Le bonheur – La souffrance – Le temps

 

Le bonheur

 Tout être désire le bonheur. Si la plupart des gens ne le possèdent pas, c’est parce qu’ils veulent être heureux à leur façon et sans payer le prix exigé. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le bonheur commence dès que meurt le moi.

Le bonheur ne consiste pas à posséder des biens en abondance, ni à satisfaire certains désirs bien définis. Le bonheur repose sur deux choses : d’abord avoir un but contenu en Dieu qui, dans la vie, prime tout le reste, et, en second lieu écraser l’égoïsme.

Bénis sont ceux dont le trésor est Dieu, ceux qui désirent suivre Sa volonté dans tous leurs actes et qui Lui consacrent toutes leurs pensées. Dieu n’est pas difficile à trouver, mais pour le trouver, il faut mener la vie dure à notre égoïsme et à notre orgueil. Une fois que ceux-ci sont écrasés, nous recevons une récompense d’une indescriptible beauté.

Mgr Fulton Sheen – Pensées de chaque jour

 

La souffrance

 Le secret pour arriver à souffrir vertueusement se trouve en grande partie dans l’oubli et l’abandon ; s’oublier soi-même, oublier sa douleur, s’abandonner à Dieu. L’être qui se replie sur ses souffrances et concentre sur elles toute son attention, se rend incapable de les supporter avec sérénité et courage. Jésus a dit : « A chaque jour suffit sa peine[1] ». Appliquons-nous donc à supporter en paix, jour par jour, moment par moment, les peines et les croix que Dieu place sur notre chemin, sans penser à hier, sans nous préoccuper de ce que nous aurons à souffrir demain. Même lorsque la souffrance est aigüe, ne l’exagérons pas, n’y attachons pas trop d’importance, ne nous laissons pas prendre par la tendance de caresser notre douleur ; nous arriverions à paralyser notre esprit de sacrifice, notre capacité d’acceptation et d’action, nous rendant quelquefois inutiles à nous-mêmes et aux autres.

Quand la douleur semble trop forte, il ne reste qu’une échappatoire : faire le saut dans les ténèbres, en s’abandonnant entre les mains de Dieu. Si nous nous tournons vers Dieu, nous ne serons jamais déçus. Il nous réconforte et nous donne la force de poursuivre notre route.

  1. Gabriel de Sainte Marie-Madeleine – Intimité divine

[1] Mt. , VI, 34

 

Le temps

Il n’y a rien de plus précieux que le temps, dit Saint Bernard, et ajoute-t-il, rien de moins estimé » Ah ! s’écrie-t-il encore, les jours de salut disparaissent les uns après les autres, et on n’y pense pas et personne ne réfléchit qu’il s’en vont pour ne plus revenir.

Quel usage faites-vous du temps ? Pourquoi remettre sans cesse au lendemain ce que vous pouvez faire aujourd’hui ? Pensez-y bien : le passé s’est évanoui et il ne vous appartient plus ; l’avenir ne se trouve pas encore en votre pouvoir ; seul le présent est à vous pour l’employer à faire le bien.

Saint Alphonse de Liguori – Les vérités éternelles

 

Le style Napoléon III

Avec le second Empire proclamé en 1852, la France va connaître une période de prospérité économique, soutenue notamment par le faste impérial et une vie de cour luxueuse.
Celle-ci jointe à la politique de modernisation de Paris du baron Hausmann entraîne un nouveau mode de vie qui donne aux architectes et aux décorateurs d’intérieur un dynamisme impressionnant.
L’aristocratie et la grande bourgeoisie veulent des hôtels particuliers ou appartements somptueux et cossus conférant un confort douillet. C’est l’âge d’or du décor mural avec tentures, drapés, passementeries, rideaux et le tapissier a un rôle essentiel dans ce résultat.
Dans ces demeures, chaque chambre possède son cabinet de toilette et le chauffage central commence à apparaître, notamment avec poêles et bouches de chaleur répartis dans les pièces.
Pour les meubles, le bois reste très recherché. Le bois exotique provenant des colonies (Guyane et Afrique du Nord) est stocké en province avant d’être travaillé par les ébénistes du faubourg saint Antoine.
Ils servent aux placages pour l’extérieur du meuble tandis que le corps en est fait avec les essences locales : chêne, poirier, noyer, hêtre, orme, tilleul…
Très souvent le poirier sauvage, très dur et donc peu attaqué par les vers, est teinté en noir pour imiter le bois d’ébène, obtenant un effet luxueux à moindre coût.
Le fer et la fonte se prêtant à la fabrication en série, constituent sièges et lits en métal, peu coûteux, tandis que le bronze est réservé aux meubles de prix.
Les travaux d’incrustation sont particulièrement appréciés avec l’ivoire, l’os, l’écaille rouge, le cuivre, l’acier, les pierres dures ou la céramique, jusqu’à une maîtrise parfaite de ces techniques.
Les ébénistes ont leur atelier de dessin pour concevoir le meuble fabriqué par le menuisier, puis travaillent avec l’atelier de fonderie pour les bronzes et du tapissier (où travaillent beaucoup de femmes) pour les garnitures des sièges et lits.
Le capiton, rembourrage de crin maintenu par un tissu de velours ou une soierie, a des piqûres en forme de losanges qui lui donnent une apparence douillette, pour les têtes de lit ou sièges, mais en réalité c’est une assise peu confortable. Le confort de l’assise est justement recherché avec la mise en place systématiquement de ressorts.

