Les petits sabots des petits bretons – Théodore Botrel – (1901)

Théodore Botrel, auteur compositeur interprète de plus de cent chansons (1868, Dinan – 1925, Pont-Aven)

Considéré comme le barde breton, il met la Bretagne et son folklore à l’honneur Sa devise : « J’aime, je chante, je crois » est gravée sur sa tombe, à Pont-Aven

Les petits sabots des petits Bretons, Petites Bretonnes,

Chantent des chansons en différents tons Jamais monotones :

Toc, toc,

Petits sabots, chantez, chantez ! Toc, toc !

Comme des sabots enchantés !

 

Toc, toc, toc, toc Oh ! Oh ! Oh ! Oh !

Chantez, petits sabots !

 

Les petits sabots des petits Bretons S’en vont à l’école,

Ils dansent en rond, les jours de Pardons, Une ronde folle :

Toc, toc,

Petits sabots, dansez, dansez Toc, toc.

Au rythme des chants cadencés !

 

Toc, toc, toc, toc Oh ! Oh ! Oh ! Oh !

Dansez, petits sabots !

 

Les petits sabots des petits Bretons Une fois l’année

S’alignent en rang, devant les tisons, Dans la cheminée :

Toc, toc !

Petits sabots, jamais déçus, Toc, toc !

Espérez le petit Jésus ! Toc, toc, toc, toc

Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Noël, petits sabots !

  

Chers petits sabots des petits Bretons

Trop tôt l’on vous quitte : Des petits Bretons les petits petons

Grandissent trop vite ! Toc, toc !

Petits sabots des bien-aimés Toc, toc !

Dans les greniers, dormez, dormez,

Toc, toc, toc, toc Dodo, dodo !

Dormez, petits sabots !

https://itunes.apple.com/ca/album/les-petits-sabots/854893154?i=854893196&l=fr

Si vous réunissez cet été de grandes tribus d’enfants, n’hésitez pas à leur proposer un mime de cette délicieuse ronde. Les idées leur viendront à foison !

 

Les fins du mariage

Pour accéder à la demande de certains de nos lecteurs qui aimeraient trouver dans Foyers Ardents des réponses claires à leurs questions, nous commençons aujourd’hui une série d’articles concernant les lois de l’Eglise sur le mariage.

 Nous vous proposons de lire attentivement les deux canons sur la question des fins du mariage que voici.

Le premier est celui que l’on trouvait dans le Code de Droit Canonique de 1917, et le  second est celui qui l’a remplacé dans le Code de 1983.

La comparaison de ces deux canons nous permettra de noter trois des changements importants qui se sont produits. Il nous restera alors à rechercher les motifs qui expliquent une telle mutation.

  • – Deux codes et deux pensées.

Le Code de 1917 disait : « la fin première du mariage est la procréation et l’éducation des enfants ; la fin secondaire est le soutien mutuel et le remède à la concupiscence 1

Le canon correspondant du Code de 1983 englobe sa pensée sur le même sujet dans une définition du mariage : « l’alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu’à la génération des enfants a été élevée entre baptisés par le Christ Seigneur à la dignité du sacrement 2

  • – L’inversion des fins du mariage

Relevons trois des principales modifications que l’on peut tirer de ce rapprochement des deux canons :

  • Le Code de 1917 nommait, distinguait et hiérarchisait deux fins, la fin première et la fin secondaire. Le Code de 1983 ne recourt plus à cette terminologie
  • Le Code de 1917 donnait « la procréation et l’éducation des enfants » comme la fin première du mariage alors que celui de 1983 cite d’abord « le bien des conjoints » comme étant ce à quoi se trouve ordonnée « l’alliance matrimoniale ».
  • Enfin le code de 1983 a purement et simplement éliminé « le remède à la concupiscence » comme étant une fin du
  • – Une nouvelle conception hédoniste du mariage

Il nous reste maintenant à bien saisir le sens de ces changements.

La nette distinction entre fin primaire et fin secondaire permettait de connaître aisément la doctrine de l’Église sur les fins du mariage. Le rejet de cette dénomination par le Code de 1983 est générateur de flou non point sur l’existence elle-même de ces deux fins qui sont toujours évoquées mais sur leur hiérarchisation. Il accrédite les thèses fermement combattues par Pie XII : ou que les deux fins seraient à mettre sur un même pied d’égalité ou même qu’elles doivent être inversées.

