Inviolata

Notre citation pour juillet et août :

« Je chanterai, même lorsqu’il me faudra cueillir mes fleurs au milieu des épines et mon chant sera d’autant plus mélodieux que les épines seront longues et piquantes. »

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Manuscrits autobiographiques, Pensées 1

 Inviolata

Hymne à la Très Sainte Vierge

Pour cette fête de l’Assomption, je vous propose cette fois-ci la simplicité si pure et si grande du grégorien. Cet hymne date du XIème siècle. Si certains d’entre vous en souhaitent d’autres versions, vous pouvez écouter celui de Josquin des Près ou de Marc-Antoine Charpentier. Pour ma part, je n’ai rien trouvé de supérieur à celui que je vous livre.

  1. Inviolata, integra, et casta es Maria,

quæ es effecta fulgida cæli porta. 
Vous êtes sans tache, chaste et virginale, ô Marie.

Vous êtes devenue la porte éclatante du Ciel.

  1. O Mater alma Christi carissima,

suscipe pia laudum præconia.
O Sainte Mère du Christ, qui nous êtes si chère,

recevez la pieuse louange de nos chants.

  1. Te nunc flagitant devota corda et ora,

nostra ut pura pectora sint et corpora. 
Nos cœurs et nos lèvres vous prient avec dévotion 
pour que soient purs nos corps et nos âmes.

  1. Tua per precata dulcisona,

nobis concedas veniam per sæcula. 
Par vos prières si douces,
obtenez-nous le pardon pour l’éternité.

 

  1. O benigna ! O Regina !O Maria,

quæ sola inviolata permansisti. 
O très bonne ! ô Reine ! ô Marie,
qui, seule, êtes demeurée sans tache !

 

 https://www.jubilate-deo.com/2018/05/13/le-chant-a-marie-29-inviolata

 

 

Parle-moi de ma mère

Notre citation pour mai et juin :

« Sache donc cette triste et rassurante chose que nul,

Coq du matin ou Rossignol du soir, n’a tout à fait le chant qu’il rêverait d’avoir ! »

Edmond Rostand ; Chantecler, IV, 6 (1904)

Afin de participer à notre manière, à la fête de toutes les mamans …

Parle-moi de ma mère

Carmen – Georges Bizet (1838-1875)

José : Parle-moi de ma mère ! Parle-moi de ma mère!
Micaëla : J’apporte de sa part, fidèle messagère, cette lettre…
José : Une lettre!
Micaëla : Et puis un peu d’argent, pour ajouter à votre traitement. Et puis…
José : Et puis ?…
Micaëla : Et puis… vraiment je n’ose… Et puis… et puis, encore une autre chose
qui vaut mieux que l’argent ! et qui, pour un bon fils aura sans doute plus de prix.
José : «Cette autre chose, quelle est-elle ? Parle donc …
Micaëla : Oui, je parlerai. Ce que l’on m’a donné, je vous le donnerai.
Votre mère avec moi sortait de la chapelle, et c’est alors qu’en m’embrassant :
Tu vas, m’a-t-elle dit, t’en aller à la ville ; la route n’est pas longue ; une fois à Séville,
Tu chercheras mon fils, mon José, mon enfant ! (bis)
Et tu lui diras que sa mère songe nuit et jour à l’absent,
qu’elle regrette et qu’elle espère, qu’elle pardonne et qu’elle attend.
Tout cela, n’est-ce pas, mignonne, de ma part tu le lui diras ;
et ce baiser que je te donne, de ma part, tu le lui rendras.
José : Un baiser de ma mère !

Micaëla : Un baiser pour son fils!…
José : Un baiser de ma mère !
Micaëla : Un baiser pour son fils!… José, je vous le rends comme je l’ai promis !
José : Ma mère, je la vois! Oui, je revois mon village !
O souvenirs d’autrefois ! doux souvenirs du pays!
O souvenirs du pays ! O souvenirs chéris !
O souvenirs! O souvenirs chéris,
Vous remplissez mon cœur de force et de courage!
O souvenirs chéris! Ma mère, je la vois, je revois mon village !

