Raconter des histoires…

                      Il est des personnes qui ont un don inné pour raconter des histoires… qu’elles soient conteuses professionnelles, ou simplement père ou mère de famille à l’imagination débordante.

Alors, si cet après-midi, nous nous retrouvions comme à la veillée, au coin du feu, dans le salon, confortablement installés pour écouter de toutes nos oreilles, le conteur du jour invité pour l’occasion ! Il va nous emmener dans des pays lointains, nous promener dans des lieux mystérieux, nous balader au gré de ses fantaisies.

Quelles situations cocasses ou dramatiques vont sortir de son imagination créative, quels dangers insurmontables le héros devra-t-il vaincre, quel monstre ténébreux va-t-il dompter ?

Avec force détails, rebondissements, descriptions époustouflantes, il est à penser que les héros, braves et fiers, humains mais incorruptibles, sauveront l’honneur, et déjoueront les multiples pièges de l’ennemi, vil et cruel. Et tout ceci, grâce à leur bravoure et à l’ardeur de leur foi !

De quoi donner l’envie aux plus jeunes, de devenir, eux aussi, d’intrépides héros du Bien, ou dans leurs vieux jours, des conteurs passionnés.

 

 

L’anxiété chez l’enfant

           L’anxiété chez l’enfant est un trouble qui peut apparaître dans des situations anxiogènes comme celle que nous vivons actuellement avec le confinement et la modification des comportements familiaux et sociaux que cela entraîne.

L’anxiété est un symptôme normal et touche toutes les étapes de l’enfance et même les tout-petits qui peuvent aussi être touchés.

Il n’est donc pas toujours facile de faire la différence entre anxiété normale et anxiété excessive et quelle approche adopter en tant que parent.

Il existe chez l’enfant une anxiété normale en fonction des différentes phases de développement. Par exemple, de 0 à 6 mois, l’enfant est anxieux lors de bruits forts, de rapprochements soudains avec d’autres personnes ; de 6 mois à 1 an, il est normal pour l’enfant d’être anxieux devant une hauteur ou une profondeur, devant des personnes ou des objets inconnus ; de 1 à 2 ans, c’est face à des choses provenant de la nature, comme une tempête ou une grosse vague ; de 2 à 4 ans, c’est à l’idée de toucher un animal ou à la vue du sang ; de 4 à 6 ans, c’est à l’idée de dormir dans le noir ou si l’on change quelque chose au niveau de son corps, comme une coupe de cheveux ou aller chez le médecin. Entre 6 et 12 ans, c’est à l’idée d’être jugé par ses semblables : entre alors la peur de l’échec. A cet âge, un enfant commence à anticiper les évènements négatifs, comme savoir ce qu’il devrait faire en cas de séparation de ses parents.

Le jeune de 12 à 18 ans, continue à être anxieux à l’idée d’être jugé par ses semblables mais à présent c’est encore plus par l’autre sexe et aussi face à des dangers qui n’ont plus rien à voir avec l’enfant, comme une guerre.

Mais quand parle-t-on de troubles anxieux chez l’enfant ?

 On parle d’anxiété excessive si l’enfant est constamment anxieux dès son plus jeune âge et que dans certaines situations, il ne peut pas garder le contrôle de la situation : il se met à pleurer et cherche la sécurité près de ses parents, ou bien il part se cacher quelque part ; ou bien encore il présente des crises d’agitation avec de l’insomnie.

On parle de troubles anxieux chez l’enfant si les symptômes persistent longuement :

¨ lorsqu’il éprouve un niveau d’anxiété constant et même de panique,

¨ lorsqu’il manifeste un comportement d’évitement (refus de manger ou de voir quelqu’un),

¨ lorsqu’il est constamment tendu et nerveux,

¨ lorsqu’il présente une fatigue anormale, un épuisement,

¨ lorsqu’il n’arrive plus à accomplir des tâches habituelles,

¨ lorsqu’il présente des crampes, des troubles du sommeil, des douleurs abdominales et des troubles digestifs comme la boulimie ou l’anorexie,

¨ lorsqu’il réagit souvent de façon colérique,

¨ et lorsqu’il cherche l’apaisement dans son entourage.

