Merci et les vertus du mystère de la Purification.

Mon Dieu, merci pour mon baptême ; il m’a arraché de la tyrannie d’un maître plus dur que le pharaon d’Egypte. Merci pour votre Eucharistie ; elle me soutient comme la manne dans le désert de cette vie et dans la marche vers la terre promise. Merci pour toutes les grâces dont, à chaque instant, vous comblez ma pauvre âme altérée de vous. Merci pour tous vos bienfaits. Oh que ce mot est vrai ! Tout ce que vous faites est « bien fait ». « Bien fait » parce que la réalisation en est soignée. Bien fait parce que cela nous est bon. Merci pour l’air que je respire, pour la lumière qui éclaire mes pas, pour le soleil qui me réchauffe, pour les fleurs qui me réjouissent et les plantes qui refont mes forces. Merci pour les joies et pour les peines dont je puis enrichir ma couronne éternelle ; merci pour la douce clarté qui me révèle dans les unes et dans les autres votre tendre amour éternel !

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            Entre toutes les vertus qui brillent dans le mystère de la Purification de Marie (2 février), il y en a trois qui semblent plus considérables. La première c’est l’humilité, la seconde c’est l’obéissance et la dernière c’est la patience.(…) Ô mères chrétiennes, demandez souvent à Dieu la vertu de l’humilité ! Il n’y en a ni de plus nécessaire, ni de plus attaquée, ni peut-être de plus fragile. (…) Etre humble, c’est être vrai ; être humble, c’est être simple. Demeurez dans l’humilité ; c’est l’atmosphère de la vie chrétienne ; c’est la maison natale des vertus.

Après l’humilité, j’ai nommé l’obéissance ; laissez moi vous dire qu’une des meilleures suretés, c’est la subordination où votre saint état vous place (…).

La troisième vertu qui nous est proposée, c’est la patience, qui couronne tout. Ce qu’on lui prédit lui fait tout craindre ; voyez cependant sa tranquillité par le miracle de son silence. Elle ne demande point ; elle ne se plaint pas. Elle nous apprend les deux actes de résignation par lesquels nous devons nous immoler à Dieu : se préparer de loin à tout ce qu’Il veut ; se soumettre humblement à tout ce qu’il fait.

Mgr Gay  – Conférences aux mères chrétiennes

Les Vaccinations : Mécanismes.

 Calendrier vaccinal.

             Après un rappel historique des  origines de la vaccination et de l’intérêt que celle-ci a pu présenter dans la limitation des épidémies voire dans l’éradication  transitoire de certaines maladies, il pourrait être intéressant d’évaluer la part que la vaccination a pris dans notre existence et de mesurer s’il y a lieu de lui donner autant d’importance que la société moderne voudrait lui accorder.

Mais pour cela, il faut auparavant tenter de comprendre le mécanisme de la vaccination  et  de s’intéresser également à un problème central qui est celui de l’immunité.

La résistance à une agression par des agents microbiens suppose que l’organisme possède différents facteurs dont les principaux sont des anticorps ou immuno globulines sécrétés par de gros lymphocytes, les mastocytes, après un premier contact avec un antigène ou agent infectieux.

Lors de la vaccination, il y a injection de virus ou de bactéries atténués ou inactivés : c’est ce premier contact avec l’agent toujours pathogène, mais qui a perdu sa virulence, qui permet de fabriquer les anticorps spécifiques.

Cette première réponse de l’organisme prend un certain temps, environ trois semaines, mais l’information est stockée dans des lymphocytes dits « mémoire » qui agiront  très rapidement lors d’un second contact avec le même antigène c’est-à-dire quand les virus ou bactéries vivants, vecteurs effectifs de la maladie, pénétreront dans l’organisme. Celui-ci, déjà « prévenu » par le contact antérieur avec l’antigène, n’aura aucune difficulté à réenclencher la cascade événements capable d’aboutir à la fabrication des anticorps neutralisant virus et bactéries.

Ainsi si une maladie n’apparaît pas dans un organisme, ce n’est pas par état de quiescence intérieure  mais parce qu’il existe, à l’échelon cellulaire, une véritable guerre immunologique rendue possible parce que l’organisme possède les moyens de cette défense.

