De l’utilisation courtoise du portable 2

Afin que le portable à la maison reste sup…portable, il est nécessaire d’établir certaines restrictions à son utilisation, de sorte qu’il ne se transforme pas en tyran domestique au détriment de notre vie de famille. Rappelons qu’il est bon de retarder le plus possible l’âge du premier portable… Acceptons-le pour les enfants uniquement quand il est vraiment indispensable ! Il doit rester un outil utilisé à bon escient !
1 -Si possible, se servir de son portable comme d’un téléphone fixe, excepté si nous attendons un message particulièrement urgent. Le laisser sur la table d’entrée et ne regarder nos messages que deux à trois fois par jour (sauf obligation professionnelle).
2 -Eviter de l’avoir sous la main pendant les repas et de décrocher pendant ces pauses familiales à sauvegarder. Si cependant il est absolument nécessaire de prendre l’appel, passer dans la pièce à côté afin de ne pas couper les discussions ni monopoliser toutes les attentions.
3 -Ne pas tout laisser tomber sous prétexte que le portable sonne : la messagerie est là pour ça. Si la personne tient absolument à vous joindre, elle rappellera sur le téléphone fixe. Pour domestiquer l’usage de cet appareil envahissant, il faut commencer par dompter sa propre curiosité et impatience. Et par ailleurs, notre prochain le plus proche, qui nécessite toute notre attention et nos soins, est généralement celui qui nous est physiquement présent, plutôt que l’interlocuteur lointain.
4 -Garder une certaine discrétion pendant les communications des autres, en sortant de la pièce, s’ils ne l’ont pas fait eux-mêmes, et en évitant de vouloir savoir tout ce qui a été dit. Certaines choses ne concernent pas les enfants, et parfois certains adultes aussi…
5 -Préférer annoncer les grandes nouvelles, tristes ou heureuses, de vive voix plutôt que par texto. En prenant la peine de téléphoner, nous ajouterons des nuances et de la délicatesse à ces moments-là, et manifesterons ainsi la considération et le respect que nous portons à notre interlocuteur.

Nos prières de chaque jour

            Souvent nous avons l’impression que notre prière quotidienne est trop superficielle et donc inutile. Considérons aujourd’hui ses deux formes et précisons comment elle peut devenir toujours plus confiante et parfaite.

Sa première expression sera formelle. Chaque jour, en effet, nous donnerons un temps précis à la prière ; elle prendra un moule un peu rigide pour nous obliger. Chacun aura fait l’expérience du jour où débordé, nous commençons la journée par courir au-devant d’un enfant qui pleure… et la prière du matin est oubliée. Donnons-nous certaines règles pour que ces prières soient régulières, autant que faire se peut. Nous parlons ici des prières du matin et du soir, du Chapelet et de la prière des époux. Ces prières font partie du devoir d’état du chrétien.

Nous restons éveillés environ 16 heures par jour ; comment n’offririons-nous pas à Dieu quelques quarts d’heure répartis dans la journée ?

La deuxième forme que nous donnerons à notre prière sera plus informelle. Citons ces quelques phrases de Sœur Lucie [1]: « Dans l’accomplissement de nos devoirs, nous devons chercher à nous rendre compte de la présence de Dieu : penser que Dieu et notre Ange Gardien sont près de nous et voient ce que nous faisons ainsi que les intentions qui nous inspirent. Nous devons donc sanctifier notre travail, notre repos, notre nourriture, nos délassements honnêtes, comme si tout cela était une prière incessante. Sachant que Dieu est présent, il nous suffit de nous souvenir de Lui et de temps en temps de lui adresser quelques paroles. Ce dialogue intime et familier avec Dieu transforme notre travail et nos occupations quotidiennes en une vraie vie de prière incessante, nous rend plus agréable à Dieu et attire sur nous des grâces et des bénédictions spéciales. »

1 Les prières formelles

Qui niera l’obligation pour tout catholique de consacrer un temps matin et soir pour révérer notre Dieu, Créateur et Maître de toute chose ?

