Prière des parents

Prière des parents chrétiens

Seigneur Jésus, Educateur suprême des âmes, je vous remercie de m’avoir appelé à cette tâche magnifique de l’éducation.

Faites que je sois de plus en plus digne du beau nom de père que me donnent les enfants, comme ils le donnent à votre Père des cieux – du beau nom de mère qu’ils donnent à la Vierge Marie.

Apprenez-moi à traiter les âmes de mes enfants avec la délicatesse et les infinies patiences de votre Saint-Esprit.

Donnez-moi votre lumière pour mieux lire dans les cœurs, votre perspicacité pour discerner votre œuvre et pénétrer vos desseins, votre miséricorde pour pardonner et guérir, votre sagesse pour conseiller et orienter les jeunes vies qui me sont confiées.

Que mes gestes soient vos gestes, que mes mains soient vos mains, que mes lèvres soient vos lèvres, que ma vie soit votre vie afin que rien ne parvienne à ces enfants qui ne soient pas divin, et que je ne gène pas votre action dans leurs âmes.

Donnez-moi de ne pas dévier dans mon éducation des grandes lois de votre Rédemption, de ne jamais oublier que l’essentiel est que le Royaume soit prêché à tout homme qui nait en ce monde, et de transmettre à mes enfants, au nom de votre Eglise, votre Evangile dans toute sa vérité et dans toute sa beauté.

Et vous, Vierge Marie, que Dieu a donnée à l’Enfant-Jésus comme éducatrice, obtenez-moi votre docilité au Saint Esprit et votre soumission aux volontés divines afin que je sache toujours reconnaitre les desseins du Père sur chacun de mes enfants, et l’aider à trouver la place que lui destine votre Fils dans la grande œuvre du salut du monde.

Ainsi soit-il

 

Quae est ista – César Franck

Notre citation pour mai et juin 2017, afin que notre humeur

soit belle et gracieuse quel que soit le temps !

«  Au temps, comme il vient, dis merci,

Au soleil, à la pluie aussi,

Et tâche d’être, et le souhaite,

Grenouille et cigale à la fois,

Pour chanter tout ce que tu vois

De bon cœur et de belle voix. »
Jean Richepin

 Quae est ista

(César Franck – Offertoire, 1861)

Interprétation par le Chœur hongrois Kodaly de Debrecen

Cette prière a été écrite pour les fêtes de l’Immaculée Conception, de l’Assomption, et du mois de Marie, puis orchestré en 1877. C’est une œuvre pour solistes et chœur mixte à 3 voix avec orchestre ou orgue, harpe et contrebasse, Quasi largo, la bémol majeur.

Lien pour télécharger et enregistrer sur clé usb :  https://www.bing.com/videos/search?q=quae+est+ista+c%c3%a9sar+franck&&view=detail&mid=721D2C8D72590D6F779B721D2C8D72590D6F779B&FORM=VRDGAR

Choeurs:

Quae est ista quae progreditur
quasi aurora consurgens,
pulchra ut luna, electa ut sol,
terribilis ut castrorum acies ordinata?

 

Qui est celle-ci qui s’avance comme l’aube naissante,
belle comme la Lune, resplendissante comme le Soleil,
terrible comme une armée rangée en ordre de bataille ?

avec parties Solo (Basse / Ténor) :

Posuit Rex diadema regni in capite ejus

 

Tu gloria Jerusalem

Tu laetitia Israel

Tu honorificentia populi nostri

 

Maria, dominare nostri,

Tu et filius tuus,

Intercede ad Dominum Deum nostrum

 

Le roi posa le diadème du règne sur sa tête.

 

Tu es l’exaltation de Jérusalem,

la grande joie d’Israël,

la grande fierté de notre race.

 

Marie, règne sur nous,

Toi et ton Fils,

intercède auprès de Dieu, notre Seigneur.

Croque Cake et Pavlova…

 

Croque cake

Ingrédients pour 8 personnes

* une dizaine de tranches de pain de mie

* 150 g de saumon fumé

* un bocal d’asperges en conserve

* 3 œufs

* 20 cl de crème liquide

* aneth

* sel, poivre

Préparation

Préchauffez le four TH 6 à 180°.

Dans un saladier, battre les œufs avec la crème, l’aneth, le sel et le poivre.

