CONSECRATION NATIONALE A SAINT MICHEL ARCHANGE 

prononcée par les évêques de France le 19 mai 1912

 

« Glorieux saint Michel, permettez que nous vous apportions l’hommage de notre reconnaissance, de notre vénération, de notre amour.

Préposé par l’Éternel à la garde du Droit, vous avez rejeté dans les abîmes Satan et ses suppôts, inclinant votre épée devant l’Homme-Dieu et la Vierge qui devait enfanter et devenir la Reine des Anges. Le peuple élu vous vit à sa tête lorsqu’il errait dans le désert, et vous fûtes, dans son exil, son espoir et sa force. Sur le berceau de l’Église, héritière de la Synagogue, tendrement vous avez veillé. Votre devise devint sa devise et, depuis deux mille ans, rien de grand ne s’est opéré dans son sein en dehors de votre intervention féconde.

Baptisée, la première des nations, dans le sang du Christ, la France vous aima la première. Aussi vous êtes-vous ingénié à faire d’elle, à votre image et à votre exemple, le bon sergent de Dieu. Des champs de Tolbiac aux sommets du Mont Tombe ; des sommets du Mont Tombe aux vallons de Domrémy ; des siècles reculés au temps où languit notre vie, vous avez écrit les meilleures pages de notre histoire. Aussi, la France reconnaissante, aujourd’hui comme autrefois, vous honore sur la Montagne sainte que vous avez choisie, que l’Étranger ne foula jamais en vainqueur, où la Foi vous éleva votre temple le plus merveilleux et le plus célèbre.

Ajoutez encore à vos bienfaits, ô bon et puissant Archange, et prenez officiellement sous votre garde tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes, nos personnes et nos biens, nos familles et nos paroisses, nos évêques et nos prêtres.

Cette consécration solennelle, nous la voulons nationale, et nous renouvelons, autant qu’il est en nous, le pacte séculaire qui lie la France au Prince des Anges.

Nous vous saluons, nous vous bénissons, nous vous acclamons, mais, de grâce, défendez-nous dans le combat. Les ténèbres du doute et de l’erreur nous envahissent de toutes parts : Archange de lumière, dissipez nos ténèbres !

Les volontés fléchissent et les courages chancellent : Archange victorieux, ranimez nos ardeurs et communiquez-nous la flamme qui fait les âmes justes et les peuples vaillants !

Les cœurs s’attachent à la chair et au sang : ô Séraphin sublime, arrachez-nous à la fange et portez-nous à Dieu !

Veillez tout spécialement sur nos foyers, où la foi et l’innocence subissent de si rudes assauts, et commandez à Satan d’y respecter la paix et la vertu.

Ô saint Michel, gardez l’Église et son Chef auguste ; sauvez notre patrie !

Que le Cœur Sacré de Jésus, que le Cœur Immaculé de Marie vous envoient vers nous, avec sainte Jeanne d’Arc ; et que le règne de Dieu s’établisse sur nous et sur le monde à jamais, pour qu’à jamais, ô grand Prévôt du Paradis, nous soyons associés à vos triomphes !

Ainsi-soit-il ! »

 

Chapelets récités dans la France entière ! Feuillet à imprimer et à distribuer

Sur la page de « La France prie » : Document pdf pour aider à réciter le chapelet.

A télécharger ici: 
https://foyers-ardents.org/rosaire/
Deux pages prêtes à imprimer en recto verso pour une utilisation pratique.
N’hésitez pas à les distribuer sur vos lieux de prière : c’est un beau moyen d’apostolat !



CROISADE DES FAMILLES POUR LE SALUT DE LA CHRETIENTÉ

 

  1. Réciter chaque jour en famille, lors de la prière du soir, la prière à saint Michel de Léon XIII1 et la prière à la Très Sainte Vierge Marie du Père Cestac2.

Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer par la force divine Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Ainsi soit-il.

 

Auguste Reine des cieux et Maîtresse des Anges, vous qui, avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement, envoyez les légions célestes pour que, sous vos ordres, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme. – Qui est comme Dieu ? Ô bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance. Ô divine Mère, envoyez les saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi.

Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous.

 

  1. Offrir chaque jour à Notre-Dame, reine Immaculée, un effort pour la modestie chrétienne particulièrement dans l’habillement (ou dans tout ce qui flatte les sens.)
  2. Réciter une dizaine de son chapelet à cette intention et pour demander la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie.

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1 La prière à saint Michel est une prière d’exorcisme écrite le 13 octobre 1884 par le pape Léon XIII.

2 Le 13 janvier 1864, le père Louis Cestac, accoutumé aux bontés de la Très Sainte Vierge Marie, fut subitement frappé comme d’un rayon de clarté divine. Il vit des démons répandus sur la terre, y causant des ravages inexprimables. En même temps, il eut une vision de la Très Sainte Vierge Marie. Cette bonne Mère lui dit qu’en effet les démons étaient déchaînés dans le monde, et que l’heure était venue de la prier comme Reine des Anges, et de lui demander d’envoyer les légions saintes pour combattre et terrasser les puissances de l’enfer.

« Ma Mère, dit le prêtre, vous qui êtes si bonne, ne pourriez-vous pas les envoyer sans qu’on vous le demande ? – Non, répondit la Très Sainte Vierge, la prière est une condition posée par Dieu même pour l’obtention des grâces – Eh bien ma Mère, reprit le prêtre, voudriez-vous m’enseigner vous-même comment il faut prier ? – Et il reçut de la Très Sainte Vierge Marie la prière : « Auguste Reine ».

