Vive flamme

Seigneur Jésus-Christ, nous venons vous demander pardon

Parce que encore une fois, nous nous sommes laissés distraire de Vous.

Soyez béni de nous ramener de toutes nos griseries

Et de l’inconsistance de ces heures passées hors de Vous.

Nous avons beau connaître ces tentations : toujours nous retombons.

A peine commencé, ce travail nous engloutit et vous disparaissez

Au lieu d’être votre reflet, notre prochain nous est un écran.

Et un seul instant suffit pour que nos pensées vous détrônent.

Sans cesse nous nous éloignons et sans cesse vous nous rattrapez.

Notre existence ne sera-t-elle faite que de ce va-et-vient ?

L’humaine faiblesse et l’obscurité de la Foi les rendent-ils fatales ?

Rester en votre présence, n’est-ce là qu’une pieuse chimère ?

Oui, Seigneur, nous sommes faibles et infirmes, légers et inquiets.

Mais n’êtes-vous pas plus fort que toutes nos faiblesses ?

C’est votre amour que vous donnez à nos cœurs

Et votre amour doit l’emporter sur nos résistances.

Seigneur, nous croyons en une dévotion plus forte que nos distractions

En une charité qui s’embrase et ne peut plus s’éteindre.

Nous croyons que vous seul pourrez captiver nos cœurs

Et les tenir immobiles en cette admiration.

Mais Seigneur, qui veut la flamme vive cherche le combustible.

Tout ce que nous avons, tout ce que nous faisons ; tout ce que nous voulons et tout ce que nous sommes…

Seigneur, faites feu de tout bois ; que tout en nous vous soit livré

Afin que nos âtres intérieurs incendient tous nos instants.

Père Joseph

Editorial

Chers amis,
Nous profitons de l’arrivée des beaux jours pour proposer une nouveauté aux mamans et aux jeunes filles : vous trouverez, d’ici quelques jours, dans le grenier de « notre maison » un patron gratuit, téléchargeable et facile à monter pour pouvoir fabriquer vous-même votre garde-robe ! Rubrique souvent réclamée qui voit enfin le jour grâce à deux amies talentueuses et professionnelles qui vous feront ainsi profiter de leur compétence et de leur goût pour l’élégance féminine !
Au cours de l’année 2017, centenaire des apparitions de Fatima, nous avons entendu de nombreuses fois ces réflexions : « cette apparition a maintenant pris de l’âge ; il fut un temps où l’on priait contre l’expansion du communisme mais aujourd’hui il n’existe plus ! Voyez le score du parti… »
Mais alors ! Notre-Dame se serait-elle trompée d’objectif ?
« La Russie répandra ses erreurs… »
Au-delà de cette injustice faite à Notre-Dame, réfléchissons un peu… D’où vient donc l’origine de l’école laïque ? D’où viennent ces idéologies qui règnent chez nous aujourd’hui ? N’y aurait-il pas quelques points communs entre toutes les interdictions et les règlements auxquels nous sommes soumis chaque jour et le régime de Staline ? Le mondialisme ne serait-il pas une des conséquences directes du communisme ?
Je ne m’étendrai pas sur ces réflexions à la portée de tous car les exemples sont nombreux. Il s’agit juste de comprendre pourquoi Notre-Dame voyait juste.
Notre « Discussion en famille » et une nouvelle rubrique : « Se former pour rayonner » achèveront d’éclairer ceux qui n’avaient pas perçu ce côté caché des choses.

A la suite de cette belle fête de Pâques qui a réchauffé nos âmes, voici les mois de mai et de juin : deux mois qui, en même temps que le renouveau de la nature, voient nos cœurs renaître à l’espérance :
Mois de mai, mois de Marie. Spontanément tout cœur de catholique se tourne vers sa mère céleste avec le désir de vivre dans une plus grande intimité avec elle. C’est un grand réconfort que de rencontrer le long de notre chemin spirituel la douce figure d’une maman. Avec elle tout devient plus facile, le cœur découragé, las et agité par les tempêtes, trouve une force et une espérance nouvelles et reprend la route en regardant son Etoile.
Mois de Juin, mois du Sacré-Cœur. L’objet de cette dévotion est l’amour de Jésus et son Cœur en est le symbole. « Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes ». S’il est impossible d’éliminer de la vie toute douleur, il est cependant possible à celui qui vit pour Jésus, de souffrir en paix, sans amertume et de trouver dans le cœur de Notre-Seigneur le repos des fatigues de son âme.
Que Notre-Dame des Foyers Ardents et son Divin Fils apaisent nos cœurs et nous aident à garder confiance au milieu des difficultés de la vie présente.
Marie du Tertre