Ces moyens ne sont pas apportés par la vaccination comme quelque chose d’extérieur ; ils existent déjà de manière naturelle dans tous les organismes normalement constitués,  indépendamment de toute vaccination.

 L’intérêt de la vaccination – dans son  principe  –  est d’activer cette machinerie de défense pour la rendre rapidement opérationnelle sur les terrains d’agression ; elle n’invente rien de nouveau mais elle se sert des moyens dont l’organisme dispose déjà, en lui-même,  pour les mobiliser à bon escient  et surtout rapidement, en cas de besoin.

Donc rien que de très intéressant et bénéfique pour le corps humain, a priori, si l’on s’en tient aux principes énoncés.

Maintenant si l’on regarde ce qui se passe en réalité dans notre société, on se rend compte que la vaccination a pris une importance considérable ; il ne s’agit plus de vacciner certains sujets exposés à des conditions particulièrement pathogènes, mais on vaccine tout le monde, même ceux qui ne sont pas exposés aux agents infectieux et on les vaccine pour le cas où ils se trouveraient un jour en contact avec eux…C’est, me dira-t-on, un principe de précaution…Mais la prévention doit-elle s’étendre à ce point-là… ?

De plus on vaccine de plus en plus jeune, à partir de deux mois, alors que le système immunitaire n’est pas mature puisqu’il faut attendre trois mois de vie pour cela. Dans les trois premiers mois de la vie, il est bien connu que c’est la mère qui apporte des anticorps à l’enfant qu’il ne peut fabriquer lui-même, par le moyen de l’allaitement maternel.

Pour avoir une idée de cette pléthore de vaccinations, il m’a paru intéressant de faire un tour d’horizon du panorama des vaccins et de regarder le calendrier vaccinal :                                  

  2 mois 4 mois 5 mois 11 mois 12 mois 16-18 mois 6 ans 11-13 ans 25 ans
DTP + +   +     + + +
ROR         + +      
Coqueluche + +   +     + + +
Haemophilus Influenzae B + +   +          
Pneumocoque + +   +          
Méningocoque C     +   +        
Hépatite B + +   +          

Le seul vaccin  obligatoire jusqu’à présent est  le DTP : Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite : 1er vaccin à deux mois, rappel à 4 mois, à 11 mois puis  à 6 ans, à 11-13 ans, à 25 ans puis tous les 10 ans.

Sont facultatifs les vaccins contre :

  • Rougeole-Oreillons-Varicelle (ROR) : vaccination à 12 mois ; rappel à 16-18 mois.
  • La Coqueluche : vaccin à 2 mois, rappel à 4 mois, à 11 mois, à 6 ans, à 11-13 ans, à 25 ans.
  • L’Haemophilus Influenzae : vaccin à 2 mois ; rappel à 4 mois et à 11 ans.
  • Le Pneumocoque : vaccin à 2 mois, rappel à 4 et 11 mois.
  • Le Méningocoque C : vaccin à 5 mois et à 12 mois.
  • L’Hépatite B : vaccin à 2 mois, rappel à 4 et à 11 mois.
  • La tuberculose (BCG) : vaccin à 1 mois
  • Le Papillomavirus : vaccin à 11 et 13 ans ; rappel à 14 ans.
  • La Grippe : vaccin sup à 65 ans
  • Le Zona : vaccin sup à 65 ans

Sur le tableau du calendrier vaccinal, si l’on additionne les vaccins facultatifs mentionnés aux vaccins déjà obligatoires, on parvient au nombre de 11 vaccins entre 2 mois et 15 ans.

Si l’on tenait  compte des rappels il y aurait 23 injections différentes, ce qui poserait  des problèmes pratiques, d’où le regroupement en plusieurs vaccins associés dans une seule injection.

Pour les vaccinations facultatives qui vont devenir obligatoires comme l’hépatite B et le Méningocoque C, un rattrapage de vaccin peut être envisagé jusqu’aux âges de 15 et de 24 ans.