« Mon premier devoir, écrit l’abbé Cestac, fut de présenter cette prière à Mgr Lacroix, évêque de Bayonne, qui daigna l’approuver. Ce devoir accompli, j’en fit tirer 500 000 exemplaires, j’eus soin de les envoyer partout ».

Nous ne devons pas oublier de dire que, lors de la première impression, les presses se brisèrent par deux fois.

 

Neuvaine du 6 au 14 septembre: Litanies du Précieux Sang

 

GRANDE NEUVAINE DU 6 AU 14 SEPTEMBRE

Afin d’implorer le ciel pour notre monde en perdition qui s’éloigne chaque jour davantage de Dieu, tout en gardant cette belle joie profonde, Foyers Ardents vous propose une Neuvaine qui se caractérise par trois grandes actions issues de notre méditation sur la joie chrétienne :

1 – Pour retrouver la joie de l’innocence, ayons particulièrement à cœur de faire une bonne confession.

2 – La joie d’être aimé de Dieu nous donne le droit de lui présenter notre demande : « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je vous l’accorderai ». Nous vous proposons donc une neuvaine du 6 au 14 septembre, fête de l’exaltation de la Sainte Croix en récitant d’une seule âme les Litanies du Précieux Sang (p.7), afin de demander la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie et que Dieu vienne à notre secours.  

3 – La joie de la présence de Dieu nous demande de penser à l’être aimé le plus souvent possible. Prenons la résolution d’offrir chaque jour de ferventes communions (au moins spirituelles) durant cette neuvaine afin d’augmenter la présence de Dieu dans nos âmes. N’hésitons pas à accompagner cette neuvaine en faisant célébrer des messes à cette intention.

Litanies du Précieux Sang

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

 

Sang du Christ, fils unique du Père Eternel, Sauvez-nous

Sang du Christ, Verbe incarné, Sauvez-nous

Sang du Christ, Nouvelle et éternelle Alliance, Sauvez-nous

Sang du Christ, répandu sur la terre pendant son agonie, Sauvez-nous

Sang du Christ, versé dans la flagellation, Sauvez-nous

Sang du Christ, émanant de la couronne d’épines, Sauvez-nous

Sang du Christ, répandu sur la Croix, Sauvez-nous

Sang du Christ, prix de notre salut, Sauvez-nous

Sang du Christ, sans lequel il ne peut y avoir de rémission, Sauvez-nous

Sang du Christ, nourriture eucharistique et purification des âmes, Sauvez-nous

Sang du Christ, fleuve de miséricorde, Sauvez-nous

Sang du Christ, victoire sur les démons, Sauvez-nous

Sang du Christ, force des martyrs, Sauvez-nous

Sang du Christ, vertu des confesseurs, Sauvez-nous

Sang du Christ, source de virginité, Sauvez-nous

Sang du Christ, soutien de ceux qui sont dans le danger, Sauvez-nous

Sang du Christ, soulagement de ceux qui peinent, Sauvez-nous

Sang du Christ, espoir des pénitents, Sauvez-nous

Sang du Christ, secours des mourants, Sauvez-nous

Sang du Christ, paix et douceur des cœurs, Sauvez-nous

Sang du Christ, gage de vie éternelle, Sauvez-nous

Sang du Christ, qui délivre les âmes du Purgatoire, Sauvez-nous

Sang du Christ, digne de tout honneur et de toute gloire, Sauvez-nous

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

  1. Vous nous avez rachetés, Seigneur par votre Sang.
  2. Et vous avez fait de nous le royaume de Dieu.

 

Prions.

Dieu éternel et tout-puissant qui avez constitué votre fils unique, Rédempteur du monde, et avez voulu être apaisé par son sang, faîtes, nous vous en prions, que, vénérant le prix de notre salut et étant par lui protégés sur la terre contre les maux de cette vie, nous recueillions la récompense éternelle dans le Ciel. Par le même Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi-soit-il.

 

Consécration des familles au Cœur Immaculé de Marie, reine de France et du monde.

Nous tenons à votre disposition ce document en format pdf, prêt à l’impression. N’hésitez pas à le demander.

Neuvaine préparatoire à l’intronisation du Cœur Douloureux et Immaculé de Marie

 

Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, venez chez nous, parce que nous vous aimons. Entrez chez nous afin que, aux côtés du Cœur Sacré de Jésus, Vous soyez notre Médiatrice car nous savons qu’il faut passer par Vous pour aller à Jésus.

O Marie qui avez formé en votre sein le Sacré Cœur de Jésus, nous voulons Vous introniser en notre foyer car Vous êtes toute puissante sur le Cœur de votre divin Fils à cause de votre Maternité et de votre Immaculée Conception.

Comme Vous êtes notre Mère et notre Corédemptrice, Vous êtes aussi notre Reine. Prenez donc place auprès de votre Fils sur le trône que nous voulons Vous ériger.

Faites que le jour de votre intronisation dans notre famille soit pour vous et pour nous une journée de joie et le début d’une vie d’intimité et de soumission à vous. Nous voulons être vos esclaves d’amour et Vous appartenir tout entiers afin d’apprendre de Vous l’art d’aimer véritablement Dieu et notre prochain.

Dans ce monde païen ignorant de votre amour et de votre puissance, que par notre foyer qui veut totalement Vous appartenir, d’autres foyers s’embrasent de votre charité et qu’ainsi, de famille en famille l’univers entier s’abandonne à Vous.

Cœur Immaculé de Marie, parfait modèle de dévouement à Jésus et d’intimité avec Lui, étendez et fortifiez dans nos cœurs et dans notre famille le règne de la charité, le règne du Sacré-Cœur de Jésus.

