Le grand soleil du bon Dieu! Faire connaître la Royauté sociale du Cœur de Jésus. La Prière du Pape Pie XI au « Christ Roi universel »

Le grand soleil du bon Dieu!

 « Le plus grand service qu’on puisse rendre à un enfant – et j’appelle enfant tous ceux qui ont atteint la jeunesse – c’est de leur apprendre que la vie est un effort, que la joie est dans l’effort, que le secret des réussites est dans l’effort, que l’avenir n’appartient pas aux mieux doués mais aux plus courageux, qu’il y a de la place pour tout le monde dans le grand soleil du bon Dieu si on veut se donner de la peine…mais que l’effort qui réussit n’est pas le coup de collier d’un matin ou d’un soir, ni même d’une semaine, d’un mois, d’une année, c’est le labeur régulier, calme de tous les jours, de tous les mois, de toutes les années, même quand on n’a plus d’examens à préparer, de cours à suivre, de situation à obtenir, quand la vie est avancée et assurée et qu’il n’y a plus qu’à la soutenir. Il faut leur dire cela gentiment, doucement, mais sans hésiter ; il faut surtout les habituer à le faire. »

                                                                                                               Dom Guillerand

Travaillons avec courage à faire connaître la Royauté sociale du Cœur de Jésus.

« Les fruits amers que produisit si souvent et si longtemps une semblable séparation des individus et des peuples d’avec le Christ : les germes de discorde semés partout, les jalousies et les rivalités entre peuples qui retardent encore la réconciliation, le déchaînement des convoitises, qui, bien souvent, se cachent sous les apparences du bien public et du patriotisme, et toutes leurs conséquences : dissensions intestines, égoïsme aveugle et démesuré qui, ne considérant rien, sinon les avantages et les profits particuliers, soumet absolument tout à cette mesure ; la paix des familles détruite à fond par l’oubli et la négligence du devoir ; l’unité et la stabilité de la famille battue en brèche ; toute la société enfin ébranlée et menée à la ruine. Celle-ci se hâtera de revenir au Sauveur très aimant. La solennité du Christ-Roi, qui se célébrera désormais chaque année, Nous en donne le meilleur espoir. Il appartiendrait aux catholiques de préparer et de hâter par leur action ce retour, mais un bien grand nombre d’entre eux ne semble pas tenir dans la vie sociale sa place normale ni posséder l’autorité qui convient à ceux qui portent le flambeau de la vérité. Il faut peut-être attribuer ce désavantage à la lenteur et à la timidité des bons qui s’abstiennent de résister ou résistent avec mollesse : par suite, les adversaires de l’Église en retirent nécessairement un surcroît de témérité et d’audace. Au contraire, que les fidèles comprennent tous qu’il leur faut lutter avec courage et toujours, sous les drapeaux du Christ-Roi, que le feu de l’apostolat les embrase, qu’ils travaillent à réconcilier avec leur Seigneur les âmes éloignées de lui ou ignorantes et qu’ils s’efforcent de sauvegarder ses droits. Est-ce qu’en outre la célébration universelle et annuelle de la fête du Christ-Roi ne semble pas avoir un effet souverain pour condamner et pour réparer en un sens la défection que le laïcisme a causée, entraînant de si pénibles malheurs pour la société ? En effet, plus les réunions internationales et les assemblées nationales accablent d’un indigne silence le nom très doux de notre Rédempteur, plus il faut l’acclamer et faire connaître les droits de la dignité et de la puissance royale du Christ. »

Encyclique, Quas Primas de S.S. Pie XII

La Prière du Pape Pie XI au « Christ Roi universel » : 

Ô Christ Jésus, je vous reconnais pour Roi universel. Tout ce qui a été fait a été créé pour Vous. Exercez sur moi tous vos droits.

Je renouvelle mes promesses du baptême en renonçant à Satan, à ses pompes et à ses œuvres, et je promets de vivre en bon chrétien. Et tout particulièrement je m’engage à faire triompher selon mes moyens les droits de Dieu et de votre Eglise.

Divin Cœur de Jésus, je vous offre mes pauvres actions pour obtenir que tous les cœurs reconnaissent votre royauté sacrée et qu’ainsi le règne de votre paix s’établisse dans l’univers entier.

Amen.

Pape Pie XI (1857-1939)

Ta mission de femme !