Le ministère a fait savoir que les vaccinations n’entraînaient pas de coût supplémentaire pour les familles ; actuellement tous les vaccins obligatoires sont remboursés à 100% ; les autres sont pris en charge par les complémentaires et pour ceux qui n’ont pas de mutuelle, des centres de vaccination gratuite restent accessibles.

Quant aux  réfractaires, le ministre de la Santé, Agnès Buzyn a fait savoir que son objectif n’était pas de sanctionner mais les sanctions pourront exister et elles seront fortes : les parents récalcitrants risqueront jusqu’à six mois de prison et 3750 euros d’amende. La clause d’exception un temps évoquée par le ministre ne semble plus d’actualité. (BFM TV 1er/09/2017).

Pour en terminer et conclure pour le moment sur cette question, la multiplicité des vaccinations que l’on veut  imposer à nos familles et son caractère obligatoire, sera-t-elle bénéfique à notre santé ou bien ne sera-t-elle pas la cause d’un dérèglement complet de notre immunité ? La question est posée et aucune étude sérieuse ne permet pour le moment d’y répondre, le problème étant difficile à aborder sereinement car trop d’intérêts financiers sont en jeu pour remettre en cause le bien-fondé de ces vaccinations de masse.

Par contre, il est dès à présent possible de constater l’émergence d’effets indésirables ou secondaires liés à l’utilisation des vaccins et cette question sera envisagée dans le prochain bulletin.

Dr. N. Rémy

Avocats en turban ou Fondant au chocolat

AVOCATS EN RUBAN

6 personnes
Temps de préparation : 20 mn
Réfrigération : 3h
Pas de cuisson

Ingrédients:
3 avocats
une demi-tasse de mayonnaise
3 cuill. à soupe de crème fouettée
3 cuill. à soupe de jus de citron
2 cuill. à café d oignon haché
Une demie cuillère à café de piment en poudre
15 g. de gélatine
Un quart de litre d eau
Persil haché
Sel

Faites ramollir la gélatine dans une demie tasse d eau froide. Versez-la dans un quart de litre d’eau chaude.

Pelez les avocats et réduisez-les en purée.  (La purée d avocats doit être très fine, rien ne vaut le mixer pour obtenir ce résultat). Ajoutez le jus de citron. Salez.

Mélangez la purée d’avocats, la mayonnaise, les oignons haches, le piment en poudre et la crème.
Ajoutez la gélatine. Mélangez bien.

Versez dans un moule en forme de couronne et faites prendre au moins 3 h au réfrigérateur.

Démoulez au moment de servir et mettez dans le centre des crevettes décortiquées marinées dans de l’huile et du vinaigre et 4 cuillères à soupe de ketchup.

Saupoudrez de persil haché.

FONDANT au CHOCOLAT et aux RAISINS

Ingrédients
350 g. chocolat amer
100g. raisins secs
40gr amandes effilées
6 œufs
1/2 verre de rhum
1 tasse de café fort
300gr de beurre mou

Faire tremper les raisins dans le rhum pdt 30 mn
Faire fondre le chocolat au bain Marie avec le café
Puis incorporer le beurre, puis les raisins égouttés, les amandes, les jaunes d’œufs.
Bien mélanger et rajouter délicatement les blancs en neige.
Verser le mélange dans un moule en silicone et garder 12 h au frais
Servir avec une crème anglaise.
Bon appétit ! C’est délicieux !

Chœur de l’hiver

Notre citation de janvier et février pour surmonter les petites crises intérieures, avec humour …

« Quand vous êtes harassés de fatigue,

 pensez toujours à l’exemple de la bouilloire.

Elle a beau avoir le couvercle en ébullition, cela ne l’empêche pas de chanter. »

     CHŒUR DE L’HIVER de Jean-Baptiste Lully

tiré de l’opéra « Isis », tragédie lyrique en cinq actes de Philippe Quinault

mis en musique par Jean-Baptiste Lully (1632-1687)

5 janvier 1677

« L’hyver qui nous tourmente … »

L’opéra met en scène les dieux de l’Olympe et leurs amours.