Outre ces aspects techniques, ce qui caractérise le style Napoléon III est l’éclectisme : à travers le passé national dont divers styles vont être remis au goût du jour, mais aussi en se tournant vers les autres cultures : la Chine, le Japon, la Turquie avec un style arabisant.
La nature continue d’inspirer les décors et notamment c’est la grande vogue des jardins d’hiver et des serres.
C’est ainsi que l’on trouve des rééditions du style Renaissance, ou Louis XV, Louis XVI, Empire selon les désirs des commanditaires.
Mais certaines créations sont amusantes comme le confident ou l’indiscret qui furent très en vogue.

Pour les intérieurs plus modestes les architectes n’interviennent pas et l’on trouve sur catalogue divers meubles pour les appartements bourgeois où le confort est particulièrement recherché avec les fauteuils crapauds, les chauffeuses à fond bas pour les femmes au coin du feu, les poufs, chaise fumeuse pour les hommes s’y asseyant à cheval et s’accoudant pour fumer, etc…

Certains meubles comme le chiffonnier, la commode ou le semainier n’évoluent guère car ils sont assez faciles à placer un peu n’importe où.
Après la chute du second Empire l’éclectisme sera moins affirmé, plus sobre comme nous le verrons avec le style des années 1880.

Jeanne de Thuringe

Un flambeau, Jeannette, Isabelle.

Publié en 1553, musique attribuée à Nicolas Saboly (né en 1614 à Monteux, mort en 1675 à Avignon,) texte d’Emile Blémont.

Nicolas Saboly, prêtre, maître de chapelle à Carpentras, Arles et Avignon, a composé 220 Noëls provençaux, toujours connus et chantés de nos jours.

Mélodie facile à mémoriser. Et les enfants retiennent les paroles sans difficulté.

 

Un flambeau, Jeannette, Isabelle,

Un flambeau, courons au berceau.

C’est Jésus, bonnes gens du hameau,

Le Christ est né, Marie appelle :

Ah ! Ah ! Ah ! Que la mère est belle,

Ah ! Ah ! Ah ! Que l’enfant est beau.

C’est un tort quand l’Enfant sommeille,

C’est un tort de crier si fort.

Taisez-vous l’un et l’autre d’abord !

Au moindre bruit Jésus s’éveille.

Chut ! Chut ! Chut ! Il dort à merveille !

Chut ! Chut ! Chut ! Voyez comme il dort.

 

Le ciel luit, la nuit est sans voile ;

Le ciel luit saute à bas du lit !

Hâte-toi d’aller voir le petit !

Il resplendit comme une étoile !

Va ! Va ! Va ! sors des draps de toile

Va ! Va ! Va ! mets ton bel habit !

Qui vient là, frappant de la sorte ?

Qui vient là, frappant comme ça ?

Ouvrez donc ! J’ai posé sur un plat

De bons gâteaux qu’ici j’apporte.

Toc ! Toc ! Toc ! Ouvrez-nous la porte !

Toc ! Toc ! Toc ! Faisons grand gala !

Doucement dans l’étable close,

 

Doucement venez un moment.

Approchez, que Jésus est charmant !

Comme il est blanc, comme il est rose !

Do ! Do ! Do ! que l’Enfant repose !

Do ! Do ! Do ! qu’il rit en dormant !

https://open.spotify.com/album/0vikhTAWNcUnvNAEqLEFPS   (le titre est le 3ème avant le dernier de la liste)

La pauvreté de la crèche, ou l’infinie richesse du Verbe

La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas reçu ; mais à tous ceux qui l’ont reçu, a été donné de devenir enfants de Dieu. Si la première image de l’Incarnation est celle de la lumière de vie jaillissant au milieu des ténèbres du péché, apparaît aussitôt le drame du refus de Dieu : les ténèbres ne l’ont pas reçu. Évoquer l’Incarnation, c’est en même temps évoquer le refus de l’Amour, l’ingratitude croissant à mesure que s’étend sa miséricorde : Il est venu chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçu. Les ténèbres se sont épaissies, comme la nuit se referme plus noire après la foudre : le monde ne l’a pas connu. Vraiment, Jean-Baptiste avait crié dans le désert… Elle est pourtant là, la vraie lumière, évidente, fulgurante et douce à la fois. Comment s’y ouvrir, quelles sont les dispositions que Dieu attend de l’homme pour se donner à lui ? La crèche l’indique. Le Christ n’a pas voulu naître dans des palais somptueux, ni dans des maisons richement ornées. Non ; seule la crèche avait les qualités requises pour recevoir dignement Dieu. Quelles sont-elles donc ?

