Les oligo-éléments (suite) Les états anxio-dépressifs

Sous ce terme d’états anxio-dépressifs sont regroupés les états d’anxiété, liés à la survenue d’évènements imprévus, et toutes sortes d’états dépressifs allant jusqu’à la dépression sévère mélancolique.

L’anxiété :

C’est un état de malaise ou d’agitation intérieure, qui survient souvent lors d’évènements imprévus de l’existence ; elle peut être considérée comme physiologique, dans un contexte particulier tel qu’un examen, un accident ou autre, mais si elle se prolonge et prend l’aspect d’une peur apparemment sans objet, elle devient alors pathologique.

 

Les symptômes :

Survenue le soir, à la tombée de la nuit ;

Pas de retentissement sur la mobilité de la personne ;

L’estime de soi est diminuée ;

Il existe souvent des éléments extérieurs à la survenue de l’anxiété.

 

Traitement de l’anxiété sans dépression :

MANGANESE COBALT :  une prise par jour pendant 3 mois

LITHIUM : une à deux prises par jour pendant 3 mois.

 

La dépression :

C’est un état de mal-être intérieur, considéré comme primaire s’il n’y a aucun trouble psychiatrique dans les antécédents, ou secondaire au cours d’une maladie grave ou d’un état psychique préexistant.

La dépression est endogène, s’il existe des antécédents familiaux de dépression, avec survenue des troubles dès le matin, des difficultés à se mobiliser, à accomplir les activités quotidiennes de la vie, avec ou sans état de tristesse associée.

Elle est dite psychogène ou réactionnelle, s’il y a des facteurs déclenchants extérieurs et si les facteurs héréditaires sont plus rares.

Les symptômes :

Fatigue intense, traînante ;

Des maux de tête persistants ;

Des troubles digestifs : anorexie, amaigrissement ou au contraire boulimie ;

Des troubles du sommeil : difficultés d’endormissement, réveils nocturnes fréquents ;

Chez le vieillard, détérioration mentale ;

Des idées de tristesse, de mélancolie, perte de motivation pour entreprendre quelque activité que ce soit, impression de poids sur les épaules, etc…

Traitement de la dépression :

CUIVRE OR ARGENT : c’est un complexe de base avec une action souvent favorable ; il agit sur la fatigue, sur la perte de vitalité. Une prise par jour pendant 1 à 3 mois.

MANGANESE COBALT : une prise par jour pendant 3 mois.

LITHIUM : 1 à 3 prises par jour pendant 3 mois.

On y ajoute : ZINC CUIVRE ou ZINC NICKEL COBALT pour les dépressions réactionnelles liées au stress.

En conclusion, la présentation des états dépressifs est souvent multiforme et va de l’anxiété simple à la dépression mélancolique profonde.

L’utilisation des oligo-éléments permet d’obtenir des résultats souvent favorables, cependant il ne faut pas hésiter à consulter un psychiatre en cas de persistance des symptômes ou d’éléments évoquant des tendances suicidaires, auxquels cas la prise en charge serait tout à fait différente.

Dr Rémy

 

Les oligo-éléments (suite) Rhinites, rhino-pharyngites, sinusites

Ce sont les atteintes ORL les plus fréquentes tout au long de l’année, été comme hiver. Elles se traduisent par des éternuements en salve, de l’écoulement nasal appelé rhinorrhée, une douleur à la déglutition, une obstruction nasale.

Elles évoluent en 3 stades :

Le stade purement fonctionnel ou sthénique : c’est le début du cathare nasal avec les signes précédemment décrits, qui régressent spontanément en quelques jours ;

Un stade organo-fonctionnel dit asthénique, avec augmentation de l’obstruction nasale alors que les écoulements diminuent, avec œdème et épaississement de la muqueuse nasale ;

Un stade organique qui est une période d’œdème irréversible favorisant l’apparition de polypes nasaux.