Notre catéchisme enseigne que : « la prière est une élévation de l’âme vers Dieu pour Lui rendre nos devoirs et Lui demander Ses grâces. »[2]

La prière doit être comme une respiration de l’âme ; c’est un contact avec notre Dieu. Transmettons à nos enfants cet amour de la prière afin que cela devienne pour eux une habitude.

a) La prière du matin

Gardons la belle tradition de faire son signe de Croix dès le réveil; puis au saut du lit mettons-nous à genoux pour offrir notre journée à Dieu (Offrande de la journée cf. Les prières du FA sur le site). Une fois habillé et prêt, le véritable temps de la prière est venu. Les plus grands réciteront après la pratique des 3 Ave Maria (cf. Site), une belle prière du matin à laquelle viendra se joindre une ou deux dévotions personnelles (Consécration à la Sainte Vierge, au Sacré-Cœur, invocation au Saint du jour, lecture de l’Evangile du jour, etc…). Il est bon d’ajouter une pratique exercée pendant les retraites qui prend le nom de « méditation » mais qui pourrait tout simplement s’appeler : Cœur à cœur avec Dieu. Nous y reviendrons dans un prochain numéro.

On apprendra aux tout-petits, dès le plus jeune âge, à envoyer un baiser à la Croix, puis à joindre les mains et à implorer son saint patron et son Ange gardien après la récitation de la Salutation Angélique.

Dès que l’enfant tient à genoux, on lui donnera l’habitude d’offrir à Dieu sa journée. Pour aider l’enfant à ne pas oublier sa prière, on peut lui donner l’habitude de ne pas embrasser sa maman avant d’avoir prié… très vite il n’oubliera plus !

Un nouveau jour peut alors commencer sous le regard de Dieu. En effet n’est-ce-pas grâce à Lui que nous voyons encore l’aube se lever ?

Bien souvent les activités de chacun donnent au réveil de la maison des horaires différents ; il est alors parfois difficile de rassembler toute la famille pour réciter une prière familiale ; mais quand cela est possible rien de mieux pour entamer la journée dans la paix et sous le regard de Dieu. Pendant les vacances, en revanche, on ne manquera pas de se rassembler pour ce « temps fort » qui entraîne les bénédictions de Dieu sur la maisonnée.

b) Prière du soir en famille

A l’inverse de la prière du matin, il est toujours possible de s’organiser le soir et de trouver le bon horaire pour envoyer en famille, nos supplications vers le ciel.

Les parents réfléchiront ensemble afin de déterminer l’heure la plus propice au rassemblement de tous.

L’idéal veut que ce soit le père qui dirige la prière (quand il est là) ; c’est lui le chef de famille et il reçoit des grâces particulières pour ce « ministère ». Après avoir obtenu un silence parfait et exécuté un beau signe de Croix, il adresse quelques mots à ses enfants pour leur expliquer qu’ils sont en présence de Dieu, que Notre-Seigneur a dit que «  là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux[3]. » Par sa voix paisible et concentrée, le père sait inspirer le respect pour ce moment si important ! Voici une façon de procéder, à moduler selon l’âge des enfants :  dire quelques mots de l’Evangile ou du Saint du jour, puis commencer la prière proprement dite avec les trois Je vous salue Marie, l’examen des joies et des grâces du jour avec une prière d’action de grâces, et l’examen des offenses faites à Dieu, suivi de la récitation de l’acte de contrition (On se reportera pour l’examen des petits à Mamans vers le ciel, ed. du Sel).

Il existe aussi une belle pratique qui veut que chacun des enfants connaisse une petite prière ou une invocation (choisie au préalable par ses parents) et la récite seul. Cette dernière (toujours la même) récitée chaque soir restera ancrée en lui et lui servira de bouée dans les moments difficiles qu’il pourrait rencontrer plus tard.

On terminera par le chant d’un Ave Maria ou d’un cantique.

c) La prière des époux.

Pour qu’un foyer reste bien uni, il existe un secret : la Prière du soir entre époux. Celle-ci ne devrait jamais être omise. Chacun doit faire l’effort d’être disponible au moment fixé, et ainsi, dans la paix du soir, les époux pourront déposer devant Dieu les fardeaux de la journée, Lui confier chacun des enfants en particulier et abandonner dans les mains du Très-Haut la nuit qui s’annonce. Ce moment « sacré » sera aussi l’occasion de se demander pardon : pardon pour les offenses volontaires ou involontaires qui ont blessé le conjoint et qui parfois demandent une prise de résolution commune pour parvenir toujours plus à monter ensemble vers le ciel ! Soyez sûrs que Dieu et la Sainte Famille se laissent toucher par ces invocations qui montent d’un seul cœur vers le ciel !

