Gâteau moelleux pommes amandes

Ingrédients pour 8 personnes :

– 100 g sucre

– 30 g maïzena 

– 3 œufs 

– 125 g amandes en poudre

– 100 g beurre ramolli 

– 2 pommes Boskoop

 

Préparation :

– Mélanger le sucre et la maïzena, ajouter les œufs, battre au fouet.

– Ajouter les amandes en poudre et le beurre ramolli.

– Éplucher et couper en lamelles fines les pommes.

– Tapisser le moule avec les pommes puis verser la préparation dessus.

– Laisser cuire 30 minutes à 160°C.

 

Le mieux est un moule en silicone et vous pouvez démouler dès le refroidissement. C’est délicieux !

 

Tarte au maroilles

 

Ingrédients pour 4 personnes : 

– 1 pâte feuilletée 

– 1 maroilles

– Crème fraîche 

– Poivre

 

Préparation :

– Étaler la pâte feuilletée dans un moule à tarte et la piquer avec une fourchette.

– Déposer dessus le maroilles coupé en tranches.

– Mettre de la crème fraîche dessus à sa convenance.

– Saupoudrer de poivre.

– Mettre au four chauffé à 180°C pendant 30 minutes.

– Tarte à déguster chaude accompagnée d’une salade.  

 

C’est un régal ! Bon appétit !  

 

Les pharyngites

           Après les rhinites qui sont le point de départ de cette étude des infections de la sphère ORL, une place est accordée aux pharyngites qui tiennent une importance considérable dans les consultations de médecine générale.

 

           La pharyngite est, comme son nom l’indique, l’inflammation du pharynx. Elle se traduit par une douleur aigüe de la gorge qui rend la déglutition difficile. C’est le fameux « mal de gorge » qu’on appelle communément « angine ».

 

  Le pharynx est cette région du cou qui se trouve en arrière de la gorge. Elle se divise en trois parties : le naso pharynx, qui fait suite aux fosses nasales ; l’oro pharynx, que l’on aperçoit lorsqu’on ouvre la bouche et le laryngo pharynx, plus bas. Il peut y avoir également une atteinte des amygdales : on parle alors d’amygdalite.

 

Epidémiologie :

  Pharyngites et amygdalites sont plus fréquentes chez les enfants que chez les adultes. Sur une période de 1 an, on estime que 16% des adultes et 41% des enfants auront un épisode de pharyngite. La population d’âge scolaire (5-18 ans) est la plus concernée par ces affections.

  La transmission se fait le plus souvent par contact direct avec des sécrétions respiratoires chez une personne infectée ou par projection de gouttelettes lors de la toux.

 

 Les symptômes :

– Les maux de gorge ;

– La difficulté de déglutition avec une douleur aiguë en avalant les aliments ou les boissons ;

– La fièvre : 38° ou 39° ;

– L’état de fatigue ;

– La toux également, une toux sèche ;

– Il peut y avoir également un encombrement nasal : on parle de rhino pharyngite.

A l’examen, la gorge est rouge, très inflammatoire avec parfois des dépôts blanchâtres sur les amygdales. Il peut y avoir des ganglions au niveau du cou ou sous maxillaires.

 

Les causes :

  Le plus souvent, pharyngites et amygdalites sont causées par des virus qui touchent les voies respiratoires : le cytomégalovirus, le virus d’Epstein barr (donnant la mononucléose infectieuse), le virus herpès simplex. Les pharyngites virales sont les affections les plus fréquentes de la saison froide et humide mais peuvent se rencontrer également en été.

 

Elles durent peu de temps (5 à 10 jours) et finissent par disparaître progressivement.

Chez les jeunes enfants, elles peuvent être assez intenses et se traduisent par un refus d’alimentation et une forte fatigue.

 

D’autres causes sont les bactéries :

le streptocoque béta hémolytique du groupe A, les streptocoques du groupe C et G, le Corynebacteium Diphtheriae responsable de la diphtérie (maladie qui a actuellement disparu en raison de la vaccination), dans un contexte de maladies sexuellement transmissibles, le gonocoque et le tréponème.

Le diagnostic se fait par des tests de détection rapide pour l’antigène streptococcique par prélèvement pharyngé direct et par mise en culture de prélèvements pour les autres bactéries.

Le traitement :

Il sera donc spécifique et fonction des germes en cause :

– Les antibiotiques pour les pharyngites-amygdalites bactériennes,

– l’hydratation,

– L’utilisation d’une alimentation molle et froide,

– Le soulagement de la douleur et de la fièvre.

 

  En conclusion, pharyngites et amygdalites sont des infections fréquentes, en particulier chez les enfants ; elles se rencontrent tout au long de l’année et sont en général bénignes, à l’exception des angines bactériennes qu’il faut prendre en charge rapidement pour éviter des complications cardiaques, articulaires ou rénales en instaurant un traitement antibiotique approprié.