Ici, la furie Erinye est sortie des enfers et  a rattrapé, sur ordre de Junon, la nymphe Io. Elle l’emmène dans des lieux de souffrance, et notamment dans un enfer glacé … A la suite de cette épreuve, Io deviendra la déesse Isis.

L’extrait que je vous propose est composé de multiples couplets durant lesquels Io se lamente, mais je me contenterai de vous livrer le refrain, en rapport avec la saison de janvier …

« L’hiver qui nous tourmente
S’obstine à nous geler,
Nous ne saurions parler
Qu’avec une voix tremblante.
La neige et les glaçons
Nous donnent de mortels frissons,
Les frimas se répandent sur nos corps languissants,
Le froid transit nos sens,
Les plus durs rochers se fendent. »

https://open.spotify.com/track/27lnoQEpAKImy8LeLrmpbu

Ce chœur est aussi appelé  « chœur des trembleurs » car pour créer l’effet dramatique souhaité, Lully redouble les syllabes sur la même note :

« Nou-ous  ne-eu  sau-aurion-ons, etc … qui rappellera à certains « l’air du froid » proposé l’année dernière.

Ma vie à grande vitesse !

Fini la pension, c’est ta première rentrée en tant qu’étudiant. Tout excité ce dimanche soir, tu montes dans le TGV pour Paris sous l’œil inquiet de tes parents sur le quai. Le train démarre, les wagons s’ébranlent en douceur puis accélèrent progressivement, les lumières défilent de plus en plus vite, le train accélère encore, et te voilà lancé à 320km/h. Cela s’arrêtera-t-il un jour, non c’est parti, c’est la vie qui défile. Paris, le métro bondé, les cours, le travail, les amis, encore le métro, ouf, tranquille chez moi, une pause ? Non c’est reparti, sms, WhatsApp, Facebook, je communique avec le bout du monde, mon esprit se déplace à la vitesse de la lumière, mais il s’agite, s’excite, s’inquiète…  1 ans, 2 ans, 5 ans ont passé, depuis cette première rentrée. Les études sont finies et c’est le boulot qui commence, pression du résultat, il faut réagir dans la seconde, répondre aux mails, au téléphone qui sonne. Un sms, tu réponds en traversant la route, BOUM !!!

Tout s’arrête, cette fois c’est fini. Nous sommes arrivés au terminus, tout le monde descend ! Qu’as-tu fait de ta vie ? Me connais-tu seulement, Moi qui t’ai fait signe plusieurs fois sur le bord de la voie ? Mais non tu allais trop vite, pas le temps de t’arrêter pour penser à Moi, pour penser à toi, au sens de ta vie, à la direction que tu prenais. Trop occupé pour penser à l’essentiel, à ton âme rachetée à grand prix par mon Fils bien aimé, tu as préféré la vendre uniquement au profit de la production de biens matériels sans y penser seulement, simplement parce tout le monde fait comme ça et que tu n’y as pas réfléchi un seul instant. Mais maintenant que tu as le temps, l’éternité, il est trop tard mon ami, c’est l’enfer qui t’attend.

Alors cher ami ne te laisse pas entraîner par le rythme infernal de cette vie hyper connectée et arrête-toi régulièrement en gare pour prendre du recul et redresser la direction par rapport à l’essentiel, par rapport au but de ta vie qui est le bonheur suprême, ton salut éternel et non les plaisirs fugitifs procurés par les bien matériels de cette vie passagère. Pour ce faire, quoi de mieux en ce début d’année que de prendre la résolution de faire une retraite spirituelle dans les mois qui viennent, belle occasion pour changer le rythme et l’orientation de ta vie. Ton âme en a besoin, elle qui s’asphyxie peu à peu alors pense à elle, c’est le prix du bonheur.