L’anxiété excessive chez l’enfant touche donc tous les domaines de la vie.

Comment traiter cette anxiété ?

           Les parents doivent d’abord comprendre que telle modification du comportement de leur enfant peut exprimer un trouble anxieux. Il s’agit donc d’abord d’identifier le trouble. Il faut également que les parents aient une conduite protectrice et rassurante pour l’enfant ; il ne s’agit pas de gronder ou de punir un enfant qui enfreint certaines règles (colère, agitation, désobéissance) mais au contraire lui parler, le rassurer et lui expliquer les situations. Si le trouble persiste ou s’accentue de façon anormale, il faut alors prendre conseil auprès d’un professionnel de santé. L’usage de l’homéopathie ou de la phytothérapie peut aussi être utile dans des états d’anxiété modérés.

  Pour terminer cette étude, l’anxiété chez l’enfant est un trouble fréquent, d’autant plus fréquent que l’ambiance de la société émet des signaux d’inquiétude et que les parents relaient à l’intérieur de leur famille cette inquiétude sociale : c’est le cas actuellement avec le confinement, la présence d’une maladie qui s’avère être bénigne dans plus de 90% des cas mais dont l’amplification médiatique induit de véritables terreurs. Il s’agit donc pour les parents de conserver les comportements normaux et humains au sein de la famille, avec bien sûr des gestes d’hygiène élémentaire mais sans créer de clivages ni de mise à l’écart, excepté lorsque des éléments de la famille présentent des symptômes de maladie infectieuse et contagieuse. Il faut aussi éviter absolument que l’enfant écoute les informations anxiogènes données par les médias ; les parents ne diront que ce qui est nécessaire et apprendront à l’enfant à relativiser ce qu’il a pu apprendre par ailleurs. Le comportement des parents et leur sérénité seront très importants pour une première approche de guérison.

 

Dr N. Rémy

 

Le pardon et l’humilité

Nous ne sommes pas vrais chrétiens si nous n’embrassons et chérissons tendrement les moqueries dont on nous chargera.

Saint Vincent de Paul

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Jésus bafoué, humilité

Jésus souffre en silence.

Le silence et l’humilité proviennent de l’amour.

Seule une personne humble est sereine.

Père Kolbe

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Ne cesse pas, cependant, de respecter et d’aimer ceux qui te contrarient, réponds-leur et traite-les avec douceur.

Saint Jean Bosco

 

La charpente

           En espérant vous avoir permis une meilleure compréhension de la maçonnerie d’une maison ancienne, nous allons traiter de la charpente, puis de la couverture la prochaine fois.

           C’est un point très important à surveiller, d’autant que cachée aux regards, la charpente n’est pas vue au quotidien. Pourtant elle nécessite une visite annuelle afin d’éviter de grosses réparations.

  Les charpentes anciennes étaient conçues pour durer des centaines d’années, c’est le cas si elles ont été bien suivies. En cœur de chêne ou de châtaignier, qui a la propriété de dégager une odeur repoussant les insectes, les bois étaient séchés longtemps à l’air.

  Le sapin n’était pas utilisé (sauf dans les pays de montagne). Les pièces de charpente étaient prises dans un tronc d’arbre, écorcé et équarri à l’herminette, pour garder le maximum de sa section. L’aubier (c’est-à-dire la partie périphérique du bois, assez tendre) était éliminé.

  Aujourd’hui les bois sont coupés de façon industrielle sans tenir compte des fibres et de la texture…

Certains charpentiers de marine qui maîtrisaient parfaitement le cintrage des bois, ont réalisé de magnifiques voutes dans des églises ou chapelles.