Quelles en sont les causes ?

Des facteurs allergiques : cas des rhinites saisonnières liées aux pollens ;

Des virus et les bactéries : cas de rhinites aiguës épidémiques, des rhino-pharyngites de l’enfant, des rhinites au cours de maladies infectieuses (grippe) ;

Des intolérances médicamenteuses : par exemple l’aspirine et les anti-inflammatoires peuvent être responsables de rhinites dites vasomotrices.

De l’abus de vasoconstricteurs nasaux qui entraînent des rhinites atrophiques.

 

Traitement :

Rhinite allergique saisonnière :

– MANGANESE : une prise par semaine puis tous les 15 jours pendant 2 à 3 mois ;

– PHOSPHORE : une prise tous les deux jours ;

– SOUFRE :  une prise tous les deux jours.

Rhino-pharyngite infantile :

Rhinites infectieuses :

En période aigüe :

– CUIVRE : une prise matin et soir pendant 3 jours ;

– MANGANESE-CUIVRE : une prise par jour pendant un mois.

 

A titre préventif :

À partir de l’automne et pendant 3 à 4 mois, MANGANESE-CUIVRE en alternance avec SOUFRE  3 semaines par mois.

Rhinites vaso-motrices :

– MANGANESE-COBALT : une prise un jour sur deux en alternance avec MANGANESE-CUIVRE pendant 3 mois ;

– COBALT un jour sur deux en alternance avec SOUFRE.

 Rhino-sinusites infectées : rhinites avec écoulement postérieur :

– CUIVRE-OR-ARGENT un jour sur deux, en alternance avec MANGANESE-CUIVRE ;

– SOUFRE : une prise par jour.

En conclusion, le traitement se fera pendant trois mois au départ ; il est possible de faire plusieurs cures par la suite en respectant une période de repos de 3 mois entre les périodes de traitement.

 

Dr Rémy

 

Maladies de l’intestin ou colopathies

Les oligo-éléments (suite)

Sous le terme de colopathies, on regroupe des maladies de l’appareil digestif qui concernent l’intestin. Il s’agit de pathologies fréquentes, touchant aussi bien les adultes que les enfants, associées parfois à des causes organiques (infections ou tumeurs) mais aussi à des causes psychologiques, émotionnelles.

 

Tout d’abord la symptomatologie abdominale se traduit par :

– Des douleurs abdominales, soit diffuses sur tout le cadre intestinal, soit localisées en un point précis ;

– Des ballonnements ;

– Des troubles du transit à type de constipation, de diarrhée ou d’alternance des deux ;

– Elle est parfois accompagnée de troubles psychiques à type d’anxiété, de stress, de peurs, etc.

 

Il existe différents types de colopathies :

1°) des formes symptomatiques habituelles :

– Colopathies douloureuses spasmodiques,

– Colopathies avec constipation,

– Colopathies avec diarrhée,

– Colopathies avec insuffisance pancréatique.

2°) des formes selon la topographie : côté droit ou gauche.

3°) des colopathies compliquées, soit d’inflammations, soit après antibiothérapie, soit liées à l’abus de laxatifs.

 

TRAITEMENT GENERAL :

Les oligo-éléments prépondérants sont :

1°) le Manganèse-Cobalt : c’est le complexe de base dans toutes les colopathies.

2°) le Manganèse-Cuivre : il est indiqué dans les colopathies à prédominance gauche et dans les colites infectieuses.

3°) le Magnésium

4°) le Phosphore

5°) le Lithium

TRAITEMENT PARTICULIER :

1°) Colites spasmodiques : (maux de ventre avec des crampes abdominales) :

Manganèse-Cobalt : 1 prise par jour

Magnésium :  1 prise par jour

Phosphore : 1 prise par jour

Si besoin, Lithium en cas de troubles anxieux associés.

