités culturelles

 Chili (Ile de Pâques)

Qui n’a jamais entendu parler des Moaï, ces statues emblématiques de l’Ile de Pâques ? Classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, elles ont été sculptées entre le XIIIème et le XVIIIème siècle dans la roche volcanique locale en vue d’honorer les ancêtres. Monumentales, elles varient entre 4 et 10 mètres de haut, et la plus lourde pèse 80 tonnes ! Après les incendies qui ont endommagé plusieurs sculptures à la fin de l’année 2022, l’île fait de nouveau parler d’elle grâce à la récente découverte d’une autre statue : plus petite que ses congénères (1m60 « seulement »…), cette petite nouvelle est constituée d’un corps complet et a été découverte dans le lac-même du cratère du volcan Rano Raraku. Le lac, récemment desséché, n’avait jusque-là fait l’objet d’aucune découverte, mais les chercheurs comptent bien y regarder de plus près !

 

  • France (Paris)

Recteur de Notre-Dame de Paris, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas a confirmé, le 9 mars dernier, que la réouverture de la cathédrale aurait bien lieu le 8 décembre 2024, pour la fête de l’Immaculée Conception. A cette date, les cérémonies religieuses ainsi que les visites pourront reprendre, même si le chantier des chapelles et celui du parvis ne seront certainement pas achevés (ils ne le seront probablement pas avant 2028-2030). Aujourd’hui, les artisans se sont lancés dans la réfection de la flèche, à l’identique de celle de Viollet-le-Duc ; elle devrait être en place d’ici fin 2023.

En attendant, n’hésitez pas à visiter l’exposition gratuite installée sous le parvis de la cathédrale afin de présenter le chantier : une bonne occasion de découvrir l’ampleur des travaux ainsi que les métiers d’art mis en œuvre. Cette visite peut s’accompagner d’une seconde à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine à la découverte de l’exposition « Notre-Dame de Paris. Des bâtisseurs aux restaurateurs » retraçant la construction de ce chef-d’œuvre ainsi que ses restaurations au cours des siècles.

 

  • France (Paris)

Appartenant à un ensemble d’une dizaine de peintures réalisées par Gustave Caillebotte entre 1877 et 1879 pour dépeindre les loisirs modernes de la bourgeoisie urbaine, la Partie de bateau (1877-1878) était jusqu’à nos jours la propriété des descendants de l’artiste. Constituant l’un des derniers chefs-d’œuvre impressionnistes en collection privée, l’œuvre fait désormais partie des collections nationales. En effet, en janvier 2020, le ministère de la culture a refusé d’accorder le certificat d’exportation du tableau en raison de son intérêt patrimonial : devenu « Trésor national » à cette date, la peinture pouvait être acquise par l’État dans les 30 mois, ce qui a eu lieu grâce au mécénat du groupe LVMH (pour 43 millions d’euros). Depuis le mois de février 2023, vous pouvez donc l’admirer au Musée d’Orsay.

 

  • France (Toulouse)

Alors qu’avaient lieu à Toulouse des travaux de réhabilitation des façades de l’Hôtel-Dieu, une découverte majeure a réjoui le cœur des archéologues. En effet, le chantier de consolidation du Pont Vieux (Pont de la Daurade) a révélé une statue du XVIème siècle dissimulée dans la pile même du pont. Haute de 80 cm, cette sculpture est en excellent état de conservation puisqu’on en possède encore les deux-tiers (il manque malheureusement le torse et la tête). Une inscription sur le socle (« S. JACOB… 15… ») permet d’affirmer qu’il s’agit de Saint Jacques le Majeur, également reconnaissable à sa besace de pèlerin. D’après les chercheurs, la statue aurait été utilisée comme pierre de remblai pour le pont suite à sa détérioration (probablement après le XVIIème siècle). Cette découverte est une bonne occasion de rappeler que la basilique Saint-Sernin de Toulouse ainsi que l’Hôtel-Dieu étaient effectivement des étapes du chemin de Compostelle.