Chère Bertille,

Tu me disais récemment combien tes espérances étaient déçues et que si le gouvernement était autrement, et si le président était untel ou untel, et si…, et si…. tout irait mieux…

Ta réflexion m’a beaucoup intéressé et j’y ai réfléchi…

Je me suis dis qu’en effet il y avait urgence… urgence de prendre conscience de la grandeur de notre mission, à nous femmes catholiques !

En effet, tous ces hommes qui gouvernent, qui dirigent les grandes sociétés, qui semblent avoir entre leurs mains l’avenir de la nation, tous ont été des enfants, tous ont été éduqués par une maman…

Alors n’est-ce pas là le chemin du secret qui mènera la société vers le ciel ?

Qui sont donc ces mamans des grands hommes de demain ? Sur qui vont reposer nos familles? Qui devra soutenir les hommes, les encourager dans leurs responsabilités familiales et professionnelles ? De qui dépendra le salut de plusieurs générations d’âmes ? Qui ? Si ce n’est les jeunes filles d’aujourd’hui, futures mères de famille ou consacrées ?

C’est donc entre tes mains et celles de tes amies que repose la responsabilité de former les hommes de demain !

Nous avons dans l’histoire l’exemple des mères de grands hommes : Blanche de Castille, Marguerite Sarto et bien d’autres. A toi de lire la vie de ces saintes femmes et de les imiter. Mais je sais aussi combien il est difficile de transposer la vie de ces femmes d’autrefois à nos temps actuels. Essayons donc ensemble de voir les moyens à prendre car c’est dès aujourd’hui qu’il faut te préparer à ton rôle de demain.

Tout d’abord :

– prends conscience de tes responsabilités,

– aie une vie de prière ; et que ce ne soit pas seulement des mots récités mais un véritable échange avec Dieu ; que ta prière soit louange, reconnaissance et demande  que Dieu, qui ne refuse jamais ce qu’on lui demande avec foi, te donne en particulier la vertu de force ;

– forme-toi, dans le domaine de l’intelligence (lecture, études, culture générale, formation philosophique, catéchétique, historique et encore couture, cuisine, art de la table,…) mais forge aussi ta volonté, assouplis ton caractère afin d’être en mesure de donner le meilleur de toi-même, d’être capable de donner en vérité, de pardonner sans rancune…, développe ta générosité, ton sens du service, ton sourire, ta discrétion.

– agis au quotidien, dans ton devoir d’état tout d’abord et aussi dans tous ces moments où l’héroïsme te sera nécessaire.

Bien souvent tu me dis combien il est difficile de vivre au milieu du monde actuel ; tu remarques les différents comportements de tes amies et tu ne sais quel modèle prendre… Tes compagnes ne sont pas de mauvaise volonté, mais elles n’ont pas forcément conscience du message qu’elles véhiculent, sur leur rôle de femme, sur l’image qu’elles donnent ou qu’on leur fait donner. Elles sont souvent manipulées sans qu’elles en aient pris conscience par un monde qui volontairement veut détruire la véritable essence de la femme.

Bien souvent elles essaient de se frayer une place dans le monde actuel en se faisant aussi discrètes que possible pour ne pas que l’on risque de remarquer qu’elles sont -tout de même- un peu hors du commun (issue d’une famille classique, venues d’une école qui se tient, allant à la Messe le dimanche…), ou au contraire, elles adoptent un comportement un peu frondeur mais qui cache en réalité une grande fragilité. Elles essaient de maintenir juste la tête hors de l’eau en essayant de ne pas boire la tasse, et en craignant toujours de n’être pas assez « comme les autres », tout en gardant comme un réflexe la peur de perdre son âme ; mais à jouer à ce jeu dangereux tu en as vu plus d’une tomber et cela te fait peur.

            A toi donc qui me poses cette question, toi qui as de grandes aspirations, je parle franchement et je te dis qu’il n’y a, devant Dieu, qu’une seule solution : il te faut choisir entre Eve ou Marie…

Eve, qui tenta et perdit Adam en se perdant elle-même et toute sa race…

Marie, mère de Dieu, à qui nous devons la liberté de pouvoir éviter le péché et de parvenir aux joies éternelles.

            Cela peut te sembler difficile mais tu verras qu’une fois que tu auras déterminé ton choix avec l’aide de Dieu, le chemin te paraîtra clair, même s’il te demande de l’héroïsme.

Et plutôt que de te sentir mal à l’aise partout, plutôt que d’avoir peur de passer pour une extra-terrestre au milieu de tous, plutôt que de craindre d’avouer tes différences, tu seras fière de témoigner. Témoigner que ta différence est ta force. Témoigner de ta joie d’être enfant de Dieu, de ton hérédité familiale, de tes certitudes que nul doute ne vient troubler, de la force immense que tu as d’être issue d’une famille catholique et solide.