Micaëla : Sa mère, il la revoit ! Il revoit son village!
O souvenirs d’autrefois ! Souvenirs du pays !
Vous remplissez son cœur de force et de courage !
O souvenirs chéris ! Sa mère, il la revoit, il revoit son village !
José : (les yeux fixés sur la manufacture, à lui-même)
Qui sait de quel démon j’allais être la proie !
Même de loin, ma mère me défend, et ce baiser qu’elle m’envoie,
ce baiser qu’elle m’envoie, écarte le péril et sauve son enfant !
Micaëla Quel démon? quel péril ? je ne comprends pas bien … Que veut dire cela ?
José : Rien ! Rien ! Parlons de toi, la messagère ; Tu vas retourner au pays ?
Micaëla : Oui, ce soir même … Demain je verrai votre mère.
José : Tu la verras! Eh bien! tu lui diras :

Que son fils l’aime et la vénère et qu’il se repent aujourd’hui.

Il veut que là-bas sa mère soit contente de lui !
Tout cela, n’est-ce pas, mignonne, de ma part, tu le lui diras!
Et ce baiser que je te donne, de ma part, tu le lui rendras ! (Il l’embrasse).
Micaëla : Oui, je vous le promets… de la part de son fils, José, je le rendrai, comme je l’ai promis.

https://open.spotify.com/search/results/parle-moi%20de%20ma%20m%C3%A8re%20

Piangete occhi, piangete

Piangete occhi, piangete

Notre citation pour mars et avril :

«  Tel me chante au matin, qui me drape le soir ;

Lorsque l’ode a dit blanc, l’épigramme dit noir. »

 » L’homme qui souffle le froid et le chaud  »   VIe s.
av. J.-C. Ésope

Piangete occhi, piangete

Pleurons la Passion de Notre-Seigneur

Oratorio pour la semaine sainte -1640 – Lamento de Sainte Marie-Madeleine

  Domenico Mazzocchi (1592-1665)

Domenico Mazzocchi est un compositeur baroque italien, de musiques d’opéras mais aussi  liturgiques (motets et oratorios).

La « lirone », lyre de gambe (9 à 16 cordes) accompagne ce morceau.        

Piangete occhi, piangete,                               Pleurez mes yeux, pleurez,

Non più gli altrui rigori,                                 Non plus pour d’autres souffrances,

O dolor mio,                                                   O ma douleur,

Ma il dolor del mio Dio,                                  Mais pour la douleur de mon Dieu,

Che del mio pianto ha sete.                           Qui de mon pleur a bu.

Piangete occhi, piangete.                               Pleurez mes yeux, pleurez.

Deh, non piangete più la feritate                  Oh, ne pleurez pas pour les souffrances                 

Di terrena beltate,                                         des beautés terrestres,

Piangete la pietà, l’amor di lui                       Pleurez sa bonté, son amour,

Qhe langue, (oh Dio) per cui ?                       Qui languit (Oh mon Dieu, pour qui ?)

Langue perché di mia salute a sete.             Il languit parce qu’il a soif de mon salut

Piangete occhi, piangete.                               Pleurez mes yeux, pleurez.

Non piangete d’Amor l’arco mortale,             Ne pleurez l’arc mortel d’amour

Ma quell’arco vitale                                       mais cette arche de vie

Di quelle braccia aperte,                               de ces bras ouverts,

Arco pietoso, e forte,                                      l’arche salutaire et forte,

Che saettò la morte con ferità,                      que la mort frappe avec cruauté,

onde voi salute avrete.                                  afin que vous puissiez obtenir le salut.

Piangete occhi, piangete.                               Pleurez mes yeux, pleurez.

Non piangete gli strali,                                  Ne pleurez pas les flèches                            

Ond’empio amor terreno                                dont j’ai demandé l’amour terrestre

Già mi trafisse il seno.                                   Qui m’ont déjà traversé la poitrine.

Questi piangete, ohimè, chiodi pungenti      Pleurez celles, hélas, qui comme des ongles griffent

Delle piante innocenti.                                  La plante innocente.

Avventar questi strali                                    Ces flèches sont

Vostre colpe mortali                                       vos fautes mortelles

Voi, voi gli Arcieri siete,                                 Vous, c’est vous qui êtes les archers.

Piangete occhi, piangete.                               Pleurez mes yeux, pleurez.

                                                                       …/…

L’oratorio se poursuit encore pendant plusieurs minutes… mais la place manque pour  reproduire ces paroles in extenso. On peut facilement les retrouver. Mazzocchi s’épanche sur l’amour humain, objet de tant de lamentations, au détriment de l’Amour divin si peu pleuré.