 

2°) Colites avec importants ballonnements :

Manganèse-Cobalt : 1 prise par jour

Cobalt : 1 prise par jour

Magnésium en alternance avec Phosphore : un jour sur deux

 

3°) Colopathies avec constipation :

– Manganèse-Cobalt. : 1 prise par jour

– Magnésium 1 jour sur 2 en alternance avec Phosphore 1 jour sur 2

– Cobalt : 1 prise par jour

 

4°) Colopathies avec diarrhée chronique :

Même schéma que précédemment mais en ajoutant Manganèse-Cuivre. (1 jour sur 2) ainsi que Manganèse-Cobalt (1 jour sur 2).

 

5°) Colopathies à prédominance gauche :

– Manganèse-Cobalt : 1 prise tous les deux jours en alternance avec

– Manganèse-Cuivre : 1 prise tous les deux jours.

– Lithium : une prise par jour.                     

 6°) Colopathies droites :

– Manganèse-Cobalt : 1 prise par jour

– Magnésium. :  1 prise par jour

– Soufre : 1 prise par jour

 

7°) Colopathies infectieuses :

– Manganèse-Cobalt : 1 jour sur deux en alternant avec

– Manganèse-Cuivre : 1 jour sur deux

– Soufre : 1 prise par jour

– Cuivre-Or-Argent : 1 prise par jour

 

8°) Colopathies avec insuffisance pancréatique :

– Manganèse-Cobalt : 1 prise par jour

– Nickel-Cobalt ou Zinc-Nickel-Cobalt : 1 prise par jour

– Magnésium : 1 prise par jour

– Si besoin, lithium.

 

Ces traitements proposés peuvent soulager de nombreuses douleurs abdominales, en particulier celles d’origine psychogène ; il ne faut pas hésiter à consulter votre médecin traitant en cas de persistance de la symptomatologie pour éliminer une cause organique, infectieuse ou tumorale.

 

Dr Rémy

 

Les oligo-éléments (suite)

Maladies de la vésicule biliaire

Après avoir envisagé le traitement des maladies respiratoires par les oligo-éléments, nous pouvons nous intéresser maintenant aux problèmes digestifs et en particulier aux maladies de la vésicule biliaire.

La vésicule biliaire est un organe situé à droite, dans l’abdomen, sous le foie, et relié au reste de l’appareil digestif par les voies biliaires. Son rôle dans la fonction digestive est de collecter la bile laquelle est fabriquée par les cellules du foie. Sa fonction est d’aider à la digestion des graisses alimentaires.

Ce qu’on appelle dyskinésie biliaire est un trouble de la motricité et de la vidange de la vésicule et des voies biliaires. Elle se traduit par des douleurs abdominales au creux épigastrique et à droite, au niveau de l’hypocondre droit ; les douleurs sont parfois très intenses, par crises insupportables, ou parfois une simple pesanteur. Elles surviennent surtout après les repas copieux ou riches en graisses.

Elle est due soit à des lithiases (calculs) dans la vésicule ou les voies biliaires ou bien seulement à une difficulté d’évacuation de la bile.

Les oligo-éléments indiqués pour le traitement sont :

  • Le Manganèse : qui a une action :

– sur la motricité des voies biliaires,

– sur les migraines qui accompagnent souvent la dyskinésie biliaire,

– sur le psychisme hyperactif associé à ces douleurs.

  • Le Manganèse-Cobalt :

C’est un oligo-élément qui traite davantage le terrain de dystonie neuro végétative (anxiété, spasmophilie).

  • Le Phosphore :

Utilisé dans le traitement de la plupart des douleurs digestives.

  • Le Soufre :

Il est indiqué dans la plupart des dyskinésies biliaires qui ont de plus un terrain d’allergie, de migraine, d’intolérance alimentaire.

Traitement de base

– MANGANESE :  1 à 3 prises par semaine pendant 2 à 3 mois.

– SOUFRE :  une prise tous les deux jours pendant 2 à 3 mois.