Ainsi-soit-il

(d’après le cérémonial de l’Intronisation)

 Consécration des familles au Cœur Immaculé de Marie, reine de France et du monde

 Cérémonial de l’intronisation et texte de consécration

 

  • Récitation de 3 dizaines de chapelet :

 

la 1ere, pour honorer l’amour mutuel du Père éternel et de sa fille bien-aimée, et pour communier spirituellement à cet amour.

– la 2eme, pour honorer l’amour mutuel du Verbe incarné et de sa tendre Mère, et pour

communier spirituellement à cet amour.

– la 3eme, pour honorer l’amour mutuel du Saint Esprit et de sa virginale épouse, et pour communier spirituellement à cet amour.

  • Un cantique en l’honneur de la Sainte Vierge, si cela est possible.
  • Bénédiction par le prêtre de l’image ou statue (du rituel) à moins que l’objet ne soit déjà bénit.

 Allocution du prêtre pour expliquer la portée profonde de cette consécration, les obligations qu’elle entraîne et les grâces qu’elle promet. (À défaut du prêtre, le chef de famille peut donner lui-même ces explications).

 Le chef de famille prononce lui-même l’acte de consécration, tous étant agenouillés autour de lui.

 

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Ainsi soit-il.

Cœur Immaculé de Marie, tabernacle vivant de la Sainte Trinité et foyer du pur amour, nous proclamons la royauté que Jésus vous a donnée sur toute créature. Nous l’avons peut-être méconnue et méprisée, mais voici qu’en ce jour, humblement prosternés devant vous, nous vous en demandons

pardon et reconnaissons avec joie les droits absolus que vous avez sur nous. Pour que vous les exerciez librement, cette famille se consacre volontiers à vous pour être la part bénie de votre héritage.

En union avec votre chaste époux saint Joseph, père, protecteur et modèle de toute famille chrétienne, nous nous jetons en vous pour que vous triomphiez ici par le rayonnement du pur amour. Communiquez au chef la prévoyante bonté et la ferme douceur du Père éternel, faites participer la mère à la tendresse éclairée du Saint-Esprit et donnez aux enfants la sagesse de Jésus, le Verbe incarné.

Nous nous offrons tous à vous, ô cœur maternel, pour que vous nous gardiez tous bien unis dans la charité vraie et que vous formiez ce foyer à l’image de celui de Nazareth, dont il veut reproduire la simplicité, la pureté ineffable, le dévouement généreux et le rayonnement bienfaisant.

Cœur très miséricordieux, daignez partager notre vie de chaque jour : soyez l’entrain de nos joies, mais aussi notre refuge aux heures douloureuses ; permettez-nous alors de puiser en vous le courage, le calme confiant et la consolation.

Cœur très puissant, nous sommes sûrs de vous et nous nous fions à vous jusqu’au miracle s’il était nécessaire. Nous abandonnons tous nos soucis à votre providence, afin d’avoir l’âme libre pour aimer. Nous vous confions aussi ceux que la vie ou la mort ont déjà dispersés ; faites que, malgré les séparations, nous demeurions tous unis en vous.

Cœur triomphant, nous vous promettons de mener avec vous le bon combat contre l’enfer et le monde, et de gagner d’autres foyers à votre royauté.

Cœur Immaculé, embrasez de plus en plus cette famille de l’amour infini qui vous consume, afin

qu’elle devienne par vous, avec vous et en vous, une réponse vivante d’amour au Cœur de Jésus et à la très Sainte Trinité. Ainsi soit-il.

 

  • Le Salve Regina pour saluer la reine nouvellement intronisée.

 

  • Trois Ave Maria pour honorer en Marie le chef-d’œuvre de la très Sainte Trinité, aux intentions de la famille, spécialement pour les absents.

 

  • Prière à saint Joseph, père de toute famille chrétienne :

 

ô glorieux saint Joseph, après nous être consacrés à votre sainte épouse, nous venons célébrer

votre gloire et nous réjouir avec vous de votre prédestination à être l’ombre du Père éternel auprès de Jésus, et l’époux virginal de Marie.

Confiants en votre bonté si puissante, vivant reflet de celle du Père, nous vous demandons humblement d’étendre jusqu’à nous la paternelle providence dont vous avez entouré Jésus et Marie. Le baptême nous plonge dans le cœur de votre épouse et nous fait membres de votre divin Fils ; nous voulons donc, comme eux, nous abandonner totalement à vos soins.

Daignez nous aider à vivre à votre exemple en leur intimité habituelle qui nous introduira dans la vie familiale de la très Sainte Trinité.

Mais, comme les difficultés de la vallée de larmes pourraient nous distraire de cet unique amour, nous vous remettons tous nos soucis et toutes nos préoccupations. Soyez donc pour nous, comme vous le fûtes pour Jésus et Marie, le pourvoyeur du pain, du vêtement, du gîte de chaque jour et le médecin de nos pauvres corps, soustrayez-nous aux attaques diaboliques comme vous avez évité les recherches d’Hérode ; mais surtout, soyez comme à Nazareth le voile qui nous dérobe à la curiosité du monde, pour que nous puissions nous épanouir en paix dans le pur amour.

O saint Joseph, nous glorifierons votre paternelle bonté par notre calme confiant et notre amour filial, et nous sommes sûrs que votre providence attentive ne manquera pas à vos enfants et qu’elle nous conduira dans une intimité toujours plus grande avec Jésus et Marie et, par eux, avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Ainsi soit-il !

 

  • Magnificat pour les grâces accordées à Marie et à cette famille.

 

  • Bénédiction du prêtre représentant Jésus et Marie.

 

(abbé Jean-Marie Jacquier)

Cérémonial de l’intronisation du Sacré-Coeur dans les familles et son renouvellement.