La jument de Michao

https://open.spotify.com/search/results/La%20jument%20de%20Michao

Un air ancestral, du terroir, que l’on chante « comme cela nous chante », en le faisant durer plus ou moins longtemps. Excellent pour alterner des chœurs d’enfants et/ou d’adultes, ou composer un canon. Très entraînant. Il faut commencer lentement et accélérer le rythme.

(1) C’est dans dix ans je m’en irai
J’entends le loup et le renard chanter (bis)

J’entends le loup, le renard et la belette
J’entends le loup et le renard chanter (bis)

 (2) C’est dans neuf ans je m’en irai
La jument de Michao et son petit poulain

A passé dans le pré et mangé tout le foin (bis)

L’hiver viendra les gars, l’hiver viendra
La jument de Michao, elle s’en repentira (bis)

C’est dans huit ans, comme au (1)
C’est dans sept ans , comme au (2)

C’est dans six ans, comme au (1)
C’est dans cinq ans, comme au (2)

C’est dans quatre ans
C’est dans trois ans,
etc …

Verdun, on ne passe pas !

 

« Comme chante le chapelain, ainsi répond le sacristain. » (Proverbe angevin)

 Adolphe Bérard (9 août 1870 – 1er avril 1946)

Nous célébrons, ce 11 novembre 2018, le centenaire de l’armistice de la Grande Guerre. Chacun sait, de cette guerre, la résistance héroïque de Verdun, qui jamais ne fût pris …Le patriotisme, à cette époque, n’est pas un vain mot, et de nombreux chants furent composés pour magnifier la bravoure des guerriers des tranchées.

Un aigle noir a plané sur la ville
Il a juré d’être victorieux
De tous côtés, les corbeaux se faufilent
Dans les sillons et dans les chemins creux
Mais tout à coup, le coq gaulois claironne
« Cocorico, debout petits soldats !
Le soleil luit, partout le canon tonne
Jeunes héros, voici les grands combats ! »

Refrain :
Et Verdun la victorieuse
Pousse un cri que portent là-bas
Les échos des bords de la Meuse
Halte-là ! On ne passe pas !
Plus de morgue, plus d’arrogance
Fuyez, barbares et laquais !
C’est ici la porte de France
Et vous ne passerez jamais !

Les ennemis s’avancent avec rage
Énorme flot d’un vivant océan

Semant la mort partout sur son passage
Ivre de bruit, de carnage et de sang
Ils vont passer quand, relevant la tête,
Un officier dans un suprême effort
Quoique mourant crie « À la baïonnette !
Hardi les gars, debout ! Debout les morts ! »

Mais nos enfants dans un élan sublime
Se sont dressés et bientôt l’aigle noir
La rage au cœur, impuissant en son crime
Vit disparaître son suprême espoir
Les vils corbeaux devant l’âme française
Tombent, sanglants, c’est le dernier combat
Pendant que nous chantons la Marseillaise
Les assassins fuient devant les soldats

Bonjour, Monsieur Printemps

Bonjour, Monsieur Printemps

(Les chansons de Bob et Bobette, 1929)

Une délicieuse chanson enfantine, un peu surannée, mais si poétique.

Un bel effort de mémoire pour bambins et plus grands …

Vous en trouverez trois interprétations sur internet. Je vous ai sélectionné celle qui me paraît la plus harmonieuse.

On peut s’inspirer aussi, (pour mémoriser plus facilement la mélodie) de l’interprétation de Gérard Rinaldi . Attention en revanche aux intonations de cet interprète qui ne me paraissent pas correspondre à l’esprit très léger de la mélodie.

 Lien pour télécharger et enregistrer sur clé usb : https://www.bing.com/videos/search?q=bonjour+bonjour+monsieur+printemps&&view=detail&mid=8A11109D01A8C273D2FE8A11109D01A8C273D2FE&rvsmid=8A11109D01A8C273D2FE8A11109D01A8C273D2FE&fsscr=0&FORM=VDFSRV

Ce matin, un petit bonhomme,
Visage frais comme un bonbon,
Portant un bel habit vert pomme
Est arrivé dans le vallon.
C’est pour le saluer peut-être
Qu’aussitôt Monsieur le soleil
Avec tous ses rayons vermeils
A mis le nez à la fenêtre.
Alors, par les prés et les bois
Tous les petits enfants chantèrent à la fois

Bonjour, bonjour, Monsieur Printemps
À la grand-route des nuages
Avez-vous fait un beau voyage
Et qu’apportez-vous, si content ?
« Je vous apporte le beau temps, mes enfants »
A répondu Monsieur Printemps

