Les mathématiques prises en défaut!

Chère Bertille,

Après une journée particulièrement fatigante, je cours attraper le bus, m’engouffre à l’intérieur et me jette sur la première place libre. La chaleur du bus m’envahit doucement, je ferme les yeux et me laisse aller à une douce somnolence, pensant vaguement à la soirée tranquille qui m’attend. Un bruit me sort de ma demi-conscience, j’ouvre les yeux ; le bus est bondé. Mon regard se pose machinalement sur une vielle dame, toute petite, toute fripée, un vrai santon de Provence perdu dans Paris. Elle porte un grand sac bien lourd et se tient debout avec peine.

Te l’avouerais-je ? Mon premier réflexe est de refermer les yeux afin de continuer mon rêve et ainsi de me laisser aller égoïstement à mon confort. Des pensées rapides comme l’éclair m’assaillent : « Cette dame n’a pas vu que tu as ouvert les yeux, tu peux donc les refermer bien tranquillement ; personne ne te reprochera quelque chose. Après tout, tu ne l’as pas vue cette dame ! Et puis, n’étais-tu pas là avant elle ? N’es-tu pas éreintée après une lourde journée? Tu es fatiguée, reste donc assise. Et puis, d’ailleurs, pourquoi serait-ce toi qui devrais bouger ? Il y a bien d’autres gens qui pourraient lui céder leur place… ». Continuer la lecture de « Les mathématiques prises en défaut! »

Mon fils ne sait pas ce qu’il veut faire plus tard!

Pascal Lartisan discute avec Hervé Lingénieur sur le parvis de l’église.

  • Que veut faire ton fils l’an prochain, après son bac ?
  • Il ne sait pas…surtout pas le métier de son père !
  • Le mien, il n’est motivé pour rien….
  • Qu’allons-nous faire de nos enfants ? Ils ne se rendent pas compte…
  • C’est vrai….il ne savent pas ce que c’est que la vie professionnelle !

Le mois précédent, leurs fils ont répondu à un questionnaire d’orientation : « quels métiers connaissez-vous ? Que savez-vous du métier de vos parents ? Essayez de les décrire puis de cerner leurs avantages et inconvénients »…

Xavier Lingénieur: « mon père est ingénieur dans l’aéronautique. Il passe son temps en réunions et fait des mails. Ce n’est pas intéressant, je veux un métier où on bouge, avec du concret… »

Louis Lartisan: « mon père est plombier chauffagiste. Il répare des installations pourries. C’est un métier désagréable. On est mal installé pour travailler et chez des gens de mauvaise humeur. Je veux un métier où je puisse m’épanouir dans une bonne ambiance ».

La semaine suivante, les pères de famille se retrouvent : Continuer la lecture de « Mon fils ne sait pas ce qu’il veut faire plus tard! »

Pourquoi toujours obéir?

(Cette rubrique offre aux parents une trame de discussion pour aborder avec les plus grands des sujets importants. Le thème est structuré afin qu’aucun des aspects ne soit oublié mais chacun pourra étoffer par des exemples les principes énoncés au fil de la discussion)

 Obéir ! Voici une des premières notions qui nous a été enseignée ! En effet dès la première expérience d’indépendance que l’enfant peut faire, il doit se soumettre aux lois : ne pas toucher ce qui est chaud, ne pas descendre les escaliers seul, etc… Mais c’est aussi une notion  qu’on a très envie d’oublier, car obéir ne nous plaît pas.Depuis le péché originel, nous sommes tous allergiques à l’obéissance. Continuer la lecture de « Pourquoi toujours obéir? »

Ma Bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve pour chaque âge de la famille.
En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.
Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

Pour Tout-petits : La collection Petit Cyr (Ed. DPF)
Dès 4 ans et pour toute la famille : Pâques – La Passion et la Résurrection (Ed. Minedition). Un livre magnifique pour méditer à partir des peintures de Fra Angelico.
Première lecture : La joie de lire. H. Filloux (Ed. Sainte Philomène)
10-12 ans : Jacinthe, le petit agneau de Dieu ; et toute la collection. P. Ange Marie( Ed. Enfants de Fatima)
12-14 ans : Tom Playfair. Francis Finn. (Ed. Clovis)
Formation ; pour les filles à partir de 16 ans et pour les garçons à partir de 20 ans : Mon journal de sage-femme. L Burger (Ed. de Chiré)

Adultes
-Formation : Le mariage chrétien (Ed. Clovis)
-Histoire : La véritable histoire des Cristeros. H. Kéraly. (Ed. de l’homme nouveau)
-Culture chrétienne : Les soutanes sous la mitraille René Gaëll (Ed. Saint Rémi)
-Méditations : Le carême au jour le jour. Monsieur l’abbé P. Troadec (5 volumes pour tous les temps de l’année ; accessible dès 15 ans) Ed. Via Romana.

(Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture, René Bazin :
cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

Premier Mystère Joyeux: L’Annonciation – Fruit du Mystère: L’humilité

Que faisiez-vous, Vierge Marie quand l’Ange vous apparut ? Saint Luc rapporte que l’Ange entra « où vous étiez ». Nombreux sont les peintres qui vous ont représentée en prière, mais je préfère vous imaginer, occupée à vos besognes journalières. Vous aussi vous cousiez, vous faisiez les repas, vous laviez le linge car « les âmes pures portent en elle-même leur sanctuaire où la voix de Dieu peut se faire entendre. »
Dans votre humilité vous avez été troublée par les paroles de l’Ange Gabriel (quelle leçon pour nous qui aimons tant les compliments et qu’aucun ange ne vient rassurer !) ; et c’est alors que le grand message, celui que nous attendions « depuis plus de 4000 ans » vous fut révélé. « Voici que vous concevrez en votre sein, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus. » Continuer la lecture de « Premier Mystère Joyeux: L’Annonciation – Fruit du Mystère: L’humilité »

Les infections hivernales

La saison d’hiver apporte chez tous son lot de désagréments : qui ne connaît de rhume, de  pharyngite, de bronchite ou de grippe pour ne citer que les plus courantes de ces affections saisonnières ?