Fondamentalement, la crèche est un lieu éloigné du monde, un lieu où la malice du monde n’a pas de place ; un lieu contradictoire avec l’esprit du monde. Ce lieu est pauvre, vide de ce que le monde appelle richesses. En est écarté tout ce qui éblouit trop facilement le regard humain – et l’aveugle d’autant. C’est au prix de ce dépouillement de l’apparat que pourra se manifester celui qui est la vraie lumière. D’ailleurs, regardez qui pénètre la crèche : la sainte Vierge et saint Joseph, sur qui le monde n’a pas de prise ; les bergers, hommes pauvres vivant selon Dieu. Certes les rois mages sont des hommes riches : riches matériellement par leur fortunes, riches spirituellement par leur sagesse. Mais accéder à la crèche n’est alors possible qu’au prix d’un long itinéraire, fait de détachement. Seul le dénuement, au moins intérieur, permet de pénétrer les richesses infinies de Dieu. Il faut avoir soif – et donc reconnaître son manque – pour être autorisé à puiser à la fontaine de vie. En un mot, il faut se ranger parmi les pauvres.

Le Christ lui-même en son humanité, sorte de crèche continuée, n’aura jamais ne serait-ce qu’une pierre où reposer sa tête. Toute sa vie sera éloignée des richesses humaines, des repus et des cossus. Il n’est pas venu rassurer nos aises, ni nous enliser dans des biens qui ne sont glaise, mais nous révéler la richesse infinie de Dieu, et nous la faire partager.

Car, à celui qui ainsi sait se détourner de ce sur quoi tant d’hommes miroitent, qu’est-il donné de contempler ? En ce petit enfant étendu sur la paille, il reconnaît et adore Dieu ! Loin des théophanies qui effrayaient les juifs au pied du Sinaï, il contemple et s’émerveille de l’Emmanuel, du Dieu donné. Au principe était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu… et le Verbe s’est fait chair, et Il a habité parmi nous (Jn 1, 1 et 12). Splendeur de la gloire du Père et forme de sa substance (He 1, 3), le Verbe est le cantique parfait et éternel que Dieu se chante à lui-même, cantique jaillissant des profondeurs de la divinité, cantique vivant dans lequel Dieu se complaît éternellement, parce qu’il est l’expression infiniment parfaite de ses perfections infinies. Et ce cantique divin, le Verbe, s’est fait chair et il a habité parmi nous (Jn 1, 14). En assumant une humanité, le Verbe divin ne s’amoindrit pas, il reste ce qu’il est : le Verbe éternel, la glorification infi­nie de son Père. L’humanité du Christ est ce Temple (Jn 2, 19-20) d’où, ici-bas, le Verbe fait en­tendre le cantique divin à la gloire du Père. Par lui, la louange du Père renaît là où elle n’était plus. C’est là l’œuvre essentielle de son humaine vie, il le dira expressément à la fin de celle-ci : Père, je vous ai glorifié sur terre (Jn 17, 4). Simple et éternel en lui-même, le cantique divin se déploie désormais en des accents humains. Humaine dans ses expressions, cette louange garde néanmoins sa valeur infinie, car elle reste celle du Verbe, du Verbe fait chair. Les anges s’en émerveillent et le chantent : Gloria in excelsis Deo.

Unir l’homme déchu à la louange que le Verbe adresse éternellement à son Père réclame le rachat du péché, la Rédemption. Aussi, afin de nous réunir dans la louange éternelle du Père, le Christ, Dieu donné, se livre à nous, pour nous. Le Christ, en entrant dans le monde, dit : Vous n’avez pas voulu de sacrifice ni d’offrande, alors j’ai dit : me voici je viens pour faire ô Dieu, votre volonté (He 10, 5). Ce n’est pas un hasard si, dès le premier instant de sa vie terrestre, il voulut être allongé sur le bois ; le bois de la crèche, annonciateur de cet autre bois rédempteur par lequel il nous établira dans la paix de Dieu : et in terra pax hominibus. O merveille, ce bois est celui d’une mangeoire : Dieu veut que nous mangions les fruits de ce bois, que nous communions à sa croix. Mystère insondable de ce Dieu donné dans l’Eucharistie !