Alors, il fit la pirouette
Puis un salut très solennel
De la fontaine encore muette
Il brisa la prison de gel
Voyant ça, dans leur nid de mousse
Les fauvettes et les pinsons
Entonnèrent à l’unisson
Leurs chansonnettes les plus douces
Le vieux clocher tout étonné
Joyeusement s’est mis à recarillonner

Bonjour, bonjour, Monsieur Printemps
Sortez votre boîte à peinture
La terre a besoin de verdure
Et de lilas tout fleurissants
« Vous en aurez dans un instant, mes enfants »
A répondu Monsieur Printemps

Et puis, avec ses mains fluettes,
Il cueillit une branche au bois
De cette magique baguette
Il frappa sur le sol trois fois
Avec les fleurs en ribambelle
Poussèrent tous les papillons
Et dans le ciel, en tourbillons,
Arrivèrent les hirondelles
Alors, tous les petits enfants
Se mirent à genoux et dirent suppliants

Et nous, et nous, Monsieur Printemps
Des petits bambins que nous sommes
Si vous vouliez faire des hommes
Vous en auriez pour un instant
« J’aime mieux vous laisser longtemps des enfants »

                               A répondu Monsieur Printemps.

LE NOËL DES PETITS SANTONS

LE NOËL DES PETITS SANTONS

Auteur compositeur : H. Ackermans, R. Sarvil, interprété par Tino Rossi

Facile à mémoriser, idéal pour une chorale d’enfants pendant la période de Noël

https://www.youtube.com/watch?v=-hD4xSRKeow

Dans une boîte en carton
Sommeillent les petits santons
Le berger… le rémouleur
Et l’Enfant-Jésus rédempteur
Le ravi qui le vit
Est toujours ravi
Les moutons
En coton
Sont serrés au fond
Un soir alors
Paraît l’étoile d’or
Et tous les petits santons
Quittent la boîte de carton

{Refrain:}
Naïvement
Dévotement
Ils vont à Dieu
Porter leurs vœux
Et leur chant
Est touchant
Noël, joyeux Noël
Noël joyeux de la Provence

Le berger comme autrefois
Montre le chemin aux trois rois
Et ces rois ont pour suivants
Des chameaux chargés de présents
Leurs manteaux
Sont très beaux
Dorés au pinceau
Et ils ont
Le menton
Noirci au charbon
De grand matin
J’ai vu passer leur train
Ils traînaient leurs pauvres pieds
Sur les gros rochers de papier
{au Refrain}

Dans l’étable de bois blanc
Il est là le divin enfant
Entre le bœuf au poil roux
Et le petit âne à l’œil doux
Et l’enfant
Vagissant
Murmure en dormant:
« Les jaloux
Sont des fous
Humains, aimez-vous »
Mais, au matin
Joyeux Noël prend fin
Alors les petits santons
Regagnent la boîte en carton

Naïvement
Dévotement
Ils dormiront
Dans du coton
En rêvant
Du doux chant
Noël, joyeux Noël
Noël joyeux de la Provence
Dormez chers petits santons
Dans votre boîte en carton
Noël, Noël, Noël

Le bûcheron

Le bûcheron

Yves Duteil – 1979

Belle chanson … Mais il faut préciser que la philosophie de ce texte laisse le hasard guider nos destinées,  alors que « cette chaîne immense » à laquelle nous appartenons, nous y sommes, bien sûr, placés par la Divine Providence, et que rien n’est hasard.

 Il a fallu qu’un jour un bûcheron se lève,
Abatte un beau cyprès pour vendre à la scierie,
Qu’un amateur de bois, pour faire sécher la sève,
Attende patiemment la moitié de sa vie.
Il a fallu qu’un jour un bateau le transporte
Et qu’un vieil artisan le préfère au sapin,
Que je m’arrête enfin sur le seuil de sa porte
Et qu’avec un sourire, il m’ait serré la main.

Voilà comment, ce soir, je joue sur ma guitare
L’incroyable voyage à travers les années
D’une graine emportée par un vent dérisoire
Pour devenir guitare au fond d’un atelier.