Et l’inversion des fins du mariage paraît bien être l’idée retenue par le Code de 1983 qui  fait passer dans son canon « le bien des conjoints » avant « la procréation et l’éducation des enfants ».

On comprend que le Code nouveau ait abandonné la terminologie de « fin première «  et  de « fin secondaire » qui aurait manifesté d’une manière frontale son opposition au Code précédent. Il n’en demeure pas moins que la citation en premier lieu du « bien des conjoints » a été justement comprise par les canonistes, soit pour s’en satisfaire, soit pour le déplorer, comme le ralliement à cette nouvelle doctrine.

C’est ainsi que Roger Paralieu, dans son très autorisé « Guide pratique du Code de Droit Canonique » » préfacé par le Cardinal Etchegaray, n’hésite pas à écrire :

« Ceci suppose un changement radical avec la doctrine enseignée jusqu’à Vatican II, où l’on établissait une hiérarchie des fins du mariage (cf. décret du Saint-Office « De finibus matrimonii » du 1er avril 1944 ; discours de Pie XII aux sages-femmes du 29 octobre 1959). Le Concile s’est refusé à établir cette hiérarchie ; le texte du Code est la conséquence de cette proposition conciliaire 3 ».

Le Chanoine Paralieu ne paraît visiblement pas alarmé du « changement radical » qu’il observe.

En revanche, Monsieur l’abbé Coache ne s’y trompe pas :

« … la fin première du mariage, qui a toujours été doctrinalement la génération et l’éducation des enfants, se trouve supplantée par le bien des conjoints, c’est-à-dire l’aide mutuelle qui avait toujours été placée au deuxième plan. C’est très grave et bien significatif de la tendance actuelle  (l’amour avant tout) dont le Concile s’est fait l’écho malheureux.  Ce canon s’oppose donc de front au canon 1013 du Code précédent 4 ».

Enfin, la suppression de la pensée que le mariage constituait « un remède à la concupiscence » n’est pas très étonnante. Il s’agit en réalité d’exalter d’abord en lui-même l’amour des époux comme une valeur autonome. En cette perspective, l’évocation de la concupiscence, et donc de la nature blessée par le pêché originel, ne trouve plus sa place.

Cette bataille de mots n’est pas une querelle de théologiens et de canonistes qui  importerait peu aux catholiques. Ce sont deux perspectives opposées qui s’affrontent.

La seconde, personnaliste, révolutionnaire, âprement repoussée jusqu’à Vatican II, malheureusement l’emporte. La nouvelle définition du mariage donnée par le Code Canonique de 1983 ouvre la porte à un égoïsme qui se drape hypocritement des livrées de l’amour.

Au nom de leur bien propre, de leur épanouissement, les époux disposent d’un nouveau motif pour décider d’espacer, voire de refuser les naissances.

Laissons pour conclure la parole à Pie XII :

« La vérité est que le mariage, comme institution naturelle, en vertu de la volonté du Créateur, a pour fin première et intime, non le perfectionnement personnel des époux, mais la procréation et l’éducation de la nouvelle vie. Les autres fins, tout en étant également voulues par la nature, ne se trouvent pas au même degré que la première, et encore moins, lui sont-elles supérieures, mais elles lui sont essentiellement  subordonnées 5. »

Père Joseph

1 Canon 1013 ; § 1 du code de 1917

2 Canon 1055, § 1 du Code de 1983

3 Roger Paralieu : « Guide pratique du Code de Droit Canonique » Editions Tardy – 1985, p. 316

4 Abbé Louis Coache : « le droit canonique est-il aimable ? » Bondot 1986, p. 283

5 Pie XII, Discours aux sages-femmes du 29 août 1951

Editorial

Chers amis,

Nous voici à la veille de cette grande période de vacances, occasion de repos bien mérité pour les enfants et les étudiants mais aussi pour tous ceux qui exercent une profession, qu’ils soient jeunes professionnels ou pères de famille.

Pour les mamans, ces deux mois représentent un changement de rythme car les enfants seront présents tout au long de la journée (sauf pendant les camps et quelques absences occasionnelles) et il faudra les occuper, jouer avec eux, prendre le temps de discuter… Les articles de ce numéro vous donneront toutes les idées nécessaires.

