Ma Bibliothèque

Ma Bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.
Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

Dès 4 ans : La nature au fil des mois (Gallimard ; René Mettler)
Première lecture : La famille Tant Mieux (Enid Blyton) et toute la collection à trouver d’occasion
10-12 ans : Le cheval sans tête (Hachette ; Paul Berna)
12-14 ans : Le trésor de l’île des flibustiers (Clovis, F. Hoffman)
 
A partir de 15 ans :

– Formation – pour les filles : Crois, espère et aime (Ed. Saint Rémi ; Paula Hoesl)
– pour les garçons : Petite vie de Charles de Foucauld (Ed. Via Romana ; René Bazin)
-Histoire-Culture chrétienne : Les voleurs de Dieu ; (Ed. Saint Paul ; Maria Winowska)

Parents – Adultes:
-Formation : Catéchèse Catholique du mariage (Père Barbara ; à trouver d’occasion)
-Histoire – Culture chrétienne : Madame Julie Lavergne (édition sainte Philomène ; Joseph Lavergne )

(Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture, René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

Bonne humeur – Bonne nouvelle

Bonne humeur !

Quelques  perles du Bac à lire pour se remonter le moral quand on croit que nos enfants sont des cancres:
« Comme Bonaparte, Jules César pouvait dicter plusieurs lettres à la fois, c’était un dictateur » – Eh oui…
« Dans le monde, il n’y a que la France qui n’est pas un pays étranger » – C’est bien vrai !
« Les devoirs où ils y a des conjugaisons s’appellent des devoirs conjugaux » – Voilà qui est bien dit…                                                                        (extraits de perlesdubac.fr)

Bonnes nouvelles !

 Voici trois bonnes nouvelles pour nous entraîner à voir la vie en rose !

1) L’Arabie Saoudite vient de renoncer au calendrier islamiste pour adopter le calendrier grégorien… (Rassurez-vous, ceci pour des raisons économiques, mais nos saints vont sans doute être reconnaissants et accorder des grâces à ce pays !)

2) Le Président du Pérou, Pedro Pablo Kuczynski  a consacré son pays aux Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie, le 21 octobre 2016. D’importants dirigeants d’entreprises et des personnalités politiques ont participé à l’événement, notamment la Présidente du Congrès, Luz Salgado, qui a également fait une prière demandant à Dieu son aide et sa protection : « Je mets dans vos mains aimantes mon gouvernement avec tous les travailleurs et les citoyens qui sont sous ma responsabilité. Dieu Tout-Puissant, je vous offre mes pensées et mes décisions en tant que président afin de les utiliser pour le bien de notre pays et de toujours être conscient des Dix Commandements pour gouverner. Je demande à Dieu, par l’intercession du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie, d’écouter et d’accepter mon acte de consécration et de couvrir notre pays d’une protection spéciale. » (Source : La Porte Latine)

 3) C’est Notre-Dame de Rocamadour qui veille sur la course du Vendée globe cette année. Sa statue est arrivée en bateau le 31 octobre aux Sables-d’Olonne et a été accueillie solennellement. Elle fut conduite en Procession jusqu’à Notre-Dame du Bon Port. 2000 cierges avaient été prévus et il n’y en a pas eu assez ! Jusqu’au retour du dernier skipper, des bougies sont allumées jour et nuit autour d’elle. Une sportelle (médaille ovale qui reproduit le sceau du prieuré de Rocamadour : la Vierge siégeant sur un trône, un sceptre fleurdelisé dans la main droite et l’Enfant Jésus sur le  genou gauche) a été offerte à chacun des participants de la course. La plupart des skippeurs l’ont d’ailleurs fait reproduire en résine « époxy », (car initialement en métal, elle aurait pu rouiller) et l’ont incrustée dans la coque de leur bateau ! Que Notre-Dame veille sur eux !

Il t’attend

Il t’attend

Dans la clarté du jour ou la profondeur de la nuit,
Dans l’humble tâche domestique, le soin aux malades ou le travail de bureau,
Dans le réel douloureux ou le souhait réalisé,
Dans l’espoir brisé et la lente reconstruction,
Il t’attend.

Dans la première pensée du matin, et l’examen le soir de la journée,
Dans le rire, dans la joie, ou la peine intérieure,
Dans la main tendue à la misère qui est tienne,
Il t’attend.

Dans ton choix de détente, dans le sacrifice offert,
Dans le peu de temps que peut-être tu lui donneras,
Dans tes doutes, et tes deuils, dans ton histoire heureuse ou douloureuse,
Il t’attend.

Dans le signe de croix, dans le « Je vous salue Marie »
Dans le silence de la prière, dans l’adoration à genoux,
Même dans ce que tu rejettes,
Il t’attend.

Il t’attend toujours, inlassablement, au seuil de ton cœur qui Lui a été donné au baptême,
Il s’y tient doux et humble comme un mendiant.
Il attend que tu lui ouvres toute grande la porte, sans calculer, sans marchander et sans honte.
Il t’a tout donné, d’abord sur la croix, et ensuite quand il t’a appelée à la vie,
A travers ton histoire, ce que tu as reçu de ta famille, de tes amis, de tes supérieurs,
Il donne toujours et sans cesse, sans se lasser, avec une infinie patience,
Il t’attend.