 

Actualités culturelles

 

  • Marseille (France, Bouches-du-Rhône)

Bonne nouvelle pour les Marseillais : le musée Notre-Dame-de-La-Garde rouvre ses portes ! Après une première ouverture en juin 2013, le complexe, situé sous le pont-levis de la basilique, avait été obligé de fermer en 2019 faute de visiteurs. C’est aujourd’hui dans un musée rénové que l’on peut appréhender les 800 ans d’histoire du sanctuaire. 300 m² de déambulation au cours desquels on découvre l’inauguration du lieu en 1214, sa reconstruction au XIXème siècle et les multiples pèlerinages qu’il a suscités au cours des ans… Le tout accompagné d’un grand nombre d’ex-voto, objets de culte et œuvres religieuses. Chaque année, deux expositions temporaires à thème religieux y seront présentées.

  • Château de Grignon (France, Yvelines)

C’est un véritable scandale qui anime les coulisses du château de Grignon depuis quelques mois. Occupé par l’école d’agronomie AgroParisTech depuis 1826, le site a été abandonné par les élèves, au profit d’un nouveau complexe à Saclay, à la rentrée 2022. C’est dans cette optique que le ministère de l’agriculture, propriétaire des lieux, a décidé la mise en vente de l’ensemble du mobilier en juin dernier. Vendues à petit prix sur le site du gouvernement comme mobilier « de style », les différentes pièces se sont avérées être en réalité « d’époque » (Louis XV à Napoléon III) ! Ayant découvert l’erreur, certains acheteurs ne se sont pas privés de revendre les meubles à leur prix véritable : par exemple cette ravissante console en chêne sculpté estimée 40 € par le gouvernement et revendue 13.000 € quelques mois plus tard…

  • Louxor (Égypte)

Les fouilles menées en Égypte ne sont jamais vraiment terminées… Et les découvertes non plus ! En témoigne la récente excavation d’une tombe royale sur les bords du Nil, à Louxor. D’après les recherches, l’hypogée daterait d’il y a 3500 ans et abriterait les restes de femmes appartenant à la famille royale de la XVIIIe dynastie : il pourrait s’agir d’une épouse royale ou, au moins, d’une princesse. La XVIIIème dynastie recouvre la période des débuts du Nouvel Empire, de 1550 à 1292 avant J.-C., c’est-à-dire l’ère la plus prospère de l’Égypte antique ; Akhénaton et Toutânkhamon comptent parmi les plus grands pharaons de cette époque.

  • Île de Siniyah (Émirats Arabes Unis)

Des recherches archéologiques menées sur l’île de Siniyah aux Émirats Arabes Unis ont permis la mise au jour d’un monastère chrétien vieux de 1400 ans : perdu au milieu de bandes de sable, le site comprend une église à nef unique accolée à plusieurs pièces dans lesquelles on trouve des fonds baptismaux ainsi qu’un four à pain. Un peu à l’écart, un bâtiment de 4 pièces – organisées autour d’une petite cour – pourrait être le logement du père abbé. Fondé entre 534 et 656 – c’est-à-dire juste avant la naissance de l’Islam -, ce monastère pourrait révéler de précieuses informations quant à la vie des Chrétiens dans la région à cette époque.

  • Le secret du béton romain

Les constructions romaines ont toujours impressionné par leur magnificence et leur extraordinaire longévité : l’exemple du Panthéon à Rome, détenteur du plus grand dôme en béton – non armé – au monde, ne fait que justifier cette admiration. Alors que certains aqueducs romains sont encore en fonctionnement de nos jours, de nombreux chercheurs s’interrogent sur le fait que les constructions en béton modernes, elles, s’effritent au bout de quelques décennies…

La clé de ce mystère vient d’être résolue par une équipe de chercheurs du MIT de l’université de Harvard. On a longtemps cru que la résistance du béton romain était due à la cendre volcanique qu’il contient ; on sait désormais que cela est en réalité tributaire du mélange à chaud de la chaux et du béton – ou chaux vive (sans mélanger auparavant la chaux avec de l’eau). Ce mélange très particulier permet non seulement un séchage plus rapide de l’ouvrage en construction, mais surtout une sorte d’auto-cicatrisation des fissures lors de contacts avec de l’eau (eau de pluie par exemple) : lorsque les fissures sont mouillées, elles recristallisent et rendent au bâtiment sa résistance première !