Comme nous vous l’avions conseillé dans notre N° 3 organisez ces temps libres afin que tout se passe au mieux. (Nous lancerons dans peu de temps une version papier pour nos premiers numéros, n’hésitez pas à passer commande en nous envoyant un message).

Le Père Joseph, à la demande de certains d’entre vous, commence aujourd’hui une série d’articles pour éclairer les foyers sur des questions essentielles : les fins du mariage et les questions relatives à la procréation ; n’hésitez pas à lui écrire ou à mettre un message à la rédaction qui lui transmettra.

Enfin, puisque les mois d’été nous offrent souvent des moments privilégiés pour discuter avec nos plus grands, permettez-moi de vous donner un thème de conversation essentiel aujourd’hui.

Au milieu de notre société quelque peu perturbée, il arrive très souvent que l’un ou l’autre de nos enfants reçoive des confidences d’un ou d’une amie en difficulté. Cela va tout naturellement, d’un objet perdu, d’un examen raté, aux difficultés vécues avec leurs parents ou parfois à des problèmes plus graves. Les soirées sont longues et propices aux confidences…

Notre enfant généreux, écoutera avec attention, s’apitoiera, essaiera de trouver des solutions… mais quelquefois, sa « bonté » se laissera attendrir et le voilà parti dans un rôle de chevalier servant, appelé parfois « Saint Martin », qui pourra l’entraîner rapidement dans des situations qu’il n’avait pas prévues.

Sans pour autant nous alarmer ni dramatiser, profitons de ces discussions estivales pour mettre en garde nos enfants sur ces « amitiés » qui, sous couvert de soutien au plus fragile, entraînent chaque année des jeunes sur une pente glissante.

Un bon principe, me semble-t-il, est de recommander à nos enfants de diriger les âmes en peine (qui peuvent en effet rencontrer de réels soucis) vers leurs parents, un prêtre et si besoin vers leur parrain, marraine ou tout autre adulte de confiance, en insistant en priorité pour que les garçons se soutiennent entre garçons et les filles entre elles. Cela est une règle qui semble capitale et qu’il ne faut pas oublier de rappeler maintes et maintes fois, car si l’amitié fille-garçon est quelque chose de délicat, le soutien moral en cas de difficultés représente un danger certain. « Un homme prévenu en vaut deux » et « mieux vaut prévenir que guérir » sont des maximes intemporelles !

Je vous souhaite à tous de bonnes vacances bien reconstituantes pour votre âme, votre foyer, vos enfants et vos familles, et si vous vous sentez parfois las, n’hésitez pas à aller relire « L’éloge de la fatigue » dans notre N° 5 !

Bien amicalement,

Marie du Tertre

Les sacs de l’été

Chères amies,

Vous songez à profiter de quelques jours de vacances cet été pour  vous  remettre derrière votre machine à coudre ? Votre aînée vous supplie de lui prêter la dite machine ? Voilà de quoi répondre à tous ces souhaits de sain divertissement.

Vous trouverez dans ce numéro le patron et les explications pour coudre un sac d’été…ou de toute saison. Nous vous le proposons dans 3 dimensions, la technique de montage est la même à chaque fois, à vous de choisir ce qui vous plaît. Le petit peut servir de sac à main pour jeune demoiselle, le moyen est spécialement conçu pour ranger les gros missels de papa et maman avec ceux de toute la famille et le grand est de taille sac de plage, de voyage ou à langer.

Laissez libre cours à votre imagination et n’hésitez pas à nous faire part de vos réalisations et envies pour la suite.

« Couturement » vôtre,

Isabelle et Marie-Hélène

Sac d’été instructions

Ma bibliothèque

 Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

– Dès 3 ans : Tricoti, tricota – May d’Alençon – Ed. Père Castor

– A partir de  6 ans : Mon herbier à colorier – Ed. Larousse – oct. 2017

– 8-10 ans : Vitalinus et les figues – H. Coudrier- Ed. Elor –  En attendant la réédition du n°1 de la Série Jean de Fontfraîche.

