Raconter des histoires…

                      Il est des personnes qui ont un don inné pour raconter des histoires… qu’elles soient conteuses professionnelles, ou simplement père ou mère de famille à l’imagination débordante.

Alors, si cet après-midi, nous nous retrouvions comme à la veillée, au coin du feu, dans le salon, confortablement installés pour écouter de toutes nos oreilles, le conteur du jour invité pour l’occasion ! Il va nous emmener dans des pays lointains, nous promener dans des lieux mystérieux, nous balader au gré de ses fantaisies.

Quelles situations cocasses ou dramatiques vont sortir de son imagination créative, quels dangers insurmontables le héros devra-t-il vaincre, quel monstre ténébreux va-t-il dompter ?

Avec force détails, rebondissements, descriptions époustouflantes, il est à penser que les héros, braves et fiers, humains mais incorruptibles, sauveront l’honneur, et déjoueront les multiples pièges de l’ennemi, vil et cruel. Et tout ceci, grâce à leur bravoure et à l’ardeur de leur foi !

De quoi donner l’envie aux plus jeunes, de devenir, eux aussi, d’intrépides héros du Bien, ou dans leurs vieux jours, des conteurs passionnés.

 

 

La crèche

                Quoi de plus approprié pour le premier dimanche de l’Avent, que de préparer la crèche avec les enfants ? Voici les conseils que Charles de Foucauld donnait à sa sœur, dans une lettre de Terre Sainte, où il résidait alors, datée du 17 décembre 1898 :

« Bon Noël, bonne année, ma chérie, à toi et à tous tes enfants. Je prierai l’Enfant Jésus pour vous tous en cette belle nuit de Noël… Te rappelles-tu les Noëls de l’enfance ?…

  J’espère que tu fais à tes enfants une crèche et un arbre… Ce sont des souvenirs, qui font du bien toute la vie… Tout ce qui fait aimer Jésus, tout ce qui fait aimer le foyer paternel est si salutaire !… Ces joies de l’enfance, où s’unit la religion dans ce qu’elle a de plus doux à la vie de famille dans ce qu’elle a de plus attendrissant, font un bien qui dure jusqu’à la vieillesse…

Mais, il y aura des Noëls plus beaux encore, ce seront ceux du Ciel… Ma chérie fais à tes enfants une belle crèche et un bel arbre et un beau Noël, et fais tout ton possible pour que leurs fêtes de Noël leur soient douces, douces, leur laissant ce souvenir ineffaçable d’une suavité infinie… Mais, surtout, prépare-leur un beau Noël au Ciel, en te sanctifiant le plus possible et en les élevant non pour être du monde, cela ne vaut pas la peine ; le monde passe trop vite et il n’est d’ailleurs pas digne de nous, il ne mérite pas notre estime, ni même nos regards. Nous sommes faits pour mieux que cela ; notre cœur a soif de plus d’amour que le monde ne peut lui en donner ; notre esprit a soif de plus de vérité que le monde ne peut lui en montrer ; tout notre être a soif d’une vie plus longue que celle que la terre peut lui faire espérer ; n’élève pas tes enfants pour ce qui est méprisable… »

 

Exercice musical

             

S’il n’est pas toujours facile d’aller au concert, surtout avec des enfants en bas âge, il est toujours possible d’organiser chez soi un petit moment d’écoute musicale. Quoi de plus simple que de familiariser les enfants à la musique classique, tout d’abord en sélectionnant ce que la famille entend quotidiennement à la radio ou dans des disques, ou en faisant une pause musicale familiale le dimanche après-midi, quand il ne fait pas assez beau pour aller se promener.

 

Vous n’aurez pas de mal à retrouver des airs connus ou que vous appréciez particulièrement, et à les faire écouter en expliquant ou en faisant deviner, selon les âges : quel est le sentiment qui se dégage de l’œuvre, quels sont les instruments que l’on y retrouve, quelle est la forme du morceau (sonate, symphonie, valse, opéra…), à quel temps est la mesure, si le passage est en mode majeur ou mineur, de quelle époque il date, quel est son compositeur, à quels autres airs il fait penser…

Ce petit exercice peut également se faire en voiture, de façon impromptue, si bien que petit à petit, la sensibilité et le goût musical de nos auditeurs en herbe se développera en leur permettant de discerner ce qui est beau et harmonieux.

 

Découvrir les métiers d’art

                             Outre la traditionnelle visite à la ferme, une autre occupation pourrait intéresser vos enfants pendant les vacances, et, qui sait, peut-être susciter de futures vocations professionnelles… La visite de l’atelier d’un artisan d’art passionné par son métier, ébéniste, doreur sur bois, restaurateur de tableaux, maître-verrier, ferronnier d’art… est très instructive pour les enfants plus âgés.

