Cinéma – Père –

« Dire que la société serait chrétienne si les individus qui la composent étaient de vrais chrétiens, est une vérité de La Palisse. Il resterait à prouver, et ce serait difficile, qu’on peut avoir de vrais chrétiens, en grand nombre, dans un pays où les 4/5e des enfants reçoivent une éducation sans Dieu, où les 9/10e de la presse sont mauvais, où la famille est dissociée par la loi du divorce, où l’immoralité règne en maîtresse dans les usines et les ateliers, et se propage partout par cette apothéose de la chair qu’est le cinéma ?»

Joseph Vassal, en 1931

 

Père éducateur, père démagogue

 François, Monsieur, n’est pas coupable du désastre qui le hante. Il a été mal-aimé. Au lieu d’être à l’amarre à laquelle il aurait pu s’accrocher, sur nos mers en délire, vous avez préféré danser la gigue avec lui, sur le radeau.

Vous n’avez pas compris cette simple évidence : que l’amour ne consiste pas pour un père, à plaire à son fils mais à en faire un homme. Face à votre enfant, vous vous êtes conduit comme un démagogue soucieux de son indice hebdomadaire de popularité et non de l’avenir plus lointain de son peuple. Au lieu d’élever (quel beau mot : élever ! Rendre plus haut !) votre fils et de vous proposer en exemple, vous vous êtes conduit comme un histrion en quête d’applaudissements d’une foule qu’il veut toujours distraire.

L’arbre doit être taillé pour pousser droit et porter des fruits. Une comptabilité doit être bien tenue et en ordre pour que l’affaire prospère. Un champion doit être corrigé par son entraîneur pour atteindre à l’efficace perfection du geste. Les mots, dans les discours, doivent être choisis, maîtrisés et ordonnés pour se couler dans un style. Et je pourrai aligner ainsi cent et mille exemples. Mais un enfant n’est pas un arbre ou une affaire, me direz-vous !

Et si ! Voyez le vôtre par exemple : il ne porte aucun fruit et son âme est en faillite.

Jean Cau, in Le quotidien du médecin, février 1975

 

Deux coeurs – Les petites combines – Dieu au-dessus de tout!

 

Le mariage consiste à avoir chacun deux cœurs pour aimer Dieu, c’est-à-dire que chacun des conjoints, ne se sentant pas l’âme assez grande pour donner à Dieu tout l’amour et le service que Dieu mérite, cherche à s’appuyer sur une autre âme, à réclamer les trésors d’une autre âme, pour, deux fois riche, offrir au Seigneur un hommage moins pauvre. 

Père Raoul Plus

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Il n’y a pas de petites combines dans un beau mariage chrétien : il y a le courage, la marche en avant, le risque, la belle aventure. Fiancés chrétiens, mettez-vous d’accord sur les mots qu’un monde aveugle et grossier galvaude partout : pas d’équivoque entre vous ; que l’amour, la chasteté, la continence soient nettement définis. Mettez bien au point votre dictionnaire conjugal. 

Cl. Prudence

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 Que toujours Dieu soit au-dessus, et que ce soit Lui encore et toujours que nous ayons pour but, même dans notre amour. 

Maurice Retour – Lettre à sa fiancée

 

Conseils du Curé d’Ars

 

Chers parents, ne vous contentez pas de reprendre, de surveiller, d’instruire : priez, priez Dieu sans cesse qu’Il répande sur votre travail la rosée de sa grâce, qu’il féconde vos efforts et bénisse vos sollicitudes. Sans Lui, l’œuvre de l’éducation reste incomplète, souvent condamnée à l’échec et toujours improductive pour le ciel.

Saint Curé d’Ars

 

 

Le Concile de Trente nous enseigne que la messe apaise la colère de Dieu, convertit les pécheurs, rend gloire au bon Dieu et attire toutes sortes de bénédictions sur la terre. Hélas ! Si les pères et mères le comprenaient bien et qu’ils sussent en profiter, leurs enfants ne seraient pas si misérables, si éloignés du chemin du Ciel. Mon Dieu, que de gens pauvres auprès d’un si grand trésor ! 