Vous trouverez ici le document à télécharger en PDF, prêt à imprimer :

http://pheon.ovh/wp-content/uploads/2024/04/consecration-au-Sacre-Coeur-et-au-CIM.pdf

 

 

 

 

On choisit pour la cérémonie d’intronisation un jour ayant une spéciale signification pour la famille (anniversaire de mariage, par exemple) ou une fête liturgique appropriée, ou toute date permettant au prêtre d’être présent, si possible.

 Préparation de l’intronisation

 Plus sérieuse et meilleure sera la préparation de la cérémonie d’intronisation, plus abondantes aussi seront les grâces et les bénédictions qui en découleront sur la famille. Cette préparation peut s’étendre sur trois jours (Triduum) ou sur neuf (neuvaine). Elle peut consister en la récitation des litanies du Sacré-Cœur, accompagnées, per exemple, de la prière suivante :

 PRIERE PREPARATOIRE

Divin Cœur de Jésus, venez chez nous, parce que nous vous aimons. Entrez chez nous comme jadis Vous êtes venu chez vos amis à Cana et à Béthanie et chez le publicain Zachée. Nous voulons placer notre vie de famille sous votre conduite et la mener en union intime avec vous.

Cœur Sacré de Jésus, Vous êtes notre très fidèle ami. Personne ne nous a jamais aimés comme Vous. Nous voulons Vous aimer pour ceux qui ne Vous aiment pas.

Comme vous êtes notre Dieu et notre Sauveur, vous êtes aussi notre Seigneur et notre Roi. Puisque tant d’hommes méprisent votre Royauté, nous voulons l’appeler sur notre famille. Vous prendrez possession de ce foyer où nous voulons Vous réserver la place d’honneur, Vous ériger un trône.

Faites que le jour de votre intronisation dans notre famille soit pour Vous et pour nous une journée de joie et le début d’une vie d’intimité et de soumission à Vous. Toutes nos pensées et nos actions doivent être à l’unisson de votre sainte loi. Nous voulons nous défaire de l’amour désordonné de nous-mêmes et aimer nos semblables comme Vous nous avez aimés et nous aimez toujours.

Vivant dans un monde redevenu en grande partie païen et qui ne Vous connait plus, ô divin Cœur de Jésus, nous demandons de votre présence de grâce parmi nous la charité des premiers chrétiens, des apôtres et des martyrs. Que par ce foyer qui veut Vous appartenir tout entier, d’autres foyers s’embrasent de votre charité et qu’ainsi, de famille en famille l’univers entier se soumette à votre Royauté.

Cœur immaculé de Marie, parfait modèle de dévouement à Jésus et d’Intimité avec Lui étendez et fortifiez dans nos cœurs et dans nos familles le règne de la charité, le règne du Sacré Cœur de Jésus. Amen.

  1. Cérémonie d’intronisation

 Le jour de l’intronisation, on recommande de faire célébrer une messe a l’intention de la famille, ou du moins d’assister en famille au saint Sacrifice et d’y communier (ou du moins le dimanche précédent).

 Ad libitum, bénédiction de la maison (ou de l’appartement)

 Si la maison (ou l’appartement) n’est pas encore bénie, le prêtre procède alors d’abord à sa bénédiction.

 Adjutorium nostrum in nomine Domini V. Notre secours est dans le nom du Seigneur

  1. Qui fecit caelum et terram R. Qui a fait le ciel et la terre
  2. Dominus vobiscum V. Le Seigneur soit avec vous
  3. Et cum spiritu tuo. R. Et avec votre esprit.

Oremus                                                             Prions.

Bene + dic Domine, Deus omnipotens, domum istam : ut sit in ea sanitas, castitas, victoria, virtus, humilitas, bonitas, et mansuetudo, plenitudo legis, et gratiarum actio Deo Patri, et Filio, et Spiritui Sancto : et hæc benedictio maneat super hanc domum et super habitantes in ea nunc et in omnia sæcula sæculorum. Amen.

Bénissez +, Seigneur, Dieu tout puissant, cette maison pour que réside en elle la santé, la chasteté, la victoire, la vertu, l’humilité et la mansuétude, la plénitude, la loi et l’action de grâces à Dieu le Père et au Fils et au Saint Esprit, et que cette bénédiction demeure sur cette maison et sur ceux qui l’habitent maintenant et dans les siècles ces siècles. Amen.

  1. Bénédiction de l’image (ou de la statue) du Sacré-Cœur

 (Lorsque, le prêtre ne peut pas assister à la cérémonie, on fait d’avance bénir l’image.)

 A l’heure fixée pour la cérémonie, tous, parents, enfants, et amis invités se réunissent dans la salle de séjour.

La place réservée à l’image (ou à la statue) du Sacré-Cœur est préparée, en forme de petit autel familial. L’image du Sacré-Cœur est dressée sur une autre table couverte d’une nappe et ornée de cierges et de fleurs. On prépare un récipient d’eau bénite. La famille s’agenouille devant l’image. Le prêtre, revêtu du surplis et de l’étole, commence par bénir l’image.

 

  1. Adjutorium nostrum in nomine V. Notre secours est dans le nom du Seigneur

Domini.

  1. Qui fecit cælum et terram. R. Qui a fait le ciel et la terre

 

  1. Dominus vobiscum R. Le Seigneur soit avec vous

 

  1. Et cum spiritu tuo. R. Et avec votre esprit.

                         

Oremus.                                                                        Prions :

                                                                                              

 

Omnipotens sempiterne Deus, qui Sanctorum tuorum imagines sculpi aut pingi non reprobas, ut quoties illas oculis corporis intuemur, toties eorum actus et sanctitatem ad imitandum memoriae oculis meditemur, hanc quæsumus, imaginem (seu sculpturam) in honorem et memoriam Sacratissimi Cordis Unigeniti Filii tui Domini nostri Jesu Christi adaptatam, benedicere et santificare digneris ; et praesta, ut quicumque coram illa Cor Sacratissimum Unigeniti Filii tui suppliciter colere et honorare studuerit, illius meritis et obtentu, a te gratiam in præsenti, et aeternam gloriam obtineat in futurum. Per Christum Dominum nostrum.