– PHOSPHORE : une prise tous les deux jours pendant 2 à 3 mois.

Traitement associé :

– MANGANESE-COBALT : une prise deux à trois fois par semaine pendant 3 mois.

Il est bien sûr nécessaire de se faire suivre par un médecin et d’avoir fait une échographie abdominale pour préciser l’état de la vésicule biliaire. En fonction de l’évolution, on peut soit arrêter le traitement au bout de 3 mois, si les symptômes ont disparu soit poursuivre les explorations si les douleurs n’ont pas disparu, et consulter alors un spécialiste de l’appareil digestif.

 

Dr Rémy

 

Les oligo-éléments (suite)

Infections respiratoires

Après la présentation des différents oligo-éléments, nous allons maintenant envisager quelques situations concrètes pour leur utilisation, en commençant par les infections respiratoires telles que les bronchites aiguës et les broncho-pneumopathies aiguës.

 

Les bronchites aiguës sont des infections des bronches dont le point de départ est souvent une atteinte des voies aériennes supérieures ; elles sont fréquentes à tout âge.

Les broncho-pneumopathies aiguës se rencontrent plus souvent chez les personnes âgées ou les adultes fragilisés.

Les broncho-alvéolites aiguës sont le plus souvent des pathologies des enfants.

 

Ces infections peuvent être aggravées :

 1) selon le terrain :

– diabète

– alcoolisme et/ou tabagisme

– immunodépression

2) selon l’âge :

– enfants

– personnes âgées où les infections respiratoires sont toujours très sévères.

 

Sont utilisés :

– le Manganèse-Cuivre :  c’est l’oligo-élément de base dans toutes les formes d’infections respiratoires.

– le Cuivre-Or-Argent : il est utilisé dans les formes traînantes ou pour diminuer la fatigue après l’infection.

– le Soufre : utilisé à titre préventif dans toutes les infections respiratoires.

– le Cuivre :  son usage a surtout un intérêt dans les formes aiguës grâce à son action anti-inflammatoire et anti-virale.

 

En pratique, en curatif :

1) Pour un enfant ou un adulte non fragilisé :

– Manganèse-Cuivre :  1 prise par jour pendant 1 mois.

– Cuivre : 2 prises par jour pendant 10 jours.

 

2) Pour un enfant ou un adulte ayant des infections pulmonaires récidivantes :

– Cuivre-Or-Argent : 1 prise par jour pendant 2 mois.

– Manganèse-Cuivre : 1 prise par jour pendant 2 mois.

– Cuivre : 1 prise matin et soir pendant 10 jours.

 

3) Pour une personne asthmatique :

– Manganèse-Cuivre : 1 prise par jour pendant 2 mois.

– Soufre : 1 prise par jour pendant 2 mois.

– Cuivre : 1 prise matin et soir pendant 10 jours.

– Phosphore : 1 prise par jour 6 jours /7.

 

4) Pour les insuffisants respiratoires, bronchitiques chroniques, emphysémateux : >>>

>>> – Cuivre-Or-Argent :  1 prise par jour pendant toute la période hivernale.

– Manganèse-Cuivre : 1 prise par jour pendant 3 mois.

– Cuivre : 1 prise matin midi soir pendant 10 jours en cas d’épisode de surinfection aiguë.

 

Pour le traitement de la bronchiolite

A titre préventif :

– Une ampoule de Manganèse-Cuivre et Soufre une fois par semaine pour les tout-petits du premier au troisième mois.

– A partir de 3 mois : Manganèse-Cuivre et Soufre : une prise tous les deux jours en alternant, pendant la période hivernale.

 

En cas de bronchiolite, en complément d’une consultation de pédiatre ou de son médecin traitant :

Soufre : une prise le soir pendant 10 jours.

Cuivre : une prise le matin pendant 10 jours. 