Il ne s’agit pas non plus de sortir avec ton drapeau et de chercher à provoquer ; il ne s’agit pas non plus de partir maladroitement à la conquête du monde… Mais il te faut réfléchir sérieusement à ta vocation de femme. Tu feras le bilan de ce que tu as reçu et de ce qui te manque pour être là où le Bon Dieu t’a réservé une place. Tu deviendras ainsi la femme forte de l’Evangile ; fière d’être ce que tu es, rayonnante,  prête à transmettre ce que tu as reçu et même davantage ! Ta vocation est de briller, non comme une « star » éphémère mais comme les étoiles du ciel avec ta pureté de corps, d’âme et de cœur et sache–le, tu peux en être fière et bien d’autres t’envient en secret !

Tu dois être le sel de la terre ; c’est le rôle que Dieu te réserve alors pourquoi chercher à s’affadir assez pour se fondre dans la masse ?

Voilà, ma chère Bertille, la réponse à ta question. Rien ne sert de se désoler sur ce qui est : le passé est derrière nous mais l’avenir est devant et il est entre nos mains sous le regard de Dieu ; comme notre mission est grande et enthousiasmante !

Je t’embrasse et te souhaite une belle rentrée.

Madalen

Parlons des oreilles …

Les 1001 astuces qui facilitent la vie quotidienne !

Une rubrique qui tente de vous aider dans vos aléas domestiques.

 C’est une amie qui m’a donné cette astuce :

Un shampoing rapide et un peu maladroit … un enfant qui immerge sa tête en prenant son bain …des débuts laborieux à un cours de natation … Vous avez – votre enfant – a les oreilles bouchées d’eau …

Ce n’est pas terrible, c’est inconfortable, c’est désagréable, et si vous supportez cela avec bonne humeur, voilà un petit bougon qui se plaint.

Dites-lui de sauter d’un pied sur l’autre, en balançant sa tête de côté … Je vous promets un sourire étonné et ravi !

Vous appréciez cette rubrique ? Vous trouvez ces astuces intéressantes ou vous en connaissez de bien meilleures ? Alors … partageons nos talents ! N’hésitez pas à écrire au journal.

Cinquième Mystère Douloureux : Jésus meurt sur la Croix

Fruit de ce mystère : Le don de soi

            En haut du chemin, il y a la petite colline où le drame s’achève. Le dénouement est brutal comme le reste. Cette tunique arrachée, ce corps meurtri étendu sur le bois rude et ces clous qui s’enfoncent dans les membres ! Notre cœur chrétien a peine à regarder ces scènes affreuses !

Et maintenant, sur le ciel de fin d’après-midi, voici que se détache la Croix de Jésus entre les deux autres condamnés. Au pied de celle qui porte l’écriteau : « Jésus, roi des Juifs », il y a le groupe, -si petit hélas !- des amis : sa mère et les saintes femmes… Seul Saint Jean est là, revenu, happé par son cœur. Peut-il laisser mourir seul, l’ami, le bien-aimé, sur la poitrine duquel sa tête reposait si tendrement quelques heures auparavant ?

Et ce sont les heures d’attente, les mystérieuses, les solennelles heures d’attente de toutes les agonies quand on épie autour d’un être qui s’en va, les derniers mots, les derniers regards, les dernières pensées… Oh ! Agonie de Jésus… Mère immobile, pauvre Mère ! Il ne vous reste que l’échange suprême de vos pensées. « Femme, voici votre fils ; Fils voici votre mère… » C’est le seul héritage que Marie reçoit de son Bien-Aimé : la pauvre humanité à aimer avec tout son cœur de mère. A cette heure solennelle, c’est l’adoption suprême. Elle ne répond rien. Elle reçoit cette mission. Et dans le grand silence de la terre et des cieux, dans ce grand silence de l’âme, Jésus put dire : « Tout est consommé ».

O Marie, apprenez-moi le sens profond de ce mystère. Je ne médite pas mon rosaire aujourd’hui pour apprendre à mourir mais pour apprendre à vivre.

« Donne-toi, comme mon Fils s’est donné… »

La vie chrétienne est amour, et l’amour est un don. Tout ce qui nous fait nous retourner sur nous-mêmes est misérable et infécond. Il faut franchir les étroites limites de notre « moi », briser ce tenace égoïsme qui sans cesse, comme un enfant mal élevé, crie : « Et moi ? » Ma joie c’est le don que je fais de moi-même ; je ne suis riche que de ce que je donne !