 

  En complément d’information, voici quelques remèdes homéopathiques qui pourront être utilisés simplement à la maison dès le début des symptômes de pharyngite, de rhino-pharyngite ou même d’état grippal :

 

– FERRUM PHOSPHORICUM 9CH : 3 granules toutes les deux heures le premier jour puis 3 granules quatre fois par jour pendant deux jours.

– APIS MELLIFICA 5 CH : 3 granules trois à quatre fois par jour pendant 2 jours environ dans le cas de fièvre avec alternance de sécheresse cutanée et de sueurs ainsi qu’avec inflammation du pharynx.

CAPSICUM ANNUUM 5CH : dans le cas d’inflammation et d’ulcérations buccales.

MERCURIUS 5CH : quand, à la fièvre sont associés des courbatures dans tout le corps, des vertiges en se levant du lit, des oreilles bouchées ou douloureuses, ou tout état grippal.

 

Dr Rémy

 

Scènes de ménage

« Si, si… ça va ! »

           « Chérie, et si on profitait de ce rayon de soleil, pour aller faire un tour en forêt ? » « Maintenant ?! » « Oui, plus tard il ne fera plus aussi bon, et on ne sait pas s’il fera beau demain… » « Oh non ! se dit Laurence, moi qui viens juste d’installer ma machine à coudre ! Bon, il va falloir équiper les enfants : bottes, anorak et tout ce qu’il faut pour emmitoufler le petit monde en plein hiver, sortir la poussette, attraper le goûter… » « Quoi, ça ne va pas ? » interroge Jean du fond de l’appartement. « Si, si … ça va ! » répond-elle un peu contrariée. Et en un clin d’œil voilà toute la famille embarquée et ceinturée dans la voiture familiale. Gentiment Jean fait un sourire à sa femme et lui attrape la main. Il sait, lui qui la connaît si bien, l’effort qu’il vient de lui demander !

  Pour comprendre ce petit aparté, il faut vous dire à quel point ces deux-là ont des tempéraments complémentaires. Jean, un grand bilieux, vit dans le futur, et a trois idées à la fois qu’il mène de front en permanence. Incapable de tenir en place, il fait preuve d’un esprit d’adaptation incroyablement rapide pour passer d’une activité à l’autre ! Voilà qui bouscule parfois un peu trop son épouse très organisée dans ses horaires, et dans tout ce qu’elle fait avec douceur et efficacité. Vous l’avez compris, Laurence a horreur des imprévus ! La régularité, ses repères quotidiens la rassurent et la reposent dans son train de maison bien chargé.

  Le calme de Laurence fait un bon contrepoids à l’agitation de son mari, et lui-même rend service à sa femme en la sortant de son petit « règlement » millimétré ! Ils rient parfois ensemble, tout surpris par leurs réactions si différentes face aux événements. Mais surtout ils ont appris à se comprendre et à se ménager. Jean sait que sa femme a besoin de se conditionner aux événements qui sortent de l’ordinaire, et, la plupart du temps, fait l’effort d’anticiper ses propositions. Quant à Laurence, elle ne refuse pas en bloc tout ce que son mari demande, mais accepte régulièrement en tâchant de ne pas se montrer contrariée.

  Entre époux les causes de désaccords nous paraissent parfois infinies. Ce qui fait plaisir à l’un peut sembler à l’autre ennuyeux, parfois même déplaisant. Cela fait partie du grand « drame » du mariage : la nécessité constante de mourir à soi-même pour l’amour de l’être aimé. En adoptant une attitude aimante, on arrive souvent à découvrir dans ce qui nous ennuie, le goût que l’autre peut y trouver. En cas d’échec, il n’y a guère d’autre solution que le sacrifice, ce qui, à première vue, ne semble pas très attrayant. Mais il est étrange de constater combien ces sacrifices, en apparence insignifiants, peuvent finalement apporter de joies inattendues et entretenir l’amour entre deux êtres. « Dieu aime celui qui donne avec joie » nous dit saint Paul. Apprenons donc à nous faire mutuellement cadeau de nombreux et fréquents sacrifices personnels pour la joie de l’autre, mais aussi pour l’encourager à faire de même, donnant ainsi à notre famille un esprit plus élevé, plus noble. La sainteté n’est pas d’être parfaits, mais de tendre à la perfection dans chaque petite chose avec un réel effort de progrès de l’âme.

 

Toute une histoire !