Saint Curé d’Ars

 

 

Confiance en la Providence et Pèlerinage  

« Si certaines situations nous semblent incompréhensibles, si nous ne parvenons pas à saisir la raison d’être des circonstances et des créatures qui nous font souffrir, c’est parce que nous ne savons pas découvrir la place qu’elles occupent dans le plan de la divine Providence, où tout est ordonné pour notre plus grand bien. La souffrance elle-même est voulue pour notre bien et Dieu, Bonté infinie, ne la veut et ne la permet qu’à cette fin. Nous croyons tout cela en théorie, mais l’oublions facilement dans la pratique, si bien que lorsque nous nous trouvons dans ses situations obscures et douloureuses qui viennent anéantir ou entraver nos projets, nos désirs, nous nous égarons et nos lèvres formulent la demande anxieuse : « Pourquoi Dieu permet-Il cela ? » Cependant, la réponse, aussi universelle et infaillible de la Providence divine, ne nous manque jamais : Dieu le permet uniquement pour notre bien. Telle est la grande conviction dont nous avons besoin pour ne pas nous scandaliser devant les épreuves de la vie. Nous pouvons douter de nous-mêmes, de notre bonté, de notre fidélité, mais non de Dieu, qui est la bonté et la fidélité infinies. Dieu permet quelquefois que nous nous trouvions dans des circonstances très difficiles, humainement sans solution. Si le Seigneur agit ainsi, sois sûr que ce n’est pas parce qu’il t’a abandonné ou rejeté, qu’il veut te décourager ou t’anéantir, mais bien qu’il désire te rendre plus fort, voire même héroïque dans la foi.

Si de graves difficultés se font jour, oh comme le démon s’en sert ! Il cherche à affaiblir de plus en plus notre foi et à nous empêcher de croire, ô Seigneur, que vous avez assez de pouvoir pour réaliser des choses qui dépassent la portée de notre entendement.

Votre Providence divine, ô Seigneur est telle que Vous prenez soin de toutes vos créatures comme s’il n’y en avait qu’une !1 »

 

N’est-ce pas là le message de ce pèlerinage de Pentecôte 2022 ? Les pèlerins étaient partis courageusement, généreusement pour témoigner publiquement de leur foi et de leur amour envers le Sacré-Cœur de Jésus, et voilà, que des pluies diluviennes ont raison des bivouacs et que la direction du Pèlerinage doit annoncer la fin de notre Pèlerinage dont nous avions déjà été privés pendant 2 ans !

Des conditions extrêmes pendant la tempête, 4000 personnes à évacuer et aucun accident à déplorer !

La Providence veut-elle nous faire comprendre qu’il nous faut faire notre devoir d’état avec générosité et courage sans nous inquiéter de rien : la tempête peut venir, Elle sera là, nous protègera, nous donnera le nécessaire. « Ainsi, ne vous inquiétez point de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez, et ne vous laissez point emporter à ces pensées-là. Car ce sont les nations du monde qui ont de l’inquiétude sur toutes ces choses, et votre Père sait que vous en avez besoin. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et vous aurez tout cela de surcroît. Ne craignez point, petit troupeau2. »

 

1 Intimité divine – P. Gabriel de Sainte Marie-Madeleine- T. IV.

2 Saint Luc 12-29,32

 

La recherche de l’idéal

 

Préserver Dieu en notre enfant, n’est-ce pas là tout ce que nous aurons à faire pour elle ? Comme ce sera difficile !… L’empêcher de brouiller, de cacher, d’oublier l’image divine, lui dénoncer les enseignements faux, lui démasquer les mirages trompeurs, la sauver des libertés menteuses, que ce sera difficile, mon Dieu, pour nous, pauvres sots, qui sommes tombés dans tous ces pièges, qui sommes si mal assurés de n’y pas retomber encore !… Comme il va falloir que nous redevenions purs ! Comment ferons-nous ?… Mais c’est de Notre-Dame que nous l’apprendrons…

I. Rivière

 

L’homme doit devenir un être religieux ou renoncer à ses prérogatives de la liberté de penser, d’agir et d’aimer. (…) La recherche de l’idéal associe tout l’être pour le sortir consciemment de lui-même, aspiré par une force invincible et divine. Vouloir atteindre l’idéal, c’est brûler du désir ardent de « servir ». Les jeunes prétendants au mariage vraiment chrétien, pressentent sans trembler les luttes gigantesques qu’ils devront entreprendre pour acquérir les énergies nécessaires et porter héroïquement le flambeau parmi le monde ennemi de la lumière et de la pureté ; les intérêts qu’ils servent ne sont pas temporels mais de Dieu.