 

Pour les personnes âgées et insuffisants respiratoires :

– Cuivre-Or-Argent :  1 prise un jour sur 2.

– Manganèse-Cuivre :  1 prise par jour.

– Soufre : 1 prise par jour.

Ces trois oligo-éléments doivent être pris 2 semaines par mois tout au long de l’année.

 

L’oligo-thérapie a donc pour but :

– En préventif :  de prévenir les infections ORL et d’éviter la survenue des récidives chez les sujets fragilisés ;

– En curatif : d’améliorer l’efficacité du traitement antibiotique qui ne doit pas être mis de côté et qui a une place importante dans le traitement de ces infections.

 

Cette étude sera poursuivie par le traitement des Rhinites, Rhino-pharyngites et sinusites.

 

Dr Rémy

 

 

Les oligo-éléments (suite)

Avant de pouvoir utiliser les oligo-éléments pour les pathologies diverses, il faut se souvenir que les maladies  se développent sur des terrains particuliers et que rien ne survient au hasard. Ce sont donc ces terrains que nous allons présenter, tout d’abord parce qu’à chacun d’eux correspond un oligo-élément particulier.

 

1°) Le terrain hyperéactif ou diathèse hyperéactive :  l’oligo-élément est le MANGANESE.

C’est le cas des personnes présentant :

des palpitations  :  Manganèse-Phosphore.

Des manifestations d’allergie souvent brutales : Manganèse + Soufre + Phosphore.

Des troubles digestifs de type biliaire  : douleurs de l’hypocondre droit, difficultés de digestion des aliments gras :  Manganèse + Soufre.

Des troubles du fonctionnement thyroïdien : Manganèse + Iode.

Des céphalées, des migraines. : Manganèse + Phosphore + Cobalt + Soufre.

 

2°) Le terrain hyporéactif ou diathèse hyporéactive : l’oligo-élement est le MANGANESE-CUIVRE.

C’est le cas des personnes présentant :

– Des infections pulmonaires ou ORL soit brutales soit à répétition  : Manganèse + Cuivre + antibiotiques si nécessaire

À titre préventif : Manganèse-Cuivre + Soufre.

Sur des terrains affaiblis :  Manganèse-Cuivre + Cuivre/Or/Argent.

Des troubles de la croissance osseuse : comme les retards de croissance, le rachitisme.

Des troubles de la maturation sexuelle : hypogonadisme : Manganèse-Cuivre + Fluor + Cuivre-Zinc.

 

3°) La diathèse dystonique :  L’oligo-élement est le MANGANESE- COBALT.

Pour les syndromes vasomoteurs périphériques ( faiblesse, évanouissements ) ou ORL : Manganèse-Cobalt + Cobalt.

Pour les troubles digestifs de type aérogastrocolie (ballonnements intestinaux, flatulences) : Manganèse-Cobalt + Phosphore + Cobalt + Nickel Cobalt.

Pour les colopathies fonctionnelles : douleurs abdominales, crampes, diarrhées : Manganèse-Cobalt + Magnésium.

Pour les syndromes douloureux articulaires (arthrose) : Manganèse-Cobalt + Phosphore + Magnésium + Potassium.

Pour l’ostéoporose : on ajoute du Fluor.

Pour l’anxiété : Manganèse-Cobalt + Lithium.

Après cette présentation générale, nous préciserons par la suite l’utilisation de ces oligo-élements dans des situations particulières.

 

Dr Rémy

 

Les oligo-éléments

Les oligo-éléments sont des éléments contenus dans un sel minéral. Ils sont nécessaires à la vie de l’organisme mais en quantité très faible. On distingue les oligo-éléments essentiels dont la carence est dangereuse pour l’organisme, mais dont l’excès peut aussi provoquer des troubles et les oligo-éléments qui ne sont pas essentiels.

Cette étude sera donc une simple présentation des oligo-éléments et nous verrons par la suite dans quelles maladies il sera possible de les utiliser.