  Les invités viennent enfin de partir et Patrick aide son épouse à ranger la cuisine transformée en un beau souk marocain ! Ils discutent agréablement de la soirée tout en s’affairant, quand soudain Patrick entreprend de modifier le rangement du tiroir à couverts… « Mais enfin, qu’est-ce qu’il te prend ? Ça allait très bien comme c’était ! » « Mais non, ce n’était pas logique du tout ! » « Ce n’est pas la logique de Monsieur, alors Monsieur range comme il faut ! » « Ben oui, les couteaux à droite, et les fourchettes à gauche ! Normal ! » « Est-ce que je m’occupe du rangement de tes outils, moi ?! » « Mais enfin, tu ne vas pas en faire toute une histoire !!! »

  Même dans le mariage, nous avons la fâcheuse tendance à considérer que c’est « notre manière de faire » qui est la meilleure. Face au défi d’un changement, notre première réaction est souvent de penser « ça me regarde » ou « laisse-moi tranquille ». Même pour des choses insignifiantes, il nous est difficile de changer pour le mieux parce que l’ouverture au changement implique un combat contre notre propre volonté. Nous voudrions être de grands amants, mais c’est notre propre volonté que nous aimons le mieux ! Nous aimons Dieu (jusqu’à un certain point), nous aimons notre époux (jusqu’à un certain point). Mais, comme l’a fait remarquer Kierkegaard, « notre amour le plus cher est habituellement, et demeure, notre propre volonté ».

  Deux choses peuvent nous amener à changer : la force surnaturelle du renoncement à notre volonté propre qui provient de la progressive soumission de notre volonté à celle du Christ (et par laquelle nous apprenons à nous céder les uns aux autres), et notre amour mutuel. L’amour peut faire fondre le cœur le plus froid, le rendre fluide et malléable. Quelle libération de notre emprisonnement intérieur que de pouvoir, par amour de Dieu ou de l’époux, agir contre nos propres désirs ! Que les épouses un peu autoritaires, et rebelles à leur devoir de soumission envers leur époux, l’entendent aussi, l’amour rend douce la mort à la volonté propre, bien que cette douceur ne puisse être ressentie qu’après une longue lutte. Courageusement, répétons souvent avec saint Paul « Je puis tout avec Celui qui me fortifie ».

L’amour mutuel est un don qui doit être nourri et protégé chaque jour de notre vie commune. Les difficultés sont normales et surgissent en raison de nos imperfections humaines. C’est donc d’abord en avançant personnellement, et avec un grand désir, sur le chemin de la perfection que nous apprendrons à sanctifier notre vie d’époux en luttant contre nos défauts, les excès de notre tempérament. Peu à peu notre âme fortifiée prendra le dessus et saura apaiser une mauvaise humeur, désamorcer une colère, adoucir une rancœur ou une impatience, au profit d’une paix intérieure, d’un respect mutuel et d’une confiance grandissante.

 

  Notre mariage sera béni, récompensé de nos multiples combats, parce que nous aurons tous deux eu conscience de bien des dangers que nous aurons combattus pour un amour profond, reposant lui-même dans l’amour de Dieu, dans les bons comme dans les mauvais moments, et dans lesquels nous aurons eu la ferme volonté commune de sortir vainqueurs.             

Sophie de Lédinghen

 

Restaurer une maison ancienne

Les peintures et revêtements intérieurs

           Après s’être occupé du gros œuvre (maçonnerie), et du second œuvre (menuiserie), c’est une joie d’arriver à la décoration intérieure qui va donner toute sa chaleur à la maison pour la rendre accueillante.

           Autrefois, dans les maisons de campagne, les murs étaient badigeonnés à la chaux pour éloigner les insectes, la chaux ayant un pouvoir désinfectant. Cela nécessitait un badigeon régulier chaque année, et la décoration n’était pas la première des préoccupations de ceux qui peinaient aux travaux agraires.

  Dans les maisons de plus d’importance, à partir du XVIIème siècle, nous pouvons trouver des tentures de cuir, ou des tapisseries sur un mur enduit.

  A partir du XVIIIème, du « papier peint » provenant de Chine, dit papier chinois, est introduit en France par la compagnie des Indes. Peint à la main sur du papier de riz, il représente des fleurs, papillons, paysages ou scènes de la vie quotidienne.

  Puis du papier bleu velouté ou « tontisse » provenant d’Angleterre fait fureur, avant que la France ne prenne le relais vers 1760 avec Jean-Michel Papillon qui réalise de ravissants dessins à la plume et au lavis, puis Jean-Baptiste Réveillon qui a l’idée de poudre de laine collée sur du papier et qui invente le rouleau. Ce sont des guirlandes et des fleurs, puis après la découverte d’Herculanum et Pompéi des dessins « à l’antique ».

 

  Au XIXème siècle, c’est la passion du papier peint avec les grands panoramiques de Zuber, représentant des scènes bucoliques, portuaires ou exotiques avec les voyages dans les Colonies.