Dans le fond d’un moule à cake, déposez des tranches de pain de mie découpées aux dimensions du moule. Versez la crème ; disposez les tranches de saumon et une rangée d’asperges. Recouvrez de pain de mie et recommencez l’opération jusqu’en haut du moule en terminant avec des tranches de pain de mie arrosées du mélange.

Enfournez 30 à 40 min à 180°. Démoulez une fois refroidi.

Dégustez chaud, tiède ou froid, découpé en tranches, accompagné d’une salade verte par exemple.

Vous pouvez varier à l’infini : saumon, poireaux, fromage de chèvre fondu dans la crème, etc…

.Pavlova aux fruits du jardin

   Proportions pour 10 personnes

– 6 blancs d’œuf

– 340 g de sucre

– 1 cuillère à café de vinaigre

– 1,5 cuillère à café de Maïzena

Crème Chantilly :

50 cl de crème fraîche entière très froide

2 sachets de sucre vanillé

Fruits du jardin : fraises, framboises, kiwis, myrtilles, mûres…

Préchauffer le four à 120°.

Montez votre meringue. Ajouter le sucre en pluie, la maïzena, le vinaigre. Le mélange doit être bien brillant et la consistance en bec d’oiseau.

Sur une feuille de papier sulfurisé, sur laquelle vous aurez tracé au préalable le diamètre maximum de votre plat (-5 cm), étalez votre meringue en forme de nid.

Vous pouvez faire le tour à la poche à douille ou créer des volutes sur les bords.

Enfournez durant 1h – 1h 15 et laissez bien refroidir dans le four.

Montez la crème Chantilly.  Remplissez en le centre de la Pavlova.

Placez harmonieusement les fruits sur le nid !

Régalez-vous avec ce dessert magnifique, peu couteux et extrêmement facile à faire !

Variantes : vous pouvez conjuguer ce dessert à l’infini : en portions individuelles, au café et copeaux de chocolat, à deux étages, garni avec du mascarpone pour un dessert plus léger…

Deux beaux Textes

Deux vérités à rappeler aux mamans:

 1- Tous les vôtres, Mesdames, continuent de vivre de votre vie réelle, pas seulement de ce que vous paraissez être, de ce que vous êtes et de ce que vous ignorez peut-être, de ce que vous êtes devant Dieu. On met les siens à son niveau. Vos défauts font du mal ; vos acquisitions généreuses et courageuses font du bien, tout cela marque les vôtres.

2- La seconde vérité, c’est que, en vous, il y a plus que vous. En vous, il y a Dieu. Votre vie religieuse, ce n’est pas quelque chose qui est plaqué sur votre vie de femme ; ce n’est pas seulement un lieu où vous pouvez vivre solitaire et vous réfugier ; votre vie religieuse est dans votre vie de femme, d’épouse, de maîtresse de maison ; elle représente un niveau auquel vous devez élever toute votre vie ; « Dieu est le centre de nos âmes ». Ne soyez pas femme et chrétienne mais femme chrétienne. Toutes les fois que vous faites un effort sérieux pour que votre âme aille mieux, les autres en bénéficient ; se laisser aller, reculer devant la tâche nécessaire, ce serait les abandonner.

Aux chrétiens de donner le ton, de savoir devant Dieu ce qu’ils doivent faire, de le faire bravement et intelligemment !

Mgr Blanchet. Récollection du 19/05/1952

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La joie

Ne sois pas de ceux qui s’imaginent qu’ils ne peuvent jouir de leur bonheur qu’en s’éloignant de Dieu ; pour eux il semblerait que Dieu ne veut que le sacrifice, la privation de toute joie légitime et que, plus ils seront dans la tristesse ici-bas, plus ils mériteront pour là-haut. Erreur grave ! ils oublient que toutes les joies sont un don du Père à ses enfants et que ce ne serait pas honorer le Père que de mépriser ses dons.

Ils oublient aussi que ce n’est pas la peine qui fait le mérite, mais la charité généreuse, l’amour de la volonté divine. La souffrance peut être une occasion de mérites plus grands, parce qu’elle demande pour son acceptation, un amour plus généreux. La joie peut donc être aussi méritoire de grâces, si on sait l’accueillir comme un don de la Miséricorde et de la Bonté du Père. Ne m’éloigne pas de ton bonheur. Je te demande au contraire de m’y associer pour que je puisse t’aider à le sanctifier.