 

Actualités culturelles

 France : Le château de Versailles dans la seconde Guerre Mondiale

Le château de Versailles a fait paraître il y a quelques mois une série documentaire portant sur la vie du monument au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Visible sur Youtube ainsi que sur le site internet du château, ce reportage permet de découvrir un pan souvent méconnu de l’histoire de la demeure royale. On y prend connaissance de l’évacuation totale des œuvres vers les châteaux de Brissac et Chambord, ainsi que de l’occupation des lieux par l’armée allemande dès le 14 juin 1940. Vidées de leur mobilier, de leurs œuvres d’art, mais aussi de leurs lambris, les pièces du palais prennent un aspect décharné que l’on a peine à imaginer aujourd’hui. Un documentaire fort intéressant basé sur des images d’archives inédites et impressionnantes !

https://www.chateauversailles.fr/presse/numerique/chateau-versailles-seconde-guerre-mondiale#un-monument-franais-au-cur-des-tensions-europeennes

 

  • France (Cherbourg)

Comme chaque année, l’émission de Stéphane Bern intitulée « Le Monument préféré des Français » a permis aux téléspectateurs de France 3 d’élire le site qui leur paraissait le plus représentatif du patrimoine français parmi les 14 en lice. C’est la gare maritime de Cherbourg-en-Cotentin, ainsi que le sous-marin Le Redoutable qui s’y trouve, qui ont remporté le concours pour cette année 2022. Inaugurée en 1933, la construction est un magnifique exemple du style art déco et constitue, en outre, la plus grande gare maritime transatlantique du monde. Il s’agit également du plus vaste monument de France après le château de Versailles. Quant au Redoutable, le plus grand sous-marin visitable au monde, il est le premier lanceur d’engin nucléaire français. N’hésitez pas à visiter cet ensemble exceptionnel si vous êtes de passage en Normandie.

 

  • Luxembourg (Habay-La-Vieille)

Tout a lieu dans le village d’Habay-La-Vieille, dans la province belge du Luxembourg, sur le site de la villa gallo-romaine de Mageroy. Alors qu’une classe scolaire menait une initiation aux fouilles archéologiques dans ce vaste domaine agricole occupé du Ier au IVème siècle après JC, une petite fille a involontairement fait une découverte plus qu’amusante. Piochant dans le sable, elle a par mégarde brisé en trois un petit dé à jouer en os datant des premiers siècles de notre ère… Néanmoins, cet accident a permis de révéler une chose étonnante : un liquide grisâtre s’échappant du dé brisé a permis de découvrir que ce dernier était truqué au plomb, ce qui n’altérait en rien son poids ni son aspect ! Comme quoi, les tricheurs ont toujours existé !

 

Actualités culturelles

 France (Argenteuil)

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine (17-18 septembre 2022), la ville d’Argenteuil a ouvert au public la célèbre « maison rose aux volets verts » de Claude Monet, construite en 1871 par le charpentier Flamand. L’artiste y a vécu de 1874 à 1878 seulement, mais il y a produit un nombre d’œuvres important (259), parmi lesquelles son chef-d’œuvre Impression soleil levant (1872). La ville d’Argenteuil ne possédant aucune peinture de l’artiste, le nouveau musée se base sur des reconstitutions à travers un parcours immersif et très ludique : une manière unique de se plonger dans l’atmosphère du peintre et de mieux comprendre l’impressionnisme. Vous pourrez à loisir toucher des objets, découvrir des secrets en ouvrant les meubles et même déambuler dans le bateau-atelier de Monet ou dans son jardin d’hiver – reconstitués d’après ses propres œuvres.

  • France (Paris)

S’il est un monument emblématique de la capitale, c’est bien la basilique du Sacré-Cœur située sur la colline de Montmartre. Lieu le plus visité et photographié après Notre-Dame, la basilique avait été inscrite aux Monuments Historiques en 2020 seulement – l’inscription correspondant au tout premier niveau de protection d’un monument. Cependant, les progrès ne s’arrêtent pas là, puisque le conseil municipal devrait se prononcer pour un classement de la basilique lors de sa prochaine réunion mi-octobre : une bonne nouvelle pour le Sacré-Cœur qui recevra ainsi une meilleure protection – le classement correspond aujourd’hui au niveau de protection culturelle le plus élevé en France.