Dieu tout-puissant et éternel, vous ne désapprouvez pas de nous voir sculpter ou peindre les images de vos Saints. Car chaque fois que nous les regardons, nous nous sentons portés à les imiter dans la sainteté de leur vie. Daignez donc bénir et sanctifier cette image (ou statue) qui évoquera désormais pour nous le souvenir et la présence du Cœur Sacré de votre Fils Unique, Notre Seigneur Jésus-Christ. À tous ceux qui viendront prier avec confiance devant cette image et qui s’efforceront de lui rendre hommage, accordez par les mérites et l’intercession du Cœur de votre Fils, la grâce dans la vie présente et la gloire éternelle dans la vie future. Nous vous le demandons par Jésus-Christ Notre Seigneur.

  1. Amen.
  2. Ainsi soit-il.

(Puis, le prêtre répand l’eau bénite sur l’image).


  1. Récitation du « Je crois en Dien ».

 Après la bénédiction, pour rendre un témoignage explicite de la foi de la famille, tous récitent debout, à haute voix, le Symbole des apôtres.

Je crois en Dieu le Père tout puissant, Créateur du ciel et de la terre, et en Jésus-Christ son Fils unique, Notre Seigneur, qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli ; est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts ; est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois au Saint Esprit ; à la sainte Église catholique ; à la communion des saints ; à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair ; à la vie éternelle. Ainsi soit-il.

  1. Allocation du prêtre.

 Le prêtre rappelle :

– la signification profonde de l’intronisation ;

– la vie chrétienne de soumission, de confiance et d’amour que le Sacré-Cœur attend des familles qui Lui ont rendu cet hommage ;

– les bénédictions spéciales et surabondantes dont elles sont l’objet si elles sont fidèles à leurs engagements.

– le grand devoir pour la famille de renouveler fréquemment la consécration comme prière familiale, de préférence pendant la prière du soir en commun.

 

  1. Acte de consécration de la famille au Sacré Cœur

 Cette formule approuvée par saint Pie X le 19 mai 1908 est requise pour le gain des indulgences et ne peut donc être modifiée. Elle est récitée à genoux par le prêtre et la famille. Si le prêtre n’était pas présent, elle serait dirigée par le chef de famille.

Cœur Sacré de Jésus. Vous qui avez manifesté à Sainte Marguerite-Marie, le désir de régner sur les familles chrétiennes, nous venons aujourd’hui, proclamer votre Royauté la plus absolue sur la nôtre. Nous voulons vivre désormais de votre vie, nous voulons faire fleurir dans notre sein, les vertus auxquelles Vous avez promis la paix dès ici-bas, nous voulons bannir loin de nous, l’esprit mondain que Vous avez maudit. Vous régnerez sur nos intelligences, par la simplicité de notre foi. Vous régnerez sur nos cœurs, par l’amour sans réserve dont ils brûleront pour Vous, et dont nous entretiendrons la flamme, par la réception fréquente de votre divine Eucharistie.

Daignez, ô divin Cœur, présider nos réunions, bénir nos entreprises spirituelles et temporelles, écarter nos soucis, sanctifier nos joies, soulager nos peines. Si jamais l’un ou l’autre d’entre nous avait le malheur de Vous affliger, rappelez-lui, ô Cœur de Jésus, que Vous êtes bon et miséricordieux, pour le pécheur pénitent. Et quand sonnera l’heure de la séparation, quand la mort viendra jeter le deuil au milieu de nous, nous serons tous, et ceux qui partent et ceux qui restent, soumis à vos décrets éternels. Nous nous consolerons par la pensée, qu’un jour viendra, où toute la famille, réunie au Ciel, pourra chanter a jamais, vos gloires et vos bienfaits.

Daigne le Cœur Immaculé de Marie, daigne le glorieux Patriarche Saint Joseph, Vous présenter cette consécration, et nous la rappeler tous les jours de notre vie ! Vive le Cœur de Jésus, notre Roi et notre Père.

La prière suivante, en usage primitivement, peut être récitée en d’autres occasions :

Seigneur Jésus, daignez visiter cette demeure en compagnie de votre très Sainte Mère, et répandez sur les bienheureux habitants de ce foyer, les grâces que vous avez promises aux familles spécialement consacrées à votre divin Cœur. C’est Vous même, ô Sauveur du monde, qui en Vous révélant à votre servante Sainte Marguerite-Marie, avez demandé, dans un but de miséricorde, un solennel hommage d’universel amour à votre divin Cœur, qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé !

Cette famille s’empresse de répondre à votre appel, et, en réparation de l’abandon et de l’apostasie de tant d’âmes elle vient, ô divin Cœur, Vous proclamer son aimable souverain, et Vous consacrer sans retour les joies, les labeurs et les tristesses, le présent et l’avenir de ce foyer, qui veut désormais n’appartenir qu’à Vous.

Bénissez donc ceux qui sont ici présents : bénissez aussi ceux que, par la volonté du Ciel, la mort nous a enlevés, bénissez les absents. Jésus ! Au nom de la Vierge Marie, nous Vous en supplions, daignez, ô Cœur plein d’amour, établir dans cette maison, le règne de la charité. Répandez dans tous ses membres votre esprit de foi, de sainteté et de pureté. Soyez l’unique maître de ces âmes ; détachez-les du monde et de ses folles vanités. Ouvrez-leur, Seigneur, l’adorable blessure de votre Cœur si miséricordieux et comme dans une Arche de Salut, gardez-les y tous, car ils sont à Vous jusqu’à la Vie éternelle !