– 12-14 ans : Kateri Tekakwitha, la petite iroquoise – A. Richomme – Ed. Clovis – mars 2018

– Formation 14 ans et plus : L’évasion du monastère Lama – R.P. Otto – Association N-D du Verdelais – nddv@ymail.com – 2018

Adultes (à partir de 16 ans)

– Distraction : Don Camillo et ses ouailles. Giovanni Guareschi

– Formation : Hors de l’Église point de salut – Père Hugon – Ed. Clovis – 1995

                        L’accord de Metz ou pourquoi notre Mère fut muette – J. Madiran –

                        Ed. Via Romana – 2006

– Histoire : Mémoires de prison – K. Tangari – Ed. Saint F. de Sales – 1992

– Réflexion : ES 1025 – Marie Carré – Ed. Chiré – mars 2018

Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture, René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

La Revue : « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles) Envoi d’un numéro gratuit sur simple demande à : PlaisirdeLire75@gmail.com

L’esprit du XVIIIème siècle

L’époque du style Louis XIV se caractérisait par une grande créativité de meubles et de décors, mais aussi par un style très chargé comme nous l’avons vu.

Le XVIIIème siècle qui recouvre le style Régence, Louis XV et Louis XVI marque un tournant important par son raffinement, peu égalé depuis.

Attardons-nous donc sur ses caractéristiques avant de poursuivre dans nos prochains numéros plus en détail.

Pendant tout le XVIIIème siècle, la prospérité est générale, les clients exigeants dépensent donc largement, et incitent ainsi les architectes et les décorateurs, à proposer des productions de grande qualité avec toujours plus de talent.

L’architecture civile reste marquée de classicisme et symétrie, gardant le goût sobre de l’antique. Les appareillages de pierre sont parfaitement agencés, le fer forgé orne avec grâce les balcons et la justesse des proportions garantit une harmonie peu égalée jusque-là. Cela est vrai tant à la campagne qu’en ville et vous pouvez encore admirer cet équilibre à Bordeaux, Compiègne, Nancy, Aix en Provence, et dans bien d‘autres villes en France.

Les jardins viennent « présenter les demeures » leur offrant un écrin de verdure pour les mettre en valeur, c’est la grande époque des jardins dits « à la Française », auxquels vont succéder à partir du milieu du XVIIIème siècle les jardins dits « à l’anglaise », marqués par une nature apprivoisée même si elle ne paraît pas, ce qui est là tout leur art…

Les murs sont souvent recouverts de boiseries très recherchées ou plus modestes selon le rang et la fortune du propriétaire, et leurs couleurs commandent celles des meubles et des étoffes. Rien n’est laissé au hasard et si les couleurs blanc et or dominent dans les pièces les plus luxueuses, les plus usitées sont le bleu ou le vert, le jonquille, lilas, diverses nuances de gris et aussi les décors peints avec des singeries, des chinoiseries, des fleurs ou des scènes champêtres.

L’organisation du métier des artisans du meuble obéit aux règles strictes des corporations et si une même corporation peut ainsi réunir menuisiers et ébénistes, d’autres seront distinctes dans un même art, selon l’orientation du travail. Les marchands merciers passent commande aux artisans et vendent ensuite les meubles à leur clientèle de plus en plus désireuse d’être à l’avant-garde. Beaucoup de petits meubles astucieux voient le jour, combinant plusieurs fonctions en une et comportant aussi des secrets (caches).

Enfin en 1743 (enregistré en 1751) il est fait obligation aux menuisiers et ébénistes de  marquer leurs meubles de leur nom ou initiales, « l’estampille ».  Souvent celle-ci n’est pas facile à trouver, soit qu’elle ait été omise, ou en partie effacée  (on parle alors de trace d’estampille), soit qu’elle ait été effacée.

Les bois utilisés pour les sièges sont le noyer, puis le hêtre doré ou peint.

Pour les meubles d’ébénisterie ce sera du chêne pour les montants, sapin ou tilleul. Ensuite nous trouvons divers bois fruitiers comme le poirier, prunier, merisier (cerisier sauvage), noyer, houx, olivier.

Les bois exotiques viennent d’Amérique du Sud, même s’ils sont appelés bois des Indes et appréciés pour leurs couleurs vives : bois violet (dite de violette), rose (dit bois de rose), citron, etc…

Les assemblages sont à tenon et mortaise, à rainure et languette, et à queue d’aronde pour les tiroirs.