  • Etats-Unis (Los Angeles)

Doté d’une section spécialisée dans la lutte contre la criminalité artistique, le FBI a permis la redécouverte d’une mosaïque romaine vieille de 2000 ans ! Conservée depuis les années 1980 dans un entrepôt de Los Angeles, l’œuvre, représentant la Méduse, est divisée en 16 fragments de 35 à 90 kg chacun. Malgré leur conservation dans des caisses rongées par les termites, les pièces demeurent dans un bon état général, au plus grand soulagement de tous. Contacté de façon anonyme par le propriétaire de la mosaïque, le FBI l’a aujourd’hui restituée à l’Italie en vue de la faire restaurer avant de l’exposer au public ; le lieu d’exposition n’est pas encore déterminé.

  • Pays-Bas (Amsterdam, Rijksmuseum)

Qui aurait pensé que, plus de 350 ans après sa réalisation par le peintre Johannes Vermeer, La Laitière (1658) révélerait encore des secrets ? Une nouvelle technique de numérisation avancée a en effet permis de découvrir des objets dissimulés sous le mur blanc recouvrant l’arrière de la composition : à l’origine, le peintre y avait représenté une étagère supportant des cruches, ou porte-pichets. Jugeant sans doute sa composition trop chargée, Vermeer a finalement opté pour un arrière-plan plus épuré, mettant ainsi en valeur la femme à l’avant. De même, un peu plus bas, le chauffe-pieds recouvre une masse sombre qui semble être un panier très imposant. Il est absolument passionnant de discerner ainsi la réflexion de l’artiste sur son œuvre en suivant sa création, étape par étape, comme si l’on avait les dessins préparatoires sous les yeux !

 

Actualités culturelles

 Fécamp (France, Normandie)

Peut-être avez-vous entendu parler de l’aventure rocambolesque subie par les reliques du Précieux Sang conservées à l’abbaye de Fécamp ? Dans la nuit du 1er au 2 juin dernier, le fameux reliquaire fécampois contenant deux fioles du sang de Jésus avait été dérobé dans la sacristie de l’abbatiale. Ces reliques y étaient vénérées depuis la construction de l’abbaye en 658.

Néanmoins, le 1er juillet, l’un des plus célèbres experts et détectives d’art, Arthur Brand (Néerlandais), découvre le fameux reliquaire dans une boîte en carton devant sa porte ! Cette réapparition miraculeuse aurait été précédée d’un mail anonyme prévenant l’expert du prochain retour des reliques… Voilà une histoire digne d’un roman policier !

 

  • Villenave-d’Ornon (France, Gironde)

Découverte en 2013 à Villenave-d’Ornon, au sud de Bordeaux, une épave de voilier marchand datée du VIIème ou VIIIème siècle commence tout juste à être étudiée par les archéologues. Relativement bien conservé, ce vestige a été retrouvé dans le lit d’une rivière sur une longueur de 12 mètres. Il s’agit bien là d’une découverte majeure car l’architecture navale du Haut Moyen-Age constitue encore aujourd’hui un pan totalement méconnu de notre histoire : le bon état de conservation du navire va rendre possible une reconstitution unique (il existe moins de 5 bateaux de ce type en Europe de nos jours). Les modes de navigation du Haut Moyen-Age n’auront bientôt plus de secrets pour nous !

 

  • Edimbourg (Ecosse)

C’est en juillet dernier que la National Gallery of Scotland a décidé d’étudier un certain nombre de ses œuvres au rayon X en vue d’une exposition dédiée à l’impressionnisme. Lorsque vint le tour du Portrait d’une paysanne (1885) de Van Gogh, la surprise fut à son comble : les experts ont en effet découvert – grâce aux rayons – que la toile cachait un autoportrait de l’artiste ! Van Gogh a très certainement réutilisé l’arrière de son œuvre pour se portraiturer. Cela n’est malheureusement pas visible à l’œil nu dans la mesure où ce côté de la toile est recouvert de colle et de carton… Parviendra-t-on à dégager l’autoportrait sans l’endommager ? La question demeure entière…

 

  • Monaco

Le palais princier de Monaco n’a pas fini de révéler ses secrets : lors d’une campagne de rénovation et de consolidation du monument, les restaurateurs ont en effet découvert avec surprise un ensemble de fresques du XVIème siècle s’étendant sur plus de 600 m² ! L’objectif premier de la campagne de restauration était de rénover les nombreuses peintures du XIXème siècle recouvrant les plafonds du fameux palais Grimaldi : quel ne fut pas l’étonnement des travailleurs en découvrant – sous des couches de peinture et même sous un faux plafond – un extraordinaire ensemble de fresques de l’époque de la Renaissance ! Dégagées au scalpel et au laser, ces œuvres s’étendent depuis la salle du trône jusqu’aux grands appartements en passant par la galerie de la cour d’honneur. N’hésitez plus, l’ensemble est désormais ouvert au public…