En revanche prenez garde à ne pas laisser entrer dans votre chambre l’ennemi principal de cette pratique : la routine ! Que cette oraison ne soit pas machinale et automatique tel un moulin à prières mais vraiment un instant qui soit comme un cœur à cœur à trois, où Dieu sera là, présent et à votre écoute. Pour cela il faut savoir « actualiser » ce moment. Outre les prières choisies, on ajoutera parfois une neuvaine pour l’un ou l’autre des enfants ou des conjoints qui en aura besoin et on attachera une attention particulière à l’examen de conscience. Attention l’époux n’est pas un confesseur et ne doit jamais être considéré comme tel, mais il faudra passer en revue les moments de la journée où ont eu lieu des froissements et des incompréhensions, toujours dans le but, non de trouver une excuse, mais de s’en demander humblement pardon.

Et Dieu vous comblera de ses bénédictions.

Nous ne pouvons terminer sans évoquer le Chapelet que l’on aura eu soin de réciter en famille au meilleur moment afin de la rassembler autant que faire se peut. Il peut aussi être récité lors de la prière du soir.

2) La prière du cœur

« Prier beaucoup, c’est frapper longtemps à la porte de celui qu’on implore avec un pieux mouvement de notre cœur. La prière consiste plus dans des gémissements et dans des larmes que dans des paroles et des discours. Dieu met nos larmes en sa présence, et nos gémissements ne sont pas ignorés de celui qui a tout créé. »[4] dit Saint Augustin.

Naturellement, nous sommes tous occupés par notre devoir d’état. Il nous est donc impossible de passer toutes nos journées en prière (ce qui d’ailleurs serait un manquement). Comment donc parvenir à prier comme le demande Saint Augustin ? Je lui laisse la réponse : « Il est bon et salutaire de prier longtemps quand on le peut, c’est-à-dire quand on n’en est pas empêché par d’autres bonnes œuvres et des devoirs essentiels ; du reste l’accomplissement de ces devoirs doit être, par notre désir, comme une prière continuelle. Prier longtemps, ce n’est pas comme quelques-uns le pensent, prier avec beaucoup de paroles : un long discours n’est pas un long amour.»[5]

Il nous faut donc prendre l’habitude de régulièrement élever notre âme vers Dieu. « Il nous suffit de nous souvenir de Lui et, de temps à autre, de Lui adresser quelques paroles, des paroles d’amour, de remerciement, de demande, de louange. Ce dialogue intime et familier avec Dieu transforme notre travail et nos occupations quotidiennes en une vraie vie de prière incessante, nous rend plus agréable à Dieu et attire sur nous des grâces et des bénédictions spéciales ».[6]

Il est bon de réserver une demi-journée de temps en temps pour nous recueillir davantage en reprenant nos forces spirituelles.

Ces quelques précisions peuvent vous paraître impressionnantes ; si vous n’en avez pas l’habitude, n’hésitez pas à prendre contact avec un prêtre qui vous aidera à offrir, petit à petit, davantage de temps à Dieu.

Dans un prochain numéro nous prendrons le temps de vous parler de la méditation et de la prière des mamans qui, elle aussi, sait toucher notre Maman du ciel.

Dans un monde inquiet et perturbé, ces moments offerts au Très-Haut sont précieux : ce sont comme des bouffées d’oxygène qui nourrissent la vie spirituelle de la famille.

« Une famille qui prie est une famille qui vit » ; et n’est-ce pas un gage de vie éternelle ?

C’est bien là la meilleure assurance de réussite que puisse espérer une famille chrétienne.