Le bâti du meuble est souvent recouvert de bois exotiques dont les feuilles sont de plus en plus minces, technique du placage jusqu’à pouvoir arriver à 2mm d’épaisseur…

Puis suivent le cas échéant, la marqueterie et les bronzes pour orner les meubles (pieds, poignées, chutes pour protéger les angles) qui peuvent être simplement cirés mais sont souvent vernis pour exalter la couleur du bois et les protéger.

Quant aux sièges, ils sont très souvent peints de couleurs claires déclinant les gris pâles verts et bleutés, recouverts de velours, de soies, de tapisseries représentant des chinoiseries, des entrelacs de fleurs, des scènes de fables.

Le XVIIIème siècle se caractérise donc par un grand raffinement, des dimensions plus réduites, des lignes courbes pour adoucir les formes rigides du XVIIème siècle, des couleurs pastelles. Les styles qui le rythment deviennent progressivement de plus en plus légers et féminins comme nous le verrons.

Jeanne de Thuringe

VACCINATIONS : EFFETS SECONDAIRES (suite…)

  • Les maladies auto-Immunes :
  • Elles reposent sur un dérèglement de l’immunité de la personne : c’est le cas du Syndrome de Guillain-Barré, maladie touchant les nerfs périphériques pouvant apparaître dans les suites d’une vaccination anti-grippale. Cette maladie apparaît – disons, de façon naturelle – lorsque le système immunitaire est stimulé par une infection bactérienne ou virale. Sa fréquence habituelle est de 10 à 20 cas dans une population d’un million de personnes, mais elle augmente en cas d’épidémie de grippe et passe de 40 à 70 cas ; en cas de vaccination, cette maladie peut apparaître également et sa fréquence est alors de 1 à 6 cas par million de personnes. Le risque lié à l’infection étant 10 à 40 fois plus important, cela justifie aux yeux des autorités ministérielles la nécessité de la vaccination anti-grippale.
  • C’est aussi le cas de la Sclérose en plaques qui peut apparaître à la suite d’une vaccination contre l’Hépatite B. La SEP est une maladie auto immune qui entraîne une altération des gaines de myéline qui sert de protection aux cellules nerveuses et aux nerfs périphériques, rendant ainsi difficile la propagation de l’influx nerveux. Jusqu’à présent, les études rétrospectives pour le vaccin HBV et prospectives pour HPV ne permettent pas d’établir un lien – en France – entre ces deux maladies. Cependant, la Cour Européenne de Justice vient de rendre un avis reconnaissant le lien de cause à effet entre vaccination contre l’Hépatite B et l’apparition de la Sclérose en Plaques.
  • Un autre effet indésirable est la Narcolepsie: c’est une pathologie rare qui nécessite un terrain génétique particulier et se présente comme un trouble du sommeil chronique caractérisé par une somnolence diurne excessive avec des accès de sommeil incontrôlables. Elle apparaît à la suite de l’utilisation du vaccin Pandemrix qui serait responsable de 5 à 7 cas de narcolepsie pour 100 000 enfants ou adolescents vaccinés. On ne sait pas à l’heure actuelle déterminer la part de l’adjuvant ou des souches vaccinales en cause dans l’apparition de cette maladie[1].
  • Enfin, il existe également la Myofasciite à macrophages[2] dans les suites d’une vaccination contre l’Hépatite B et un  exemple plus récent nous est donné :

« La cour administrative d’appel de Nantes vient d’ordonner l’indemnisation d’une secrétaire dentaire estimant être tombée malade à cause de l’aluminium contenu dans un vaccin… A la demande de son employeur, cette secrétaire avait été vaccinée contre l’Hépatite B en 1994. Dans les semaines suivantes, elle a développé des douleurs musculaires et une fatigue généralisée. Elle a alors saisi l’ONIAM[3], estimant être atteinte d’une Myofasciite à macrophages, maladie que certains spécialistes relient à la présence d’aluminium dans les vaccins… »[4].

Le Tribunal a reconnu un lien de causalité entre la vaccination contre l’Hépatite B et l’apparition d’une Myofasciite à macrophages.