 

Actualités culturelles

 Troyes (10)

Voilà plusieurs mois déjà qu’a réouvert la Cité du Vitrail à Troyes. Installé dans l’Hôtel-Dieu-Le-Comte (XVIIIe siècle), cet espace muséographique de 3 000 m²  permet de redécouvrir les richesses exceptionnelles du vitrail, depuis le Moyen-Age, jusqu’à nos jours. La Champagne étant reconnue capitale européenne du vitrail, il lui tenait à cœur de rendre accessible à tous ce patrimoine artistique de notre pays.

  • Amboise (37)

Grande première pour le château du Clos-Lucé qui, pour la première fois, expose Saint Jérôme au désert de Léonard de Vinci. Œuvre inachevée du grand maître de la Renaissance, ce tableau se situe entre le dessin et la peinture et fait couler beaucoup d’encre : il est en effet l’une des œuvres les plus difficiles à analyser du peintre et reste une véritable énigme pour la plupart des spécialistes. A vous de découvrir ce joyau prêté jusqu’au 20 septembre par le musée du Vatican !

  • Paris (75)

Au cours des travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, les archéologues ont réalisé quelques fouilles qui se sont révélées bien utiles. En effet, au niveau de la croisée des transepts, ont été découverts un certain nombre de sépultures en sarcophages, datant probablement des XIIIe et XIVe siècles ; on distingue parmi elles un étonnant sarcophage en plomb contenant probablement les restes d’un haut dignitaire de l’église : celui-ci aurait été inhumé au plus tard au XIVe siècle.

Mais le centre des récentes découvertes réside bien entendu dans les vestiges polychromes de l’ancien jubé de la cathédrale : élevé vers 1230 et détruit au XVIIIe siècle, le jubé de Notre-Dame comporte encore bien des mystères pour les chercheurs. Cette découverte majeure vient compléter les quelques vestiges déjà exhumés par Viollet-le-Duc au XIXe siècle. Peut-être la poursuite des fouilles permettra-t-elle de reconstituer une bonne partie du jubé ?

  • Versailles (78)

Le château de Versailles a acquis au mois de mai dernier une nouvelle toile représentant Catherine Duchemin, peintre de fleurs et de natures mortes du XVIIe siècle. Épouse méconnue de François Girardon (1628-1715) – premier sculpteur du roi Louis XIV -, cette artiste se distingue pour avoir été la première femme admise à l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture le 14 avril 1663. Après restauration, l’œuvre prendra donc place dans les fameuses salles Louis XIV, témoins de la politique artistique et culturelle du Roi-Soleil et où sont déjà rassemblés un grand nombre d’académiciens.

 

 

Actualités culturelles

 France (Compiègne)

           Après quasiment 7 ans de travaux, le musée dédié à l’impératrice Eugénie – au château de Compiègne – a enfin rouvert ses portes. Depuis le 16 mars dernier, il est désormais possible de redécouvrir cette exceptionnelle collection à laquelle s’ajoutent des pièces encore jamais exposées ; une occasion unique d’admirer un bon nombre d’effets personnels de l’impératrice, le tout dans une scénographie entièrement renouvelée. Cette visite n’exclut pas de se rendre aussi dans les autres espaces du château (appartements historiques, musée du Second Empire, musée national de la voiture) ainsi que dans son parc exceptionnel !

 

  • France (Paris 4e)

  Grand chamboulement dans le monde de l’immobilier parisien ! Construit vers 1640 par l’architecte Louis Le Vau, l’hôtel Lambert fait partie des monuments les plus emblématiques de l’île Saint Louis à Paris. Propriété de l’émir du Qatar depuis 2007, ce joyau architectural avait subi en 2013 un important incendie au retentissement national. Aujourd’hui, l’histoire de ce lieu évolue encore et toujours : mis en vente par son ancien propriétaire, l’hôtel Lambert vient en effet d’être acheté par Xavier Niel, patron de free et déjà propriétaire de plusieurs hôtels particuliers parisiens. Acquis pour la somme de 200 millions d’euros, l’édifice bat le record du monument privé le plus cher de Paris.