L’amour du Christ pour son Père s’incarne donc ici-bas et se concrétise dans l’amour qu’il eut pour nous ; ces deux amours ne font qu’un. En se livrant totalement pour opérer notre salut, Il donne à son Père toute la gloire qui lui revient, car Il associe la création à la louange du Verbe éternel. Le voici donc tout à la gloire du Père, et entièrement livré aux autres, jusqu’à la dernière goutte de son sang : le Christ n’a rien gardé pour lui-même. Telle est l’ultime pauvreté de celui qui nous enrichit : c’est la pauvreté même de l’amour, qui toujours est extase, c’est-à-dire sortie de soi, oubli de soi. C’est à ce nécessaire dépouillement que la crèche, ultimement, nous invite. Le Verbe incarné nous y apprend que notre amour pour Dieu, pour le Père, passe lui aussi nécessairement par l’amour du prochain. L’adoration que nous avons pour le Père est certes en premier lieu une action de grâce, un immense chant de louange pour les bienfaits de sa miséricorde qui se sont déversés sur nous. Mais chanter une telle réalité, c’est se reconnaître redevable devant Dieu. Or cette dette envers Dieu ne peut se satisfaire qu’à travers les autres, en œuvrant pour qu’eux aussi deviennent louange de Dieu. Tel est toujours l’ultime motif de l’authentique amour du prochain, rappelons-le. Ainsi donc, à notre tour, à la suite du Dieu donné, sommes-nous appelés à devenir des êtres-donnés, des êtres livrés pour le bien des autres, afin qu’ils deviennent Verbe de Dieu, louange de Dieu : Nous avons connu la charité de Dieu en ce qu’il a donné sa vie pour nous ; nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères (1 Jn 3, 16).

Apparaît alors toute la pertinence des mots d’un Charles de Foucaud (écrits spirituels, p. 106), qui voulut vivre cette réalité dans toute sa radicalité : « Je ne puis concevoir l’amour sans un besoin un besoin impérieux de conformité, de ressemblance, et surtout de partage de toutes les peines, de toutes les difficultés, de toutes les duretés de la vie … Être riche, à mon aise, vivre doucement de mes biens, quand vous avez été pauvre, gêné, vivant péniblement d’un dur labeur : pour moi, je ne le puis, mon Dieu… je ne puis aimer ainsi ».

Démêler les chaînes

PLUS RAPIDE, PLUS EFFICACE…PLUS ECONOMIQUE

 Les 1001 astuces qui facilitent la vie quotidienne !

Une rubrique qui tente de vous aider dans vos aléas domestiques.

 

Avec Noël, viennent les rassemblements familiaux, à la grande joie de tous. Peut-être est-ce alors le moment où l’on ressort quelques bijoux, et notamment les belles chaînes et médailles de baptême des enfants ?

 Qui ne s’est jamais trouvée embarrassée par un enchevêtrement serré et assez difficile à démêler, d’une (voire) plusieurs chaînes en or ?  Pour la mère de famille, voici comment garder son calme et son sourire :

 Plutôt que de tenter de défaire les nœuds, versez

une (ou deux) gouttes d’huile d’olive sur ces petits

nœuds serrés, et après, manipulez doucement la

chaîne entre vos mains

(comme si vous vous laviez les mains …)

La chaîne se « déverrouillera » d’elle-même !

Il ne vous reste plus qu’à rincer la chaîne avec de l’eau et du savon, et à la frotter doucement avec un chiffon pour lui redonner son brillant.

Je le redis : que les championnes de l’organisation n’hésitent pas à partager leurs trésors d’organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …

VENI, VENI EMMANUEL

« La maison est à l’envers lorsque la poule chante aussi haut que le coq »

(Noël du Fail (1520-1591), Contes et discours d’Eutrapel (1585)

« VENI, VENI EMMANUEL »

 

       Zoltan Kodaly – (1882 à Kecskemet – 1967 à Budapest)

Hymne de l’Avent qui énumère les sept noms divins chantés par les grandes « Antiennes O » : (« Emmanuel », « Rex Gentium », « Oriens », « Clavis Davidica », « Jesse virgula », « Adonai », « Sapientia »). Les Antiennes O sont ainsi dénommées car elles débutent par l’interjection « ô » adressée à Notre-Seigneur Jésus-Christ.

 

  1. Veni, veni Emmanuel, Viens, viens Emmanuel

Captivum solve Israël,                                          Libère Israël captif

Qui gemit in exilio,                                                    Qui gémit en exil

Privatus Dei Filio.                                                 Privé du Fils de Dieu

 

R/. Gaude ! Gaude !                                                  Réjouis-toi, réjouis-toi,

      Emmanuel nascetur pro te Israël.                                  l’Emmanuel naît pour toi Israël.

 

  1. Veni, veni, Rex gentium, Viens, viens, Roi des Nations,

Veni, redemptor hominum,       Viens, Rédempteur des hommes

Ut salves tuos famulos                  Afin de sauver tes serviteurs

Peccati sibi conscios.                    Qui ont la connaissance de leurs péchés.