Marguerite-Marie

[1] Sœur Lucie : « Appels du Message de Fatima »

[2] Père Emmanuel : « Catéchisme de la Famille Chrétienne »

[3] Matthieu 18.20

[4] et 5 St Augustin (345-430), extrait de la Lettre CXXX

 [6] Sœur Lucie : « Appels du Message de Fatima »

De l’utilisation courtoise du portable (2)

Afin que le portable à la maison reste sup…portable, il est nécessaire d’établir certaines restrictions à son utilisation, de sorte qu’il ne se transforme pas en tyran domestique au détriment de notre vie de famille. Rappelons qu’il est bon de retarder le plus possible l’âge du premier portable… Acceptons-le pour les enfants uniquement quand il est vraiment indispensable ! Il doit rester un outil utilisé à bon escient !
1 -Si possible, se servir de son portable comme d’un téléphone fixe, excepté si nous attendons un message particulièrement urgent. Le laisser sur la table d’entrée et ne regarder nos messages que deux à trois fois par jour (sauf obligation professionnelle).
2 -Eviter de l’avoir sous la main pendant les repas et de décrocher pendant ces pauses familiales à sauvegarder. Si cependant il est absolument nécessaire de prendre l’appel, passer dans la pièce à côté afin de ne pas couper les discussions ni monopoliser toutes les attentions.
3 -Ne pas tout laisser tomber sous prétexte que le portable sonne : la messagerie est là pour ça. Si la personne tient absolument à vous joindre, elle rappellera sur le téléphone fixe. Pour domestiquer l’usage de cet appareil envahissant, il faut commencer par dompter sa propre curiosité et impatience. Et par ailleurs, notre prochain le plus proche, qui nécessite toute notre attention et nos soins, est généralement celui qui nous est physiquement présent, plutôt que l’interlocuteur lointain.
4. 4 -Garder une certaine discrétion pendant les communications des autres, en sortant de la pièce, s’ils ne l’ont pas fait eux-mêmes, et en évitant de vouloir savoir tout ce qui a été dit. Certaines choses ne concernent pas les enfants, et parfois certains adultes aussi…
5. 5 -Préférer annoncer les grandes nouvelles, tristes ou heureuses, de vive voix plutôt que par texto. En prenant la peine de téléphoner, nous ajouterons des nuances et de la délicatesse à ces moments-là, et manifesterons ainsi la considération et le respect que nous portons à notre interlocuteur.

Pratique des trois Ave Maria de Sainte Mechtilde

Cette pratique a été révélée à sainte Mechtilde (XIIIe siècle), avec promesse de la bonne mort, si elle y restait fidèle tous les jours.
La perfection de cette pratique demande que l’on pense aux Trois Personnes Divines et que l’on remercie chacune d’elles des privilèges accordés à la Bienheureuse Vierge, en priant cette Bonne Mère de nous obtenir l’assistance du Père, du Fils et du Saint-Esprit, pendant la vie et surtout à l’heure de notre mort.

Réciter, matin et soir, les Trois Ave Maria en l’honneur des trois grands privilèges,
avec cette invocation à la fin :
– le matin : « Ô ma Mère, préservez-moi du péché mortel pendant ce jour. »
– le soir : « Ô ma Mère, préservez-moi du péché mortel pendant cette nuit. »

(bénédiction apostolique accordée par Saint Pie X)

Offrande de la journée

O Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières et les actions, les joies et les peines de cette journée en réparation de toutes nos offenses, et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l’autel.

Je vous les offre en particulier pour ….

Comment voir clair ?

En une période normale de la vie de l’Eglise, les catholiques, s’ils ne sont jamais dispensés de réfléchir, doivent docilement s’en remettre à l’enseignement qu’ils reçoivent de la hiérarchie de l’Eglise. Mais il n’en va plus de même en temps de crise. Dans celle qui sévit depuis le Concile Vatican II, nos anciens, nos parents eurent à prendre des décisions difficiles et à faire des choix douloureux. Devant le constat des contradictions qui existaient entre le magistère de toujours et celui des derniers papes, ils restèrent fidèles à une Doctrine révélée qui ne peut changer. Etant donné que cette crise de l’Eglise se poursuit toujours, nous ne devons pas être trop surpris de nous trouver confrontés à notre tour à devoir répondre à de graves interrogations nouvelles qui peuvent se poser. Or, comme il nous semble que beaucoup font fausse route, à chaque nouveau carrefour, faute de se placer dans les dispositions spirituelles, intellectuelles et morales nécessaires, nous avons essayé de les énumérer. Afin de savoir comment faire des choix dans les périodes difficiles, voici quelques principes de base qui doivent régir chacune des décisions que nous pouvons avoir à prendre :

1) Si une nouvelle question grave semble se poser, ne rejetons pas le devoir de l’examiner parce que cela nous ennuie ou nous agace, parce que nous n’avons pas de temps à perdre ou parce que nous ne savons pas comment l’aborder.