C. Prudence

 

Vous aussi, vous servez le Christ dans la mesure qui vous a été accordée, si vous menez une vie vertueuse, si vous faites l’aumône, si vous annoncez son nom et son enseignement conformément à vos moyens. C’est ainsi que tout père doit, lui aussi, comprendre ses devoirs vis-à-vis de sa famille. Il doit, par ses exhortations, conduire tous les siens au Christ et à la vie éternelle. Il doit les enseigner, les encourager, les reprendre ; il doit prodiguer la bonté et exercer la discipline. Il accomplit de la sorte dans son intérieur, comme serviteur du Christ, un ministère ecclésiastique et en un certain sens épiscopal, qui le relie au Christ dans l’éternité.

Saint Augustin

 

Ah ! Puissions-nous saisir dans toute sa réalité l’immense portée de notre effort de sanctification. Puisse le sentiment de notre responsabilité devant Dieu nous faire trembler parfois, afin que nous nous arrachions de toutes nos forces à l’esprit du monde, et que nous fassions de notre foyer un « foyer de lumière » !

Christian (Ce sacrement est grand)

 

L’idéal de la vie, ce n’est pas l’espoir de devenir parfait, c’est la volonté d’être toujours meilleurs.

D. Pauchet

 

 

 

 

« La vie est belle »-« Heureux »-« Frères, le temps s’est fait court. « 

La vie est belle

 Elle est belle lorsqu’une rai de lumière au matin nous fait signe et, nous montrant les tâches qui s’amoncellent, nous met à « notre place ».

Elle est belle au long des heures qui s’égrènent, parce que chacune étant riche d’amour est sanctifiée.

Elle est belle lorsque le jour n’est plus que souvenirs rassemblés au cours de la nuit venue.

Elle est belle lorsque notre printemps n’est plus, et quand notre été a donné ses fruits.

Elle est belle lorsque l’automne frappe à l’huis de notre vie, et que derrière lui l’hiver guette.

Elle est belle lorsque nous nous penchons vers l’éternelle aurore.

Elle est belle parce qu’elle va vers son Seigneur, comme le fleuve dans l’océan se perd. 

 

« Heureux! »

                     Heureux ceux qui s’aiment assez, qui veulent assez se plaire, qui se connaissent assez, qui s’entendent assez, qui sont assez parents, qui pensent et sentent assez de même, assez ensemble en dedans, chacun séparément, assez les mêmes chacun côte à côte…

Heureux ceux qui s’aiment assez, pour savoir se taire ensemble, dans un pays qui sait se taire.

Charles Péguy

 

          « Frères, le temps s’est fait court. « 

           Méditons souvent la parole de Saint Paul : « Frères, le temps s’est fait court. » Quand nous l’aurons bien compris, quand notre foi sera ce qu’elle doit être, nous regarderons d’un autre œil l’avenir. Nous comprendrons qu’il ne faut pas nous laisser endormir dans la prospérité de notre famille. Nous n’oublierons jamais que nous ne sommes en ce monde que des voyageurs. Nous imiterons les oiseaux du ciel, qui accrochent leur nid à l’arbre pour un printemps et sont prêts à partir quand vient l’hiver. Nous comprendrons qu’il est important de nous préparer aux épreuves qui s’abattront un jour sur nous, afin que nous ne soyons pas écrasés par elles, mais que nous puissions, au contraire, les transformer en fruits de sainteté. Nous verrons qu’il importe dès maintenant, de nous mettre à l’œuvre, de pratiquer un vrai détachement, d’être vigilants et généreux.

  Qu’ils avancent résolument dans la voie large et généreuse de l’amour. Qu’ils se refusent à laisser pénétrer dans leur foyer l’esprit du monde, avec ses vaines ambitions de termitière. Que leur famille soit vraiment pour eux l’œuvre de Dieu. Que celui qui entre dans leur maison puisse y déposer son accablant fardeau de soucis, qu’il y trouve la paix et que le tumulte du dehors s’évanouisse. L’âme y redécouvrira le sens profond de sa vie qu’en proie aux vaines agitations, elle avait perdue. Elle y trouvera la stabilité de ceux qui ont mis en Dieu toute leur espérance. Et rien ne ravira leur joie.