Mgr Guerry – 1946

Petites notions sur les assurances

Dans le numéro précédent de Foyers Ardents, la page juridique portait sur l’achat d’un véhicule d’occasion, voyons ce qu’il en est, cette fois-ci des assurances.

L’assurance d’un véhicule à moteur est obligatoire, et si cela paraît évident pour une voiture, sait-on que cela vaut aussi pour votre vieux tracteur qui peut aller sur la route, ou la tondeuse à gazon autoportée. A propos du vieux tracteur il faut un permis spécial si vous n’êtes pas agriculteur.

Eh oui, si vous devez faire les bordures chez vous le long de la route ou y atteler une petite remorque pour vous déplacer quelque peu, cette tondeuse n’est pas couverte par votre assurance habitation.

Elle nécessite une assurance particulière. Bien sûr vous ne pouvez coller votre vignette assurance sur un pare-brise inexistant, mais en cas de dommage, si cet engin n’est pas assuré spécialement, l’assureur vous enverra paître…

Par contre, il n’y a aucune obligation d’être assuré pour la maison dont on est propriétaire, ce que l’on appelle l’assurance multirisque habitation. C’est bien sûr mieux en cas de problème, mais vous pouvez choisir aussi d’être « votre propre assureur » : c’est vous qui financièrement (à voir comment) mettez de l’argent de côté pour le jour où… En clair vous ne comptez que sur vos propres forces.

Mais si vous êtes locataire, alors cette assurance devient obligatoire car vous devez garantir les risques dont vous avez à répondre comme locataire, vis-à-vis du propriétaire. C’est l’assurance « garantie des risques locatifs ».

Attention, tous les contrats commercialisés sous l’appellation « multirisque habitation » ne comportent pas les mêmes garanties. Faites-vous donc bien expliquer lesquelles, surtout si vous devez comparer les offres de plusieurs assureurs, certains en outre refusant d’assurer certains biens hors normes.

N’hésitez pas à songer à réviser vos contrats automobile ou habitation régulièrement car vous aurez pu bénéficier au départ de prix attractifs type « nouveaux clients », qui le deviendront beaucoup moins avec le temps (vos primes augmentant régulièrement et sensiblement) alors que vous pourriez trouver moins cher ailleurs. Pour cela n’attendez pas la dernière minute car ces contrats se renouvellent par tacite reconduction (c’est à dire tant que l’on ne les dénonce pas), regardez donc leur échéance et anticipez votre étude de marché, pour pouvoir résilier votre contrat devenu inintéressant, dans le temps.

En outre pour pratiquer certaines activités de loisirs, vous devez être assuré et justifier chaque année de l’assurance couvrant cette activité, comme la chasse, la plongée sous-marine, mais pas le ski…

Elisabeth du Sorbier

 

Témoignage: L’expérience d’un médecin urgentiste

Quelques exemples concrets sur les conséquences de la prise de drogue.

L’expérience d’un médecin urgentiste :

 Plutôt que d’expliciter les effets des drogues sur le plan clinique c’est-à-dire montrer les conséquences que la toxicomanie a sur le corps humain, comme les effets stimulants, dépresseurs, le pouvoir intoxicant ou hallucinogène, il m’a paru préférable de parler aujourd’hui dans cette chronique, de cas pratiques, constatés et vécus lors de mon exercice hospitalier aux urgences.

En 2003, une Rave Party a été organisée à l’aérodrome de la Montagne noire, habituellement centre de Vol à Voile, près de Revel. C’était nouveau, elle faisait partie des toutes premières Rave et drainait une partie de la jeunesse, non seulement de la région Midi Pyrénées mais aussi du reste de la France. C’est pourquoi les secours étaient assurés  par les pompiers mais les secours médicaux n’avaient pas été prévus sur place, comme cela fut le cas, les années suivantes.

Etant de garde aux urgences de l’hôpital de Castelnaudary, le plus proche  du lieu de la Rave, l’équipe médicale a vu arriver tout au long de la nuit suivant le début de la manifestation, un défilé de camions de pompiers, nous amenant des jeunes gens présentant tous des troubles du comportement liés soit à une intoxication aigüe par l’alcool, soit à la consommation de drogue, soit  les deux.