Il est une Personne Vivante, et tu comptes à ses yeux plus que tout,
Quelle que soit ton histoire, tes blessures et tes faiblesses,
Il veut remplir ton cœur, à profusion, source intarissable,
Il t’attend, et c’est comme s’il n’attendait que toi.

Donne-toi toute entière.
Tu vivras.

Jeanne de Thuringe

AVIS DE FORTES HOULES 

GARDER LE CAP !

Chère Bertille,

Dans quelques mois, tu auras ton baccalauréat. N’est-ce pas le moment pour toi de tracer ton chemin et de faire tes choix ?
Je me souviens des discussions que nous avons eues ensemble lors de nos vacances d’été et surtout de la complicité qui s’est installée entre nous. C’est pourquoi, forte de mon expérience, j’aimerais entrouvrir avec toi la porte du monde estudiantin.
Comme moi, tu as eu la chance de grandir dans une famille unie. Entourées de l’amour de nos parents, nous avons reçu une éducation stricte et simple, où toute notre vie, nos faits et gestes étaient orientés vers Dieu.
Nous avons fréquenté des écoles où chacun était à sa place, où l’entraide et la foi régnaient, où, à tout le moins, le mal était combattu et le bien défendu.
Il nous est bien sûr arrivé de penser que cela était difficile, mais nos parents et nos professeurs ont toujours voulu nous former et nous protéger.
Mais prochainement tu entreras dans un monde bien différent, appelle-le «  l’autre monde » si tu le veux bien, afin de le différencier du monde que toi et moi avons connu jusque-là, celui d’un monde où les dix commandements de Dieu régnaient en maître.
Tu vas vite découvrir un monde fascinant où l’orgueil, la chair, et l’argent ont pignon sur rue.
Il est temps de te souvenir de tes ancêtres bretons et de devenir, comme eux, un bon marin. Avant de prendre la mer, il est important d’en connaître ses beautés et ses grandeurs, mais de ne jamais oublier qu’elle peut être dangereuse et traître. Ainsi, tu seras prête à en affronter les tempêtes. Continuer la lecture de « AVIS DE FORTES HOULES  »

Il n’y a que la charité qui compte…

« IL N’Y A QUE LA CHARITÉ QUI COMPTE, LES PRINCIPES NE COMPTENT PAS »

(Cette rubrique offre aux parents une trame de discussion pour aborder avec les plus grands, des sujets importants.)

Cette phrase me touche, et elle me heurte.

Elle me touche, parce que je voudrais parfaitement vivre dans la charité, et l’exercer envers tous ceux qui l’entourent.

Elle me heurte parce que je sens combien je suis parfois incertain ou tiraillé : comment faire du bien, à mes proches, à tous sans compromettre la Vérité ?

Comment vivre dans la charité, ici, en ce moment, si les principes sont secondaires, si la loi de l’Evangile – les commandements – ne me guident pas ?

Dans toutes mes relations, je risque de me trouver devant ce dilemme :

– soit taire ce que je crois, en tolérant, voire approuvant l’erreur ou le mal.

– soit m’énerver en disant tout ce que je pense au risque de blesser ou braquer.

Je ne veux  pas de ce choix entre deux maux : une charité de faiblesse -fausse charité- et des principes qui blessent ; je veux vivre et agir à la lumière du Vrai et du Bien. Continuer la lecture de « Il n’y a que la charité qui compte… »

Un peu de douceur…

UN PEU DE DOUCEUR DANS CE MONDE DE BRUTES…

ou quelques principes élémentaires de Savoir-Vivre, expression de notre charité.
 
Savoir dire bonjour,  en regardant son interlocuteur droit dans les yeux, avec un sourire accueillant, c’est le meilleur des atouts. Un bonjour franc ne vient pas tout seul : il est toujours suivi de madame, monsieur, Papa, Grand-Mère, monsieur l’abbé… Un subordonné se doit de saluer un supérieur le premier, en classe, à la maison, au bureau ou dans tout autre lieu. De même, le respect dû aux anciens impose aux plus jeunes de se déplacer pour aller saluer les personnes plus âgées. Et ce sont les plus âgés qui tendent la main en premier…

La liturgie du Rosaire

« Si tu veux être ma fille, je serai ta Mère, dit un jour la Vierge à sainte Elisabeth de Hongrie ; si tu veux te confier à moi, je t’apprendrai à aimer » Et Notre-Dame de venir régulièrement s’entretenir avec elle, lui donnant en exemple ses joies et ses peines.

Oh comme nous aimerions avoir, nous aussi, cette grâce d’avoir Notre-Dame pour nous prendre par la main… Mais, mais… sommes-nous bien sûres de ne pas l’avoir à notre disposition cette main tendue ? Avons-nous déjà considéré avec attention que ce chapelet, dit le plus souvent bien machinalement, est en fait une chaîne qui nous raccroche au Ciel, une corde solidement nouée qui nous aide dans notre rude escalade !