A . Christian – Ce sacrement est grand

 

Votre vie est sublime !

           « Ô jeunes filles, ô femmes, vous êtes des êtres faibles, mobiles et sans défense, mais avec l’union à Dieu, l’adhérence de votre volonté à la sienne, de votre vie à sa Providence, vous devenez fortes, de la force même de Dieu, pourvu que vous le laissiez être votre éducateur, votre précepteur, votre docteur, en un mot votre père !

  Votre vie est sublime si vous la comprenez… Arrachez-vous du rivage, gagnez le large, et ramez vers les splendeurs de l’éternelle beauté ! »

Extrait de « Ô Femmes ! Ce que vous pourriez être » – G. Joannes

 

Paroles de Sœur Lucie

           « L’une des choses particulièrement demandée par Notre-Dame était la modestie dans le vêtement. (…) Les modes féminines sont une véritable folie et une arme diabolique dont on se sert pour détruire la moralité chrétienne et perdre les âmes, oui les âmes, et les corps aussi puisque le corps participe au malheur de l’âme dans ce monde et dans l’éternité. Pour le moment, les gens ne veulent pas penser sérieusement à l’au-delà pour ne pas être tourmentés par les remords de conscience, mais le temps passe et, qu’on le veuille ou non, on est forcé de passer dans l’éternité ! A quoi serviront alors les vanités ? Pourquoi ne forme-t-on pas des groupes de dames ou de jeunes filles qui travailleraient dans ce sens en commençant par donner l’exemple. La prière est nécessaire mais ne dispense pas de l’action. Si l’une se joint à l’autre, elles obtiendront la victoire, mais elles sont nécessaires toutes les deux, unie l’une à l’autre. » Fatima – 1961

 

Le Christ a vaincu le monde !

 

           « Regardez avec sang-froid cet avenir, quel qu’obscur et caché qu’il vous puisse apparaître. Mais au milieu de cette obscurité une chose apparaît en pleine lumière : la mission que vous avez à remplir. Que chacune de vous avance en donnant l’exemple, en soutenant et stimulant les autres par son aide. Toutes ne peuvent pas tout et il n’est pas donné à chacune de travailler avec des fruits égaux, mais chacune de vous possède ce savoir-faire aimable et puissant qui peut conquérir les âmes à la bonne cause, la cause de Jésus-Christ.

  Poursuivez donc avec entrain votre route au nom du Seigneur ! Le Christ-Roi et la Vierge Immaculée sont avec vous. Ayez confiance ! Le Christ a vaincu le monde ! »

Pie XII aux jeunes filles

 

Semeuse de force et de beauté morales

 

           « Parce que vous êtes enfants de Dieu et faites à son image, la souillure de l’âme lui est repoussante et douloureuse. Elle est un coup de marteau permanent sur les clous de la Croix. Parce que vous n’avez pas le droit de manquer de respect à vous-mêmes ; vous n’avez pas le droit de ternir la maison de Dieu qu’est votre corps. Comment le Seigneur demeurera-t-il en sa demeure si elle est maculée, salie ? Veillez et priez ! Ne soyez pas téméraires, ne dites pas que vous pouvez tout lire, tout voir, tout entendre. N’approchez pas du feu, ne le bravez pas ; il vous consumerait et vous seriez perdues !

  Notre idéal l’exige ! Notre rôle de semeuse de force et de beauté morales le réclame ! Notre volonté de nous préparer aux tâches de l’avenir, au bonheur du foyer, aux missions familiales et sociales qui nous attendent demain, nous l’impose. Nous ne nous déroberons pas devant le devoir que notre sens de l’idéal chrétien rend spontané et naturel chez nous !

  Nous voulons rester fières de nous-mêmes et de notre influence !

  La joie profonde d’un cœur limpide et d’une âme délicate doit être la première source de notre fierté, comme elle sera la première cause de notre rayonnement et de notre bonheur ! »

Extrait de « Nous et notre cœur »