           

  Lorsque votre maison contient de telles merveilles, parfois découvertes au hasard de travaux, il faut, autant que faire se peut, les conserver.

  Si vous souhaitez ce type de papier, il est possible de se procurer des panoramiques auprès de maisons de papiers peints spécialisées.

  Les papiers peints se posent sur du plâtre (ou du placo), pas sur de la chaux. Il en existe de diverses sortes : classiques à encoller et poser sur le mur, intissés plus épais où la colle se met directement sur le mur puis le papier ensuite, vinyles (légèrement plastifiés) pour les pièces humides.

 

  Pour le choix des couleurs de votre intérieur, tant en peinture qu’en papier peint, voici quelques règles qu’il est important de connaître :

  1) Pour créer un fil directeur dans la maison, évitez de passer d’une pièce à l’autre avec des couleurs heurtées ou qui n’ont rien à avoir entre elles, au risque de fatiguer l’œil et de ne pas créer une atmosphère harmonieuse et donc reposante.

Ainsi utilisez les mêmes tons clairs pour les soubassements ou plinthes et portes dans toutes les pièces si vous avez des couleurs différentes sur les murs.

  2) Il ne faut pas employer de peinture laquée (brillante) mais de la peinture mate ou « veloutée » sur les murs et satinée ou veloutée sur les boiseries.

  Surtout ne pas peindre les briques ou les pierres, ou les carrelages comme hélas, cela s’est fait, car ce sont des matériaux nobles. Pour les terres cuites, il faut les passer à l’huile de lin chaude à laquelle on ajoute un peu de siccatif pour accélérer le séchage, puis on peut les cirer à la cire naturelle incolore tous les deux ans. Il existe actuellement des badigeons de chaux ou des chaux teintées avec bien des nuances, de la peinture à base d’argile aux teintes très naturelles.

 

  3) Le choix des couleurs doit se faire en tenant compte de la réceptivité pour renvoyer la lumière.  Celle-ci se reflète de seulement 1% sur le noir, 85 pour le blanc, 70 pour le crème, 60 pour le jaune, 55 pour le vert pale, moins s’il est foncé, 45 pour le bleu et 14 pour le rouge.

 

  4) Les tons neutres créent un ensemble indémodable et cohérent, ils peuvent être utilisés comme fond pour des couleurs vives, et créent une fluidité. Les couleurs claires agrandissent l’espace tandis que les couleurs fortes, foncées donnent aux pièces de l’intimité et de la chaleur, en rétrécissant l’espace.

  Les pièces orientées au nord donnent une lumière froide et peu douce, il peut être difficile d’y créer un sentiment d’espace, autant les rendre alors intimes. Les pièces orientées au sud bénéficient de lumière chaude toute la journée et peuvent supporter sans souci des teintes vertes ou bleues qui ne paraîtront jamais trop froides, et même rafraîchiront les atmosphères du sud. Les teintes, dans les pièces à l’ouest sont plus froides le matin que le soir. Enfin à l’est, la lumière paraît souvent un peu bleutée toute la journée. Il faut donc éviter les tons froids.

 

  Voici les adresses que nous pouvons vous conseiller :

– Zolpan, dans plusieurs villes de France, qui offre un très bon rapport qualité/prix de peintures très agréables à appliquer, et de papiers peints. Ils peuvent reproduire une teinte existante sur modèle. Certains sont distributeurs « Farrow and Ball », peintures anglaises de grande qualité, et peuvent vous en fournir les teintes dans leur propre gamme.

– La Seigneurie, Tollens distributeur des peintures Flamant aux très belles nuances avec notamment une gamme de gris bleu dans l’esprit gustavien.

– Etoffe.com qui présente une gamme très importante de papiers peints. Les papiers anglais sont très nombreux, de tous styles et de belle qualité.

– Certaines grandes maisons françaises rééditent des papiers peints dans l’esprit du XVIIIème, parfois imprimés « à la planche », à l’ancienne, mais sont très onéreux : Lelièvre, Pierre Frey (avec les collections Le Manac’h), Papiers peints de Paris.

 

  Il est bon de faire des essais de peinture par petites touches pour ne pas se tromper. Les magasins de papiers peints prêtent les liasses avec des échantillons assez grands, sur plusieurs jours pour vous permettre de voir la lumière du matin et du soir dans la pièce en vue.

  Nous avons terminé ce que nous pouvions vous conseiller sur la restauration d’une maison ancienne.

 Nous vous souhaitons une maison accueillante et qui vous ressemble dans laquelle ceux qui vivent et ceux qui y passent auront de la joie à être.