Un très bel exemple est celui de l’église Sainte Catherine à Honfleur (Calvados).

L’assemblage de la charpente se nomme la ferme, sa forme de base est le triangle, formé de deux arbalétriers suivant la pente de la toiture, et d’un entrait qui les relie à leur base.

Les arbalétriers supportent le poids de la couverture, qu’ils transmettent aux murs, tandis que l’entrait (appelé aussi tirant) les empêche de s’écarter vers l’extérieur du bâtiment.

  A l’intersection des deux arbalétriers se trouve souvent un « poinçon », pièce de bois verticale pour faciliter les assemblages.

  Avec le temps, l’assemblage de la charpente a comporté des ajouts, s’est compliqué selon le type d’architecture recherché. Ainsi s’est fait l’ajout de pannes horizontales pour la soulager. Sur ces pannes viennent se poser des chevrons, sur lesquels la couverture sera fixée.

Il est donc important de vérifier que les assemblages ne soient pas disjoints ou fléchis, et que les bois ne soient pas habités par des insectes xylophages (capricornes, vrillettes, termites) ou des champignons (mérule) qui s’attaquent en priorité aux bois abimés par l’humidité.

           C’est pourquoi la couverture doit être contrôlée afin d’éviter le risque de pourrissement.

  De même, il faut savoir que toute modification de charpente pour rendre les combles habitables, est susceptible de désordres importants ultérieurement car un déséquilibre peut se créer et les poussées sur les murs risquent d’être trop fortes, entraînant leur écartement… D’où l’intérêt d’un charpentier vraiment compétent avant d’envisager d’aménager vos combles.

  Un tirant métallique ancré dans les arbalétriers rigidifiera la charpente lorsqu’on aménage les combles pour en faire des chambres. Cela permet de compenser la charge supplémentaire de planchers et cloisons sur les entraits qui risque de les déformer et entraîner une trop grande poussée sur les murs.

  Il faut aussi vérifier la ventilation des combles. Actuellement la politique gouvernementale est à la recherche du moindre courant d’air et préconise de tout isoler et calfeutrer. Or la ventilation d’une maison est nécessaire pour éviter le pourrissement des murs en bois. Celle de la charpente aussi. Certains greniers avaient autrefois, de petites ouvertures dans les murs, de type « meurtrière » pour cela.

  Actuellement sur la couverture des chatières de ventilation sont disposées dans ce but.

  Si votre charpente faite dans les règles de l’art, a été bien suivie et « non bricolée », elle traversera les années ou siècles sans histoire. Si vous avez la chance d’en posséder une ancienne, vous admirerez le travail des anciens et le respecterez.

                    Jeanne de Thuringe

 

 

 

Ma bibliothèque

ENFANTS :

Activités dès 4 ans : Je découvre les arbres et les fleurs – Mila – 2020

Dès 6 ans : Le Petit Guide des explorateurs de la nature – First – 2020

– A partir de 8 ans : A la découverte de la liturgie, avec Bernard et Colette – Saint Rémi – 2020

– Dès 10 ans : Saint François d’Assise – Clovis – 2020

– A partir de 13 ans : Le miroir du roi – O. Haumonté – Téqui – 2020

 

 

ADULTES (à partir de 16 ans) :

– Vie chrétienne : La doctrine catholique – Chanoine Boulenger – Clovis – 2020

– Culture chrétienne : Comment les catholiques ont bâti une civilisation ? – W. J. Slattery – Mame – 2020

– Spiritualité : Lettres sur la souffrance – E. Leseur – Blanche de Peuterey – 2020

Politique : La dégradation de l’école en France – J. de Viguerie – L’Homme Nouveau – 2020

– Histoire : Marie-Clotilde de France, la sœur oubliée de Louis XVI – D. Sabourdin-Perrin – Salvator – 2020

  

Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

 La Revue : « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles) Envoi d’un numéro gratuit à feuilleter sur écran, à demander à : PlaisirdeLire75@gmail.com 

 

La patience

Chers grands-parents,

           La vie de famille est rarement un « long fleuve tranquille ». Comme dans toute communauté, agacements, énervements et incompréhensions peuvent parsemer notre quotidien et aboutir parfois à des crises regrettables. Le caractère de chacun y est pour beaucoup et ces affaires ne sont pas que de détail.