OLIGO ELEMENTS ESSENTIELS :

– Le Chrome :  il est présent dans les céréales complètes et les œufs. Il participe à la fabrication de l’insuline, hormone hypoglycémiante fabriquée par le pancréas ; il a donc sa place dans le traitement du diabète et les cures d’amaigrissement.

– Le Fer : retrouvé dans les viandes rouges et les légumes secs, il est très important pour l’organisme, avec son rôle dans l’oxygénation du sang, le maintien des fonctions cognitives, le système immunitaire.

– Le Fluor : présent dans les aliments comme le thé, les poissons, le sel, il participe à la protection de l’émail dentaire donc il est essentiel pour prévenir les caries.

L’iode : sa présence dans le milieu marin permet de le retrouver dans les fruits de mer, les algues, le sel iodé. Il intervient dans la fabrication des hormones thyroïdiennes.

– Le Cobalt : il se retrouve dans les fruits, les légumes, les viandes, les poissons. Il a un intérêt pour le traitement de l’anémie des femmes enceintes.

– Le Cuivre : l’oligo-élément cuivre est présent dans divers aliments tels que les légumineuses et les oléagineux. Il est notamment indiqué en tant qu’antioxydant, et contre les états infectieux et rhumatismaux.

– Le Manganèse : on retrouve le manganèse dans les céréales complètes et de nombreux végétaux dont les bananes. Il participe à la protection des os et à la production d’insuline. Il est notamment utilisé pour lutter contre la fatigue. Dans l’alimentation du sport, le manganèse bloque les radicaux libres et réduit ainsi les inflammations tissulaires.

– Le Molybdène : disponible dans les oléagineux et les légumineuses, le molybdène est utilisé pour la production des protéines. Il est généralement présent dans des cures permettant de traiter des pathologies touchant les reins ou le métabolisme.

– Le Nickel : oligo-élément que l’on retrouve notamment dans le soja, le chocolat et les oléagineux. Il sert principalement à l’assimilation et au métabolisme du fer par l’organisme.

Le Sélénium : vous le trouvez dans les produits de la mer et dans les œufs. Le sélénium a un rôle antioxydant, immunitaire et anti-inflammatoire. Une cure de sélénium est aussi pratiquée par les sportifs contre la fatigue musculaire.

Le Vanadium : les produits de la mer, les viandes, les champignons et les produits laitiers sont des aliments contenant du vanadium. Il régule certaines enzymes de l’organisme, favorise la minéralisation des os et des dents, lutte contre le mauvais cholestérol.

Le Zinc : présent dans les huîtres, les viandes, les céréales complètes et les légumes secs. On le retrouve souvent dans les cures pour la peau et les cheveux. Il fait également partie des aliments antioxydants. Dans l’alimentation du sport, la cure de zinc renforce les articulations et les ligaments.

– L’Étain : les fruits en conserve sont parmi les aliments les plus riches en étain. Il semble jouer un rôle antioxydant.

OLIGO-ÉLÉMENTS NON-ESSENTIELS :

Les oligo-éléments non-essentiels ne sont pas considérés comme indispensables dans le sens où leur carence n’entraîne aucun effet négatif sur l’organisme. En revanche, il ne faut pas les consommer de manière excessive.

Aluminium : Il est surtout employé pour favoriser le mélange et l’absorption des autres oligo-éléments. Il peut également être recommandé contre l’insomnie et l’anxiété.

Arsenic : présent dans le riz et les légumes, l’arsenic contribue à la croissance et à la reproduction. Toutefois, il présente un fort taux de toxicité lorsqu’il est ingéré en trop grande quantité.

Baryum : le baryum est surtout présent dans l’eau de source naturelle ayant été en contact avec des roches. Il s’agit d’un oligo-élément non essentiel qui peut se révéler toxique en trop grande quantité.