Et à qui me donnerais-je, mon Dieu, si ce n’est à vous ? Oh, Notre-Dame, aidez-moi à bien comprendre ce sens profond de toute vie chrétienne. Que pour moi les rapports avec Dieu ne soient pas un accord soigneusement passé : « Je donne ceci pour que vous me donniez cela. Votre part, la voilà Seigneur : cette Messe du dimanche, ces prières, moyennant quoi je suis tranquille et vous n’avez plus rien à me demander. J’équilibre mon budget spirituel… » Non ce n’est pas cela ! Ah ! je peux bien multiplier les prières, les aumônes et mêmes les sacrifices, si je ne me donne pas moi-même, je ne donne rien… Mon Dieu, faites que je regarde au fond de moi-même. N’aurais-je pas enterré moi aussi au fond du jardin ce « talent » que je n’ai pas envie que vous me demandiez… ?

Otez de moi cet esprit d’avarice spirituelle qui toujours calcule et suppute ses chances de gains et de perte. Si je vous donne tout, que me restera-t-il pour moi ?… Si je commence à vous donner généreusement tout ce que j’ai, n’allez-vous pas Seigneur, vous autoriser à en prendre plus ?… Est-ce-que je ne la sens pas au fond de moi-même cette peur lorsque j’entends votre demande… ? « Mon Dieu, jusque là, je veux bien, mais pas plus loin… Cela est à vous mais le reste est à moi !… »

O Notre-Dame, vous qui avez tout donné, aidez-moi à tout donner à mon tour. Chaque élan vers vous, mon Dieu est une richesse.

A qui me donnerais-je, mon Dieu, à travers vous ?… Mais à tous. Les autres sont là autour de moi : mon mari, mes enfants, cette amie, ce voisin, tous ceux que j’appelle mon prochain. Si je veux les aimer vraiment, non des lèvres mais du cœur, il faut que je me donne sans compter, en m’oubliant moi-même. Dans les grandes choses comme dans les petites ! Le monde souffre d’une pénurie d’amour parce que nous retenons pour nous ce qui devrait aller aux autres, parce que nous mesurons parcimonieusement notre cœur… Nous sommes des avares de notre tendresse, de notre compassion, de notre temps. Ce sourire qui mettrait une lumière dans la maison de cette pauvre femme, cette visite toujours remise, cette lettre attendue, ce désir personnel que je fais passer en priorité…

Mon Dieu ! Jamais sans doute vous me demanderez le suprême témoignage de « donner ma vie pour ceux que j’aime » car cela reste exceptionnel mais aidez-moi à ne pas oublier que ce soir en rentrant, mon mari attendra un sourire même si je suis épuisée, mes enfants auront besoin de moi même si j’ai un livre passionnant à terminer, et je pourrais énumérer toutes ces joies personnelles à sacrifier avec le sourire parce que quelqu’un est là qui frappe à la porte de mon cœur. Vais-je dire : Non ! Je n’ai pas le temps » à tous ceux qui ont besoin de moi ?…

« J’aurais commis peut-être bien des fautes, mais au moins je ne me serais pas épargné » écrivait Jacques Rivière. Il y en a tant qui s’épargnent ! Ils ont beau dire « qu’ils se dépensent sans compter », ce n’est vrai qu’en apparence. Ils s’agitent, ils se fatiguent, ils donnent ce qu’on ne demande pas, ils essaient de compenser… mais ils retiennent toujours ce qu’on aimerait tant recevoir : ce don profond qui est un renoncement à soi-même.

Vierge Marie, notre « moi » est si tenace qu’il n’est pas facile de s’en dépouiller. Faites que je comprenne la leçon de l’amour suprême de Jésus en Croix. Que je sache la retrouver chaque fois que j’assiste à la Messe, sans me laisser happer par mes soucis. Que cette goutte d’eau mise dans le calice me rappelle que la Messe est aussi mon offertoire et que le Christ veut que nous y associions notre offrande. Faites que je donne humblement ma vie quotidienne avec ses banalités pour qu’à travers toutes ces petites choses ce soit vraiment le meilleur de moi-même qui se donne.

Vierge Marie, vous qui étiez au pied de la croix, témoin de cette grande offrande, prenez avec cette dizaine mon grand désir pour qu’il devienne une réalité.