La plus utilisée dans cette tranche d’âge est le Cannabis : états confusionnels, lenteur de l’idéation, difficulté à se repérer dans le temps, incapacité à répondre aux questions simples,  avec déambulation  dans les couloirs et la salle d’attente, les pupilles particulièrement dilatées ; pour certains des épisodes d’agitation, pour d’autres d’hyper somnolence : l’un d’eux avait choisi de passer la nuit dans un arbre, sur une branche, dont il est d’ailleurs tombé… Ce sont tous des patients qu’il a fallu garder et surveiller en attendant que les effets des drogues consommées se dissipent  pour qu’ils puissent repartir chez eux.

Quelques années plus tard, en 2010,  un jeune homme d’une trentaine d’années,  se présente aux urgences dans un état d’agitation extrême après avoir absorbé un demi-comprimé d’ecstasy au cours d’une fête entre amis ; il n’en avait pas l’habitude et faisait visiblement un « Bad Trip[1] » avec une sensation de mort imminente. Tous ses propos reflétaient cette angoisse de mort. Il n’y avait pas grand-chose à faire qu’à essayer de le rassurer mais c’était peine perdue. Progressivement les effets se sont estompés (mais il a bien dû patienter deux ou trois heures) et il a pu quitter le service en se jurant qu’il ne renouvellerait pas l’expérience…

Beaucoup plus grave, en 2013 : le Centre 15 nous informe de l’arrivée de deux VSAB[2] nous adressant deux jeunes de 24-25 ans, agités, ayant consommé probablement des substances dont ils taisaient le nom. Je me posais la question de la nécessité de deux camions de pompiers, ce qui veut dire deux équipages de quatre hommes, mais j’ai vite compris : le premier était dans un tel état d’agitation et de délire complet qu’il n’avait pas fallu moins que six hommes pour le maintenir et l’amener aux urgences ; l’autre était plus calme mais dans un état de malaise ; il est entré accompagné mais en marchant. Il y avait donc deux urgences à gérer en même temps, dont l’une particulièrement préoccupante puisqu’il fallait maintenir à plusieurs cet homme agité sur un brancard.

Le premier problème était de savoir quelle drogue avait été ingérée ; celui qui était interrogeable m’a parlé de drogue de l’amour (MDMA [3,4 méthyldioxyméthamphétamine], encore connue sous sa forme d’ecstasy)

Ensuite il fallait gérer la situation pour le premier patient, délirant, avec des hallucinations qui le terrifiaient ; heureusement un de ses camarades était présent et lui parlait, le rassurait : c’était le seul qu’il arrivait à comprendre. Il présentait une tachycardie[3] à 200/minute, une poussée hypertensive dont la systolique[4] approchait de 30, une hypersudation telle qu’il se liquéfiait littéralement sous nos yeux, rendant impossible la pose de voie veineuse périphérique dont le pansement se décollait sans cesse ; il se débattait sur son brancard maintenu par six hommes. Sa température approchait des 42°. Cette hyperthermie maligne était une urgence vitale.

Pendant que je passais un message au Samu pour demander un renfort médical, puisque nous étions en nombre restreint sur Castel, deux personnes se trouvaient dans le couloir et m’ont abordée. Ils voulaient savoir quand ces deux jeunes allaient pouvoir sortir, ils  étaient passibles de sanctions. Je les ai regardés abasourdie parce qu’ils n’avaient pas l’air de réaliser la gravité de la situation et je leur ai répondu que je n’étais pas certaine qu’ils puissent s’en sortir, en tout cas pour le premier. Donc envisager des sanctions était à mon avis hors de propos puisque le pronostic vital de l’un d’eux était en jeu…

Finalement la situation d’urgence a pu être maîtrisée ; le patient qui était en état très grave a été endormi et plongé dans un coma artificiel pour pouvoir être transporté en service de réanimation sur Toulouse. Deux ou trois semaines plus tard, nous apprenions qu’il était en vie et avait pu quitter la réanimation. J’ignore ce que ces deux jeunes sont devenus mais les plus grands doutes demeurent sur leur perspective de carrière.

Dr N. Rémy

[1]  Le bad trip se caractérise par une angoisse intense, des tremblements, des sueurs froides, des difficultés à respirer, des palpitations, des hallucinations, de la confusion, parfois une perte de connaissance.

[2] Véhicules de secours aux asphyxiés et  aux blessés

[3] Le rythme cardiaque normal oscille normalement autour de 60 battements par minute pour un adulte.