– Brome : présent dans les céréales, la viande et les champignons, le brome a un effet sédatif, mails il peut déclencher des réactions cutanées.

– Silicium : oligo-élément que l’on trouve notamment dans les céréales complètes, le silicium est utile à la synthèse du collagène, de l’élastine et de l’acide hyaluronique. Il est utilisé pour des cures permettant de renforcer les os et les cartilages et pour diminuer les rides.

– Argent : l’argent sous forme d’oligo-élément est utilisé comme cure antibactérienne et contre les différentes infections.

– Titane : non essentiel, le titane ne semble pas présenter de vertus particulières pour notre organisme.

– Plomb : en tant que métal lourd, le plomb est à éviter, car il présente une forte toxicité pour notre organisme.

– Cadmium : il s’agit également d’un métal lourd plutôt nocif pour notre santé.

– Mercure : le mercure est l’un des métaux lourds qui se révèle toxique pour notre organisme. Toutefois, on le trouve sous forme d’oligo-élément colloïdal utilisé dans certains traitements antiseptiques pour la peau et dans certains traitements contre l’infection génito-urinaire.

Après cette introduction, nous présenterons par la suite des cas concrets de maladies où les oligo éléments peuvent être utilisés en complément de traitements allopathiques ou bien seuls en modification du terrain.

 

Dr Rémy

 

La fièvre chez l’enfant

La fièvre est une température supérieure à 38,5°C prise en rectal. Elle est le témoin d’une infection bactérienne ou virale en cours d’évolution. Si elle est très élevée, la fièvre peut être dangereuse pour votre enfant et responsable de convulsions.

Voici quelques conseils pour faire baisser la fièvre :

– Prendre la température avec un thermomètre placé dans l’anus.

– Si cette température est comprise entre 36,5 et 37,5°C, il n’y a pas de fièvre.

– Si la température est située entre 37,5 et 38,5° C, la fièvre est modérée.

– Il faut déshabiller votre enfant : maillot de corps et une couche suffisent largement.

Reprendre la température 4 heures plus tard.

– Si la température est supérieure à 38,5°C, la fièvre est élevée : il faut déshabiller l’enfant ; appeler votre médecin traitant.

 Il est alors possible de donner un bain si vous avez un thermomètre de bain : la température doit être de 2 degrés en-dessous de la température de l’enfant ; la durée du bain est de 10 minutes.

– Mettre l’enfant au calme, dans une pièce dont la température est à 20 ou 21°C.

– Faire boire de l’eau à votre enfant entre les biberons et les repas. Si l’enfant ne prend pas beaucoup d’eau au biberon, il faut alors lui donner de la solution de réhydratation (à demander au pharmacien ) par petites quantités.

– Donner un anti-thermique (médicament contre la fièvre) en suivant l’ordonnance du médecin.

– Surveiller la température toutes les 4 heures.

 

En utilisant ces moyens proposés, bien souvent, on constate une diminution progressive de la fièvre de l’enfant dès le lendemain. Si ce n’est pas le cas, il faut alors conduire l’enfant chez votre médecin ou aux urgences si le médecin n’est pas disponible.

 

Dr Rémy

 

La fièvre chez l’enfant

La fièvre est une température supérieure à 38,5°C prise en rectal. Elle est le témoin d’une infection bactérienne ou virale en cours d’évolution. Si elle est très élevée, la fièvre peut être dangereuse pour votre enfant et responsable de convulsions.

Voici quelques conseils pour faire baisser la fièvre :

– Prendre la température avec un thermomètre placé dans l’anus.

– Si cette température est comprise entre 36,5 et 37,5°C, il n’y a pas de fièvre.

– Si la température est située entre 37,5 et 38,5° C, la fièvre est modérée.

– Il faut déshabiller votre enfant : maillot de corps et une couche suffisent largement.

Reprendre la température 4 heures plus tard.