Jeanne de Thuringe

Notes : planches tirées du livre « La maison de pays » de René Fontaine

 

Pour les couturières : du savon et de l’amidon !

PLUS RAPIDE, PLUS EFFICACE …

 Les 1001 astuces qui facilitent la vie quotidienne !

Une rubrique qui tente de vous aider dans vos aléas domestiques.

            Peut-être déjà connu de nos lectrices couturières, mais peut-être bon aussi à rappeler ?

Prélevez vos restes de savon très fins et laissez-les sécher. Ils seront alors idéals pour reporter vos patrons sur du tissu, marqueront aussi bien que la craie et s’élimineront sans difficulté d’un revers de main ou à la vapeur. Gratuit, efficace, anti-gaspillage… Rien que des avantages.

 

  Lorsque vous employez des tissus fins, légers, glissant donc difficiles à travailler, pensez à les vaporiser d’amidon en bombe. Cela rigidifiera la matière et vous facilitera grandement le travail pour tailler les pièces à coudre.

 

Je le redis : que les championnes de l’organisation n’hésitent pas à partager leurs trésors d’organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …

 

Ciboulette

Opérette en trois actes (1923) de Reynaldo Hahn

Le Chœur des maraîchers

Maraîchers et maraîchères :

Nous sommes les bons maraîchers

De Pantin, Montretout, Chaville :

Nous arrivons tous à la file

A l’heure où chacun se défile,

Et rentre en bâillant se coucher ;

Nous sommes les bons maraîchers.

Françoise

Vous êtes, vous les maraîchers,

Mais nous sommes les maraîchères,

Et chacun sait qu’un maraîcher

C’est moins beau qu’une maraîchère.

Le rire prompt, l’âme légère,

On nous craint pourtant à Paris,

Car, quand nous sommes en colère,

Nous organisons la vie chère.

Françoise, les maraîchers

Et le légume est hors de prix.

Auguste

Nous sommes les bons maraîchers,

Françoise

 Mais nous sommes les maraîchères.

Auguste

 C’est des beaux gars, les maraîchers.

Françoise

 C’est moins beau que les maraîchères.

Auguste

Mais que feraient sans maraîchers, les maraîchères ?

 

Françoise

 Que deviendraient sans maraîchères, les maraîchers ?

Auguste

 Par bonheur, chaque maraîchère a toujours eu son maraîcher.

Françoise

 Donc vivat pour les maraîchères

Auguste

Et hourrah pour les maraîchers

Les maraîchers

Hourrah !  

Les maraîchers

Vivat !

Auguste

Allons, assez de disput’s, assez de façons, Et chantons tous à l’unisson :

Françoise, Auguste, les maraîchers et les maraîchères

Nous sommes les bons maraîchers de Pantin, etc.

https://open.spotify.com/search/nous%20sommes%20les%20maraichers

Il y a Parole et paroles  

           À l’heure où la guerre de l’information fait rage, l’expression biblique « La Bonne Parole » prend tout son sens. Dans la cité malade, quelle est la bonne Parole ? Où se trouve la bonne information ?

 

           Quand on sait à quel point un être humain est constitué des informations qu’il emmagasine, aussi bien sur un plan génétique, biologique qu’émotionnel ou intellectuel, on saisit pourquoi, depuis le Commencement, la guerre eschatologique se déroule essentiellement sur ce terrain, crucial, de la parole. Et l’on comprend pourquoi toutes les forces politiques et financières contemporaines concentrent leurs efforts maléfiques sur ce terrain privilégié de l’information.

 

  Mais il y a Parole et paroles. L’une, la Parole de Dieu dit la Vérité sur Sa Création. L’autre, la parole du père du mensonge essaie de la travestir, de la trafiquer, de la subordonner, de la détruire.

 

  Il faut, vous dira-t-on, sauver l’économie. Sauver la République. Sauver la démocratie. Sauver la France. Sauver la famille. Sauver l’homme. Sauver la planète… Sauver, sauver, sauver… Ils voudront bientôt sauver Dieu Lui-même… Jamais pourtant, tous ces sauveurs de fête foraine vous parleront de sauver votre âme.

 

  « L’homme est créé pour louer, honorer et servir Dieu, notre Seigneur », rappelle dès l’ouverture de ses Exercices Spirituels saint Ignace de Loyola. « Et, par ce moyen, sauver son âme… »

Dans la cité malade, il n’est pour l’âme qu’un Sauveur, c’est Jésus-Christ, Fils du Père dans l’Esprit.

 

  Tous ces sauveurs si pressants feraient bien de se souvenir que derrière chacune de leurs initiatives, le vieux serpent les a toujours attendus pour les mordre plus profondément encore, au cœur de leurs illusions et de leurs utopies. Le vieux serpent qui ne songe qu’à perdre, jamais sauver.