Charles

La douceur

Ma fille, laisse-Moi te rappeler ce qui, pendant des siècles, avant la révolution féministe

Faisait la qualité première de la femme

Que J’avais mise en elle dès la Création pour être l’aide de l’homme

Et dont bien des saints ont usé pour toucher les âmes,

La douceur

 Tu es soutien de l’homme comme de l’enfant, confiés selon ta vie

Par ta voix posée, ton regard souriant, tes gestes gracieux, l’élégance de ta mise,

Ton cœur enclin à comprendre la peine, à excuser sans complicité mais avec bonté,

A guider patiemment sachant attendre, à cause de

La douceur

 Sois consciente que tu es le « second » qui épaule, suggère et accompagne.

Celle qui est en dessous, soumise, pour porter et supporter,

Pour construire le cœur et l’âme,

Soutenant discrètement le monde, comme une pierre d’angle oubliée

Dans une mission magnifique, faisant grandir peu à peu vers Mon Père par

La douceur

Moi qui suis doux et humble de cœur, comme ma Mère

Je ne retrouve pas Celle qui m’a portée, qui par Sa compassion est co-rédemptrice,

Celle qui a consolé Saint Pierre repentant, et tant d’autres,

Dans les jeunes filles et les femmes se voulant désormais égales des hommes

L’occultant de sa place de meneur, de protecteur

En l’écrasant d’une ridicule arrogance, oubliant

La douceur

 Celle-ci n’est pas mièvrerie ni mollesse, et encore moins abdication de l’idéal.

Elle demande la force sur le long cours, bien souvent héroïque

Pour contrer le premier mouvement naturel et ainsi posséder ton âme,

Pour accepter humblement tes limites, tes faiblesses, et sans orgueil de tes dons.

Là seule est ta vraie place, gage d’une vie réussie sous Mon regard

Demande-Moi si tu ne l’as, la grâce de

La douceur

                                                                                                            Jeanne de Thuringe

Histoire des Styles 2 : Louis XIII

            Sous le règne d’Henri IV, avec l’accalmie qui suit les guerres de religion, un certain confort va se développer touchant le mobilier et les objets du quotidien. Avec le règne de Louis XIII, les grandes demeures sont davantage tournées vers l’agrément que la défense, les fenêtres s’ouvrent sur le monde et la symétrie s’impose. Pour relancer l’économie française, Henri IV fait venir à la cour, en son palais du Louvre, des artistes étrangers chargés de former des apprentis français dans des domaines aussi variés que l’ébénisterie, le tissage de tapisserie ou de la soie.

            A sa mort son épouse régente, Marie de Médicis, poursuivra dans le même sens ainsi qu’ensuite leur fils Louis XIII, malgré les difficultés politiques.

            Avec Louis XIV et le faste de la cour de Versailles, la France développera un savoir-faire en tous domaines, qui deviendra un modèle pour l’Europe entière.

            L’architecture du XVIIème siècle est marquée par la symétrie, avec d’amples bâtiments, des façades régulières sur lesquelles se trouvent parfois des éléments issus de l’antiquité comme colonnes, pilastres, frontons, balustrade. Les pièces d’habitation sont au premier étage, et le plus souvent en enfilade, tendant à se réduire à la fin du XVIIème siècle pour être plus commodément chauffées.

            Les corporations s’enrichissent de nouveaux métiers qui se diversifient : l’ébéniste se distingue du menuisier ; le tapissier garnit les sièges et crée d’amples décors de tentures.

            Le chêne est toujours utilisé comme au Moyen âge pour la fabrication des meubles, mais on trouve également des bois blancs plus légers pour des plateaux de table. Noyer et poirier sont aussi travaillés.

            Sous Louis XIII les bois sont cirés, et les premiers sièges apparaissent, garnis de crin de cheval et recouverts de velours, cuir, damas, ou de tapisserie, remplaçant les coussins mobiles. Ils sont fixés par de gros clous à tête de cuivre. Les pieds sont tournés en chapelet ou torsade, et la chaise à bras prend le nom de fauteuil en 1640. Certaines innovations comme la chaise de malade datent de cette époque.

Les tables sont toujours dressées sur des tréteaux pour les repas mais ce sont des petites tables très sobres au début, elles auront des pieds tournés par la suite.

Les meubles de rangement sont l’armoire, et le buffet à deux corps très apprécié depuis le milieu du XVIème siècle, parfois très richement orné.