Nous n’aborderons pas dans cet article les fautes graves, les fautes publiques, causes de scandale et nécessitant repentir et parfois réparation (divorce, infidélité, malhonnêteté…)

Nous ne parlerons que de ces multiples détails qui peuvent à la longue perturber la vie de famille…

 Les agacements du quotidien… ces deux exemples, tirés des « manuscrits autobiographiques » de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, montrent que nous ne sommes pas les premières à en souffrir…

 « Aussitôt que cette sœur était arrivée, elle se mettait à faire un étrange bruit… Il n’y avait que moi qui m’en apercevais, car j’ai l’oreille extrêmement fine… Vous dire, ma Mère, combien ce petit bruit me fatiguait…  j’avais grande envie… de regarder la coupable qui, bien sûr, ne s’apercevait pas de son tic, … mais au fond du cœur je sentais qu’il valait mieux souffrir cela pour l’amour du bon Dieu … Je restais donc tranquille, j’essayais de m’unir au bon Dieu, d’oublier le petit bruit… tout était inutile… je cherchais le moyen de le faire non pas avec agacement, mais … d’aimer le petit bruit…  je mettais mon attention à le bien écouter, comme s’il eût été un ravissant concert et toute mon oraison (qui n’était pas celle de quiétude) se passait à offrir ce concert à Jésus ».

« Une autre fois, j’étais au lavage devant une sœur qui me lançait de l’eau sale à chaque fois qu’elle soulevait les mouchoirs… ; mon premier mouvement fut de me reculer… afin de montrer à la sœur qui m’aspergeait qu’elle me rendrait service en se tenant tranquille, mais aussitôt je pensais que j’étais bien sotte de refuser des trésors qui m’étaient donnés si généreusement.»

Thérèse, notre grande « petite Thérèse », la « plus grande sainte des temps modernes1 » a souffert aussi ces énervements futiles qui jalonnent la vie de toute communauté. Et cela a contribué à sa sainteté ! Elle a transformé ces épreuves en autant de moyens de sanctification. Je crois même que la sœur « bruyante » finit par demander à Thérèse pourquoi elle la préférait aux autres…

Combien de grands-parents sont exaspérés par des futilités, légers désordres, petits laisser-aller bien souvent involontaires de leurs enfants…  on dit parfois en souriant que les trois qualités d’une belle-mère sont d’être « sourde », « muette » et « aveugle »… ça n’est pas si sot ! Mettons-nous à l’école de Sainte Thérèse ! S’il ne s’agit que de futilités qui ne menacent pas l’ordre de la maison, le remède est simple, il nous faut apprendre à fermer les yeux ou même à accepter ces inconvénients comme des moyens de sanctification2.

Prions saint Joachin et sainte Anne, patrons des grands-parents de nous donner la patience pour que nous supportions au mieux les aléas du quotidien et que notre patience serve d’exemple à nos enfants.

 

Bon courage à tous !

Des grands-parents

 

 

Le pardon quotidien

           Lorsque nous disons cette belle prière du Notre Père, nous demandons le pain quotidien et à être pardonnés comme nous pardonnons.

           Mais as-tu pensé que ce pardon doit être aussi au quotidien renouvelé, accompli pleinement afin d’éviter l’accumulation de petites rancœurs. Mille petits pardons peuvent émailler nos journées car mille petites piqûres d’amour propre y viennent si facilement.

  Pardon pour la vieille dame ou le monsieur grincheux qui me coupe la file ou ne sait pas conduire sur la route sans gêner ma trajectoire… Pour celui qui prend mon tour alors que j’attends pour me confesser. Même là, je peux bouillir et arriver au confessionnal toute agacée.