Qu’il vive toujours aimé, béni et glorifié, parmi nous le Cœur triomphant de Jésus ! Ainsi soit-1.

  1. Prière pour les défunts et les absents de la famille.

 Personne ne devant manquer au foyer en ce jour si solennel à cette heure bénie, évoquons le souvenir et la présence des chers défunts de la famille, et récitons pour eux et pour les absents un PATER et un AVE.

 Notre Père qui êtes aux cieux…

Je vous salue, Marie…

  1. Que les âmes de nos chers trépassés par la miséricorde du Seigneur,

reposent en paix !

  1. Ainsi soit-il.
  2. Sanctifiez, Seigneur, ceux qui se dévouent à votre service.
  3. Et tous ceux qui mettent en vous leur espérance.

 

  1. Consécration des enfants au Sacré Cœur de Jésus (ad libitum)

 Si les enfants sont présents, ils peuvent alors réciter ensemble la prière suivante :

 Cœur Sacré de Jésus, / Cœur de notre meilleur Ami et très aimable Roi. Vous avez dressé votre trône dans cette maison, / pour demeurer chez nous pour toujours. / À nous, les enfants, s’applique votre premier appel/ « Laissez venir à moi les petits enfants », dites Vous. / Nous voici, Sacré Cœur de Jésus, agenouillés à vos pieds/ et nous Vous promettons d’être désormais/ aussi obéissants et respectueux que Vous l’avez été/ auprès de vos saints Parents/ dans la petite maison de Nazareth, /afin de grandir en piété et en sagesse comme en âge.

Cœur très aimable de Jésus, / Vous voulez aussi posséder nos cœurs, / car Vous dites : / « Mon enfant, donne-moi ton cœur. /Vous voulez demeurer seul dans nos cœurs, / et nous devons par notre amour, / vous consoler/ pour tous ceux qui ne Vous connaissent pas et ne veulent pas Vous aimer. / Très doux Jésus, divin ami des enfants, / recevez notre cœur, rendez-le pur, saint et heureux, / recevez aussi notre corps et notre âme avec toutes leurs forces. / Nous nous consacrons à Vous tout-entiers et pour toujours. /Vous seul soyez notre Roi. / Toutes nos pensées et nos paroles, nos actions et nos peines, / nous les consacrons à Vous, notre Ami et notre Roi.

Tout pour Vous, Cœur Sacré de Jésus !

 

  1. A la place de cette prière, les enfants peuvent réciter un poème ou entonner un cantique en l’honneur du Sacré-Cœur.

 

  1. Installation – intronisation de l’image du Sacré Cœur

 Ensuite le chef de famille, ou son remplaçant, installe l’image du Sacré-Cœur de Jésus à la place d’honneur afin de rendre hommage à la Souveraineté d’amour de Jésus-Christ partout méconnue.


  1. Prière d’action de grâces de la famille après l’acte de l’intronisation.

 Toute la famille récite la prière suivante. 

Gloire au Sacré-Cœur de Jésus pour la miséricorde infinie dont Il a usé envers ses heureux serviteurs, les membres de ce foyer, qu’ll a choisi entre mille autres, comme un héritage d’amour, et un sanctuaire de réparation, où on Le dédommagera de l’ingratitude des hommes ! Quelle n’est pas, ô Seigneur Jésus ! la confusion de cette portion de votre troupeau fidèle, en acceptant l’honneur insigne, de Vous voir présider notre famille ! Comme elle Vous adore en silence, et se réjouit, de Vous voir partager sous le même toit, les fatigues, les soucis et les joies innocentes de vos enfants ! Nous ne sommes pas dignes, il est vrai, que Vous entriez sous cet humble toit ; mais déjà Vous avez prononcé la parole, qui nous rassure, lorsque Vous nous avez révélé la beauté de votre Cœur très saint, et nos âmes qui ont soif de Vous, ont trouvé dans la blessure de votre côté, ô bon Jésus, les eaux vives qui jaillissent jusqu’à la vie éternelle.

Ainsi donc, contrits et confiants, nous venons nous donner à Vous, qui êtes la vie immuable. Restez au milieu de nous, O Cœur trois fois saint, car nous sentons l’irrésistible besoin, de Vous aimer et de Vous faire aimer, Vous qui êtes le buisson ardent, qui doit embraser le monde pour le purifier. Oh oui, que cette maison soit pour Vous un asile aussi doux que celui de Béthanie, où Vous puissiez trouver le repos, près des âmes aimantes, qui ont choisi la meilleure part, dans l’heureuse intimité de votre Cœur ! Qu’elle soit, ô Sauveur aimé, pendant l’exil que Vous infligent vos ennemis, un humble mais hospitalier refuge, semblable à celui de Égypte.

Venez, Seigneur Jésus, venez, car ici, comme à Nazareth, on aime d’un tendre amour la Vierge Marle, cette douce Mère, que Vous-même nous avez donnée. Venez remplir par votre douce présence, les vides que le malheur et la mort, ont laissés parmi nous. O Ami très fidèle, si Vous aviez été ici aux tristes heures de la douleur et du deuil, nos lames auraient été moins amères, nous aurions senti le baume salutaire sur ces secrètes blessures que Vous seul connaissez. Venez, car voici que s’approche peut-être pour nous le soir angoissant des chagrin et que décline le jour fugitif de notre jeunesse et de nos illusions. Restez avec nous, car déjà il se fait tard et le monde pervers veut nous envelopper des ombres de ses négations, alors que nous ne voulons nous attacher qu’à Vous, parce que seul Vous êtes la Voie, la Vérité et la Vie. Laissez entendre, Jésus, ces mots des temps passés : « il faut qu’aujourd’hui vous me donniez l’hospitalité dans cette maison. » (Lc XIX5].