Ma bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

– Dès 3 ans : Les enfants sages – I. Bohatta – Transfiguration – janv. 2018

– A partir de  6 ans : Les abeilles – Ch. Baillet – Piccolia – janv. 2018

– 8-10 ans : Louis, un soldat poilu – L. Bègue – Ed. Belize – sept. 2017

– 12-14 ans : Percy Wynn – F. Finn – Ed. Clovis – janv. 2018

– Formation 15 ans et plus : Les martyrs noirs de l’Ouganda – Saint Rémi – Marie André – février 2017

Adultes (à partir de 16 ans)

– Formation : Histoire incorrecte de l’école-V. Subias Konofal – oct. 2017

– Histoire : La légende noire du Moyen-Age – Cl. Colombi – Kontre Culture – sept.2017

– Réflexion : L’île Bouchard, rempart et salut de la France – E. Humbert – Chiré- nov. 2017

– Beau livre : L’enfance de Jésus selon Fra Angelico. M. Feuillet – Desclée de Brouwer- oct. 2017

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Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture, René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

La Revue : « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles) Envoi d’un numéro gratuit sur simple demande à : PlaisirdeLire75@gmail.com

Histoire des styles : Louis XIV (3)

                Louis XIV restera toujours profondément marqué par la Fronde qu’il a vécue enfant, dormant sur la paille lors de la fuite du château de Saint Germain. Cela explique son désir d’asseoir sa puissance pour éviter les déchirements entre les grandes familles du royaume et les tentatives de soulèvement contre l’autorité royale.

                Le style qui porte son nom est donc tout empreint de cette magnificence, qui aura pour conséquence de développer les arts en France, les manufactures, et un savoir-faire de luxe, encore inégalé et toujours envié.

                Il se distingue par l’ampleur de ses formes, l’éclat des dorures et des matières chatoyantes : l’écaille de tortue, la marqueterie colorée, le bronze doré, et les bois précieux.

                Colbert et Le Brun mettront tout cela en ordre en créant la manufacture des Gobelins et la compagnie des Indes, c’est donc à cette époque que les bois exotiques sont introduits en France : amarante, bois de rose ou de violette. Depuis 1660 (un an avant le règne de Louis XIV) le développement du commerce a entraîné l’enrichissement de la bourgeoisie qui souhaite vivre dans des demeures meublées avec élégance, ce qui jusque-là était la seule préoccupation des grandes familles nobles.

                Versailles est même meublé avec le magnifique mobilier d’argent qui sera fondu en raison des difficultés économiques et militaires de la fin du XVIIème.

C’est ainsi qu’apparaît la marqueterie Boulle (du nom de l’ébéniste qui la développe) avec de véritables décors de feuillages, d’animaux, et des découpes d’une précision remarquable.

               Les décors des alcôves, plafonds et cabinets (meubles sur pieds) sont richement ornés de sujets inspirés de l’Antiquité, trophées et divinités, au début du règne du roi Soleil (figure d’Apollon) et ensuite dans la seconde moitié de guirlandes, draperies dites à la Berain (du nom du dessinateur en vogue à l’époque, dont l’atelier était voisin au Louvre de celui de Boulle, d’où une influence réciproque).

                Les sièges sont de plus en plus massifs, avec des sculptures imposantes. Les pieds sont au début, carrés, sculptés en balustres et reliés par une entretoise en X. Les accotoirs incurvés se terminent par une crosse souvent en forme de feuille d’acanthe.

                  A la fin du XVIIème siècle les pieds sont incurvés en « console », les sculptures plus fines et les dossiers arrondis.

                Si la bourgeoisie utilise des tissus de laine pour recouvrir les sièges, à la Cour la garniture des sièges et du lit, assortie à la tenture murale et aux rideaux, est changée deux fois par an, été (soieries claires et fleuries) et hiver (velours épais, damas ou brocarts).

                Les lits sont magnifiques, certaines cérémonies ayant lieu dans la chambre du Roi ; le mimétisme d’un lit imposant recouvert d’étoffes très riches se répand.

                Une grande variété de tables apparaît en noyer ciré pour les plus simples, d’autres dorées avec dessus de marbre ou de marqueterie de pierres dures pour les plus sophistiquées.