 

  • France (Strasbourg)

  Visible depuis le XIXème siècle, le fameux rayon vert de la cathédrale de Strasbourg attirait plus d’un curieux : deux fois par an, au moment de l’équinoxe – mars et septembre – , un rayon de soleil traversait l’un des vitraux aux pieds de Juda (fils de Jacob), et venait illuminer la statue du Christ située sur la chaire. Suite à une campagne de restauration achevée en 2022, ce phénomène n’est désormais plus visible, au grand désarroi des habitants et des visiteurs… Une pétition est en cours pour la remise en place du rayon vert : aurons-nous un jour la joie de pouvoir l’admirer à nouveau ?

 

  • Pays-Bas

  Ayant appartenu autrefois au roi d’Angleterre George IV, le Porte-étendard de Rembrandt faisait partie de la collection Rothschild depuis 1884. Reconnue comme trésor national par le ministre de la culture en 2019, cette œuvre avait une valeur toute particulière aux yeux de la France. Lors de la mise en vente du tableau il y a quelques mois, la France avait donc naturellement un droit de préemption : par manque de moyens, nous n’avons néanmoins pas pu conserver ce joyau au sein du pays. C’est le Rijksmuseum d’Amsterdam qui en est désormais l’heureux propriétaire.

 

 

Actualités culturelles

 Israël (Césarée)

           Des recherches archéologiques menées au large de Césarée ont permis de retrouver des vestiges provenant de cargaisons de navires échoués. Parmi eux, une bague octogonale ornée d’une pierre précieuse verte sur laquelle on distingue, gravée, l’image d’un jeune berger en tunique portant un mouton. Aucun doute : il s’agit bien d’une représentation du Bon Pasteur vieille de 1700 ans. Ce genre de représentation, que l’on retrouve de façon régulière dans les catacombes de la même époque, est très rare sur une bague. 

 

  • Italie

  Le ministre de la culture italien, Dario Franceschini, a annoncé sa volonté de restituer une centaine d’œuvres d’art aux églises et monuments italiens qui les accueillaient à l’origine. Cette opération concerne les œuvres de quatorze musées, actuellement cachées dans les réserves. Il ne s’agit néanmoins que d’une restitution temporaire de 10 ans renouvelables. Une occasion inespérée de contempler des œuvres cachées jusqu’à nos jours !

 

  • France (Bayonne)

  Face au projet d’extension du musée Bonnat-Helleu à Bayonne, l’INRAP (Institut National des Recherches Archéologiques Préventives) s’était mobilisé pour réaliser en amont des recherches archéologiques sur le terrain. C’est ainsi qu’il a pu mettre au jour les vestiges d’un couvent dominicain présent dans l’enceinte du petit Bayonne du XIIIe au XVIIIe siècle environ. Les archéologues ont également retrouvé des traces de constructions civiles recouvrant les mêmes époques.

 

  • France (Narbonne)

  Le 11 décembre dernier a eu lieu l’inauguration officielle de Narbo Via, nouveau musée dédié à l’histoire romaine de la Narbonne antique. L’objectif est de faire revivre la célèbre cité antique de Narbo Martius, première colonie romaine fondée en dehors de l’Italie en 118 avant J.-C. L’ensemble du patrimoine romain de Narbonne est désormais rassemblé dans ce musée qui retrace l’histoire de la ville depuis la fin de l’âge de Fer jusqu’au Haut Moyen-Age.

 

 

Actualités culturelles

 Israël (Césarée)

           Des recherches archéologiques menées au large de Césarée ont permis de retrouver des vestiges provenant de cargaisons de navires échoués. Parmi eux, une bague octogonale ornée d’une pierre précieuse verte sur laquelle on distingue, gravée, l’image d’un jeune berger en tunique portant un mouton. Aucun doute : il s’agit bien d’une représentation du Bon Pasteur vieille de 1700 ans. Ce genre de représentation, que l’on retrouve de façon régulière dans les catacombes de la même époque, est très rare sur une bague. 

  • Italie

  Le ministre de la culture italien, Dario Franceschini, a annoncé sa volonté de restituer une centaine d’œuvres d’art aux églises et monuments italiens qui les accueillaient à l’origine. Cette opération concerne les œuvres de quatorze musées, actuellement cachées dans les réserves. Il ne s’agit néanmoins que d’une restitution temporaire de 10 ans renouvelables. Une occasion inespérée de contempler des œuvres cachées jusqu’à nos jours !