Oui, Seigneur, établissez ici votre séjour pour que nous vivions de votre amour et dans votre compagnie, nous qui Vous proclamons notre Roi, car nous n’en voulons pas d’autre que Vous.

 

Aimé, béni et glorifié, soit à jamais dans ce foyer, le Cœur triomphant de Jésus Que son règne arrive ! Ainsi soit-il !

 

Cœur Sacré de Jésus, que votre règne arrive ! (trois fois)

Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous !

Saint Joseph, priez pour nous !

Saint Pie X, priez pour nous !

Sainte Marguerite-Marie, priez pour nous !

Vive le Cœur Sacré de Jésus dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

  1. Hommage au Cœur Immaculé de Marie

 

Pour remercier le Cœur de Marie de la grâce de l’intronisation que Jésus accorde par elle à la famille, et pour acclamer cette bonne Mère comme la Reine du foyer, on récite ou l’on chante le SALVE REGINA. On peut le remplacer, si on le désire, par l’acte de Consécration.

 

Salut, ô Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, et notre espérance, salut.

Enfants d’Eve, exilés, nous élevons vers vous nos cris de détresse.

Vers vous nous soupirons dans cette vallée de larmes.

De grâce, notre Avocate, tournez vers nous les regards si doux de votre miséricorde.

 Et, après cet exil, faites-nous voir Jésus, le fruit béni de vos entrailles.

O clémente, ô bonne, ô douce Vierge Marie

 Acte de Consécration de la famille au Cœur Immaculé de Marie :

  Cœur Immaculé de Marie, Mère du Cœur de Jésus, Mère et Reine de notre foyer, pour nous conformer à votre ardent désir, nous nous consacrons à Vous, et nous Vous supplions de régner sur notre famille.

Régnez sur chacun de nous, apprenez-nous comment nous pouvons faire régner et triompher le Cœur Sacré de votre divin Fils en nous et autour de nous, comme il a régné et triomphé en vous et par vous.

Régnez sur nous, Mère bien aimée, pour que nous soyons vôtres dans la prospérité comme dans l’adversité, dans la joie comme dans la peine, dans la santé comme dans la maladie, à la vie et à la mort. Ô Cœur très compatissant de Marie, Reine des Vierges, veillez sur nos esprits et sur nos cœurs et préservez-les du torrent d’orgueil et d’impureté, dont vous vous plaignez si amèrement. Nous désirons réparer les crimes si nombreux commis contre Jésus et contre vous. Nous voulons appeler sur notre foyer, sur les foyers de notre patrie et du monde entier, la paix du Christ dans la justice et la charité.

Voilà pourquoi nous promettons d’imiter vos vertus, par la pratique d’une vie chrétienne par la communion fréquente et fervente, sans tenir compte du respect humain. Nous acceptons d’avance les sacrifices que cette vie chrétienne nous imposera et nous les offrons au Cœur de Jésus par votre Cœur Immaculé, en esprit de réparation et de pénitence.

 

Aux Cœurs Sacrés de Jésus et ce Marie, amour, honneur et gloire dans les siècles.

Ainsi soit-il.

 

  1. Bénédiction du prêtre

 

Le prêtre bénit L’assistance par la formule rituelle :

 Que la bénédiction du Dieu Tout Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit,

descende sur vous et demeure à jamais.

le prêtre et la famille signent le « Document de l’Intronisation ». Ce beau

diplôme est conservé avec les souvenirs de famille, ou encadré et placé

près du Sacré-Cœur.

 

 

  • Renouvellement de Ia consécration de la famille au Sacré-Cœur

Réciter chaque jour en commun, si possible la petite consécration suivante :

 Acte de Rénovation de la Consécration

(200 j. d’indulg. une fois le jour lorsque la famille réunie récite cette prière) Card. Mercier, 16 janvier 1913)

Très doux Sauveur, agenouillés humblement à vos pieds, nous renouvelons la consécration de notre famille à votre divin Cœur. Soyez toujours notre Roi ; nous avons en Vous confiance pleine et entière ; que votre esprit imprègne nos pensées, nos désirs, nos paroles et nos œuvres ; bénissez nos entreprises ; prenez part à nos joies, à nos épreuves, à nos travaux ; accordez-nous de mieux Vous connaitre, de Vous aimer davantage, de Vous servir sans défaillance. Que d’une extrémité de la terre à l’autre retentisse cette acclamation : « Aimé, béni et glorifié soit partout et toujours le Cœur triomphant de Jésus ! »

  1. Ainsi soit-il

           

 

 

 

Consécration à Notre-Dame des Foyers Ardents

En ce quinze août de l’an deux mille dix-neuf, au jour de votre glorieuse Assomption, nous voici à vos pieds, Ô Notre-Dame, nous, vos enfants chéris. Nous venons vous souhaiter votre fête et nous voulons la célébrer en union avec tous les anges et tous les saints du Ciel. Nous exaltons votre incomparable grandeur de Mère de Dieu et nous croyons, vrai Tabernacle du Verbe Incarné, que vous êtes réellement montée au ciel avec votre corps immaculé.

Nous sommes quelques-unes de vos familles catholiques disséminées en France et sur la terre, mais toutes unies par un même lien et portées par un même idéal : nous sommes et voulons être toujours des foyers ardents. Ardents dans la pratique de la Foi et de toutes les vertus chrétiennes, ardents pour que Dieu soit aimé et adoré au sein de nos familles.