                Le bureau apparaît vers 1670,  caractérisé par huit pieds, des tiroirs et un grand plateau. Toutes les faces sont richement ornées du même décor que le plateau, car il est placé au centre de la pièce.

                Enfin, le bureau en évoluant, donnera naissance à la commode, placée dans la chambre, avec un décor très varié.

                Cette époque se caractérise donc par une grande créativité de meubles et de décors, mais aussi un style très chargé qui s’affinera beaucoup au XVIIIème siècle comme nous le verrons.

                                                                                                                      Jeanne de Thuringe

VACCINATIONS : EFFETS SECONDAIRES

    Après avoir présenté le mécanisme de la vaccination ainsi que le calendrier vaccinal,  il est à présent utile d’évoquer l’un des aspects de cette question qui ne laissera personne indifférent : les effets secondaires ou indésirables des vaccins.

Avant d’aborder ce point précis, il convient de rappeler que tout médicament, avant d’être commercialisé, doit subir des tests qui ont pour but d’en vérifier l’efficacité au plan thérapeutique  et d’établir l’innocuité du produit sur le plan des effets secondaires.  En effet le vaccin est un médicament particulier par 4 aspects principaux :

  • Son mécanisme d’action (mise en jeu du système immunitaire) ;
  • Son processus de fabrication (médicament biologique) ;
  • Ses indications d’utilisation (prévention, enfants ou personnes fragiles) ;
  • L’impact de son utilisation sur la population.

Ces tests sont appelés des essais cliniques qui évoluent en quatre phases :

Phase I : c’est la première administration chez l’homme après les études menées chez l’animal ; elle permet de tester la tolérance et l’immunogénicité ; elle porte sur quelques dizaines de volontaires sains.

Phase II : elle permet de connaître la tolérance du vaccin sur une population plus étendue et de définir la dose à utiliser ainsi que le calendrier vaccinal ; l’étude porte sur quelques centaines de volontaires sains.

Phase III : elle conduit à établir l’efficacité et la sécurité du vaccin  et constitue l’élément «pivot» pour les données d’enregistrement et permet d’obtenir l’AMM[1] ; le nombre de volontaires sains qui y participe est de l’ordre de 1 000 à 10 000.

Phase IV : c’est la phase de la pharmaco-épidémiologie qui est une étude à grande échelle ;  elle ne peut donc se faire qu’après la commercialisation du vaccin ; le nombre de personnes qui y participe est supérieur à 10 000.  Donc tous les effets secondaires apparaissant lors de l’utilisation publique d’un vaccin, rentrent dans cette phase. C’est cette surveillance post-AMM qui est indispensable pour l’évaluation du rapport bénéfice-risque.

Au bout de cette série de tests, il est donc possible de définir un certain nombre d’effets secondaires :

  • Le premier effet qui suit une vaccination est la réaction inflammatoire : elle n’est pas obligatoire mais elle est fréquente ; il s’agit d’une réaction locale au point d’injection avec rougeur, douleur, chaleur et tuméfaction, qui correspond à la mise en jeu de la réponse immunitaire innée.  Ces symptômes bénins s’estompent  en quelques jours.
  • Sur le plan général, on peut noter la survenue de douleurs articulaires, musculaires, de fièvre, de céphalées. Là encore, ces effets restent bénins même s’ils sont plus gênants et s’estompent en quelques jours aidés par la prise d’antalgiques classiques comme le Paracétamol.
  • Plus graves sont les réactions allergiques à la vaccination ; elles sont exceptionnellement graves mais heureusement rares : il s’agit du choc anaphylactique qui met en jeu le pronostic vital et peut se présenter comme un état de malaise, associé à une tachycardie précédant une hypotension brutale pouvant entraîner une perte de connaissance.

            Nous verrons dans le prochain numéro les maladies auto-immunes et autres conséquences ainsi que les conclusions de l’OMS et de la Cour de justice de l’Union Européenne de 2017.

Dr. N. Rémy

[1] Autorisation de Mise sur le Marché.

La prière – Allez dans le monde!

La prière

 « Il est des jours où la prière nous ennuie ; nous n’arrivons pas à nous fixer ; tout paraît insipide. D’ailleurs si la prière était toujours facile, nous risquerions d’y aller pour notre plaisir, pas plus. Parfois Dieu permet cette épreuve, mais que de fois nous sommes responsables de notre propre ennui ! Ce qui nous manque, c’est la charité. Repliés sur nous dans la vie courante, nous ne trouvons pas Dieu dans notre prière. L’ennui dans la prière et l’égoïsme dans la vie s’engendrent mutuellement.