D’après Paula Hoesl

Ma Bibliothèque

 Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

– Dès 4-5 ans : 1001 petites bêtes à trouver – Ed.Usborne, – 2018

– Première lecture : Le dimanche de Gréco – D. Cormier-Malvezin – Ed. Les Petits chouans – 2018

– 7-8 ans: La prodigieuse aventure de l’indien Juan Diego – Mauricette Vial-Andru – Ed. Saint Jude – 2017

– A partir de 10 ans : Mon herbier ((à confectionner avec livrets de découverte) – Auzou – 2018

– A partir de 12 ans : Franchise. Aimery au clair visage. J.Bl. Colomb – Ed Elor  – 2001

– 15 ans et plus (roman) : Le mouron rouge – B. Orczy – Archipoche- 2018

Adultes (à partir de 16 ans)

– Formation : Soyez des hommes – F-A. Vuillermet –Ed. Parthénon – 2013

– Histoire : Salazar – J. Ploncard d’Asssac – Ed. DMM – 2015

– Spirituel : Le Christ-Roi – Dom J. de Monléon – Saint Rémi -2010

– Réflexion : Le catéchisme catholique de la crise de l’Eglise : Abbé Gaudron Le Sel 2012

 Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

La Revue : « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles) Envoi d’un numéro gratuit, à feuilleter sur écran, sur simple demande à : PlaisirdeLire75@gmail.com

Eh bien, chantez maintenant !

 Un bon carnet de chants est l’outil indispensable des trajets en voiture, ou des corvées en tout genre :

pour la vaisselle, le jardinage, les parcours de rentrée moroses, désigner un (ou une) préposé à l’animation musicale, qui sait entonner un chant joyeux fort à propos.

Et d’un seul coup, l’ambiance se détend, le travail se fait plus vite, et le sourire revient sur toutes les lèvres, même les plus maussades. C’est ce que l’on pourrait appeler de la musicothérapie familiale !

Nos anciens en usaient très facilement, eux qui n’avaient pas tous nos moyens technologiques modernes. C’est ainsi qu’ils gardaient leur joie de vivre par ces petits refrains populaires ou religieux. Sachons nous aussi encore partager ces moments de joie simple et de connivence musicale.

Le Christ-Roi dans les familles

– Le Christ-Roi dans la famille ? Quand même, ce n’est pas un monarque absolu, le Louis XIV de la famille !

– Le Christ-Roi, c’est d’un autre âge ! pourquoi-pas le Christ Président ?

Reprenons l’étymologie :

  • Président vient de « prae », avant, et « sederer », être assis : celui qui occupe le premier rang dans une assemblée.
  • Roi vient de « Rex, Regere » : conduire, diriger vers le bien. Jésus-Christ est bien roi !

Nous disons chaque jour : « Notre Père,… que votre règne arrive »: Dieu est Père et Roi simultanément ! La Royauté du Christ est le Règne de l’Amour, du don parfait, l’Amour du Père,  qui nous conduit au Bien, au Ciel !

 Royauté intérieure

Pour que le Christ règne dans la famille, il doit régner dans le cœur du père de famille (et de la mère).  Fils de Dieu, le père est conscient de sa mission et sait que « sans moi, vous ne pouvez rien faire ! » et « je puis tout en Celui qui me fortifie »

Le père de famille cherchera donc à développer sa vie de prière, étape par étape, selon son point de départ : d’abord la fidélité aux prières quotidiennes, la prière en famille et avec son épouse, puis le chapelet, la méditation, une retraite périodique…  Il sait que la communion fréquente lui donnera Jésus-Roi  lui-même, avec qui tout devient possible malgré nos imperfections.

 Royauté dans la famille

Le père rend concrète la Royauté du Christ sur la famille: il établit les usages et coutumes qui favorisent l’ordre et la paix entre les membres, il prend soin d’être uni à son épouse, il protège sa femme et ses enfants.

Cette protection est non seulement physique : procurer la subsistance et la sécurité, les assurances suffisantes; mais aussi morale : garantir une atmosphère de paix, de bonté et de pureté dans la maisonnée en triant les influences : internet, magazines, contacts et amitiés. Que ce qui entre dans la maison, soit digne de ce que nous aimerions en voir sortir !

Le père conduit ou –au moins- encourage la prière de la famille en y participant. L’Eucharistie l’aidera à développer la sobriété, la joie et la paix dans sa famille.