Tous ces mystères que nous égrenons en méditant chaque étape, ne faut-il pas les considérer comme les étapes de la vie, les pages joyeuses ou même douloureuses, dont nous évoquons les souvenirs, les soirs en famille ? Continuer la lecture de « La liturgie du Rosaire »

Mon enfant ne triche pas qu’aux jeux

    Depuis quelques jours la maman d’Anne la trouvait un peu mal à l’aise…mais, depuis hier soir, elle en connait la raison car sa fille lui a avoué qu’elle avait regardé sur la copie de sa voisine pendant le devoir de Français…

Quel soulagement pour cette maman de constater que sa fille a confiance en elle et lui a livré ce qui ne va pas. Cela prouve aussi que la petite a le sentiment d’avoir mal agi, sa conscience en est troublée. Oui, voilà une bonne chose, car combien d’enfants, aujourd’hui, ne savent même pas que ce n’est pas bien de copier, que le simple fait de «regarder »sur son voisin soit mal ? Comment voulez-vous? Tout autour d’eux, ils voient les autres le faire…Comment sauraient-ils que c’est mal si personne ne le leur a dit? On aurait tendance alors à dire que ces enfants ne sont pas tout à fait fautifs de tels agissements… Attention ! Ce n’est pas parce qu’ils ignorent qu’une chose est mal… qu’ils ne font rien de mal! Continuer la lecture de « Mon enfant ne triche pas qu’aux jeux »

Lecture en famille

« Sachons nous détendre pour éviter le surmenage, mais dans le choix de nos détentes, évitons énergiquement ce qui s’oppose à notre qualité d’enfants de Dieu » Abbé P. Troadec

 Il pleut ; les enfants tournent en rond à la maison. Voici le moment tout indiqué pour une bonne heure de lecture en famille : petits et grands sont confortablement assis autour de Papa ou Maman, qui leur ont sélectionné un « morceau choisi ». C’est souvent Papa qui a  le plus de talent pour raconter les histoires, avec mimiques et bruitage requis.

Au début, mieux vaut commencer par des contes (ceux de Pourrat représentent une source quasi inépuisable) ou par de courtes nouvelles qui plaisent à tous les âges. Si vous avez décidé de prendre l’habitude de ce moment de lecture en famille à jour ou date fixes, vous pourrez vous attaquer à un bon roman d’aventure, dont on attend les rebondissements semaine après semaine, d’autant plus si le lecteur a le soin de suspendre la séance au moment le plus captivant ! N’oubliez pas de faire réagir les enfants et de tirer vous-même, une petite conclusion personnelle.

Cette distraction a l’avantage de familiariser les plus petits avec la lecture, d’augmenter leur capacité d’attention orale, d’enrichir leur vocabulaire et de les faire participer à une activité de « grands ». N’hésitez pas à solliciter les aînés pour le choix des textes en leur demandant de sélectionner eux-mêmes des passages de leurs lectures préférées. N’omettez pas, à votre tour, de vous munir de « post-it » pour repérer au cours de vos lectures, les passages que vous aimeriez partager avec vos enfants, ou qui permettraient de varier les discussions et de leur faire goûter la beauté littéraire des auteurs que vous appréciez. Quel beau moyen pour redonner à tous l’envie de lire !

 

Commençons sans retard!

Nous entendons souvent que, pour enseigner les vérités de la Foi à nos enfants,  « il faut attendre qu’ils soient en mesure de comprendre » ! Ainsi fait-on écran à la découverte de Dieu par nos petits, et retardons-nous l’éveil et l’éducation de leur Foi.

Il est vrai qu’avant sept ans, l’enfant ne fonctionne pas sur un mode de pensée rationnel : c’est bien pour cela que l’on appelle cette étape des sept ans « l’âge de raison ». Mais si l’on attend ainsi cet éveil de la raison pour commencer l’enseignement de la foi, on perd, de fait, les années les plus précieuses où l’enfant est le plus réceptif aux choses de Dieu.

Avant sept ans, en effet, son mode de pensée n’est pas rationnel, mais affectif, intuitif : il est étonnant de constater à quel point les tout-petits ont spontanément le sens des choses invisibles, du mystère : « le sens de Dieu ». Ils ont véritablement une capacité toute particulière à « capter »le divin.

Et c’est la raison profonde pour laquelle il est si important de commencer très tôt à les mettre en contact avec Dieu.

– D’abord par la prière, bien avant même qu’ils sachent parler

– Ensuite, peu à peu, par un tout premier enseignement des vérités de la Foi.

Nous comprenons donc mieux pourquoi l’Eglise a toujours insisté pour que la formation religieuse commence dès le début de la vie (L’enfant attendu dans une atmosphère de prière par une maman nourrie de l’Eucharistie, n’est-il pas lui-même participant, d’une certaine manière, de cette vie divine ?). Continuer la lecture de « Commençons sans retard! »