Si nous n’éprouvons pas plus de joie à prier, c’est que notre prière est trop rabaissée au niveau de nos préoccupations et de nos misères individuelles. Il nous faut apprendre de Marie à voir grand dans nos prières, à penser surtout à Dieu et non à nous. Prier à la manière de Marie, c’est regarder Dieu. (…) La prière du Magnificat est cela, une élévation de tout soi-même vers Dieu, un élan dans la joie, la générosité et l’humilité. »

Méditations mariales –  Marcel Colin

 Allez dans le monde !

Allez donc dans le monde, vous le pouvez, vous le devez même, ce ne sont pas là seulement des convenances, ce sont des obligations. Et dans la vie extérieure, votre vie intérieure se reflétera sur votre personne, sur votre tenue, sur tout ce que vous y ferez, et vous fera l’exemple qu’il faut devenir.

Les hommes sont un grand troupeau de moutons ; d’avance chacun se dispose à suivre son voisin et son prédécesseur, et si vous voulez en sortir, on crie à l’original ; mais si, sans vous laisser arrêter par les clameurs et les objections, vous restez ferme dans la vie particulière que vous vous êtes tracée, on arrive vite à vous respecter, à vous admirer, et même enfin, pour quelques uns, à vous imiter.

Mais pour être ferme dans cette voie de la vie chrétienne dans le monde, pour le monde, malgré le monde, il vous faut des forces spéciales, et la première source où vous puissiez les puiser c’est un règlement de vie ; qu’il soit facile, léger, accommodé à votre vie, mais qu’il soit strict. Que ce soit peu de choses, mais ce peu de choses exécutez-le avec ténacité.

Ce que vous allez faire là, peu de gens le feront autour de vous, mais que cela ne vous effraye pas.

C’est en avant qu’il faut être. Et pour être plus forts, associez-vous, agissez et combattez ensemble.

Père de Nicolaï à Lyautey

Quand les lilas refleuriront

Quand les lilas refleuriront

Georges Auriol (1890)

Romance à fredonner doucement et calmement …

https://open.spotify.com/track/4fkdHKAWHu2qn7kYSbZlfj?si=xtmFF7EbRnSQtkC-bfXIVA

 

Quand les lilas refleuriront
Au vent les capuchons de laine,
Robes rouges nous remettrons
Quand les lilas refleuriront.
Sur le tapis vert de la plaine
Nous reviendrons danser en rond.
Quand les lilas refleuriront,
Allez dire au printemps qu’il vienne !

Quand les lilas refleuriront,
Nous redescendrons dans la plaine,
Cloches sonnez vos carillons
Quand les lilas refleuriront.
Les papillons qui se promènent
Dans l’air avec les moucherons
Comme nous, danseront en rond …
Allez dire au printemps qu’il vienne !

Quand les lilas refleuriront,
Les filles près de la fontaine
De leurs amoureux jaseront
Quand les lilas refleuriront.
Personne alors qui ne comprenne
Les doux mots qu’elles parleront
Quand les lilas refleuriront,
Allez dire au printemps qu’il vienne !

Quand les lilas refleuriront
Parfumant l’air de leur haleine,
Combien d’amoureux mentiront
Quand les lilas refleuriront.
Pour tous ces baisers qui s’égrènent
Que de blessures saigneront
Quand les lilas refleuriront,
Allez dire à l’amour qu’il vienne !

Les oiseaux dans la charmille

Notre citation pour mars et avril 2018 :

« Ce n’est pas en ouvrant la gorge d’un rossignol qu’on découvrira le secret de son chant. » Marcel Pagnol

Il s’agit d’abord d’écouter, de contempler, de s’émerveiller, et de rendre grâce au Bon Dieu …Et de s’essayer à son tour !

Avec l’arrivée du printemps et le retour des oiseaux, vous est proposé cet extrait des «Contes d’Hoffmann », charmant et si drôle. Offenbach met en scène une poupée mécanique qui chante et danse, Olympia, dont Hoffmann, la prenant pour une jeune fille en chair et en os, tombe amoureux ! Le génie de cette composition tient dans le «phrasé saccadé qu’on attend d’un automate» (cf. Kobbé, « Tout l’Opéra »).

https://open.spotify.com/track/6CRp8BBhvouSPVz5BCzPCf

Les oiseaux dans la charmille

Les Contes d’Hoffmann (1881) – Acte I

Jacques Offenbach (1819-1880), mort pendant les répétitions de cet opéra)

Les oiseaux dans la charmille,
Dans les cieux, l’astre du jour,
Tout parle à la jeune fille d’amour ! Ah !