Le père comprend que sanctifier le dimanche, c’est en faire un jour pas comme les autres !  Le dimanche, on va à une belle messe, en étant bien habillés. Le dimanche est un jour de calme, un jour où la famille se retrouve, échange, se soutient mutuellement, et fait quelques activités communes : jeux, promenade, bricolages. Ce jour-là, le père pourra aussi raconter des vies de saints, l’histoire de France ou l’Histoire Sainte.

 Rayonner dans la société

La première contribution au règne social du Christ reste l’exemplarité de la famille. Les époux chercheront l’amitié ou les conseils d’autres époux auxquels ils aimeraient ressembler. La fréquentation de bonnes écoles par les enfants, est souvent l’occasion d’engager de saines amitiés.

La société étant d’abord un regroupement de familles, et non pas le « vivre-ensemble » d’individus indépendants dans un équilibre conjoncturel de leurs individualismes égoïstes, les familles doivent s’unir pour soutenir les écoles, les paroisses, les mouvements de jeunes, chacune selon ses capacités. Comment ne pas vouloir transmettre aux jeunes ce que nous avons reçu ? Nous voulons tous que nos enfants et petits enfants vivent dans un monde meilleur. Ne restons pas consommateurs, n’attendons pas que d’autres gèrent ces œuvres parce que « c’est leur travail » ou que « nous ne sommes pas capables»… Ce qui compte, c’est de participer avec générosité ! Chacun doit donc trouver un équilibre entre le temps nécessaire en famille et à la maison; et un engagement à l’extérieur.

Les pères de famille ont également un rôle à jouer dans leur profession, occasion de créer des solidarités naturelles pour se perfectionner ou s’entraider dans un réseau professionnel.

« Le rôle social de l’officier » (Mal Lyautey) est connu de tous, n’oublions pas le rôle social du « manager » dès que nous avons 2 ou 3 personnes –ou plus- sous notre direction ! Les pères doivent donc contribuer à la recherche du Bien Commun par un engagement de responsable (« manager ») chrétien, ou d’entraide par exemple syndicale. Par une implication dans le comité d’entreprise, on peut avoir une influence réelle sur le choix des ouvrages de la bibliothèque,  ou des organismes éligibles à des subventions (mouvements de jeunes, BAFA, écoles…).

Donner au monde malade, le goût de la santé !

Dans nos réseaux professionnels, nous pouvons détecter les bonnes volontés, suffisamment généreuses pour donner de leur temps pour les autres. Elles peuvent être mieux disposées que d’autres à chercher des conseils d’éducation, un idéal et peut-être la Foi.

Ne ratons pas les occasions de leur parler de Dieu ! Nous pouvons aussi montrer à nos collègues, notre joie de préparer mariage, baptême, communion ou pèlerinage; ou notre esprit de compassion et de prière dans les souffrances ou les deuils. Soyons apôtres avec la grâce de Dieu !

Des résolutions concrètes pour la rentrée

La rentrée est l’occasion de passer en revue, avec notre épouse, nos règles de vie familiale et spirituelle et d’en améliorer une ou deux…: prière entre époux, en famille, éléments concernant l’ordre, la paix ou les amitiés….(voir FA-10, Soyons de bons époux !)

Pensons à inscrire nos enfants au catéchisme, dans le scoutisme ou la croisade eucharistique avant même de penser au sport ou à la musique. Encourageons nos grands à participer aux activités d’étudiants,  « de jeunes pros » ou de bienfaisance en milieu catholique. Il ne faut pas rester seul !

Pourquoi ne pas rejoindre un cercle d’étude ou de formation? Même si nous ne pouvons pas faire beaucoup, soyons attentifs à lire un minimum ou à assister à quelques conférences dès que l’occasion se présente !

Répondons à l’appel de Dieu et de l’Eglise en plaçant le Christ-Roi dans notre cœur, dans nos familles et en le servant dans la société et dans nos métiers !

Hervé Lepère

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 Donner au monde le goût de la santé !