 

  1. Veni, veni, o Oriens, Viens, viens ô Orient

Solare nos adveniens ;       Réconforte-nous par ton avènement ;

Noctis depelle nebulas         Repousse les brouillards de la nuit

Dirasque mortis tenebras.     Et les ténèbres sinistres de la mort.

 

  1. Veni, Clavis Davidica, Viens, clef de David,

Regna reclude cælica;                    Ouvre le Royaume des Cieux ;

Fac iter tutum superum   Fraye-nous un chemin sûr vers le Ciel

Et claude vias inferum.               Et ferme les routes de l’Enfer.

 

  1. Veni, o Jesse virgula, Viens, ô racine de Jessé,

Ex hostis tuos ungula,                           Conduis ceux qui sont à toi

De specu tuos tartari                         Hors de la caverne du Tartare

Educ et antro barathri.                       Et de l’antre des Enfers.

 

  1. Veni, veni, Adonai, Viens, viens, Adonaï,

Qui populo in Sinai,      Qui au Sinaï dans la majesté de ta gloire

Legem dedisti vertice,                     As donné au peuple

In majestate gloriæ.                           La loi venue d’en-haut.

 

  1. Veni, o Sapientia, Viens, ô Sagesse,

Quæ hic disponis omnia,        Qui dispose toutes choses ici-bas,

Veni, viam prudentiæ    Viens, afin de nous enseigner le chemin

Ut doceas et gloriæ.                   De la prudence et de la gloire

 

https://open.spotify.com/search/veni%20veni%20emmanuel%20zoltan

le Rosaire des Mamans

Vous l’attendiez toutes: le Rosaire des Mamans est paru au prix de 6 € + les frais de port (gratuits à partir de 10 exemplaires pour les particuliers)!

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« La raison, comme la foi d’une épouse et d’une mère ne doivent-elles pas exulter à l’unisson ? La mission est si belle ! Si Dieu lui-même, pour honorer la vierge des vierges, n’a pas su faire mieux que de la rendre mère, comment toutes les mamans ne se réjouiraient-elles pas ?

Ce Rosaire des mamans en offre une bonne illustration. Il donne une idée de ce que produit la belle proximité avec la Vierge Marie à laquelle chacune est conviée. Tout se trouve mis en commun de l’une à l’autre.

Lisez chères mamans, découvrez cette intimité d’âme, cette délicieuse familiarité si pratique qui s’offre à vous toutes.

Prenez avec vous, comme la plus chère des compagnes, des amies et des sœurs, la très Sainte Vierge Marie. Elle veut être pour vous ce qu’elle fut à Sainte Elisabeth. Laissez-vous donc aider. »

Les petits riens

Ils jalonnent nos journées et sont tellement habituels que nous n’y faisons plus attention.

Ils méritent pourtant d’être remarqués pour s’émerveiller de la délicatesse divine ; que celle-ci vienne à nous ou qu’elle soit suscitée en nous pour répandre la joie.

Ils ne s’achètent pas, sont donnés gratuitement, à profusion si nous savons les débusquer,

Ce sont les petits riens

Un rayon de soleil qui tout à coup vient illuminer la triste fin de journée bien monotone,

La dernière rose du chemin alors que l’hiver s’avance avec sa grisaille endormie ou que le cœur est trop lourd de la perte de l’aimé,

L’argenture du noir rameau, tout à coup givré, se parant ainsi de noblesse pour scintiller au soleil,

Le chant d’un oiseau ou sa visite au carreau de la fenêtre, les notes de musique d’un piano,

La migration criante du grand V des oies sauvages

La lumière de la mer dans la tempête d’écume, les cimes éblouissantes

Ce sont les petits riens

 Le sourire d’un inconnu dans la rue où la foule se presse, la complaisance inattendue de celui à qui l’on s’adresse,

L’appel d’une amie un peu perdue de vue

Le premier sourire à la vie du tout petit et les étapes qui marquent son éveil,

La gratitude des grands enfants mesurant la peine et les sacrifices pris pour eux,

La lente montée d’une âme que nous portons depuis des mois ou des années dans la prière et qui, tout à coup, débouche dans la lumière du Divin comme la brebis perdue revenant au bercail,

Le soleil traversant à flot dans le vitrail et embrasant l’autel à la Consécration

Ce sont les petits riens

Les souvenirs d’enfance en sont remplis : une impression, une odeur de vieille maison, un goût de gâteau, un geste tendre, des petits moments familiaux,

Les chants, jeux ou promenades en famille plutôt que la radio ou les films,

Ils restent parfois longtemps, et viennent éclairer l’âge qui avance,

Loin des joies chères, bruyantes ou éphémères, racoleuses et trompeuses qui proposent le bonheur à bon marché pour des lendemains amers,