[4] La tension artérielle comprend deux chiffres, l’un pour la maxima et l’autre pour la minima : la maxima varie de 11 à 15. Au delà de 15 on parle d hyper tension. C est un signe de gravité car l’hypertension​ peut entraîner une hémorragie cérébrale ou autre effets graves.

La décoration des tables

Avec les beaux jours, les invitations entre amis, les cérémonies familiales profanes ou religieuses, de bons repas viendront fêter l’évènement, où chaque cuisinière aura mis tout son cœur pour régaler petits et grands.

Un bon déjeuner (ou un bon dîner) est comme un joli cadeau, l’emballage compte et fait partie de la joie d’être ensemble. Un très bon déjeuner servi sans un certain décor aura moins de goût. Au contraire quelque chose de simple, parce que l’on n’a pas eu beaucoup de temps ou que nous ne sommes pas très douées pour la cuisine, aura une toute autre saveur avec une table bien mise.

            Souvent, il en faut peu pour que cela dégage un air de fête.

Assortir les couleurs de la nappe et des serviettes en papier (moins de travail pour la maîtresse de maison) que l’on trouve facilement à peu de frais. Elles  peuvent être pliées de façon amusante, les petites filles aiment beaucoup le faire.

Bien sûr, nous pouvons utiliser les nappes anciennes que des grands-mères ont pu broder, ou des chemins de table. C’est l’occasion d’apprendre aux enfants à s’émerveiller devant le travail de broderie et de leur apprendre à marier les couleurs et les formes, du moment que le résultat est harmonieux.

Quelques fleurs du jardin piquées dans des verres avec un peu de mousse naturelle ou de fleuriste dans les mêmes tons, auxquelles on rajoute les feuillages que l’on a sous la main, ou du lierre enroulé autour ou dans ces mêmes verres.

Des verres de couleur dans lesquels on met une bougie chauffe-plat font de jolis photophores, qui peuvent aussi garnir le soir les rebords des fenêtres de la maison. Cela lui donne un air de fête la mettant en valeur d’une lumière très douce.

       Si l’on a de jolis bougeoirs, c’est l’occasion de les sortir mais il est possible aussi d’en fabriquer de très simples avec une planche de bois décorée sur laquelle on aura fixé des clous la pointe en l’air pour y enfiler des grosses bougies espacées ou groupées selon les idées.

     Un petit ruban peut venir embellir de simples verres, et une main enfantine tracer les prénoms des invités sur un papier plié.

      Tous ces petits gestes viennent montrer à ceux que l’on reçoit combien ils sont les bienvenus, et la table ainsi dressée avec amour accueillera avec joie petits et grands pour de bons moments inoubliables.

                                                                                                           Jeanne de Thuringe

Ma Bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

Pour Tout-petits : Clip Clap d’une saison à l’autre (Hemma)

Dès 6 ans et pour toute la famille : Pour Dieu avec Miguel – Le grand miracle de Calanda (DPF)

10-12 ans : Le petit cœur rouge (V. Duchateau- Artège)

12-15 ans : Vengeance et Pardon – (Sainte Philomène)

15 ans – formation : Un officier français, Gérard de Cathelineau (NEL)

 Adultes (à partir de 16 ans)

– Distraction : Le cor de Monsieur de Boismorand (René Chambe – Montbel éditions)

-Formation : Pie X. (Dal-Gal – Clovis)

-Histoire : Isabelle la Catholique (I. Walsh – Saint Rémi)

-Education (pour les parents) : Série des 6 volumes : « Mamans » Avec le sourire, avec énergie, avec tendresse, avec loyauté, avec moins de fatigue, Mamans…vers le ciel (Le Sel)

-Méditations- Réflexions : Les petites vertus du Foyer (Mgr Chevrot – Le Laurier)

 (Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture, René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation).

 

Bonne Humeur!

– Quel mot courant a une seule consonne, et cinq voyelles toutes différentes ?

– Quel est le seul mot de la langue française qui n’a pas de rime ?

-Connaissez-vous le « palindrome » – palin drómos, c’est-à-dire « en retour » et « course » ? un palindrome peut aussi bien se lire de gauche à droite que de droite à gauche. Exemple : Oh, cela te perd répéta l’écho ; radar ; été… A vous d’en trouver d’autres…

Réponses des devinettes : (oiseau ; triomphe)

Les bonnes nouvelles !

1917-2017 : Nous fêtons cette année le centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima.