 « Si l’on croit que Dieu a appelé les hommes à une destinée surnaturelle, on ne peut se contenter de les voir tendre vers une perfection humaine. Si l’on croit que Dieu a voulu que son Fils fût pour eux le moyen de salut, on ne peut se résigner à les voir vivre dans l’ignorance du Sauveur. Si l’on croit que Dieu a institué l’Eglise pour réaliser l’unité des hommes dans le Christ, on ne peut se contenter d’une solidarité humaine d’où le Christ serait absent, où l’Eglise n’aurait pas sa place(…), on ne pourra rester en paix tant que tous les hommes n’auront pas reconnu cette autorité, cette vérité, cette source de vie divine. »

Bien sûr, il est permis d’hésiter sur les moyens à prendre, la rapidité avec laquelle franchir les étapes, mais le chrétien se reposera sur sa Foi, le désintéressement, l’humilité et son amour de Dieu.  Il se souviendra, que devant la gravité de la maladie qui affecte le monde, la famille, les individus, (…) « il faut beaucoup d’amour.  Il faut beaucoup de fermeté et beaucoup de douceur, de la patience aussi avec un sens judicieux des étapes. Il faut certes, un remède énergique, mais dont le choc ne soit point trop violent. Charité donc, bénignité, sens chrétien d’une sainte tolérance. Et d’abord, s’efforcer de rendre à ce monde malade le sens et le goût de la santé.

Donc vérité d’abord. Lui faire prendre conscience de son état, du désordre où il est, et le lui faire détester ». (…)

Pour cela, « il faut avoir la Foi ! Sans elle, point d’espérance…, point de force non plus (…)

Nous n’osons plus rien parce que nous ne croyons même plus, trop souvent, que la Royauté Sociale de Notre Seigneur soit seulement souhaitable. Notre idéal, c’est la neutralité, le confort d’un inter-confessionnalisme sans histoires, où les fidèles des religions les plus diverses voisineraient en se congratulant. Voilà ce que beaucoup d’entre nous prétendent même appeler « charité » !

(…) Ne sachant plus tout regarder à la seule lumière de la foi, nous ne pouvons plus avoir conscience de la force qu’elle découvre, force qui n’est autre que celle même de Dieu.

Aussi tout nous inquiète t’il : notre indigence personnelle, notre pauvreté, notre petit nombre !  Que n’avons-nous la foi de Sainte Jeanne d’Arc ! (…) Le Bon Dieu se plaît à confier le succès de Sa cause à de minuscules bataillons. Le diable, rageusement, lançait au curé d’Ars : « S’il y en avait trois comme toi sur la terre, mon royaume serait détruit ! » (…)

« Notre foi est trop souvent débile. Mais n’y a-t-il pas aussi comme un étiolement de vertus beaucoup plus élémentaires ? Et l’on songe à cette réflexion du Père de Foucault au général Laperrine : J’avais cru, en entrant dans la vie religieuse, que j’aurais surtout à conseiller la douceur et l’humilité ; avec le temps, je vois que ce qui manque le plus souvent, c’est la dignité et la fierté ! »

Soyons dignes et fiers des grâces que nous avons reçues et, avec Foi, répondons à l’appel de Dieu et de l’Eglise !

Extraits de « Pour qu’Il règne » de Jean Ousset.

Notre combat pour le règne de Jésus Christ dans nos familles

L’histoire a prouvé que tout est à ceux qui sont au Christ. Hélas, elle montre aussi que depuis deux siècles, la France, mais aussi beaucoup de pays d’Europe et même du monde entier, ayant renié leur Créateur, ont tout perdu, comme l’enfant prodigue ! Heureusement, nous savons que les moyens d’obtenir une résurrection sont à notre portée, et plusieurs papes ont prophétisé que la France se relèverait. Mais Dieu respecte notre liberté et attend que nous affirmions sans fausse honte notre foi en prenant les moyens nécessaires pour « tout restaurer dans le Christ ». (…)

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 Le tireur d’élite – « Der Freischütz » (1821)

Notre citation pour septembre et octobre 2018 :

«  Le corbeau chante aussi bien que l’alouette pour qui n’y fait pas attention.

Que de choses n’obtiennent qu’à leur saison

 leur juste assaisonnement de louange et de perfection ! »      Shakespeare

 Une œuvre pour introduire l’automne et ses chasses … : Le tireur d’élite

                        Carl Maria Von Weber

                        1786 (Eutin, près de Lübeck)- 1826 (Londres)

                        Sa cousine Constanze est la femme de Mozart

 Cet opéra est inspiré d’un conte populaire germanique. La première représentation eut lieu le 18 juin 1821 à Berlin et ce fut un triomphe. Le livret est rédigé par Johann Friedrich Kind. Je vous propose l’écoute du Chœur des chasseurs, particulièrement vif et entraînant.

Voici une traduction de la version originale allemande.

https://lyricstranslate.com/fr/was-gleicht%EF%BB%BF-wohl-auf-erden-dem-j%C3%A4gervergn%C3%BCgen-huntsmen039s-chorus-choeur-des-chasseurs.html

 

Chasseur, dans les bois, que la vie a des charmes,

Printemps des forêts, tu souris à le voir.