L’amour du métier, le goût du travail bien fait, la recherche du beau, peuvent se transmettre dès tout petit, et le sens de l’harmonie esthétique doit être cultivé et transmis à travers les générations. Des quantités de métiers d’art et de savoir-faire ancestraux sont en train de disparaître, faute de jeunes gens capables de s’intéresser à ces métiers dont la richesse et la satisfaction qu’ils procurent surpassent de loin, beaucoup d’autres métiers plus rémunérateurs financièrement.

A nous de savoir susciter chez nos enfants cette curiosité, et de leur permettre d’entreprendre une formation artisanale épanouissante, si leur goût les y porte. 

 

Trilles, roucoulades et trémolos…

                  Il est un spectacle gracieusement offert par la Création, et qui passe inaperçu à la plupart de nos contemporains. Tous les matins, au lever du jour, un concert délicieux nous est proposé par les oiseaux de nos parcs et jardins qui, s’il n’a pas la luxuriance des concerts tropicaux, peut réjouir l’oreille et l’âme de nos enfants.

  Alors cet été, n’hésitez pas à les lever un peu plus tôt pour leur faire profiter des 10 petites minutes de vocalises matinales de nos amis les oiseaux. Entre trilles, roucoulades et trémolos, faites-leur admirer l’art vocal et l’harmonie d’ensemble de ces artistes, qui n’émettent aucun son dissonant. Et si vous avez des siffleurs amateurs dans votre progéniture, qu’ils n’hésitent pas à leur répondre sur le même mode, pour les stimuler et les attirer patiemment jusque sur le rebord de votre fenêtre…

 

Petit concours d’inventivité !

      Nos marmots et autres ados se plaignent souvent de ne pas trouver ce qu’ils veulent dans nos tiroirs, que certains stylos, balais, éplucheurs et outils en tous genres, sont très malcommodes. « Rien ne fonctionne dans cette maison ! »

Alors cet après-midi, chacun se creuse la tête pour trouver une amélioration à apporter au quotidien de la famille. Les inventeurs en herbe redécouvrent le stylo magique qui ne fuit pas, le rangement et la suspension idéale pour le placard à balais, l’astuce pour trier le linge en moins de deux, la réorganisation optimale de la cuisine…

Tout cela doit être soumis au Comité de Direction, et après approbation et modifications éventuelles des plans initiaux, mis à exécution dans les plus brefs délais. Ceci afin d’éviter que la réorganisation prévue ne change la maison en vaste champ de bataille.

Cela peut même devenir amusant de ranger, quand on se découvre une âme d’inventeur !

 

Le dimanche après-midi

      Le dimanche est, certes, destiné au repos hebdomadaire, mais aussi aux œuvres de charité : inviter la personne âgée esseulée de notre entourage, organiser un goûter de retrouvailles avec les cousins que nous ne fréquentons plus depuis « ce qui s’est passé pendant la succession de la tante Aglaé», transporter la réserve de bois qui sert à chauffer la fermette de nos vieux voisins, passer faire une petite visite à une personne dans la peine ou en maison de retraite. Et nos jeunes enfants doivent être associés à ces petits gestes : ils y manifesteront des trésors insoupçonnés de gentillesse, de sourires et de vraie joie. Et cela les aidera à lutter contre leur égoïsme d’enfants-rois, habitués à toujours recevoir et à ce que tout l’univers tourne autour de leurs petites personnes. C’est très tôt que l’on cultive l’intelligence du cœur, et n’en doutez pas, si vous savez la faire fructifier et leur en montrer le bienfait spirituel, vos enfants vous étonneront par la spontanéité et la fraîcheur de leur générosité.

 

Visiter les cimetières

Dans les villes, l’éloignement des cimetières n’incite pas à y entrer et à y faire une petite prière pour nos défunts. Cependant, il est une pieuse coutume de prier pour eux pendant ce mois de novembre et de leur gagner ainsi des indulgences qui leur épargneront des jours ou des années de Purgatoire(voir les conditions pour la période du 1er au 8 novembre dans notre rubrique : Le saviez-vous ?).  C’est ainsi que l’on se crée un trésor dans le Ciel, avec toutes ces âmes délivrées, qui auront à cœur de nous prendre sous leur pieuse protection.

 L’entretien des cimetières reste cependant une œuvre de charité, à laquelle il est bon d’associer les enfants, même tout petits, si vous en avez la possibilité. Désherber, fleurir, nettoyer les tombes, repeindre les lettres effacées, entretenir les grilles ou croix en fer forgé, chacun peut trouver une occupation pendant les vacances de la Toussaint, pour honorer dignement le souvenir de nos Anciens disparus. Et si la besogne vient à manquer, de nombreuses tombes non entretenues peuvent aussi recevoir vos soins charitables.

C’est une œuvre pie qui attire les grâces célestes et qui contribue à apaiser les craintes concernant les fins dernières en permettant à tous de comprendre comment l’Église militante (les fidèles sur la Terre), et l’Église souffrante et triomphante (les âmes dans le Purgatoire, puis dans le Ciel) sont intimement liées et solidaires. De plus, le soin que nous apportons à l’entretien de nos cimetières, manifeste aux yeux de tous la vivacité de notre Foi et de notre Charité, ainsi que notre Espérance en la résurrection des corps. Rien de triste en somme.