Loin des rires lourds qui salissent la beauté d’une âme et se moquent de la vertu,

Ce sont les petits riens

 Le cœur se soulevant de tendresse pendant la prière pour Celui qui nous a tout donné,

Le petit service rendu sans bruit qui a cherché avec prévenance le besoin de l’autre,

L’ouvrage réalisé avec adresse et le repas soigné pour accueillir la maisonnée,

Les pensées devant toutes les fenêtres des logis allumées dans la nuit, où vivent des âmes pour lesquelles, tout à coup, nous prions silencieusement et profondément avant de s’en aller en laissant un peu de Dieu,

Cela ne paraît rien, pourtant c’est si grand mais si caché aussi,

Ce sont les petits riens

 Recherchons-les de tout notre cœur, il y en a tant et tant, pour savoir en rendre grâce, garder l’âme haute, aimable car heureuse et simple…

Ces petits riens…

                                                                                     Jeanne de Thuringe

Ma bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve (avec les remarques nécessaires si besoin est) pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

ENFANTS :

– A lire dès 4 ans – LA NUIT DES ANIMAUX – R. Mettler – Gallimard – 2019

– Dès 6 ans : CACHÉ DANS LA MARE – S. Pelon – Amaterra – 2019

– A partir de 8 ans : Cahier d’activités : LA NATURE –E. Bone –  Usborne – 2019

– Dès 12 ans : LES FRERES DE LA COTE – Léon Ville- ESR – 2019

– A partir de 14 ans : DESSINER LES OISEAUX – E. Faull – Artemis – 2019

ADULTES (à partir de 16 ans)

– Vie pratique : MON BUDGET POCKET – 365 Paris – 2019

– Vie chrétienne : LA BALLADE DE PIERRE ET MARIE ROSE – ESR – 2019

– Spirituel : MARIE MARTHE CHAMBON – Anne Sigier –2002 –  pour augmenter la dévotion aux Saintes Plaies du Christ.

– Politique : L’ESPION ET LE TRAITRE – B. Macintyre – de Fallois – 2019

– Roman : L’ANTARCTIQUE, LE REVE D’UNE VIE- M. Horn Pocket – 2019 Livre facile, sans dimension religieuse mais qui montre combien l’homme est capable de se dépasser.

Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

La revue trimestrielle : « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles) Envoi d’un numéro gratuit à feuilleter sur écran, à demander à : PlaisirdeLire75@gmail.com

L’école est-elle obligatoire dès l’âge de 3 ans ?

Cette nouvelle loi du 31 juillet 2019 a inquiété un bon nombre parmi vous : beaucoup ont cru que la scolarité était obligatoire et se sont empressés d’inscrire leurs tout-petits à l’école du quartier, croyant être répréhensibles s’ils ne le faisaient pas.

Notre revue voudrait éclairer les parents à ce sujet, afin qu’ils prennent leur décision en connaissance de cause et soient au courant de leurs obligations réelles. La liberté des parents éducateurs serait-elle en voie de régression ?

Heureusement il reste encore quelques solutions pour échapper à cette prise en main de l’Etat sur nos enfants… Profitons-en car, s’il y a un lieu où nos tout-petits s’imprègnent d’équilibre, d’amour et de leçons de vie, c’est bien dans le nid  familial !

Une fidèle lectrice nous a envoyé cet article qui éclairera sur la situation juridique en faisant part de son expérience et de son analyse.

Vous avez un enfant né en 2016 et votre école ne prend pas les enfants à partir de cet âge, ou alors vous ne souhaitez pas encore le scolariser : que faire ? Quel est le texte de loi ? Quels sont vos droits et obligations ? Voici quelques précisions pour aider les parents à mieux comprendre la nouvelle réglementation française et notre avis de maman sur la question.

            1/ Le texte de loi (entrée en vigueur le 31/07/2019 pour la rentrée scolaire 2019-20)

                       Les articles L131-1 à L131-13 du Code de l’éducation stipulent que l’instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, à partir de 3 ans et jusqu’à l’âge de 16 ans révolus. Les parents peuvent choisir de scolariser leur enfant dans un établissement scolaire (public ou privé) ou bien d’assurer eux-mêmes cette instruction. L’instruction dans la famille, parfois appelée école à la maison, doit permettre à l’enfant d’acquérir des connaissances et des compétences déterminées. L’instruction donnée et les progrès de l’enfant sont contrôlés.

            Avant cette loi, l’obligation d’instruction était à partir de l’âge de 6 ans. On avance donc de 3 années, ce qui n’est pas rien, cette obligation légale. A noter qu’il s’agit bien d’instruction (enseignement des savoirs) et non pas de scolarisation (inscription à l’école). L’école à la maison peut donc continuer de se faire à partir de 3 ans et même après 6 ans, uniquement pour les enfants d’une seule et même famille : c’est-à-dire qu’il ne peut y avoir de rassemblement d’enfants issus de plusieurs familles pour faire une classe de petite section par exemple.