  Perdre son âme, c’est égarer dans le commerce avec le monde l’usage de ses trois principales facultés qui sont, comme le rappelle sainte Catherine de Sienne dans cette magnifique oraison, la mémoire, l’intelligence, la volonté :

 

Dans ce jardin intérieur,

était enfermé l’homme, ô Père éternel.

Tu l’as extrait de ta pensée

comme une fleur à trois rameaux,

qui sont les trois facultés de l’âme :

mémoire, intelligence et volonté1.

 

  Notre mémoire, en tant que faculté vivante de notre âme, sert à entretenir, par la prière et l’oraison, la Memoria Dei au plus profond de notre être. L’intelligence nous a été donnée pour comprendre la nature trinitaire de Dieu, par l’étude, la lecture et la méditation, afin d’échapper à toute forme de propagande ou de divertissement venus du dehors. Notre volonté nous engage à désirer louer et servir Dieu, à recevoir ses sacrements, à espérer le Ciel plutôt que d’attendre le bonheur de la terre, à prier pour la persévérance finale, pour soi et pour les siens…

 

  Si nous comprenons que nous sommes sur Terre pour sauver notre âme, alors ne souillons pas notre mémoire, notre intelligence et notre volonté. Remplissons notre devoir d’état tout en les gardant sauves de tout commerce adultère avec cette société. Comprenons que sauver son âme revient tout simplement à ne pas la perdre, c’est à dire détourner notre consentement intérieur de tous les experts en damnation dont l’unique préoccupation est d’égarer notre mémoire, de corrompre notre intelligence et d’anesthésier notre volonté.

C’est un combat avant tout intérieur, quotidien, qui engage toute notre âme, et dont Jésus-Christ, notre Seul Seigneur et notre unique gouvernement, nous assure qu’il est déjà gagné dès lors que nous plaçons en Lui notre espérance et laissons agir sa Charité. C’est un combat extérieur, ensuite, qui nous oblige à affiner chaque jour notre discernement pour démêler le vrai du faux dans l’information dont la société nous abreuve jusqu’à la nausée. Alors seulement peut commencer un combat politique vraiment éclairé, parmi la multitude des débats, des leçons, des plaintes, des mensonges répandus par le monde, sur les pages de ses magazines, ses affiches, ses écrans…

 

  Car la seule nouvelle qui pèse est celle de Jésus-Christ-Rédempteur, la seule vraiment nourrissante dont il vaille la peine de distinguer la présence, afin d’ajuster au mieux à elle-seule nos comportements parmi nos semblables, nos prochains. La Parole faite chair, et non l’information.

 

Roland Thévenet

 

 

Grandir et mourir

           L’âge de la majorité et des responsabilités d’adulte a beaucoup varié selon les siècles, tant il est vrai qu’il était déterminé par les fluctuations de l’espérance de vie, selon les générations.

           Même s’il est difficile d’avoir des données précises sur la démographie au Moyen-Age, par exemple, on sait qu’au XIIIème siècle encore, un enfant sur trois meurt avant l’âge de 5 ans. En 1100, l’espérance de vie est de 20 ans seulement, alors qu’elle atteint 35 ans et plus au XIIIème siècle !

  La vie était courte, et ne pouvait donc être gâchée. Tous les instants comptaient : au Moyen-Age,  « l’omniprésence de la mort est indéniable. La question du salut demeure un fait urgent et permanent », comme l’écrit Patrick Sbalchiero1. Il fallait apprendre à grandir très vite, prendre sa part de travail dès le plus jeune âge pour faire vivre sa famille, se montrer un homme avant l’âge de 10 ans, guerroyer dès qu’on le pouvait. Nécessité faisait loi.

  Mais aussi était-on aidé par la grande spiritualité qui entourait la vie quotidienne : beaucoup de vocations, beaucoup d’églises ; avant 1328, il y avait au moins une église ou chapelle pour 200 habitants, ce qui veut dire au moins autant de desservants !

  Apprendre à grandir était surtout, apprendre à bien mourir, en ayant accompli la vocation pour laquelle nous étions faits.

  Nous ne sommes plus tout à fait dans les mêmes conditions, la vie est beaucoup plus facile pour nos jeunes, et c’est peut-être pourquoi, ils ont tant de mal à « grandir »… Mais le but à atteindre est toujours le même !

 

1 in Des hommes pour l’éternité – Artège – 2020

 

Les Evangiles, imposture ou bibliographie fidèle ?