« Au printemps 1915, à Fatima, l’Ange du Portugal apparaissait pour la première fois à Lucie dos Santos qui était accompagnée de trois amies de son âge : Maria Justina, Teresa et Maria-Rosa Matias. Cette année-là, l’Ange leur apparut trois fois sans rien dire. L’année suivante, il apparut également trois fois à Lucie et à ses deux cousins François et Jacinthe Marto. Enfin, en 1917, de mai à octobre, la Sainte Vierge leur apparut six fois.

La dévotion demandée consiste essentiellement à réparer les outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie et à prier pour la conversion des pécheurs en offrant tous les sacrifices de notre vie quotidienne et en faisant une communion réparatrice à ces deux intentions chaque premier samedi du mois, cinq fois de suite. À ces deux pratiques, s’ajoute la récitation quotidienne du chapelet pour obtenir la paix dans le monde.

Il est important de se rappeler que cette dévotion est une volonté de Dieu Lui-même révélée par Notre-Dame aux petits voyants de Fatima le 13 juillet 1917 : « Pour les sauver [les pécheurs], Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. » Extrait du site : http://www.fatima100.fr/

Le tombeau de Notre-Seigneur Jésus-Christ enfin restauré !

En effet au cœur de la Basilique du Saint Sépulcre à Jérusalem une structure de marbre appelée édicule abrite le tombeau du Christ, lieu de l’ensevelissement et de la Résurrection. Celui-ci était endommagé par le temps, les intempéries, un tremblement de terre en 1927 et l’intense fréquentation (un million de visiteurs par an). C’est l’école Polytechnique d’Athènes qui a entrepris une restauration qui aura duré plus de 10 mois. Le marbre a retrouvé sa couleur rose d’origine et révélé des inscriptions grecques sur ses parois. Une fenêtre a été percée pour permettre aux pèlerins de voir la pierre nue de l’ancien caveau. En octobre la plaque de marbre recouvrant la tombe a été déplacée durant trois jours. La dernière fois que des hommes avaient pu accéder au cœur du lieu le plus saint du christianisme remontait à 1810, lorsque des travaux de restauration avaient été entrepris à la suite d’un incendie.

Aimer

Aimer

 L’autre jour, tu m’as demandé comment aimer.

Comme toutes les jeunes filles, ton cœur a soif d’aimer et d’être aimée, en vérité.

Car c’est le secret de la vie, son moteur, ce qui lui donne sa saveur.

C’est aussi, ce qui porte vie, pas d’amour vrai sans vie et pas de vraie vie sans amour.

L’autre jour, tu m’as demandé comment aimer.

L’amour est l’acte fondateur de la Création, purement gratuit

Portant en lui quelque chose de fou et d’inutile à la fois puisque Dieu se suffit à Lui-même.

Mais pourtant Il se donne et se répand à profusion par pur amour,

Dans les êtres, jusqu’à la fin des temps.

Car tel est Son plaisir, par pure joie de donner.

L’autre jour, tu m’as demandé comment aimer.

Aimer comme Dieu aime, c’est se donner, se renoncer pour l’autre,

Se sacrifier car le sacrifice est la mesure de l’amour.

C’est vibrer à ses peines et ses joies, le laisser prendre place, devinant son besoin

Pour entrer dans une autre pensée, tout en étant soi-même,

Sans l’amoindrir ni s’amoindrir soi-même.

L’autre jour, tu m’as demandé comment aimer.

Aimer est le plus grand élan qui soit, celui qui fait les saints, s’il est pour Dieu

Ou les damnés s’il n’est que pour soi…

Car tu peux croire aimer mais te rechercher toi-même

Te griser de mots ou de sentiments mais sans volonté.

Car aimer… c’est vouloir aimer et savoir pardonner

Dans la joie comme dans la peine, dans les jours sombres ou lumineux

Jusqu’à l’oubli de soi, dans cette lente ascension vers le Bien.

L’autre jour, tu m’as demandé comment aimer.

Aimer c’est aussi l’acceptation toute simple de ses limites

Pour se laisser conduire et corriger, et donc savoir recevoir.

C’est avoir un cœur rayonnant et qui même à deux,

Ne se replie pas sur son bonheur

Mais veut y inclure qui souffre au bord du chemin.

Confie-toi à Notre Dame, elle qui a su si bien mieux aimer et…

 Va, tu sauras aimer.

 Jeanne de Thuringe