            Les enfants sont particulièrement touchés mais aussi les personnes âgées ; les adultes, plus résistants peuvent y échapper à condition de ne pas traîner avec soi de fatigue chronique. Les mères de famille nombreuse ont l’habitude de traiter au domicile ces ennuis de l’hiver : inhalations, frictions, homéopathie, phytothérapie ou Paracétamol tout simplement ; mais il existe des situations où il est nécessaire de consulter son généraliste et d’utiliser l’allopathie avec son arsenal d’antibiotiques et anti-inflammatoires. Continuer la lecture de « Les infections hivernales »

Comment faire un bon Carême en famille

Avec le Carême, nous entrons dans le temps de la Rédemption. Jésus est venu nous sauver. Son œuvre de Rédemption commence par la prédication de la vérité qui va nous éclairer ; or Ses toutes premières paroles sont un appel à la conversion : « Les temps sont accomplis, le royaume de Dieu est proche : convertissez-vous et croyez à l’évangile »(Mc 1,15)
Se convertir, se repentir, faire pénitence….quelle exigence ! Notre-Seigneur n’y va pas « par quatre chemins », Il va droit au but…et insiste même : « Si vous ne faites pas pénitence, vous périrez tous… » (Luc 13,3)
Par le péché originel, notre nature a été blessée, défigurée ; et cette blessure se traduit par une inclination au mal. Cette inclination nous appelle sans cesse au combat spirituel ! Depuis le péché originel notre âme est restée affaiblie dans sa volonté, c’est pourquoi elle doit maintenant continuellement faire effort pour résister au mal et faire le bien.
Ce temps liturgique nous montre maintenant Jésus au désert, pour 40 jours de prière et de pénitence avant de commencer sa vie publique de prédication.
Nous Le voyons aussi aux prises avec Satan, venu Le tenter…Nous comprenons alors pourquoi l’Eglise a fait du Carême un temps plus particulièrement consacré au combat spirituel…
Nos armes ne sont ni charnelles, ni matérielles, elles sont spirituelles !
Pour faire un bon Carême en famille, 3 moyens nous sont indiqués par l’Eglise : prière, pénitence, générosité. Continuer la lecture de « Comment faire un bon Carême en famille »

ET SI NOUS ORGANISIONS UN CONCOURS DE DESSIN ?

  « Sachons nous détendre pour éviter le surmenage, mais dans le choix de nos détentes, évitons énergiquement ce qui s’oppose à notre qualité d’enfants de Dieu » Abbé P. Troadec

Peu importe le lieu : à l’intérieur, sur la table de la salle à manger, ou dehors assis au milieu de la pelouse ; devant la maison, ou en face d’un paysage que l’on aime. Tous les membres de la famille se munissent d’une feuille blanche, d’un crayon et d’une gomme. C’est d’autant plus amusant que tout le monde participe (y compris Papa et Maman, ainsi que le petit dernier), et joue le jeu ! Nous avons 10 minutes pour copier avec le plus d’exactitude possible l’objet désigné.
La première fois, Continuer la lecture de « ET SI NOUS ORGANISIONS UN CONCOURS DE DESSIN ? »

Le sommeil de nos enfants

Saviez-vous que nous passons le tiers de notre vie à dormir? Soit une durée de 25 ans pour une vie de 75 ans !

Il s’agit d’une activité déterminante pour la croissance, la maturation cérébrale et le développement des capacités cognitives de nos enfants. En d’autres mots, le sommeil leur permet de reprendre des forces physiques mais aussi intellectuelles.

Durant le sommeil, les hormones de croissance entrent en fonction et permettent à l’enfant de grandir. Par ailleurs, la mémoire se développe aussi durant cette période et toutes les informations reçues durant la journée s’organisent.

Les parents devraient donc considérer le sommeil comme un élément d’éducation et de prévention au même titre que l’alimentation et la stimulation de leurs compétences.

 Que se passe-t-il lorsque l’on dort ? Continuer la lecture de « Le sommeil de nos enfants »

Poli? Pourquoi?

– Mais, dîtes-moi : à quoi cela sert-il d’être poli ?

Tout d’abord, cela sert à rendre la vie en société plus légère, à arrondir les angles, à adoucir les frottements, à harmoniser les caractères… L’entourage se bonifie au contact d’une certaine aménité, d’une douceur de mœurs qui entraîne la bienveillance. Mais le bienfait est bien supérieur pour celui qui s’efforce à la politesse : il met en pratique les vertus de patience, de tempérance, la générosité, l’affabilité, la discrétion, qui l’aident à lutter contre l’égoïsme et les passions, en se gênant pour les autres. C’est de cette façon qu’il acquiert cette délicatesse qui est la fine fleur de la charité chrétienne, héritée des moines du Haut Moyen-Age qui civilisèrent la France barbare, et de ce « savoir-vivre » à la française, transmis à travers les siècles, pâle reflet du sourire du Ciel.