Il cherche à travers les bouleaux et les charmes,

Ta trace, ô, gibier du matin jusqu’au soir.

Voilà le plaisir qu’il se donne,

Et libre, il se sent plus vaillant plus dispos.

Halliers pleins de bruit quand le cor vibre et sonne,

Son chant rend la voix dès l’aurore aux échos,

Yo ho tra la la la la …..

 

Quand l’aube, ô, soleil, fait le jour dans ses routes,

Ses yeux sont plus vifs et ses coups plus certains.

Ravins, dans vos creux, et forêts, sous vos voûtes,

Il traque et les loups et les cerfs et les daims.

Voilà le plaisir qu’il se donne,

Et libre, il n’a point de regret sous les cieux.

Au bruit des chansons quand le cor vibre et sonne,

Son vin est plus doux et son cœur plus joyeux.

Yo ho tra la la la la ….

Vive la rentrée !

Début septembre, il fait encore beau à Paris et le parfum des vacances ne s’est pas encore estompé, mais rien à faire, c’est la rentrée et il faut rejoindre l’école ou l’université, retrouver les amphis ternes et les professeurs un peu aigris.

Mais pourquoi cela après tout ? Quel est vraiment le but de faire des études, c’est une période de la vie, un passage obligé avant la vie professionnelle qui arrivera bien un jour mais le plus tard possible ? Ou n’est-ce pas plutôt le moyen de décrocher un travail intéressant ? Mais est-ce vraiment possible ? Pourquoi travailler, au fond ?

A la base le problème vient de notre liberté ! En effet Dieu nous a créés libre donc en puissance, mais il nous revient de mouvoir cette liberté vers le bien et de l’utiliser en vue de notre fin. Et le travail est l’utilisation, la mise en œuvre de notre liberté à des fins créatrices. Quand nous travaillons, nous donnons une part de nous même en réalisant quelque chose. En ce sens, nous nous rapprochons de Dieu qui est le créateur. Or nous sommes faits pour Dieu, nous nous rapprochons donc de notre fin, ce qui nous procure du bonheur et contribue à notre épanouissement. C’est pourquoi d’un point de vue purement philosophique, et aussi paradoxal que cela puisse te paraître, nous devons travailler pour être heureux.

Pour rester plus pragmatique, le travail nous permet de gagner notre vie, de subvenir à nos besoins et surtout de pouvoir entretenir une famille. De façon indirecte, il nous permet donc de nous accomplir encore plus parfaitement en nous donnant le moyen de transmettre la vie en étant capable de donner une bonne éducation à nos enfants.  Ce moyen nous fait participer encore plus à la puissance créatrice de Dieu et nous apporte le bonheur.

Tout ceci est beau en théorie je te l’accorde, mais en pratique encore faut-il avoir un métier qui nous plaise et dans lequel nous soyons suffisamment à l’aise pour y être bon et donc nous y épanouir. Alors comment choisir ? Vers où s’orienter, il y a tellement de choix !

D’abord il te faut observer autour de toi et poser des questions à ceux qui travaillent pour te faire une idée de leur quotidien. Ensuite apprends à te connaître et à discerner tes goûts d’une part mais aussi tes qualités et tes dons d’autre part. Enfin, sois ouvert aux opportunités qui te seront soumises ou proposées (stage, job d’été ou discussions…). Et finalement laisse-toi guider par la Providence qui te mènera à ta place.

N’oublie jamais non plus de parachever ta formation religieuse et doctrinale. Tu as peut-être eu la chance de recevoir les bases (c’est un peu comme le solfège : nécessaire mais pas suffisant !), il te faut maintenant  continuer à lire, à te former par tous les moyens qui te sont offerts ; cela fait partie des devoirs du catholique et il y a tant à découvrir…

Enfin, où que tu sois, et quelle que soit l’orientation que tu as prise, donne le meilleur de toi-même, tu ne le regretteras jamais et tu en récolteras toujours les fruits, soit maintenant, soit plus tard, soit ici, soit là-haut ! Alors au travail cher ami, tu verras, tout cela n’est finalement qu’un jeu si tu t’y laisses prendre, et il y a moyen de vraiment t’amuser et t’épanouir en travaillant ! Incroyable non ? En plus tu y gagnes ton ciel, alors fonce et au boulot !!

Charles