            L’école à la maison peut être un choix des parents. Après tout, 3 ans, c’est encore petit. Certains enfants ne sont pas encore propres, d’autres ne sont pas prêts. Parfois, s’il y a un bébé derrière, la maman gardant l’un, garde l’autre aussi sans soucis de trajets à l’école. Dans cette mainmise toujours plus avancée de l’Etat sur nos jeunes enfants, Dieu merci, nous avons encore le choix et les moyens de garder nos petits à la maison. L’éducation est alors réalisée par les parents eux-mêmes ou par une personne de leur choix. Aucun diplôme particulier n’est nécessaire pour assurer l’enseignement. La démarche et les méthodes pédagogiques choisies doivent être présentées à l’inspecteur chargé du contrôle.

Dans le cas assez fréquent où l’école (en général hors-contrat) de vos aînés ne prend pas en charge les enfants de moins de 4 ans, sachez donc que :L’école n’a pas l’obligation d’ouvrir une classe de petite section. C’est une démarche assez lourde de conséquences financières, car la classe des petits doit contenir des toilettes adaptées, un point d’eau, une salle de sieste et tout le matériel habituel en guise de sécurité…

  • Vous-mêmes, parents, n’êtes pas contraints d’inscrire votre enfant ni dans une autre école que celle des aînés, ni même à un cours par correspondance.

            2/ Les démarches

Avant chaque rentrée scolaire, les parents de l’enfant (français domicilié en France) doivent déclarer au maire de leur commune ET au DASEN (directeur académique des services de l’éducation nationale) que l’instruction sera donnée dans la famille.

Pour savoir à qui écrire, vous pouvez vous rendre sur le site www.servicepublic.fr et en cherchant « école à la maison », vous aurez toutes les coordonnées utiles en renseignant simplement votre code postal.

Cette déclaration se fait par écrit, doit être signée par les deux parents et comporter les informations suivantes :

  • Nom, prénom, date de naissance et adresse de l’enfant
  • Noms, prénoms et adresse des parents de l’enfant
  • Adresse où est dispensée l’instruction si elle est différente de celle du domicile.

Si la famille décide d’adopter en cours d’année scolaire cette forme d’instruction, elle dispose de 8 jours pour faire la déclaration. Le DASEN accuse réception de la déclaration et adresse à la famille une attestation d’instruction dans la famille. A noter que cette déclaration doit être renouvelée chaque année.

En revanche, dans le cas de l’enseignement à domicile, et même pour des enfants de 3 à 4 ans, la loi renforce les contrôles :

  • Le contrôle du maire: le maire doit mener une enquête sur l’enfant instruit dans sa famille, dès la 1ère année. Cette enquête est renouvelée tous les 2 ans, jusqu’aux 16 ans de l’enfant. L’objectif de l’enquête est de contrôler les raisons pour lesquelles ce mode d’instruction est choisi par la famille, et s’il est compatible avec l’état de santé et les conditions de la vie de famille. Elle ne concerne pas la qualité de l’instruction qui relève du contrôle pédagogique.
  • Le contrôle de l’académie : Un inspecteur d’académie effectue le contrôle individuel de l’enfant au moins une fois par an. Ce contrôle est effectué à partir du 3ème mois suivant la déclaration d’instruction dans la famille. La famille doit être informée par écrit de l’objet et des modalités de ce contrôle. L’inspecteur contrôle les connaissances et les compétences acquises par l’enfant, lors d’un entretien avec ses parents. Ceux-ci présentent à cette occasion la démarche et les méthodes pédagogiques qu’ils mettent en œuvre, ils ne sont pas obligés de se soumettre au programme de l’éducation nationale. L’enfant effectue ensuite des exercices adaptés à son âge et à son état de santé. L’inspecteur évalue que les connaissances et les compétences correspondent à celles qui sont attendues, en particulier à la fin de chaque cycle d’enseignement. Les résultats sont communiqués aux parents dans un délai de 3 mois.

La famille qui ne transmet pas la déclaration d’instruction dans la famille au maire et au DASEN à la rentrée scolaire risque une amende de 1.500 € et s’expose au risque de perte du droit aux prestations familiales pour cet enfant. Elle ne peut pas s’opposer au contrôle pédagogique.

Nous ajoutons après examen des textes et du « socle commun des connaissances », que les notions à acquérir en petite section sont assez floues… Concrètement, pour un enfant entre 3 et 4 ans, savoir faire des phrases cohérentes et répondre à une question simple, reconnaître les couleurs et les formes, se repérer dans l’espace, coller des gommettes, tenir un crayon ou verser de l’eau dans un récipient, seront les acquisitions attendues par l’inspection.