  Plutôt que de maugréer ou les traitant de sans gêne ou de chauffard, j’offre pour eux un Je vous Salue Marie…

  Pardon pour la personne qui vient me déranger ou me surprendre en plein travail, bien inopportune, qui se rappelle vivement à moi alors que je l’avais totalement oubliée et me montre ma distraction. C’est si facile alors d’aboyer alors que je suis interrompue ou un peu en tort. Et pour celle qui me raconte inlassablement les mêmes histoires et revient à la charge…

  Pardon pour le service rendu qui m’a coûté et que personne n’a remarqué ou si peu. Pour celui qui n’a pas vu ou compris le temps et la peine que j’ai pris pour lui. Plutôt que de le faire remarquer d’une manière ou d’une autre, je reste silencieuse et pense à Celui qui nous a tout donné et que nous ne remercions guère. Cela rabote ma vanité et me remet à ma place, surtout si je prie à ses intentions …

Pardon pour les paroles désagréables qui me sont dites par devant ou par derrière me revenant aux oreilles. Comme je voudrais me justifier et confondre l’impudent ! Mais, il est mieux si ma réputation ne doit pas être rétablie (pour des raisons graves), de me taire et d’offrir. Combien de fois, n’ai-je pas écorné les autres d’un mot trop vif, ou d’une parole sous-entendue…

Pardon pour les faiblesses de caractère, les sautes d’humeur, les différences de tempérament, les petites manies, les maladresses qui me portent sur les nerfs. Si je me voyais agir, un miroir me reflétant, que penserai-je de moi ? Les autres supportent également ce que je suis, moi qui me crois si bien, si accomplie.

         Que je sache aussi demander pardon en famille à la prière du soir, pour tout ce qui a pu peiner les autres, et bien vite dans la journée à ceux que j’ai offensés pour que le soleil ne se couche pas sur leur colère ni sur la mienne…

           Pardon pour ce monde apostat ou ignorant. Je donne bien volontiers mon avis sur ce que serait un monde meilleur. Mais je pense si peu à prier pour ceux qui ont de lourdes charges. Les premiers chrétiens n’en voulaient à personne car un catholique n’est ni un mouton ni un révolté. Pas plus que Marie au pied de la croix n’en voulait aux bourreaux ou à l’humanité coupable… Elle priait en silence et offrait sa peine pour les hommes, en union avec son Fils…

Pardon enfin pour les fautes que je commets et qui m’agacent. Tant d’amour propre vient se glisser dans mon désir de progresser. Est-ce que je sais me pardonner de n’être que ce que je suis, sous le regard de Dieu, bien humblement ?

Que je sache Lui demander de ne pas m’étonner de chuter et de ne compter que sur Sa grâce, afin que mon cœur se dépouille de lui-même jusqu’à la fin…

 

                    Jeanne de Thuringe

 

 

 

L’Enfance du Christ Berlioz

Notre citation pour janvier et février :  

« Le pain que l’on gagne en chantant est le meilleur » Alain

 

 L’Enfance du Christ

Oratorio (10 décembre 1854)

Hector Berlioz (1803-1869)

Trilogie sacrée pour soliste, chœur, orchestre et orgue

 

Le succès de cette œuvre fut phénoménal, il en étonna même Berlioz qui est aussi l’auteur du texte.

 

Deuxième partie : La Fuite en Egypte

Le repos de la Sainte Famille (extrait n° 9)

Le récitant :

Les pèlerins étant venus
En un lieu de belle apparence
Où se trouvaient arbres touffus
Et de l’eau pure en abondance,
Saint Joseph dit : « Arrêtez-vous
Près de cette claire fontaine.
Après si longue peine
Ici reposons-nous. »


L’enfant Jésus dormait.