Voilà la chanson gentille,
La chanson d’Olympia ! Ah !

Tout ce qui chante et résonne,
Et soupire, tour à tour,
Emeut son cœur qui frissonne d’amour ! Ah !

Voilà la chanson mignonne,
La chanson d’Olympia !

 

A voir!

Suite à notre rubrique : Un dimanche en famille, nous avons – pour vous aider à trouver des idées- relevé une liste d’expositions ou événements intéressants. (N’hésitez pas à nous indiquer ceux de votre région qui sont dignes d’intérêt !).

A Paris

  • D’une nécropole à l’autre, Basilique Saint-Denis (Seine Saint-Denis), jusqu’au 31 mars.

A l’occasion du jumelage entre la basilique Saint-Denis et la forteresse Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Saint-Pétersbourg, contracté durant l’année franco-russe, la nécropole des rois de France accueille une exposition sur le thème des Romanov à Saint-Pétersbourg.

  • Georges Michel- Le paysage sublime, Fondation Custodia, 121 rue de Lille à Paris VIIe, jusqu’au 29 avril. Peintre inconnu, Georges Michel, admiré de Van Gogh et vu comme un précurseur de l’école de Barbizon a été influencé par l’école nordique (Ruisdael). On admirera ici ses paysages, champs de la vallée de la Seine et campagnes d’Ile-de-France, sous un ciel d’orage, soufflés par les vents et en proie aux jeux de lumières. Une découverte.
  • L’art du pastel de Degas à Redon, au Petit Palais, jusqu’au 8 avril.

Cette exposition l’art du pastel vous enchantera certainement avec ses pastels délicats du 18e, ses portraits du 19eme ; une bonne occasion de découvrir le raffinement de cet art.

  • Concert à la Sainte Chapelle chaque week-end.

Très peu connus, ces concerts ont l’immense avantage d’être donnés dans ce joyau du gothique rayonnant édifié par Saint Louis au cœur du Palais de la Cité.

Un exemple de récital: Grands concerts de Pâques, de la crucifixion à la résurrection
HAYDN/Les 7 dernières paroles du Christ (extraits)-MOZART/Requiem (extraits) Ave Verum-VIVALDI/Credo-Gloria (extraits)-J.S. BACH/La passion (extraits)-Jésus que ma joie demeure.

A Issy-les-Moulineaux

  • Auguste Rodin et son mouleur Paul Cruet, musée de la carte à jouer, jusqu’au 20 mai. « Hommage à un homme de l’ombre, et à une matière : le plâtre »

A Versailles

  • Jean-Pax Méfret, au théâtre Montansier, le 26 mai.

Deux heures de chansons, connues ou inédites, pour ceux qui aiment les textes engagés de ce fameux « chanteur de l’Occident » !

A Vaux le Vicomte

  • Le château de Vaux-le-Vicomte a été construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet. Conçu par l’architecte Louis Le Vau, décoré par Charles Le Brun, et verdi par le jardinier le Nôtre, il est ouvert à la visite depuis le 30 mars 1968. Pour fêter ses 50 ans d’ouverture au public, le domaine s’illuminera de 2 000 bougies tous les samedis soirs du 5 mai au 6 octobre. En juin il lancera une Journée Grand Siècle costumée à la mode de l’époque et animée au rythme de danses baroques comme au temps de Louis XIV et de Nicolas Fouquet.

Et à partir du mois d’avril, les visiteurs pourront s’aventurer dans la rivière souterraine qui avait été détournée par Le Nôtre en 1654 pour la construction des jardins.

  • Emission : « Envoyé spécial » du 18 janvier 2018. .Et enfin nous vous recommandons un excellent reportage sur les écrans à voir et à montrer à nos adolescents : https://youtu.be/DyK4vxbAmwQ. Cette étude très complète montre les conséquences relevées sur le cerveau de ceux qui utilisent les écrans sans modération. Une partie scientifique mais aussi une étude sur la vie quotidienne et une enquête auprès des fondateurs des réseaux sociaux. A voir absolument !