Nous, époux, père et mère, nous enfants, nous voulons œuvrer ardemment pour que le Règne de justice et d’amour de votre divin Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ, s’étende de plus en plus sur nos familles et sur toutes les familles ainsi que sur toutes les sociétés. A l’heure où la famille se trouve menacée dans son intime constitution par les plus honteuses entreprises de dissolution, nous vous consacrons, Ô Immaculée, nos foyers, pour que vous les placiez sous votre manteau protecteur. Nous réclamons de vous lumière et force pour que nous soumettions nos habitudes de vie et nos comportements de chaque jour, jusque dans les plus petits détails, aux vérités et aux commandements divins.

Désireux de gravir la montagne de la perfection chrétienne et à être un jour tous réunis au Ciel, nous sommes en même temps conscients de nos faiblesses et de notre infirmité. Notre passé si tiède et indifférent nous presse de nous tourner vers vous, Ô Notre-Dame des grandes ardeurs, pour puiser en vous toutes ces saintes énergies dont nous sommes dépourvus. Réunissez vos enfants confiants, agenouillés devant votre image, qui se consacrent et se livrent à vous.

Très Sainte Mère, dardez sur nous les rayons de votre maternelle bonté pour que nous brûlions du même feu que celui qui consomme votre Cœur Douloureux et Immaculé. Ô Notre-Dame des foyers ardents, faites de nos familles, des foyers ardents à vous aimer et à propager votre dévotion.

Et que tous nos foyers soient ensemble, ô Mère très aimée, comme autant de brandons, qui, tous allumés au feu de votre amour, se réunissent pour le propager au-dehors de nos foyers et réchauffent ainsi toutes les familles de votre ardente charité.

Gardez-nous tous unis, et enflammés d’amour pour vous, Ô Notre-Dame des foyers ardents.

Ainsi soit-il.

Prière à Saint Joseph (Saint François de Sales)

Glorieux Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le cœur de Jésus-Christ. O vous dont la puissance infinie s’étend à toutes nos nécessités et sait rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de père sur les intérêts de vos enfants. Dans l’embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance; daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes. Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs. Ainsi soit-il

ACTE DE CONFIANCE EN DIEU Saint Claude de LA COLOMBIERE (1641-1682)

Mon Dieu, je suis si persuadé que Vous veillez sur ceux qui espèrent en Vous, et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de Vous toutes choses, que j’ai résolu de vivre à l’avenir sans aucun souci, et de me décharger sur Vous de toutes mes inquiétudes : « Pour moi, mon Dieu, je dormirai et me reposerai dans la paix que je trouve en Vous ; parce que Vous m’avez, Seigneur, affermi d’une manière toute singulière dans l’espérance que j’ai en Votre divine bonté » (Ps IV, 9-10).
Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l’honneur, les maladies peuvent m’ôter les forces et les moyens de Vous servir, je puis même perdre Votre grâce par le péché ; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu’au dernier moment de ma vie, et tous les démons de l’enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l’arracher : « Pour moi, mon Dieu, je dormirai et me reposerai dans la paix que je trouve en Vous… ».
D’aucuns peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents, d’autres s’appuyer sur l’innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leurs pénitences, ou sur le nombre de leurs aumônes, ou sur la ferveur de leurs prières : « Parce que Vous m’avez, Seigneur, affermi d’une manière singulière dans l’espérance… » : pour moi, Seigneur, toute ma confiance c’est ma confiance même ; cette confiance ne trompa jamais personne : « Sachez que jamais personne qui a espéré dans le Seigneur n’a été confondu dans son espérance » (Eccl. II, 11).
Je suis donc assuré que je serai éternellement heureux, parce que j’espère fermement de l’être, et que c’est de Vous, ô mon Dieu, que j’espère : « C’est en Vous, Seigneur, que j’ai espéré ; ne permettez pas que je sois confondu à jamais » (Ps. XXX, 2).
Je connais, hélas! Je ne connais que trop que je suis fragile et changeant, je sais ce que peuvent les tentations contre les vertus les mieux affermies, j’ai vu tomber les astres du ciel et les colonnes du firmament, mais tout cela ne peut m’effrayer : tant que j’espérerai je me tiens à couvert de tous les malheurs, et je suis assuré d’espérer toujours, parce que j’espère encore cette invariable espérance.
Enfin, je suis sûr que je ne puis trop espérer en Vous, et que je ne puis avoir moins que ce que j’aurai espéré de Vous. Ainsi, j’espère que Vous me soutiendrez dans les tentations les plus violentes, que Vous ferez triompher ma faiblesse de mes plus redoutables ennemis ; j’espère que Vous m’aimerez toujours, et que je Vous aimerai aussi sans relâche ; et pour porter tout d’un coup mon espérance aussi loin qu’elle peut aller, je Vous espère Vous-même de Vous même, ô mon Créateur, et pour le temps et pour l’éternité.
Ainsi soit-il !

Vis le jour d’aujourd’hui!

Vis le jour d’aujourd’hui, Dieu te le donne, il est à toi.
Vis le en Lui.

Le jour de demain est à Dieu ; il ne t’appartient pas.
Ne porte pas sur demain le souci d’aujourd’hui.
Demain est à Dieu, remets le lui.

Le moment présent est une frêle passerelle.
Si tu le charges des regrets d’hier, de l’inquiétude de demain,
la passerelle cède et tu perds pied.

Le passé ? Dieu le pardonne.
L’avenir ? Dieu le donne.
Vis le jour d’aujourd’hui en communion avec Lui.

Prière trouvée sur une petite sœur du Sacré-Coeur tuée en Algérie le 10 novembre 1995