Pour lors Sainte Marie,

Arrêtant l’âne, répondit :

« Voyez ce beau tapis d’herbe douce et fleurie,

Le Seigneur pour mon fils

Au désert l’étendit (bis)

 

Puis, s’étant assis sous l’ombrage

De trois palmiers au vert feuillage,

L’âne paissant, l’Enfant dormant,

Les sacrés voyageurs

Quelque temps sommeillèrent,

Bercés par des songes heureux,

Et les anges du ciel, à genoux autour d’eux,
Le divin enfant adorèrent.

 

Choeur d’Anges :

Alleluia !

 

https://open.spotify.com/album/1dhpkJuM8tBLXfYnMz0hcB

 

Un coeur de mère

Chère Bertille,

            « Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonnés : faites de même » (Col 3, 13).

            Voici la citation qui s’applique bien à la situation que tu me décrivais dans ta colocation. Cette vie de communauté te rendra service pour toute ta vie de femme chrétienne. Demander pardon et savoir pardonner, tel doit être le cœur d’une femme.

   Pour savoir pardonner, il faut savoir soi-même demander pardon. On comprend ainsi toute l’attitude de celui qui vient supplier le pardon. Demander pardon nous aide à nous humilier. Plus on demande pardon, plus on s’humilie. Saint Augustin dit même : « Il faut que l’humilité précède, suive, accompagne toutes nos actions, car dès que l’orgueil s’y mêle, il nous arrache des mains tout le mérite ». Pour vivre en société, il faut savoir demander pardon. Le pardon montre toute la charité que l’on a pour le prochain. C’est reconnaître que nous ne sommes pas parfaits et que nous avons pu blesser l’autre.  Le pardon guérit notre propre blessure et celle que nous avons faite à l’autre.

   Ainsi forts de cette sagesse pour demander pardon, nous saurons à notre tour pardonner. Notre-Seigneur nous demande lui-même de pardonner sans relâche dans l’Evangile : « je ne te dis pas sept fois, mais soixante-dix fois sept fois. » (Mat, 18, 22) C’est ce que doit faire une mère de famille. Chaque jour, elle doit pardonner à ses enfants. « Le cœur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon » Balzac. Cela fait partie du rôle de l’éducation. Pardonner, c’est faire comme Notre-Seigneur, à l’instant même du pardon dans la confession, tout est oublié, et il ne revient pas dessus. Le saint curé d’Ars disait : « le Bon Dieu aura plutôt pardonné à un pécheur repentant qu’une mère aura retiré son enfant du feu ». Rien n’égale le pardon de Dieu, mais l’enfant doit voir dans sa mère l’image du cœur de Jésus-Christ qu’il ne voit pas. La mère est un miroir de Dieu pour l’enfant. Et ce n’est pas du jour au lendemain que l’on devient ce miroir resplendissant. C’est le travail de toute une jeunesse.

 

  Je t’encourage, chère Bertille, à cultiver un cœur plein de pardon. Tant que tu ne sauras pas pardonner, tu seras prisonnière. Le pardon redonne la joie et la paix, car il vient de Dieu.

          Anne

 

La jupe

Du fil à l’aiguille

Chères amies,

           Nous sommes heureuses de vous annoncer que nous avons résolu notre problème de conversion en pdf, si vous avez eu des difficultés de taille et de montage sur d’autres modèles ce sera désormais beaucoup plus clair et précis. C’est un vrai plaisir pour nous de pouvoir enfin vous proposer un travail convenable.

Pour ce numéro nous avons souhaité vous présenter une jupe à la coupe à la fois moderne, indémodable, féminine et surtout pratique pour le quotidien ! Vous pouvez la réaliser en velours ou en toile de coton épaisse (gabardine, satin de coton). Elle comporte un peu plus de technique que les précédentes, l’occasion pour toutes de nous perfectionner.

Bonne couture !    

                Isabelle et Marie-Hélène

 

Jupe droite FA pièces

Jupe droite FA 25 tuto

Jupe droite patron