            Les ustensiles pour le repas restent simples avec coupe, assiette, écuelle, pichet, en étain ou en argent. Il n’y a quasiment pas de verre, si ce n’est ceux des artistes italiens venus en France.

           En conclusion, le style Louis XIII se reconnaît à :

 Des meubles en bois foncés, massifs, d’allure sobre et architecturée.

Des pieds de table en spirale, en balustre ou en chapelet avec toujours un entrejambe en H.

Des sièges garnis avec également un entrejambe en H.

Des moulures importantes en pointe de diamant, en gâteau (en parts), en tas de sable sur les armoires.

Des ornementations de feuille d‘acanthe, de pied d’aiglon, de chimères.

                                                                                  Jeanne de Thuringe

 

Jouer avec son père; jouer avec ses enfants!

Samedi d’hiver, journée pluvieuse, les enfants ont été sages toute la matinée, mais à 14h…

  • Je ne sais pas quoi faire…On s’ennuie…Il m’embête…

Bernard Contact, le papa, absorbé dans un bon livre, a très envie de répondre :

  • Va jouer ! Laisse-moi tranquille…

Il se ravise, et avec un sourire :

  • Venez, on va jouer ensemble !…
  • Oh oui, papa !….Chouette !…

Bernard se lève et tout en réfléchissant :

  • Que voulez-vous faire ? Aviez-vous commencé quelque chose ?

En l’absence de réponse, il a le choix de jouer avec ses enfants, faire jouer ses enfants ou les encourager à jouer !

Jouer avec ses enfants

Aujourd’hui, Bernard s’assied par terre, dans la chambre avec eux, un bac de cubes (de Kapla ou de Légos) est sorti :

  • Nous allons construire la plus grande tour du monde ! Chacun à son tour met une pièce…

Evidemment, Marie l’aînée trouve que son  frère Louis -4 ans- est bien maladroit, Paul essaie de l’aider discrètement, Louis veut faire comme les grands et se rebelle….

Patatras, la tour finit par s’écrouler….

  • C’est de sa faute…Ouiinnn….
  • Bravo dit le papa, Bernard, en riant… Ce n’est pas grave, recommençons pour aller plus haut cette fois-ci !

Après avoir accompli deux ou trois jeux différents, les enfants contents, continuent à jouer calmement seuls. Bernard passe à ses papiers ou à son bricolage. Il vient de passer un « moment de qualité », témoignage d’affection réciproque avec ses enfants. Il a la joie du devoir accompli dans la bonne humeur. Il a appris sur ses enfants et a avancé dans leur éducation !

Rôle éducatif du jeu

En effet, le jeu se distingue de la distraction, en ce qu’il amène l’enfant à exercer ses facultés physiques et   psychologiques, développer son caractère et des compétences dont il aura besoin plus tard dans sa vocation d’adulte.

En observant l’enfant jouer, l’éducateur pourra plus facilement discerner, diriger ou orienter les tendances profondes de la nature de l’enfant.

Le rôle de l’éducateur sera donc multiple :

  • Découvrir les tendances et tempéraments des enfants
  • Orienter les passions : réprimer les passions dangereuses (orgueil, tricherie, colère,..) et encourager les autres (bienveillance, justice, joie,..)
  • Apprendre à « bien jouer » : seul ou en groupe, en encourageant les jeux actifs pour l’imagination, l’habileté, l’intelligence, les sens, l’échange avec les autres et en évitant les jeux passifs ou violents. Les parents s’assureront de la valeur morale des jeux !
  • Donner de la joie et développer la confiance en soi des enfants.

La vie est faite de réussites et de joies à encourager et partager, d’échecs ou de difficultés à surmonter. Le jeu aussi !

S’adapter aux tempéraments

Au sanguin qui passe de l’excitation du gagnant à la colère du perdant, vous apprendrez à se réjouir pour le vainqueur et à se maîtriser. Vous utiliserez son optimisme communicatif et encouragerez sa persévérance lorsque les difficultés ne se laissent pas franchir du premier coup…

Du bilieux, vous aimerez les talents d’organisateur, en l’encourageant à faire participer tout le monde, sans écraser les plus faibles, à faire preuve de justice et de bienveillance.