C’est la chaîne sans fin des détails innombrables
Qui fabrique nos jours et ressemble au destin,
Qui fait tomber la pluie sur les déserts de sable
Et s’épanouir les fleurs au cœur de mon jardin.
Chacun n’est qu’un maillon de cette chaîne immense
Et ma vie n’est qu’un point perdu sur l’horizon
Mais il fallait l’amour de toute une existence
Pour qu’un arbre qui meurt devienne une chanson

Dont les mots, par hasard, par des sentiers bizarres
Vont trouver leur bonheur au bout de nos chagrins
Et le temps, peu à peu, s’endort dans nos mémoires
Pour nous faire oublier qu’au début du chemin

C’est la chaîne sans fin des détails innombrables
Qui fabrique nos jours et ressemble au destin,
Qui fait tomber la pluie sur les déserts de sable
Et jaillir la musique aux doigts des musiciens.
Je n’étais qu’un maillon dans cette chaîne immense
Et ma vie n’est qu’un point perdu sur l’horizon.

Mais il fallait l’amour de toute une existence
Pour qu’un arbre qui meurt devienne une chanson. (bis)

Les petits sabots des petits bretons – Théodore Botrel – (1901)

Théodore Botrel, auteur compositeur interprète de plus de cent chansons (1868, Dinan – 1925, Pont-Aven)

Considéré comme le barde breton, il met la Bretagne et son folklore à l’honneur Sa devise : « J’aime, je chante, je crois » est gravée sur sa tombe, à Pont-Aven

Les petits sabots des petits Bretons, Petites Bretonnes,

Chantent des chansons en différents tons Jamais monotones :

Toc, toc,

Petits sabots, chantez, chantez ! Toc, toc !

Comme des sabots enchantés !

 

Toc, toc, toc, toc Oh ! Oh ! Oh ! Oh !

Chantez, petits sabots !

 

Les petits sabots des petits Bretons S’en vont à l’école,

Ils dansent en rond, les jours de Pardons, Une ronde folle :

Toc, toc,

Petits sabots, dansez, dansez Toc, toc.

Au rythme des chants cadencés !

 

Toc, toc, toc, toc Oh ! Oh ! Oh ! Oh !

Dansez, petits sabots !

 

Les petits sabots des petits Bretons Une fois l’année

S’alignent en rang, devant les tisons, Dans la cheminée :

Toc, toc !

Petits sabots, jamais déçus, Toc, toc !

Espérez le petit Jésus ! Toc, toc, toc, toc

Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Noël, petits sabots !

  

Chers petits sabots des petits Bretons

Trop tôt l’on vous quitte : Des petits Bretons les petits petons

Grandissent trop vite ! Toc, toc !

Petits sabots des bien-aimés Toc, toc !

Dans les greniers, dormez, dormez,

Toc, toc, toc, toc Dodo, dodo !

Dormez, petits sabots !

https://itunes.apple.com/ca/album/les-petits-sabots/854893154?i=854893196&l=fr

Si vous réunissez cet été de grandes tribus d’enfants, n’hésitez pas à leur proposer un mime de cette délicieuse ronde. Les idées leur viendront à foison !

 

C’est le mai…

C’est le mai, c’est le mai,

c’est le joli mois de mai …

 Jolie et ancienne complainte, dont il existe de nombreuses versions.

En voici deux, très poétiques et très chrétiennes.

A chanter sans traîner, au risque de rendre cette mélodie ennuyeuse et triste.

1ère version :

Nous avons passé par les champs,

Avons trouvé les blés si grands ;

Les avoines sont en levant,

Les aubépin’s en fleurissant.

Dame de céans.

Refrain :

C’est le mai, mois de mai,

C’est le joli mois de mai. (bis)

Si vous nous fait’s quelque présent,

Vous en recevrez doublement :

Vous en aurez pendant le temps,

Vous en aurez au firmament.

Dame de céans.

En vous remerciant, Madame,

De vos bienfaits et de vos dons ;

Ce n’est pas pour nous, le présent :

C’est pour la Vierge et son Enfant.

Dame de céans.

2ème version :

Quand nous allons de par les champs, (bis)

Avons trouvé les blés si grands,

La blanche épine fleurissant,

Devant Dieu.

Refrain :

C’est le mai, joli mai

C’est le joli mois de mai. (bis)

Quand vous couchez vot’bel enfant, (bis)

Que Dieu le garde à son coucher

Et à toute heure de la journée

Devant Dieu.

Un petit brin de vot’ farine (bis)

C’est pas pour boire ni pour manger

C’est pour aider avoir un cierge

Pour illuminer la Bonne Vierge

Devant Dieu.

Madame, nous vous remercions (bis)

De vos bonnes intentions,

Nous prierons Dieu dans vot’ maison

Aussi, quand nous en sortirons,

Devant Dieu.

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