  • France (Bayonne)

  Face au projet d’extension du musée Bonnat-Helleu à Bayonne, l’INRAP (Institut National des Recherches Archéologiques Préventives) s’était mobilisé pour réaliser en amont des recherches archéologiques sur le terrain. C’est ainsi qu’il a pu mettre au jour les vestiges d’un couvent dominicain présent dans l’enceinte du petit Bayonne du XIIIe au XVIIIe siècle environ. Les archéologues ont également retrouvé des traces de constructions civiles recouvrant les mêmes époques.

  • France (Narbonne)

  Le 11 décembre dernier a eu lieu l’inauguration officielle de Narbo Via, nouveau musée dédié à l’histoire romaine de la Narbonne antique. L’objectif est de faire revivre la célèbre cité antique de Narbo Martius, première colonie romaine fondée en dehors de l’Italie en 118 avant J.-C. L’ensemble du patrimoine romain de Narbonne est désormais rassemblé dans ce musée qui retrace l’histoire de la ville depuis la fin de l’âge de Fer jusqu’au Haut Moyen-Age.

 

 

Actualités culturelles

 

¨ France (École de Fontainebleau)

Peinte au début du XVIe siècle, La Joconde de Léonard de Vinci a connu de nombreux admirateurs et donc de nombreuses copies. L’une d’elle, datée de 1600 environ et attribuée à l’École de Fontainebleau, a dernièrement été mise au jour en vue d’une vente aux enchères : la fidélité à l’œuvre de Léonard est exceptionnelle et permet de se faire une idée des couleurs initiales de la peinture du maître. Comme quoi, les copies peuvent devenir de bien précieuses sources archéologiques !

 

¨ France (Château de Chambord)

200 ans après sa première ouverture au public – en 1821-, le château de Chambord propose une exposition permanente d’envergure : inaugurée depuis le 21 novembre dernier, celle-ci retrace l’histoire de la demeure au cours de la Seconde Guerre Mondiale. De 1939 à 1945, le château a en effet été transformé en dépôt pour les œuvres des collections nationales, parmi lesquelles La Joconde et bien d’autres. Un pan souvent méconnu de l’histoire de ce château auquel nous devons la conservation de nombreux trésors français.

 

¨ Angleterre

En 2019, un antiquaire britannique achète pour 75 livres sterling – c’est-à-dire une centaine d’euros – un objet qu’il pense avoir appartenu à la famille royale d’Angleterre. Il s’agit d’une petite figurine d’oiseau en bois, recouverte de feuille d’or. Après deux ans de recherches acharnées, l’antiquaire a finalement découvert avec surprise que l’objet avait en réalité appartenu à Anne Boleyn, seconde épouse d’Henri VIII (roi de 1509 à 1647). Cette découverte multiplie la valeur de la statuette, aujourd’hui estimée à 200 000 livres sterling – c’est-à-dire environ 270 000 €. Le plus cher désir du propriétaire est de voir cet oiseau rejoindre sa place initiale, à Hampton Court.

 

¨ France (Amiens)

Suite à un appel aux candidatures – auquel ont répondu 72 collectivités -, c’est la ville d’Amiens qui a été choisie par la BnF (Bibliothèque nationale de France) pour installer son Conservatoire national de la Presse ainsi que le centre de conservation de ses collections. Ce ne sont pas moins de 300 000 titres du XVIIe au XXIe siècles qui seront accessibles à Amiens à partir de 2028 : cela correspond à l’une des collections de presse les plus anciennes et les plus riches au monde.

 

¨ France (Paris)

Connaissez-vous les fameuses Halles Baltard de Paris, construites en 1857 ? Espace central de la vie parisienne à partir du XIXe siècle, les Halles ont malheureusement été détruites dans les années 1970 : c’est tout un pan de l’histoire de la capitale qui disparaît avec ce bâtiment plus qu’emblématique. On n’en conserve aujourd’hui que le nom avec le « quartier des Halles », mais aussi ces deux plaques de bronze circulaires découvertes récemment dans une demeure du Val-de-Marne (elles avaient disparu depuis 50 ans) : l’une est gravée aux armes de Paris, tandis que l’autre présente l’allégorie de la moisson. Précieux vestiges d’un temps révolu !