           « Les Evangiles ne sont qu’une fable écrite par des charlatans sur un personnage qui n’a peut-être même pas existé. Ces récits se contredisent entre eux et ne peuvent en aucun cas être pris au sérieux. » Combien de fois avons-nous entendu cette attaque contre ce qui est le fondement même de la religion chrétienne ? Nous savons par la Foi que les Evangiles, ainsi que les autres ouvrages du Nouveau et de l’Ancien Testament, sont des ouvrages inspirés par Dieu. Mais cet argument ne pèse pas beaucoup lorsque nous parlons avec des non-chrétiens, aussi il peut s’avérer utile de dégager les points qui prouvent la valeur de ces textes sacrés, en démontrant leur intégrité, leur authenticité et leur véracité1.

Intégrité des Evangiles

  La question de l’intégrité porte sur la correspondance des manuscrits avec les ouvrages originaux : Y a-t-il eu corruption du message transmis par les auteurs ? La critique que l’on entend le plus couramment à ce sujet est celle-ci : « Il n’existe aucun original des Evangiles. Nous disposons de près de 12 000 copies manuscrites.  Entre ces textes, il a été relevé environ 150 000 variantes : le texte des Evangiles est donc tellement altéré qu’il est impossible de s’assurer de sa conformité avec l’original ». Trois raisons permettent d’invalider cet argument :

– Les manuscrits des Evangiles sont les textes anciens qui se rapprochent le plus de leur original. Le plus vieux d’entre eux, le manuscrit « John Ryland », contenant un extrait de l’Evangile de saint Jean, est daté de 120 à 130. Moins de cent ans le séparent de son original ! En comparaison, le texte original ayant le moins d’écart avec son manuscrit le plus ancien est un texte de Cicéron, avec neuf cents ans de différence ! Les manuscrits des Evangiles sont ainsi quasi contemporains de leurs originaux, ce qui limite très fortement les erreurs de transmission.

– Les Juifs étaient d’une extrême rigueur dans la retranscription des textes sacrés de l’Ancien Testament. Les convertis au christianisme ont conservé cette même rigueur dans la retranscription des Evangiles, toute altération du texte original étant considérée comme une profanation. Pour preuve, la découverte des manuscrits de Qumran a permis de comparer des copies du IIème siècle avec d’autres du Xème : on ne relève aucune différence notable entre ces exemplaires, malgré huit cents ans d’écart, les variantes étant principalement de l’ordre de la ponctuation ou du détail. Aucun autre texte n’a été recopié avec autant de soins que les Evangiles.

– Bien loin de diluer le texte original, le très grand nombre des copies permet de le serrer plus près et d’identifier d’éventuelles contradictions ou erreurs. On a retrouvé plus de deux mille manuscrits écrits entre le IIème et le IIIème siècle. A titre de comparaison, on ne compte que deux cents manuscrits des œuvres d’Homère, auteur antique le plus représenté, et personne ne met en doute leur justesse avec leurs originaux !

Il en ressort que l’intégrité des Evangiles ne peut sérieusement être remise en cause : il faudrait alors, si l’on est un tant soit peu honnête, douter de la totalité des textes qui nous viennent de l’antiquité.

Authenticité des Evangiles

  S’interroger sur l’authenticité d’une œuvre revient à s’assurer de l’identité des auteurs et de la date de réalisation. La mode actuelle est de dater les Evangiles à la fin du 1er siècle, c’est-à-dire après la mort des quatre évangélistes, saint Matthieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean. Ces textes ne seraient alors plus des témoignages, mais plutôt la retranscription de traditions orales sans fondement vérifiable, comme une sorte de chanson de geste. A cette théorie s’opposent différents arguments, externes et internes aux Evangiles.

  Toutes les communautés chrétiennes primitives reconnaissent comme authentiques les quatre Evangiles, ce qui est un gage certain de bonne valeur. D’autre part, on retrouve des témoignages de personnages de l’époque, comme saint Irénée, confirmant l’identité des évangélistes. Enfin, même les Juifs et les Romains, ennemis de l’Eglise naissante, tiennent les Evangiles pour authentiques. Citons simplement le philosophe hérétique Basilide vers 130, le Juif Tryphon, le philosophe romain Celse vers 178. Aucun ne remet en doute l’authenticité des Evangiles, pas même les Juifs de l’époque.

  En ce qui concerne les arguments internes, nous constatons tout d’abord que le contenu des Evangiles s’accorde parfaitement avec ce que nous savons de leurs auteurs. On retrouve ainsi dans l’Evangile selon saint Matthieu une connaissance précise des monnaies et des impôts, ainsi que de nombreuses références aux Ecritures, or saint Matthieu était percepteur d’impôts et a eu pour mission de s’adresser aux Juifs convertis. Saint Marc, disciple de saint Pierre, parle souvent de ce dernier avec précision, comme s’il lui était familier. Saint Luc est un médecin, et l’on retrouve dans l’Evangile qui lui est attribué une grande connaissance des maladies (sueur de sang, …). Saint Jean donne des détails que seul un témoin oculaire et proche de Jésus peut décrire, or nous savons qu’il est « le disciple que Jésus aimait ». L’identité des auteurs semble donc confirmée. Pour ce qui est de la datation de ces textes, on peut affirmer avec certitude qu’ils sont antérieurs à 70, année de la destruction de Jérusalem, et même à 64, début de la persécution de Néron : il y aurait obligatoirement eu mention de ces deux évènements, vécus comme de véritables traumatismes par les Juifs convertis2.