3/ Notre avis de maman catholique au foyer

            Nous sommes dans la situation où notre école hors-contrat n’a pas les moyens d’ouvrir une classe de petite section : deux enfants déjà scolarisés, deux autres enfants à la maison à temps plein car nous sommes persuadés que c’est chez nous que nos petits sont le mieux : pas de réveil intempestif pour la crèche, des bébés qui dorment bien et longtemps, un rythme très sage en journée où les petits suivent maman partout, jouent avec les pinces à linge quand elle fait sa lessive, sortent en vrac les assiettes en plastique quand elle vide le lave-vaisselle, et font une bonne sieste avant d’aller chercher les « grands » à l’école.

L’instruction obligatoire va maintenant entraîner des inspections à subir dans notre foyer ? Faut-il inscrire une petite fille de 3 ans à un cours par correspondance afin d’avoir un support, afin de lui apprendre plus de choses, afin de ne pas trembler devant l’inspection ? Mais 3 ans c’est bien jeune pour s’astreindre à une vraie concentration… Et il n’est pas question de l’inscrire dans une autre école ! Outre les temps de trajets rallongés, la seule école possible serait publique et avec quel enseignement (l’éducation sexuelle peut-être), quelle maîtresse, quels amis ?… Les aînés qui n’ont pas reçu cette « instruction obligatoire » suivent bien en classe, ne sont pas perdus, font correctement leurs devoirs du soir… alors ?

Alors, chères mamans, il faut bien le reconnaître, la loi est contre vous. Le ministre a abaissé de 6 à 3 ans l’âge de l’instruction « pour une école de la confiance », car il veut lutter contre les inégalités. Quelles inégalités quand vous vous efforcez d’aimer et d’éduquer de la même façon tous vos enfants ? Quand vous savez qu’au fond, aucun ne ressemble à l’autre ?

Dans le texte gouvernemental, vous lisez  que « la scolarité à l’école maternelle joue un rôle crucial dans le développement des jeunes enfants : elle est à la fois le tremplin vers la réussite, le foyer de l’épanouissement des élèves et le creuset de la réduction des inégalités sociales ». Vous voilà perplexe. Vous regardez à nouveau votre petite fille de 3 ans : comme elle est gaie ! La voilà qui chante pour amuser le bébé ; elle connaît toutes ses couleurs ; elle sait attacher seule ses souliers ; à la sortie de la messe elle est très entourée car elle aime aller vers les autres enfants ; cet été, elle est partie seule avec ses grands-parents quelques jours à la montagne. Certes, elle n’est pas scolarisée, mais elle vous semble épanouie et sociable et vous savez que le jour où elle rejoindra ses frères et sœurs à l’école des religieuses, elle sera prête, mûrie, impatiente même… alors que plus tôt elle se serait épuisée à la tâche. Parce que l’instruction obligatoire, cela veut dire aussi que les parents du sous-contrat n’ont plus le choix de mettre leur petit simplement une ou deux matinées par semaine…

On le sait : les principales difficultés liées à l’échec d’un début de scolarisation relèvent dans la majorité des cas d’un rythme trop effréné pour l’élève.

Sur le fond, on l’a compris, l’administration n’aime pas l’école à la maison. Mais l’enjeu en vaut la chandelle et une fois que vous aurez franchi le pas, vous n’entendrez plus parler qu’une fois par an de cette inspection qui d’ailleurs se passera peut-être très bien ! Si cela vous est possible, organisez-vous pour que votre mari soit présent ce jour là car il faudra être disponible pour répondre à l’inspecteur et en même temps veiller sur votre petit monde…

Par ailleurs, nous ajoutons que certaines écoles hors-contrat ont fait le choix d’ouvrir une classe de petite section puisque la demande était très forte, que les finances suivaient, notamment dans les grandes villes, et parce que toutes les mamans n’ont pas forcément le choix, au vu de leur travail, d’un enfant handicapé, ou parce qu’elles ne se sentent pas capables d’accueillir sereinement un inspecteur. Bien sûr, à chacune de distinguer en conscience ce qui conviendra le mieux pour l’enfant et le reste de la famille. Nous voudrions tout de même appuyer sur ce désengagement progressif de la sphère familiale quant à la prise en charge de l’enfant. Tenez-bon, courageuses mamans ! Comprenez qu’à 3 ans, votre enfant est encore si petit, sa meilleure place sera à la maison près de vous, même sans vrai « temps de travail scolaire », il vous regarde et il apprend, tout simplement ! Ne lui volez pas son enfance !  Le Bon Dieu vous enverra les grâces nécessaires et plus encore.

Nous vous souhaitons bon courage pour cette nouvelle année scolaire et nous prions pour vous.                                     Agnès Lafargue