Le mélancolique adepte du « je n’y arriverai pas… » sera encouragé et aidé pour qu’il développe sa confiance en lui. Qu’il profite de sa capacité à prendre du recul pour réfléchir à la manière de dompter les difficultés qu’il voit mieux que d’autres !

« Pourquoi jouer plutôt que continuer à rêver ou à lire ? » vous dira le flegmatique… Vous saurez l’attirer par la joie d’être ensemble dans un jeu actif, ou par des jeux d’observation ou d’imagination qui aideront à le tourner vers les autres. Vous lui apprendrez aussi à se choisir de bons chefs dans les jeux collectifs et à ne pas se laisser écraser par une docilité excessive !

S’adapter aux âges

Le père de famille n’hésitera pas à se mettre par terre avec ses jeunes enfants, à adapter les règles et les difficultés pour leur permettre de gagner régulièrement mais pas toujours, et à jouer à leur niveau !

Qui n’a pas ri en jouant à cache-cache avec des petits, derrière les buissons chétifs du jardin de 200m2, qui ont bien de la peine à cacher l’anorak rouge ?

Comment ne pas s’amuser à voir la joie d’un enfant lorsque le papa rate (par un hasard parfois volontaire…) un bon coup à un jeu de mémoire (paires qu’on retourne, 7 familles), de cartes (crapette, barbu, tarot,..), de dames ou d’échecs, de ballon, ou à tout autre jeu de société…

 Les grands seront encouragés à être meneurs du jeu chacun leur tour, ou à conseiller les plus petits.

Même si les jeux où toute la famille peut se retrouver sont sympathiques, il est important de garder des temps de jeu spécifiques pour les grands de manière à garder le contact et à les aider à grandir en stimulant leurs plus grandes capacités.

Si vos aînés prennent parfois votre relais vis-à-vis des plus petits, vous avez transmis quelque chose ! Ne vous étonnez donc pas de voir votre fils de 17 ans, jouer à 4 pattes aux voitures ou aux Playmobil avec son petit frère, ou votre grande fille jouer avec sa sœur cadette de 8 ans plus jeune qu’elle ! Contentez-vous d’observer discrètement pour ne pas décourager ces complicités utiles pour l’avenir !

 Hervé Lepère

 Au prochain numéro : faire jouer ses enfants ou les encourager à jouer !

 

Bonne Année!

 Chère Bertille,

Me permets-tu de te souhaiter une bonne année de manière originale ?

J’aimerais en effet faire miennes les paroles de Monsieur de Charette et te les adresser en guise de souhaits.

« Notre Patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé devant nous. Notre Patrie, c’est notre Foi, notre Terre, notre Roi. Mais leur Patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez-vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition.

Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d’irréligion ? Beau discours, n’est-ce ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée ; pour nous elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau ; nous, nous l’avons sous les pieds, c’est plus solide ! Et il est vieux comme le Diab’ leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu… Vieux comme le Diab’… on nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions…Faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver, pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur. »

 Ce « Testament » de Monsieur de Charette est aussi actuel aujourd’hui qu’il ne l’était hier.

Dire que la situation présente est oppressante et désespérante est devenue un lieu commun. Peu cependant veulent bien admettre qu’elle n’est en fait que la suite logique du démembrement de la société catholique amorcée par la Révolution dite, française.

Les ennemis de Dieu devaient en effet tout d’abord concentrer leurs forces à détruire la patrie charnelle avant de mettre à mal la patrie spirituelle. Il fallait détruire les traditions humaines de nos pères, le Roi, la patrie, pour détruire la tradition divine de Notre Père et son Royaume sur terre, la Sainte Eglise Catholique et Romaine.

Cela semble à priori étrange me diras-tu. Pourtant, vois-tu, l’autel qui est le centre de l’église et sur lequel se réalise le sacrifice de Notre Seigneur repose traditionnellement sur un roc naturel.