    Donc jusqu’en 2011, il semble qu’il y ait une réticence de la part des laboratoires pharmaceutiques et des autorités médicales pour établir un lien entre vaccination et certains effets secondaires. En effet, le rapport de l’OMS affirmait clairement en 2011 :

  • « Que la vaccination des nourrissons ne jouait aucun rôle dans la mort subite du nourrisson,
  • Que le vaccin Coqueluche ne provoquait pas de dommages cérébraux,
  • Que le vaccin ROR n’augmentait pas le risque d’autisme ;
  • Que la vaccination contre la Méningite à HiB n’augmentait pas le risque de diabète ;
  • Que la vaccination contre l’Hépatite B n’entraînait pas de risque de sclérose en plaques…etc »[5].

Or «…la Cour de Justice de l’Union Européenne vient de considérer dans le cadre d’une question préjudicielle, qu’il était conforme au droit de l’Union Européenne de reconnaître un lien de causalité entre un vaccin contre l’Hépatite B et la Sclérose en plaques.

L’affaire visait un cas français : un homme en parfaite santé avait déclaré une SEP après une vaccination. Il est décédé en 2011.

Jusqu’ici la directive de l’Union sur le sujet imposait aux plaignants d’établir la preuve de causalité entre la vaccination et la maladie.

 La Cour de Justice de l’Union Européenne vient de reconnaître que cette preuve ne supposait pas forcément un consensus scientifique, mais pouvait simplement s’appuyer sur des présomptions fortes et sérieuses. Il appartiendra à chaque juridiction nationale de vérifier ce sérieux »[6].

       Ces informations sur ces effets secondaires des vaccinations, relativement rares,  nous semblent cependant indispensables d’être portées à la connaissance de tous  pour que les parents puissent juger de l’intérêt de telle ou telle vaccination pour leurs enfants et tenir compte du rapport bénéfice/risque.

     Elles nous permettront également d’aborder dans le prochain bulletin  le rôle néfaste de l’aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins.

                                                                                                                      Dr. N. Rémy

  [1] Colloque Sécurité des Vaccins, 4 octobre 2016, Université Paris-Descartes.

[2] Myofasciite à macrophages : maladie neurologique donnant un tableau de fatigue chronique, douleurs musculaires et articulaires chroniques, troubles de la mémoire, de l’attention, de la compréhension avec un état dépressif réactionnel.

[3] ONIAM : organisation pour l’indemnisation des victimes d’accidents médicaux.

[4] Blog Initiative  citoyenne, Effets secondaires – risques, 26 décembre 2017.

[5] Source Infovac : Référence OMS (Global Vaccine Safety Initiative), Institute of Medicine (rapport 2011).

[6] Blog Initiative Citoyenne, Effets secondaires-risques, 21 juin 2017.

Gâteau rapide chocolat café et Roulade de saumon aux épinards

Gâteau rapide chocolat café
Préparation 20mn – Pas de cuisson

A faire la veille

150 gr de sucre roux en poudre
375 gr de biscuits à la cuillère ( 3 boîtes de 150 gr )
100 gr de chocolat noir
20 cl de café fort
125 gr de beurre mou
2 jaunes d’œufs

Sortir le beurre du réfrigérateur
Dans un robot , mixer les biscuits à la cuillère
Râper le chocolat
Préparer 20 cl de café fort

Dans une terrine mélanger les biscuits et le sucre en poudre , ajouter le café, le beurre bien mou , les jaunes d’œufs et le chocolat.
Travailler soigneusement ce mélange avec une cuillère en bois.
Remplir un petit moule à cake ( 20 cm de long )
Pour faciliter le démoulage, on pourra  utiliser un moule en silicone
Garder au frais une nuit et servir coupé en tranche accompagné d’une crème anglaise

Roulade de saumon aux épinards

 Ingrédients
60 gr de beurre
50gr de farine
1/4 de L de lait
4 œufs
250 gr d’épinards hachés surgelés
400 gr de saumon émincé
2 à 4 échalotes hachées
5 cuillères à soupe de mayonnaise
Ciboulette

Préparation
Faire une sauce béchamel avec le beurre, la farine et le lait. Ajouter les épinards décongelés. Saler.
Ajouter les jaunes d’œufs, puis les blancs montés en neige.
Étaler sur la plaque du four (toile silicone, par exemple)
Faire cuire 20mn thermostat 6
Retourner et recouvrir d’un torchon humide
Dans un saladier mélanger saumon, mayonnaise, ciboulette, échalotes. Etaler sur tout le biscuit.
Rouler et mettre au frais. C’est un régal !