2) Si manifestement, cette question est grave, nous devons accepter avec abnégation et esprit surnaturel de l’examiner avec le soin qu’elle requiert. Notre devoir est d’autant plus impératif que nous avons charge d’âmes.

3) Ranimons tout d’abord notre conviction surnaturelle que Dieu veut, infiniment plus que nous, que nous demeurions sur le chemin de la vérité. Dans ce but, Il veut nous communiquer ses grâces surnaturelles pour que nous soyons éclairés et que nous ayons la force de suivre la route qu’Il nous aura montrée.

4) Mais notre soif de vérité doit nous amener à demander quotidiennement ces grâces nécessaires pour penser clair et marcher droit.

5) Cependant, ces grâces étant demandées avec ferveur, ne nous disons pas que notre prière nous dispense de procéder à l’examen de la question qui se pose selon les lumières de la raison éclairée par la Foi.

6) Notre esprit sera en mesure de mener ce travail convenablement s’il est bien disposé, serein, prêt à embrasser la vérité comme elle se manifestera.

7) Pour qu’il en soit ainsi, il importe d’évacuer de notre cœur tous les mouvements passionnels qui risquent de fausser notre réflexion. Voilà quelques exemples : peur de certaines conclusions auxquelles on pourrait aboutir ou d’être isolé dans le choix que l’on fait. Colère d’être dans la nécessité de faire un choix que l’on n’a pas envie de faire, lassitude des difficultés qu’occasionne la crise de l’Eglise, etc…

8) Dans le même ordre d’idées, il s’agit aussi d’exclure de notre esprit des critères de jugement faux qui peuvent plus ou moins consciemment nous influencer : critère du nombre, du regard que les autres poseront sur nous, du parti qui nous créera le moins d’ennui(en apparence) pour la suite, etc…

9) Nous avons intérêt à considérer le jugement de ceux qui, normalement, savent mieux et en qui nous avons confiance. Mais nous ne pouvons nullement nous dispenser d’examiner la question qui se pose pour nous remettre uniquement à leur jugement.

10) Nous devons nous inspirer des principes du magistère de l’Eglise de toujours, des écrits des saints et des avis si lumineux de Monseigneur Lefebvre pour évaluer comme il le faut les opinions qui se sont manifestées autour de cette question.

11) Nous ne sommes pas tenus de tout lire et de nous perdre dans des considérations subtiles mais mener notre examen sérieusement, le temps qu’il faut, en interrogeant autant que nécessaire sur ce que nous ne comprenons pas, avant d’arrêter notre jugement.