Qu’ils sont beaux les cimetières des pays vraiment catholiques !

Photos et souvenirs

De retour des vacances, pourquoi ne pas passer quelques moments en famille à trier les photos et souvenirs rapportés par chacun ?

Vider les appareils photos, sélectionner les images à garder, rassembler les cartes postales ou billets d’entrée des monuments visités, inclure des légendes ou des cartes d’itinéraires, faire un petit compte rendu des différents camps…Et pourquoi pas, demander à un tel de faire le récit d’une anecdote ou d’un événement particulier ?

Si l’on ne le fait pas tout de suite, alors que les événements sont encore frais, il y a de fortes chances que cela ne se fasse jamais, et qu’une partie de la mémoire familiale passe à la « corbeille ». L’album des vacances, qu’il soit sous forme de photos tirées, ou si l’on a plus de temps pour la mise en page, imprimé au format livre, permet de se remémorer les bons moments passés ensemble, mais aussi de garder une trace de nos activités. Cet aide-mémoire est précieux pour les plus petits, qui se plaisent à feuilleter les albums-photos, et intègrent ce qui s’est passé avant eux ; mais pour les plus grands également, qui se souviendront mieux de tous ces bons souvenirs, grâce à ces photos qui en sont les meilleurs rappels.

                                                                                                                                                              

 

Réaliser un gâteau au chocolat rapidement … et facilement … en faisant fondre le chocolat, en douceur … C’est très facile et tellement plus simple !

 

Voici une méthode que j’emploie systématiquement.                                   

Cette astuce m’a été apprise par ma mère qui se l’était fait expliquer par

une démonstratrice Tupperware.

1)      Je fais chauffer un demi-litre d’eau dans la bouilloire.

2)      Dans la terrine destinée à la pâte à gâteaux, je casse la tablette de chocolat en une dizaine de morceaux ;

3)       je recouvre d’eau bouillante mes morceaux de chocolat, je couvre et je laisse fondre durant 3 à quatre minutes.

4)      Pendant ce temps je coupe ma quantité de beurre à incorporer en petits cubes.

5)      Je retire le couvercle, je vide l’eau bouillante (brunie par le chocolat) dans l’évier. Faîtes attention, mais ne vous inquiétez pas trop, l’eau et le chocolat ne partent pas ensemble !

6)      Et vite, j’incorpore au chocolat fondu les morceaux de beurre qui fondent à leur tour au contact du chocolat bouillant (mélangez rapidement, car le chocolat en se refroidissant durcirait de nouveau).

Vous éviterez ainsi de salir une casserole ou de « cuire » le chocolat, et votre mélange chocolat-beurre est à la bonne température pour incorporer ensuite les jaune d’œufs (ou les œufs entiers).

                Je le redis : que les championnes de l’organisation n’hésitent pas à partager leurs trésors d’organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …

PLUS RAPIDE, PLUS EFFICACE…PLUS ECONOMIQUE

 

Les 1001 astuces qui facilitent la vie quotidienne !                                                      

Une rubrique qui tente de vous aider dans vos aléas domestiques.

 

 

Sans verser dans le « selfie » à tout-va, il est important que les enfants puissent s’enraciner dans une lignée et une suite d’activités familiales qui, par les photos, leur permettent de garder une trace de leur histoire personnelle et de se créer ainsi des racines.

En avant! Ultreïa!

Pendant ces vacances, pourquoi ne pas reprendre son bâton de marcheur, et refaire en famille une randonnée d’un ou de plusieurs jours sur le chemin de saint Jacques, ou sur la route de Rome ou du Mont-Saint-Michel ? C’est l’occasion de faire un « exploit familial » qui restera dans les annales, et de se retrouver avec le minimum vital, loin de la « pauvreté du confort ». Il n’est pas nécessaire de partir longtemps, assez pourtant pour que la remise en route soit fructueuse tant physiquement que moralement.

La logistique et l’itinéraire peuvent être étudiés avec les plus grands, car c’est vrai que ces quelques jours de vacances nécessitent une bonne organisation, tant pour faire garder les plus petits, que pour trouver un rythme de marche qui convienne à tout le monde. On peut également choisir de faire 2 équipes, une de bons marcheurs, et une autre qui ne fait qu’une partie du circuit. Mais à ce moment-là un véhicule, voire deux, sont nécessaires, et il devient intéressant de se regrouper avec une autre famille d’amis ou de cousins.

Les possibilités d’itinéraires sont très variées, et permettent de s’imprégner des paysages de notre douce France, et de se débrancher du quotidien pour retourner à l’essentiel et à la prière.

Alors, comme le disent les jacquaires : « Ultreïa ! », « En avant ! ».