 Il en est de même dans l’ordre spirituel : les vertus naturelles forment le socle sur lequel se tient l’autel de la foi. L’Eglise repose sur les patries charnelles qui La défendent.

La Révolution, en s’attaquant à la patrie, avait en vue d’abattre un jour l’Eglise privée de défense et de défenseurs.

Les coups de butoir de la Révolution française, ont en effet détruit les fondements naturels de la société et créé en lieu et place ce que Marcel de Corte appelle finement la dissociété.

La société dans laquelle nous vivons se meurt car le bien commun a fait place aux intérêts personnels. Il ne s’agit plus pour l’homme de rechercher un bonheur en cultivant les vertus et de vivre en harmonie avec ses semblables, mais d’acquérir du pouvoir au détriment des autres. Nous vivons sous le régime du capitalisme sauvage. Il ne s’agit plus, comme cela était le cas dans la cité antique, de bien vivre mais de survivre et de jouir. Nous sommes dans l’aire de l’individualisme effréné.

L’absence de vertus se fait douloureusement sentir aujourd’hui.

L’homme est désormais une machine qui consomme. Il a sur le monde de pauvres idées toutes arrêtées qui ne sont en fait que des stéréotypes. Ils lui ont été inculqués par des médias aux ordres qui l’étourdissent et opèrent une déshumanisation systématique.

Désormais avili, l’homme est réduit à l’état d’animal n’ayant d’autre centre d’intérêt que de satisfaire ses instincts. Il lui est devenu difficile de réfléchir tant il est conduit par ses sens exacerbés.

Recroquevillé sur lui-même, préoccupé avant tout de sa survie et de ses satisfactions éphémères, la patrie ne saurait être au mieux pour lui qu’une idée. Elle n’est plus une réalité charnelle.

Aussi la foi ne reposant plus sur un roc solide ne peut-elle s’incarner. Elle en est réduite à n’être qu’un sentiment qui repose sur une sincérité à géométrie variable.

Aussi les sociétés, tant civiles qu’ecclésiastiques, s’en vont-elles à vau-l’eau et chacun adopte peureusement la spiritualité du chien crevé au fil de l’eau.

Tu comprends désormais certainement mieux pourquoi j’ai voulu te souhaiter une bonne année en faisant miennes les paroles de Monsieur de Charette. En son français rugueux et inimitable, Il a magistralement tracé une ligne de crête que nous devons suivre.

Il est l’heure d’être les défenseurs de notre patrie en respectant les traditions et les coutumes de nos Pères. N’ayons nulle crainte d’aller à contre-courant, il s’agit de défendre notre héritage et de le transmettre.

 Il est l’heure de nous consacrer au service de l’Eglise en entourant nos prêtres qui en ont tant besoin et nous préparant, par nos choix  quotidiens, à devenir des épouses et des mères.

Ce que nous avons reçu compte plus que ce que nous croyons être.

Au-delà de nos personnes, il y a le bien commun naturel de la société et le bien commun surnaturel de la foi à défendre. La vie serait-elle neutre ? Ne faut-il pas au contraire choisir hardiment ?

Etre « la jeunesse de Dieu, vivre de liberté intérieure », n’est-ce point s’engager dans cette double défense au mépris de nos aises et de nos avantages, en luttant contre l’esprit bourgeois qui nous guette et nous gangrène des miasmes de son libéralisme ?

Faisons nôtre l’esprit d’un Charette.

Placées en sentinelles sur la dentelle du rempart, soyons prêtes à défendre notre héritage sacré.

« Sommes la jeunesse de Dieu Bertille ! ».

L’être vraiment, tel est mon souhait pour cette nouvelle année qui commence. L’année sera belle alors, non sans souffrances. Mais toujours, nous savons que là-haut nous avons une Maman qui veille sur nous et nous entraîne sur le chemin du ciel ; alors gardons confiance !

 Foin de tristesse Bertille ! Le combat qui nous attend est beau. « Faut rire ! »

Je t’embrasse bien affectueusement.

 AZILIZ

Ma Bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve pour chaque âge de la famille.
En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.
Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

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Adultes (à partir de 16 ans)
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