– Si la température est supérieure à 38,5°C, la fièvre est élevée : il faut déshabiller l’enfant ; appeler votre médecin traitant.

 Il est alors possible de donner un bain si vous avez un thermomètre de bain : la température doit être de 2 degrés en-dessous de la température de l’enfant ; la durée du bain est de 10 minutes.

– Mettre l’enfant au calme, dans une pièce dont la température est à 20 ou 21°C.

– Faire boire de l’eau à votre enfant entre les biberons et les repas. Si l’enfant ne prend pas beaucoup d’eau au biberon, il faut alors lui donner de la solution de réhydratation (à demander au pharmacien ) par petites quantités.

– Donner un anti-thermique (médicament contre la fièvre) en suivant l’ordonnance du médecin.

– Surveiller la température toutes les 4 heures.

 

En utilisant ces moyens proposés, bien souvent, on constate une diminution progressive de la fièvre de l’enfant dès le lendemain. Si ce n’est pas le cas, il faut alors conduire l’enfant chez votre médecin ou aux urgences si le médecin n’est pas disponible.

 

Dr Rémy

 

Pathologie estivale : le coup de soleil

En cette période de printemps, avec l’augmentation de la luminosité et des expositions au soleil, il est bon de se pencher sur une pathologie propre à la saison chaude :  le « coup de soleil ».

 

C’est un problème fréquemment rencontré au cours de la saison d’été et même dès le printemps : il s’agit souvent d’un manque de protection par oubli d’utilisation de la crème solaire mais aussi par une exposition prolongée au soleil comme un endormissement à la plage… Eh oui, cela arrive !

 

La conséquence est une brûlure de la peau, parfois une simple rougeur (1er degré), mais parfois la rougeur est plus importante et associée à des bulles et à une perte de peau (2ème degré de brûlure). A la rougeur est corrélée une douleur plus ou moins intense.

Bien sûr, tous les parents ont été confrontés, au moins une fois, à ce genre de difficultés, l’été, et beaucoup connaissent le produit culte qu’on achète en pharmacie en toute urgence : la Biafine.

C’est une pommade calmante et cicatrisante ; elle est préconisée pour toutes sortes d’érythèmes suite aux expositions solaires mais aussi dans le cas de radiothérapie et sert donc de traitement des brûlures des 1er et 2ème degré.

Seulement, il existe un problème avec ce produit : il y a dans sa composition un ingrédient, la Trolamine ou Triéthanolamine, qui est une amine et donc un dérivé de l’ammoniac. Comme toutes les amines, ce sont des produits cancérigènes.  Mieux vaut éviter.

 

Une alternative à la Biafine est la Vaseline ; c’est un corps gras dérivé du pétrole. Pour cette raison, ce produit est souvent décrié vu sa provenance. Cependant celle qu’on trouve en pharmacie est hautement purifiée et aucune étude n’a jamais prouvé de possibles effets néfastes de la Vaseline. On peut donc l’utiliser à moindre risque et en remplacement de la Biafine.

Cependant, la nature nous donne aussi des solutions efficaces : en usage externe, un mélange d’huiles de Millepertuis, huile de Consoude, de Camomille et de Lys, en des proportions indifférentes ; à utiliser dans une base d’huile d’amande douce pour une onction cutanée.

 

L’aromathérapie nous donne aussi une autre possibilité :  un mélange à réaliser avec des huiles essentielles et des huiles de Millepertuis et de Consoude.

Dans 10 ml d’huile de Millepertuis et de Consoude, on ajoute : 2 gouttes d’huile essentielle de Lavande, 1 goutte de HE Niaouli, 1 goutte de HE Sauge et 1 goutte de Romarin.

Toutes ces solutions sont efficaces pour éviter ces désagréments de l’été, mais le plus simple est d’anticiper et de penser à la protection du soleil : chapeau, lunettes, tee-shirt et crème protectrice.

         

Dr N. Rémy