Père Joseph

MOIS DE NOVEMBRE : MOIS DE L’ESPÉRANCE

Chers amis,
Novembre est arrivé… Trop souvent nous considérons ce mois comme une période triste… Visites au cimetière, Messe des défunts, souvenirs douloureux qui reviennent à la mémoire… et si nous considérions aujourd’hui le mois de novembre comme le mois de l’espérance…
Reprenons ces mots qui nous paraissent si sombres :
Défunt, d’origine latine : de functio ; le défunt est celui qui a rempli sa fonction. Il est donc arrivé au terme de la mission qui lui avait été confiée par Dieu.
Trépassé : passé à travers, il a franchi un passage. Il a traversé le tunnel qui sépare la vie temporaire terrestre de la vie sans fin.
Repos éternel, lux aeterna : tous ces mots qui rythment la Messe de Requiem et apaisent notre douleur. Le défunt, après ce passage obligé, parvient au repos éternel, à la lumière sans déclin : c’est la récompense des élus.
Bien sûr, la douleur de ne plus revoir ces êtres aimés est humaine et naturelle ; ne méprisons pas ces larmes ; souvenons-nous que Notre-Seigneur a pleuré son ami Lazare. Mais une fois la paix retrouvée, considérons les termes que la liturgie met sur nos lèvres et examinons leur portée profonde !
Par ce mois consacré aux défunts, l’Eglise veut en premier lieu nous rappeler de prier pour eux, pour que leurs âmes, si elles sont encore au Purgatoire, soient soulagées par nos prières et même élevées à la divine contemplation.
Mais l’Eglise dans sa divine Sagesse, ne veut-elle pas aussi nous faire réfléchir sur nous-mêmes ? Ne veut-elle pas nous rappeler à cette occasion les vérités essentielles à ne pas perdre de vue pour qu’à notre tour nous réalisions, en temps voulu, notre passage vers l’éternité ? Ne veut-elle pas faire revivre en nous cette belle vertu d’espérance ?
Il faut alors nous rappeler le but de notre vie, ce pour quoi nous sommes faits…
Reprenons les messages de Fatima en cette année du centenaire et voyons combien Notre-Dame a insisté sur les moyens qui sont mis à notre portée pour atteindre, nous aussi, la vision béatifique : la dévotion des cinq premiers samedis du mois (déjà étudiée dans notre FA n° 5), la récitation du Rosaire (FA vous présente une méditation par numéro) la pratique du devoir d’état (Nous y reviendrons bientôt) et le sacrifice. Mais dès aujourd’hui, et en ce début d’année liturgique, osons prendre un temps de réflexion pour considérer si oui ou non, nous accomplissons au mieux notre devoir, vis-à-vis de Dieu, de notre conjoint, de nos enfants, de notre famille, de nos amis, de nos relations… Faisons un examen particulier mais aussi un examen à deux en nous attachant à classer les priorités. Ce devoir d’état qui demande aujourd’hui tant d’héroïsme … Mais qui, accompli avec amour, nous mènera tout droit vers les joies éternelles !
Bien souvent, la multitude d’activités, d’agressions extérieures et faut-il le dire… le respect humain, nous font prendre pour une étoile ce qui n’est qu’un météorite en chute libre… Malheureusement, comme les étoiles filantes, ces priorités d’un instant ne durent pas et risquent de nous entraîner dans leur chute…
Ecoutons la voix de notre conscience qui nous rappelle notre vocation d’époux et de parents. Veillons, en particulier, à accompagner les grands désirs et non pas à couper les ailes de ceux qui nous entourent et qui voudraient monter plus haut !
Profitons de ce mois pour penser aux vertus de nos chers défunts ; leur souvenir nous aidera à les imiter. Invoquons nos ancêtres qui, comme les maillons d’une grande chaîne, veillent sur leurs descendants et sur ceux qui les aiment !
Loin de nous laisser appesantir par les mauvaises nouvelles venues d’ici ou d’ailleurs, recentrons-nous sur l’essentiel !
Et voilà comment notre mois de novembre ne sera plus le mois des souvenirs, parfois stériles, mais bien le mois de l’espérance qui nous fera progresser vers le ciel en réorientant notre vie sur l’essentiel !
Alors, je vous souhaite à tous un Saint mois de l’Espérance !
Marie du Tertre

L’enthousiasme

L’enthousiasme

L’enthousiasme est nécessaire pour ne pas se fatiguer ni se lasser au contact des petites difficultés quotidiennes. C’est lui qui transforme la patience, qui la rend vivante. Il ne s’agit pas d’un enthousiasme « feu de paille », d’un emballement passager. Il ne s’agit pas non plus d’un enthousiasme uniquement naturel, fruit d’un heureux tempérament, même soutenu par une volonté forte. Il s’agit d’un enthousiasme surnaturel à la portée de tous car il s’appuie sur Dieu.

L’enthousiasme est donc : une disposition de l’âme qui, ambitieuse du mieux et inébranlablement confiante en Dieu, se forme un idéal très élevé et le poursuit sans cesse, malgré et par-dessus-tout.

Le point important à remarquer est que, pour être enthousiaste, il faut avoir un idéal.

L’idéal c’est la plus noble idée qu’un homme puisse se faire du type de perfection qui convient à son état.