Véracité des Evangiles

  Dernière question, mais de loin la plus importante : les auteurs des Evangiles ont-ils dit la vérité ?

Prouvons d’abord que les évangélistes ne sont pas des imposteurs. La question de l’authenticité nous a déjà permis de mettre en lumière que les évangélistes sont des proches de Jésus ou des apôtres, et qu’ils ont très vite mis par écrit leur témoignage de la vie du Christ. Leurs dires ont ainsi pu être confirmés par d’autres témoins oculaires, c’est pourquoi leurs évangiles ont été tout de suite reconnus et acceptés par l’ensemble des Eglises alors que les nombreux évangiles apocryphes3 qui ont paru se sont vus rejetés ou mis à l’index. De plus, on ne peut douter de la sincérité des auteurs : ils ne se mettent pas en valeur, mais au contraire ne cachent pas leurs faiblesses lorsqu’ils étaient avec Jésus, mais surtout ils ont tous subi le martyr pour défendre ce qu’ils ont écrit. Nous pouvons leur appliquer ce mot de Pascal : « Je ne crois que les histoires dont les hommes se feraient égorger ». Les évangélistes sont donc crédibles et sincères, ils ne sont ni des fous, ni des illuminés, ni des manipulateurs.

  Allons plus loin : une preuve supplémentaire pour déterminer la certitude des faits racontés dans les Evangiles, serait de mettre en évidence leur indépendance et leur convergence. En ce qui concerne la première, elle est évidente au regard des régions où ces textes ont été écrits, et de leurs motifs : saint Matthieu s’adresse aux Juifs de Palestine, saint Luc aux communautés fondées par saint Paul, saint Jean pour réfuter les premiers hérétiques. Pour ce qui est de leur convergence, tous les épisodes principaux de la vie de Jésus (grands miracles, Passion, Résurrection) se retrouvent sans réelle différence, et sa doctrine est exposée de la même manière. Là encore un examen un tant soit peu sérieux des Evangiles permet de mettre en lumière leur véracité.

  Une dernière preuve, pour achever le tout : l’existence et la vie de Jésus sont racontées par les païens eux-mêmes : Tacite le mentionne dans ses Annales, Pline le Jeune raconte à l’empereur Trajan l’extraordinaire expansion de la « religion du Christ », et Flavius Josephe, historien juif, ne cache pas ses miracles. A ces témoignages s’ajoutent différentes découvertes archéologiques venant confirmer le tout, la plus extraordinaire étant le Saint Suaire, fidèle en tout point au récit que les évangélistes ont fait de la Passion du Christ. Tout cela taille en pièces les théories sur la « légende dorée du Christ » : des milliers de personnes n’auraient pu subir le martyr au nom d’un personnage de roman.

  Les Evangiles sont donc, au regard de différents éléments internes et de témoignages extérieurs intègres, authentiques et véridiques. Ceux qui les remettent en cause, alors même qu’ils prennent pour « parole d’évangiles » le Coran, dont l’historicité est plus que douteuse, ne font sûrement pas preuve d’esprit scientifique ou d’honnêteté intellectuelle. On les comprend : accepter que les Evangiles soient vrais aurait pour conséquence directe de reconnaître que Jésus est Dieu, et donc de l’adorer et de le servir. Prions pour qu’Il leur accorde la grâce de la Foi, seule capable de leur ouvrir les yeux à la divine Vérité.

Un animateur du MJCF

Pour approfondir le sujet :

Savoir et Servir n°68 : La Bible, vrai ou faux ?, Ed. du MJCF

Les Evangiles sont des reportages, Marie-Christine Ceruti-Cendrier

1C’est là le rôle de l’apologétique : prouver par la raison que la religion chrétienne est la seule véritable, sans faire appel à des arguments de Foi ou d’autorité.

2L’usage de la langue sémitique est un indice supplémentaire avançant la date de rédaction des Evangiles avant l’an 50

3 C’est-à-dire supposés, douteux

Pour approfondir le sujet :

Savoir et Servir n°68 : La Bible, vrai ou faux ?, Ed. du MJCF

Les Evangiles sont des reportages, Marie-Christine Ceruti-Cendrier