Il faut donc que l’idéal soit réalisable et ne soit pas une chimère. Il faut que l’on puisse y tendre de toutes ses forces, sans s’exposer à tomber dans l’illusion ou le découragement.

Or, que voyons-nous dans le monde ? Combien de gens n’ont pas d’idéal !

Et nous sommes bien obligés de le constater, un homme sans idéal, c’est un homme sans élan, sans générosité ; c’est un aboulique, un éparpillé.

Combien d’autres se contentent d’un idéal insignifiant : une petite maison où l’on vivra bien tranquillement de sa petite rente. En attendant c’est le train-train quotidien… D’autres à l’âme plus noble ont un idéal élevé, mais uniquement d’ordre naturel. Au fur et à mesure qu’ils s’en approchent, ils sont déçus, désillusionnés. Ils éprouvent toujours le besoin d’autre chose…

Or nous chrétiens, nous avons un idéal infini, un idéal qui ne nous décevra jamais et vers lequel nous pouvons tendre de toutes nos forces : devenir un autre Christ, vivre de la vie intérieure au point de pouvoir dire : ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi ». Un idéal élevé, sublime, qui nous maintiendra toujours dans l’enthousiasme, tant que nous le garderons présent à l’esprit pour le réaliser de tout notre pouvoir.

Dieu est toujours prêt à nous donner la grâce pour devenir des saints.

Cette sainteté n’est autre chose que la vie intérieure, la vie surnaturelle d’amitié avec les Trois Personnes de la Sainte Trinité.

Ces âmes seront alors par le fait même, optimistes (…), magnanimes, (…),  heureuses, (…), joyeuses car Dieu est la source de leur joie.

 Sous le regard de Dieu Dom G. Bélorgey

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Petites citations de Saint Bernard de Clairvaux :

– Ce qui est certain ne peut devenir douteux.

– Dès lors qu’on cesse de monter, on ne peut que descendre.

– Dans le chemin de la vie, ne point avancer c’est reculer puisque rien n’y demeure dans le même état. Or votre avancement à vous consiste à être convaincu que nous n’avons pas encore atteint le but.

Faire appel à un agent immobilier (suite)

 A la suite de notre article sur le rôle des agents immobiliers dans le dernier numéro de Foyers Ardents, je voudrais apporter une précision à la suite d’un arrêté ministériel entré en vigueur le 1er avril 2017,  visant à l’information des consommateurs par les professionnels intervenant dans une transaction immobilière.

Avec cette loi, les agents immobiliers sont tenus d’afficher les prix effectivement pratiqués, toutes taxes comprises,  des prestations qu’ils assurent, liés à la vente ou la location des biens, et d’indiquer, quel que soit le support de publicité  utilisé :

Le prix de vente du bien, comprenant obligatoirement la part des honoraires du professionnel à la charge de l’acquéreur, étant exprimé à la fois honoraires inclus et exclus.

Ce prix ne peut en aucun cas inclure la part des honoraires à la charge du vendeur.

Il doit être précisé à qui incombe le paiement des honoraires du professionnel à l’issue de la réalisation de la transaction.

Le montant toutes taxes comprises (TTC) des honoraires du professionnel qui sont à la charge de l’acquéreur, exprimé en pourcentage de la valeur du bien entendue hors honoraires. Ce montant est précédé de la mention « Honoraires ».

Actuellement alors que ce texte est en vigueur il n’est malheureusement pas rare de voir encore des prix F.A.I (c’est-à-dire frais d’agence inclus) sans distinction du prix et de la commission de l’agent.

Lorsque la commission est à la charge du vendeur, cela veut dire que l’acquéreur paiera les « frais de notaire » qui sont en grande partie des taxes fiscales sur le montant de la commission de l’agence comprise. Autrement cela viendra gonfler les frais qu’il a à supporter.

C’est pour cette raison que la plupart du temps la commission de l’agence est à la charge de l’acquéreur.

Tout cela est à prendre en considération, pour bien se renseigner afin d’éviter des mauvaises surprises pour faire une offre de prix qui rentre dans votre budget global.

                                                                                                                     Elisabeth du Sorbier